Category: Conflits d’intérêt

Comment le rapport Flexner a fait disparaître les médecines “naturelles” ?

Comment la médecine moderne est arrivée là où elle en est aujourd’hui ? Abraham Flexner est probablement l’un des hommes ayant eu le plus d’influence sur le développement de la médecine contemporaine, et dont personne n’a jamais entendu parler.
En 1910, il a publié un ouvrage intitulé Medical Education in the United States and Canada [La formation médicale aux États-Unis et au Canada], connu aujourd’hui sous le nom de “rapport Flexner”.
Abraham Flexner n’était pas médecin, mais cet instituteur et théoricien de l’éducation de Louisville, dans le Kentucky, a eu un impact plus important que quiconque sur la médecine moderne.
Si des institutions telles que Johns Hopkins appliquaient déjà les “principes modernes” dans leur travail, la plupart des écoles de médecine n’avaient pas encore adhéré à ces paradigmes.
Flexner a donc tenté d’aligner l’enseignement médical sur un ensemble de normes qui mettaient l’accent sur la recherche en laboratoire et le brevetage de la médecine – deux éléments qui allaient servir à enrichir les entrepreneurs qui ont financé le rapport de Flexner en 1910, dont John Rockefeller et Andrew Carnegie.

Abraham Flexner

En fait, il y a fort à parier que si Flexner n’avait pas présenté son rapport d’audit des écoles de médecine aux États-Unis et au Canada, nous n’aurions pas une société fortement biaisée en faveur d’une seule conception de la médecine et de la maladie.

Les praticiens de la médecine en Amérique du Nord auraient-ils dû être davantage responsabilisés ? Probablement. Cette responsabilité devrait-elle provenir de l’industrie pétrolière et d’autres acteurs qui ont vu dans la domination de la médecine un autre moyen de s’enrichir ? Cela semble être un conflit d’intérêts, c’est le moins qu’on puisse dire, sans compter que Simon Flexner (frère d’Abraham Flexner), un éminent médecin légiste a été le premier directeur de l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale (RIMR) et l’un des premiers administrateurs de la Fondation Rockefeller (RF).

Et pour en revenir au lien entre les grandes entreprises et la médecine, pourquoi Rockefeller et consorts avaient-ils un tel intérêt pour l’enseignement médical ? L’une des raisons possibles est leur intérêt pour le commerce de produits pharmaceutiques en lien avec les avancées dans le domaine de la pétrochimie.

Le journaliste spécialisé dans la santé S.D. Wells note dans son livre 25 faits étonnants (et troublants) sur l’histoire cachée de la médecine :

“Il y a cinquante-deux ans, un homme du nom d’Abraham Flexner a été engagé par John D. Rockefeller pour évaluer l’efficacité des thérapies enseignées par les collèges et les institutions médicales, dans le but ultime de dominer le contrôle des produits pharmaceutiques.
Grâce à des partenariats incluant Andrew Carnegie et JP Morgan, un nouveau “garde-fou” allait influencer les organes législatifs au niveau des États et de l’État fédéral pour créer des réglementations et des “formalités administratives” d’autorisation qui favorisaient strictement la médecine médicamenteuse tout en étouffant et en éliminant les remèdes naturels alternatifs et peu coûteux. Les collèges et les institutions médicales qui ne se soumettaient pas à ce super pouvoir de réglementation étaient écrasés et mis en faillite.
Les écoles de médecine aux États-Unis ont été réduites de moitié par le rapport Flexner en moins de 15 ans, passant de 160 à 80, puis à moins de 70 avant la Seconde Guerre mondiale. En 1904, il y avait 5747 médecins. Seulement 15 ans plus tard, après le rapport Flexner, en 1919, il n’y en avait plus que 2658. Ce contrôle est la cause directe de la majorité des problèmes liés aux soins de santé aujourd’hui.”

Avant la mise en œuvre du rapport de Flexner, les Américains avaient le choix de la théorie médicale à suivre pour devenir médecin. Après Flexner, vous ne pouviez légalement vous appeler médecin et détenir le diplôme de docteur en médecine que si vous aviez suivi une formation en médecine basée sur la théorie des germes et uniquement sur cette théorie. Avant Flexner, il existait des écoles de médecine éclectique dans tous les États-Unis. Ces écoles ne rejetaient pas la théorie des germes. Elles enseignaient la médecine fondée sur la théorie des germes ainsi que la physiothérapie, l’électrothérapie, l’ostéopathie, etc. Lorsque le gouvernement américain a commencé à appliquer le rapport Flexner de 1910, ces institutions médicales éclectiques ont été fermées les unes après les autres. L’Amérique étant le pays le plus influent de la planète, il n’a pas fallu longtemps pour que d’autres pays suivent le mouvement.

Flexner a élevé l’importance de la recherche médicale à un statut de quasi-infaillibilité tout en contribuant à importer et à instituer des méthodes pédagogiques allemandes dans l’enseignement de la médecine.
Cette méthode a apporté de nombreuses améliorations nécessaires à l’expérience pratique des étudiants en médecine par le biais de l’apprentissage sur le terrain, mais elle a également introduit un fort parti pris en faveur de la méthode scientifique expérimentale, à l’exclusion des soins complets ou de toute autre option de traitement plus naturel.

Les écoles devaient être reliées à une grande université. Les universités devaient être reliées à des départements cliniques dotés de laboratoires et d’un hôpital universitaire. Grâce aux fonds Rockefeller, Flexner a pu développer un petit groupe d’écoles de médecine d’élite orientées vers la clinique. Elles disposaient déjà des matières premières pour les nouveaux médicaments. Ce qui manquait, c’était une base de pouvoir académique pour légitimer leur développement et leur utilisation générale.

L’infrastructure pour l’éducation, le financement, la recherche et l’organisation de la médecine qui persiste aujourd’hui a été créée en quelques années seulement. Vous êtes-vous déjà demandé comment la simple médecine populaire, qui existait depuis des siècles, a pu être abandonnée aussi rapidement ? Mise en place sous la direction et les spécifications de deux des plus grandes forces économiques de l’histoire, Carnegie et Rockefeller, la médecine organisée est devenue une industrie, axée sur la croissance du marché. Une industrie qui s’intéresse à la maladie n’est pas prête de s’abolir elle-même en guérissant les malades, n’est-ce pas ? C’est pourquoi, pendant toutes ces années, les remèdes non pharmaceutiques efficaces et peu coûteux ont été systématiquement supprimés. Ce n’est que du business.

Les Fondations ont lancé un programme de classement des écoles de médecine. Elles ont attribué des notes élevées aux écoles qui faisaient la promotion des pilules et des produits pharmaceutiques. L’approche Flexner a donné lieu à un battage médiatique, à des ” remèdes ” et à la promotion de l’omnipotence des médecins. La médecine et les industries médicales allaient devenir très rentables. Les oligarques sont devenus de gros investisseurs dans l’industrie de la médecine dont ils ont écrit les règles.

Le “généreux” John D. Rockefeller a ensuite “fait don” de 180 millions de dollars (4,4 milliards de dollars en valeur actuelle) aux collèges et aux hôpitaux, afin qu’ils puissent se conformer au rapport. Le General Education Board a été créé, afin de superviser les pratiques éducatives dans les écoles. L’AMA [American Medical Association], en tant qu’organisation de conformité et d’influence pour les médecins en exercice, prend son essor.

En outre, le rapport Flexner traite de la médecine naturopathique. Cette médecine est tournée en dérision, diabolisée et qualifiée de “charlatanisme”. De nombreux médecins ont perdu leur emploi, des écoles et des hôpitaux ont été fermés dans tout le pays. On a dit aux écoles d’abandonner tous les cours de naturopathie, ou de perdre leur accréditation et leur soutien financier.

Dans ce contexte, la fragile théorie des germes a été relancée et remise sur le tapis pour un deuxième tour de piste.

Cette théorie s’accordait bien avec le nouveau paradigme de la médecine, axé sur le marché : si de mauvais microbes sont à l’origine de maladies, nous avons intérêt à trouver des médicaments pour les tuer.

Abraham Flexner, bien que dépourvu de diplôme de médecine ou de toute autre qualification en matière de santé, était convaincu à 100 % que la théorie des germes telle qu’interprétée par Louis Pasteur était la seule voie possible pour la médecine. Il était tellement fanatique qu’il refusait de visiter tout établissement de physiothérapie et déclarait que les praticiens de ces établissements devaient être jugés au pénal.

Il soutenait que les Afro-Américains et les Blancs pauvres constituaient une menace pour la santé des classes moyennes et supérieures. Il a donc plaidé pour la ségrégation médicale.

Et comme les facultés de médecine rurales ne pouvaient pas satisfaire aux nouvelles “normes élevées”, cela a conduit à la fermeture de la plupart des écoles de médecine rurales et de toutes les facultés de médecine afro-américaines des États-Unis, sauf deux. Flexner avait déclaré : “La pratique du médecin noir sera limitée à sa propre race”.

En conséquence, les étudiants noirs avaient très peu de chances d’entrer dans une école de médecine pendant les 50 années suivantes. Ainsi, les soins médicaux pour les Noirs et les pauvres ont reculé de deux générations et sont devenus beaucoup plus chers.

Jusque dans les années 1920, l’industrie médicale naissante gagnait en force. Elle était aidée par la baisse de l’incidence des maladies infectieuses due à l’amélioration de l’hygiène, dont la médecine s’attribuait le mérite. C’est une histoire entière en soi, et un bon point de départ serait The Sanctity of Human Blood.

La politique de la médecine se renforçait d’année en année, à mesure que de nouvelles institutions étaient créées et que des fonds étaient alloués aux projets de recherche qui présentaient le meilleur potentiel de valeur marchande future. L’épidémie mondiale de grippe de 1918, qui a tué des millions de personnes, a prouvé que la nouvelle approche “scientifique” avait beaucoup à apprendre sur la prévention des maladies. Il n’y avait tout simplement aucun remède, alors que le virus déchirait la population mondiale.

La théorie des germes, qui n’était toujours pas prouvée, a été acceptée comme une politique, en grande partie parce que toute opposition à cette théorie avait peu de chances d’être publiée. Cependant, un petit groupe de scientifiques, conscients que les travaux de Bechamp constituaient une vision beaucoup plus raisonnable de la réalité physique, ont continué à développer la recherche dans une direction autre que celle des germes comme cause de la maladie. La théorie des germes était consacrée comme le dogme sous-jacent de la nouvelle religion. J.H. Tilden, MD, parmi d’autres, n’allait pas aux services religieux, apparemment :

“…les médecins combattent l’ennemi imaginaire sans relâche. Les gens sont tellement saturés de l’idée que la maladie doit être combattue jusqu’au bout qu’ils ne se satisfont pas d’un traitement classique. Il faut faire quelque chose, même s’ils le paient de leur vie, comme des dizaines de milliers de personnes le font chaque année. Cette volonté de mourir sur l’autel de la superstition médicale est une très grande raison pour laquelle aucun progrès réel n’est réalisé dans la science médicale fondamentale.”
Toxemia Explained 1926

Science et société technologique

Au tournant du siècle, des technologies telles que l’automobile et l’avion captivaient l’imagination des Américains et les spécialistes étaient de plus en plus respectés dans tous les domaines. Dans cette frénésie du dernier cri, la porte était grande ouverte à la façon dont les nouvelles technologies pouvaient améliorer nos vies à tous égards. Alors pourquoi ne pas confier également notre santé à la science et à la technologie et voir si elles peuvent aussi améliorer et prolonger notre vie ?

Cette quête proverbiale de la fontaine de jouvence, qui semble se manifester de différentes manières à chaque génération, est apparue sous la forme de progrès médicaux au début des années 1900. Aussi, lorsque le célèbre théoricien de l’éducation Abraham Flexner a attiré l’attention de l’aristocratie américaine, qui voyait dans les progrès de l’éducation un moyen de bâtir son empire, elle (Rockefeller, Carnegie, etc.) a approché Flexner.

“L’objectif de Rockefeller était de dominer les marchés du pétrole, des produits chimiques et des produits pharmaceutiques. Sa société [Standard Oil of New Jersey] a donc acheté une participation majoritaire dans une énorme société allemande de produits pharmaceutiques et chimiques appelée I.G. Farben [Bayer]”, a déclaré Ty Bollinger.

Hans Ruesch a également établi un lien entre cette situation et la nécessité d’une composante éducative : “Le décor était donc planté pour l'”éducation” du public américain, en vue de le transformer en une population de toxicomanes dépendants des médicaments, avec l’aide précoce des parents et des écoles, puis avec la publicité directe et, enfin et surtout, l’influence des revenus publicitaires sur les créateurs de médias.

Il est logique que si l’on fabrique des produits qui soulagent les symptômes, mais qui sont potentiellement dangereux et qui peuvent créer une dépendance, il faut créer des professionnels qui peuvent aider à atténuer certains des effets potentiellement mortels tout en vantant les avantages.

Il est évident qu’il existe de nombreux médecins hautement qualifiés qui ne souhaitent pas contribuer à alimenter la machine de propagande pharmaceutique, mais il existe un système en place qui garantit pratiquement que nous mordrons à l’hameçon.

Comment avons-nous laissé cela se produire ?

Gardez à l’esprit qu’il n’existait aucune agence gouvernementale véritable pour surveiller la situation au sein de la communauté médicale. Ainsi, ce que Flexner a fait à la demande des oligarques, il l’a fait en faveur des profits plutôt que des soins à long terme des patients. Il a effectivement créé une culture qui a permis la monétisation de la médecine comme jamais auparavant. Ce n’était peut-être pas son intention, mais le résultat parle de lui-même.

Les relations interpersonnelles avec le patient et le fait d’apprendre à le connaître en tant qu’individu étaient primordiales. Mais Flexner s’est attaqué à ces traditions et à d’autres “distractions”, comme les sports inter-universitaires, le club des étudiants et d’autres activités étudiantes. Ses théories pédagogiques ont évolué vers une normalisation de l’enseignement et des soins médicaux qui favorisait une version “purement scientifique”, des protocoles et de la mémorisation au détriment d’une approche centrée sur le patient.

Flexner a jeté le bébé avec la poudre de perlimpinpin. Et si le rapport Flexner a eu des effets positifs, il a surtout permis de découvrir un nouveau moyen, encore inexploité, de réaliser des profits grâce à la science médicale, sans avoir à subir la concurrence de professionnels de la santé extérieurs au cercle. En bref, le rapport Flexner a permis un monopole sur les soins de santé.

Les professionnels de santé qui s’orientaient fortement vers la guérison naturelle représentaient la plus grande menace pour cette normalisation, car ils continuaient à démontrer que la nature avait fourni ce qui était nécessaire pour traiter ou prévenir à peu près toutes les maladies.

Après tout, vous ne pouvez pas breveter une plante, une huile essentielle ou un aliment, mais vous pouvez breveter une molécule créée en laboratoire qui ressemble fortement à celle des plantes. Si c’est le profit qui vous intéresse et que tout cela vous semble plutôt inoffensif, pourquoi ne pas gagner un peu d’argent tout en aidant les gens à se rétablir ?

Mais il y a un problème avec ça. Les médicaments, dans l’ensemble (il y a certainement des exceptions), ne permettent pas vraiment de guérir les gens. Le succès de l’industrie pharmaceutique ne repose pas sur l’efficacité du médicament. Il est basé sur le montant du profit qu’il peut générer. C’est ce que signifie “blockbuster” dans ” médicament blockbuster “.

Les médicaments font un travail magistral pour nous faire sentir bien, et souvent assez rapidement [médecine de l’esclave/médecin de l’homme libre, cf. Platon]. Mais seulement temporairement, car les médicaments sont créés pour traiter les symptômes et ne traitent que rarement la cause réelle. De plus, les médicaments créent leurs propres symptômes, nécessitant parfois la prise d’autres médicaments pour compenser leurs effets néfastes. Nous vivons dans une culture de la solution rapide, où nous avons besoin d’une gratification immédiate. Nous avons certainement plus de restaurants avec service de livraison que de jardins potagers.

Et soyons honnêtes. Si l’on nous donne le choix entre des changements de vie qui résoudraient les causes profondes et la prise de médicaments qui peuvent nous faire croire que notre santé est sous contrôle, nos esprits avides de commodités choisiront presque toujours les médicaments.

Mais toute commodité a un coût et entraîne une perte à long terme.

Question : À quand remonte la dernière fois où un médecin vous a encouragé à renoncer à un médicament en faveur d’un ajustement significatif de votre style de vie ?

La vérité est que les médecins sont aussi des êtres humains et qu’ils travaillent sous les mêmes pressions et le même statu quo que ceux qui ont donné naissance au rapport Flexner, d’où la nécessité de cet examen. Le problème de notre pensée est systémique et presque impossible à cerner, mais si nous pouvions commencer à remettre en question nos hypothèses, nous pourrions arriver à quelque chose.

Sources :
https://www.cancertutor.com/flexner-report/#what-is-the-flexner-report
https://thedoctorwithin.com/blog/2009/10/22/post-antibiotic-age/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2567554/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3178858/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3543812/
https://vexmansthoughts.wordpress.com/2019/10/20/4062/comment-page-1/
https://www.winterwatch.net/2019/08/the-foundations-fund-the-hack-abraham-flexner-to-standardize-medicine/

Le Forum Économique Mondial et la pandémie

Comment le Forum économique mondial de Davos est-il impliqué dans la pandémie de coronavirus ?

Le fondateur du Forum Économique Mondial, Klaus Schwab, en 2014

Le Forum économique mondial de Davos ( World Economic Forum – WEF) est un forum de premier plan pour les gouvernements, les entreprises mondiales et les entrepreneurs internationaux. Fondé en 1971 par l’ingénieur et économiste Klaus Schwab, le WEF décrit sa mission comme consistant à “façonner les agendas mondiaux, régionaux et industriels” et à “améliorer l’état du monde”. Selon son site web, “l’intégrité morale et intellectuelle est au cœur de tout ce qu’il fait”.

Le WEF a été impliqué dans la pandémie de coronavirus de plusieurs manières.

Tout d’abord, le WEF a été, avec la Fondation Gates, l’un des sponsors de l’exercice de simulation de pandémie de coronavirus “Event 201“, organisé à New York le 18 octobre 2019 – le même jour que l’ouverture des Jeux mondiaux militaires de Wuhan, considérés par certains comme le “point zéro” de la pandémie mondiale. La Chine elle-même a fait valoir que les athlètes militaires américains pourraient avoir apporté le virus à Wuhan.

Deuxièmement, le WEF a été l’un des principaux partisans des systèmes d’identité biométriques numériques, affirmant qu’ils rendront les sociétés et les industries plus efficaces, plus productives et plus sûres. En juillet 2019, le WEF a lancé un projet visant à “façonner l’avenir des voyages avec une gestion de l’identité numérique des voyageurs basée sur la biométrie”. En outre, le WEF collabore avec l’alliance ID2020, qui est financée par les fondations Gates et Rockefeller et gère un programme visant à “fournir une identité numérique avec des vaccins”. En particulier, ID2020 considère la vaccination des enfants comme “un point de départ pour l’identité numérique.

Troisièmement, le fondateur du WEF, Klaus Schwab, est l’auteur du livre COVID-19 : La grande réinitialisation, publié en juillet 2020, qui soutient que la pandémie de coronavirus peut et doit être utilisée pour une “réinitialisation économique, sociétale, géopolitique, environnementale et technologique”, incluant notamment l’avancement de la gouvernance mondiale, l’accélération de la transformation numérique et la lutte contre le changement climatique.

Enfin, le WEF gère, depuis 1993, un programme intitulé “Global Leaders for Tomorrow”, rebaptisé “Young Global Leaders” en 2004. Ce programme vise à identifier, sélectionner et promouvoir les futurs leaders mondiaux dans le monde des affaires et de la politique. En effet, un certain nombre de “Young Global Leaders” sont devenus par la suite présidents, premiers ministres ou PDG (voir ci-dessous).

Pendant la pandémie de coronavirus, plusieurs Global Leaders et Global Shapers du WEF (un programme junior des Global Leaders) ont joué un rôle de premier plan, en promouvant généralement des stratégies zéro-covid, des mesures de confinement, des masques obligatoires et des “passeports vaccinaux”. Il peut s’agir d’une tentative (largement ratée) de protéger la santé publique et l’économie, ou d’une tentative de faire avancer le programme de transformation mondiale décrit ci-dessus, ou peut-être les deux.

À cet égard, on peut citer parmi les jeunes leaders Jeffrey Zients (coordinateur américain de la réponse au coronavirus à la Maison Blanche), Stéphane Bancel (PDG de Moderna), Jeremy Howard (fondateur de l’influent groupe de pression “Masques pour tous”), Leana Wen (analyste médicale zéro-covid de CNN), Eric Feigl-Ding (personnalité zéro-covid sur Twitter), Gavin Newsom (gouverneur de Californie, sélectionné en 2005), Devi Sridhar (professeur britannique zéro-covid), Jacinda Ardern (Premier ministre de Nouvelle-Zélande), le président français Emanuel Macron (sélectionné un an avant son élection en 2017), le chancelier autrichien Sebastian Kurz, la chancelière allemande Angela Merkel (sélectionnée en 1993), le ministre allemand de la Santé Jens Spahn et l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair (un des principaux partisans des “passeports vaccinaux mondiaux”).

Pour obtenir un aperçu complet de leurs membres, voir Global Leaders for Tomorrow et Young Global Leaders sur WikiSpooks (un wiki consacré aux structures du pouvoir occulte) ainsi que sur le site officiel de Young Global Leaders. Pour un aperçu de certains membres notables dans la politique et les médias, voir ci-dessous.

En conclusion, le Forum économique mondial de Davos a effectivement participé à la gestion stratégique de la pandémie de coronavirus, en mettant l’accent sur l’utilisation de la pandémie comme catalyseur de la transformation numérique et de l’introduction mondiale de systèmes d’identité numérique.

Identité numérique : La vision de 2018 du Forum Économique Mondial

Digital Identity: The vision of the World Economic Forum (WEF, 2018)

WEF “Young Global Leaders” (jeunes leaders mondiaux)

Un aperçu de quelques “Young Global Leaders” du WEF (2005-2021) et “Global Leaders for Tomorrow” (1993-2003) dans la politique et les médias. La liste n’est pas exhaustive.

Sources : Global Leaders for Tomorrow et Young Global Leaders sur WikiSpooks.

États-Unis

Politique et affaires publiques

Jeffrey Zients (coordinateur de la réponse au coronavirus à la Maison Blanche depuis 2021, sélectionné en 2003), Jeremy Howard (co-fondateur du groupe de pression “masques pour tous”, sélectionné en 2013), Gavin Newsom, gouverneur de Californie (sélectionné en 2005), Pete Buttigieg (sélectionné en 2019, candidat à la présidence américaine en 2020, secrétaire américain aux transports depuis 2021), Chelsea Clinton (membre du conseil d’administration de la Fondation Clinton), Huma Abedin (collaboratrice d’Hillary Clinton, sélectionnée en 2012), Nikki Haley (ambassadrice américaine à l’ONU, 2017-2018), Samantha Power (ambassadrice américaine à l’ONU, 2013-2017, administratrice d’USAID depuis 2021), Ian Bremmer (fondateur d’Eurasia Group), Bill Browder (initiateur du Magnitsky Act), Jonathan Soros (fils de George Soros), Kenneth Roth (directeur de “Human Rights Watch” depuis 1993), Paul Krugman (économiste, sélectionné en 1995), Lawrence Summers (ancien économiste en chef de la Banque mondiale, ancien secrétaire au Trésor américain, ancien président de l’université Harvard, sélectionné en 1993), Alicia Garza (cofondatrice de Black Lives Matter, sélectionnée en 2020), Stéphane Bancel (PDG de Moderna).

Médias

Leana Wen, analyste médicale de CNN (sélectionnée en 2018), Sanjay Gupta, correspondant médical en chef de CNN, Eric Feigl-Ding, personnalité de Covid sur Twitter (un “façonneur mondial du FEM” depuis 2013), Andrew Ross Sorkin (chroniqueur financier du New York Times), Thomas Friedman (chroniqueur du New York Times, sélectionné en 1995), George Stephanopoulos (ABC News, 1993), Lachlan Murdoch (PDG de Fox Corporation).

Technologie et réseaux sociaux

Bill Gates, fondateur de Microsoft (1993), Steven Ballmer, ancien PDG de Microsoft (2000-2014, sélectionné en 1995), Jeff Bezos, fondateur d’Amazon (1998), Sergey Brin et Larry Page, cofondateurs de Google (2002/2005), Eric Schmidt, ancien PDG de Google (2001-2017, sélectionné en 1997), Jimmy Wales, cofondateur de Wikipédia (2007), Peter Thiel, cofondateur de PayPal (2007), Pierre Omidyar, cofondateur d’eBay (1999), Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Facebook (2009), Sheryl Sandberg, directrice de l’exploitation de Facebook (2007).

Grande-Bretagne, Canada, Nouvelle-Zélande

Le professeur Devi Sridhar (un des principaux partisans du “zéro covid”, sélectionné en 2020/21), les anciens premiers ministres britanniques Tony Blair et Gordon Brown (tous deux sélectionnés en 1993), Dawood Azami, journaliste au BBC World Service, Lynn Forester de Rothschild (copropriétaire de The Economist), Nathaniel Rothschild (fils de Lord Rothschild), l’historien Niall Ferguson (sélectionné en 2005), William Hague (ministre des Affaires étrangères, 2010-2014), Charles Allen (PDG d’ITV, 2004-2007 ; président d’EMI, 2008-2010).

La première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern (depuis 2017, sélectionnée en 2014), la vice-première ministre canadienne Chrystia Freeland (sélectionnée en 2001 ; ancienne directrice générale de Reuters). Le Premier ministre canadien Justin Trudeau participe au WEF, mais n’est pas un Young Global Leader confirmé.

Allemagne

La chancelière Angela Merkel (sélectionnée en 1993, 12 ans avant de devenir chancelière), l’actuel ministre de la santé Jens Spahn et les anciens ministres de la santé Philipp Roesler et Daniel Bahr, l’actuelle coprésidente du parti des Verts et candidate malheureuse à la chancellerie Annalena Baerbock (sélectionnée en 2020), l’ancienne coprésidente du parti des Verts Cem Özdemir (sélectionnée en 2002), Mathias Doepfner, magnat des médias et PDG d’Axel Springer (sélectionné en 2001), Sandra Maischberger, animatrice de talk-show, Guido Westerwelle, ancien ministre des affaires étrangères et vice-chancelier (1997), Christian Wulff, ancien président allemand (sélectionné en 1995, 15 ans avant de devenir président), Reto Francioni (ancien PDG de Deutsche Boerse).

Union européenne

Les présidents de la Commission européenne Jose Manuel Barroso (2004-2014, sélectionné en 1993) et Jean-Claude Juncker (2014-2019, sélectionné en 1995), le président français Emanuel Macron (depuis 2017, sélectionné en 2016), l’ancien président français Nicolas Sakozy (2007-2012, sélectionné en 1993), le chancelier autrichien Sebastian Kurz, l’ancien Premier ministre italien Matteo Renzi (2014-2016, sélectionné en 2012), l’ancien Premier ministre espagnol Jose Maria Aznar (1996-2004, sélectionné en 1993), Klaus Regling (PDG du Mécanisme européen de stabilité financière depuis 2012), Guy Verhofstadt (ancien Premier ministre belge, président du groupe de pilotage du Brexit), la ministre danoise de l’environnement Lea Wermelin, la Première ministre finlandaise Sanna Marin, l’ancien Premier ministre finlandais Alexander Stubb, et Mark Leonard (directeur fondateur du Conseil européen des relations étrangères financé par Soros).

Suisse

Natalie Rickli (directrice de la santé du canton de Zurich, sélectionnée en 2012), les anciennes présidentes du Conseil national suisse Christa Markwalder (sélectionnée en 2011) et Pascale Bruderer-Wyss (sélectionnée en 2009), le politicien genevois Pierre Maudet (sélectionné en 2013), le PDG du groupe de médias NZZ Felix R. Graf (sélectionné en 2007), l’ancienne ministre suisse de la Justice Ruth Metzler (sélectionnée en 2002), l’ancien PDG de la télévision suisse Roger de Weck (2011-2017, sélectionné en 1994), les anciens PDG d’UBS Peter Wuffli (sélectionné en 1994) et Marcel Rohner (sélectionné en 2003), l’ancien PDG du Credit Suisse Tidjane Tiam (1998).

France

Trombinoscope recensant tous les Young Global Leaders français, cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Annexe vidéo :

1) Bill Gates demanding “digital immunity proof” in March 2020

Video: Bill Gates demanding ‘digital immunity proof’ in March 2020 (source)

2) Edward Snowden warning of the “destruction of rights” (March 2020)

3) The Chinese “social credit” system (May 2019)

Autres lectures :

Article original (anglais) : https://swprs.org/the-wef-and-the-pandemic/

« Il ne s’agit pas de guérison ». Le point de vue d’une ancienne représentante pharmaceutique

Elisabeth Linder a travaillé pendant 28 ans pour l’une des plus grandes entreprises pharmaceutiques. Dans le cadre de son travail de représentante pharmaceutique, elle a commencé à se demander s’il s’agissait vraiment de guérir les gens. Aujourd’hui, elle parle de ses expériences.

Regardez maintenant une interview de Juliane Alt avec l’ancienne représentante pharmaceutique Elisabeth Linder. « Filmgeschichten.com » nous a aimablement donné les droits de diffusion.

Intro : Comparée à l’industrie pharmaceutique, la Mafia est un « club philanthropique ». Et là j’ai vu clairement qu’il ne s’agit pas du tout du bien-être des personnes, ni de les protéger, ni de faire quelque chose de bien. Je suis comme une enfant. Encore aujourd’hui. Je crois toujours au bien et je pense toujours : Oui, quand on fait quelque chose, c’est vraiment parce qu’on veut faire du bien à l’autre. C’est pour ça qu’au début, j’ai même pensé que les vaccins étaient ou produisaient vraiment quelque chose de bon. Aujourd’hui, bien sûr, je suis beaucoup mieux informée de ce qui se passe à l’Institut Robert Koch (RKI) et de ce qu’ils ont fait comme expériences depuis 100 ans. C’est juste cruel, ce qui s’est passé là…

Source : https://www.kla.tv/index.php?a=showlanguage&lang=fr&id=19893&date=2021-09-16

Séquençage Illumina Covid-19

Illumina, Inc. est une société américaine. Constituée le 1er avril 1998, Illumina développe, fabrique et commercialise des systèmes intégrés pour l’analyse des variations génétiques et des fonctions biologiques. La société propose une gamme de produits et de services destinés aux marchés du séquençage, du génotypage et de l’expression génétique, ainsi que de la protéomique. Son siège social est situé à San Diego, en Californie.

Les outils Illumina sont les plus utilisés pour le séquençage du SARS-CoV-2, de son origine à l’étude des variants, c’est un maillon supplémentaire de la panoplie pandémie mondiale.
On y retrouve avec pour actionnaire majoritaires combinés BlackRock, Vanguard et StateStreet à hauteur de 19.36% (soit 14.3 milliards de dollars), les mêmes fonds d’investissements majoritaires des sociétés commercialisant les vaccins Covid et tout ce qui peut graviter autours.

Séquençage du Covid-19

On retrouve dans la plupart des articles scientifiques traitant des caractéristiques du SARS-CoV-2 les outils Illumina :

Et une note supplémentaire sur ce dernier point, Oxford Nanopore :

Oxford Nanopore Technologies : Dr. John Milton, Directeur scientifique
John nous a rejoint après avoir travaillé chez Solexa (2001-2006), où, en tant que directeur principal du service R&D, il a conçu et développé la chimie des terminateurs réversibles qui sont au cœur des systèmes de séquençage d’Illumina.
Chez Solexa, comme chez Oxford Nanopore, John a constitué et géré de grandes équipes scientifiques multidisciplinaires dans diverses disciplines techniques. Son travail dans ce domaine a conduit à la mise à l’échelle et à la production des réactifs de séquençage chimique pour le lancement commercial du système de séquençage Solexa, qui a été vendu à Illumina en 2007 pour 650 millions de dollars.

En d’autres termes, Oxford Nanopore est fortement influencé par l’homme qui a contribué au développement des technologies Illumina. Et Illumina semble être la technologie de choix pour le séquençage du SARS-CoV-2.

Pfizer fait déjà une énorme campagne pour une troisième injection sur la base de l’émergence de nouveaux variants, une narrative dont ils ont le contrôle complet.
Les outils de séquençage sont aux mains des mêmes investisseurs, de hauts fonctionnaires tels que Scott Gottlieb peuvent influencer les choix des technologies utilisées pour l’étude et le suivi des épidémies et l’information peut circuler par les médias sur lesquels ils ont la main mise par les mêmes mécanismes.

Scott Gottlieb figure au conseil d’administration de Pfizer et au conseil d’administration d’Illumina.

Scott Gottlieb

  • Pfizer : Conseil d’administration
  • Pfizer : Président du comité de réglementation et de conformité
  • Pfizer : Membre du Comité de la science et de la technologie.
  • Illumina, Inc : Conseil d’administration
  • Aetion, Inc : Conseil d’administration
  • Tempus : Conseil d’administration
  • American Enterprise Institute : Resident Fellow
  • U.S. Food & Drug Administration : Commissaire 2017-2019
  • U.S. Food & Drug Administration : Commissaire adjoint pour les affaires médicales et scientifiques 2005-2007
  • U.S. Food & Drug Administration : Conseiller principal 2003-2004
  • T.R. Winston & Company : Directeur général 2013-2017
  • New Enterprise Associations : Partenaire spécial 2007-2017
  • Centers for Medicare & Medicaid Services : Conseiller principal 2004
  • Système de santé Mount Sinai : Membre du conseil d’administration
  • GlaxoSmithKline : Ancien membre du Product Investment Board
  • Tolero Pharmaceuticals : Ancien administrateur indépendant
  • Daiichi Sankyo Inc. Pharmaceutique : Ancien administrateur indépendant
  • Académie nationale de médecine : Membre
  • Contributeur régulier sur CNBC et CBS Face the Nation

Voir aussi :
Comment créer votre propre “nouveau virus” généré par ordinateur
Comment l’analyse du génome crée des virus fictifs

Article original : https://historypoliticstheory.org/2021/07/29/covid-19-illumina-sequencing-former-fda-commissioner-is-on-board-of-pfizer-illumina/

Le confinement en Ouganda entraîne la famine

L’Ouganda a envoyé la police pour chasser les vendeurs ambulants à Kampala, malgré l’ordre de rester à domicile donné par le Président.

Vendredi dernier, les autorités ougandaises ont décrété un confinement de 42 jours, suite à une recrudescence des cas. Mais certains habitants se sont faufilés dans la ville pour gagner leur vie.

Plus de 200 personnes ont été arrêtées alors qu’elles vaquaient à leurs occupations dans le centre-ville.

Des policiers arrêtent un vendeur à Kampala, en Ouganda, le 25 juin 2021, alors que des policiers ougandais patrouillent pour faire respecter les nouvelles restrictions.

“Une partie des directives visait à s’assurer que les marchands ambulants et les personnes qui vendent sur le bord de la route n’exercent pas cette activité, mais malheureusement nous en avons trouvé beaucoup qui le faisaient et plus de 200 ont été arrêtés”, a déclaré Luke Owoyesigire, porte-parole de la police de Kampala.

Selon les nouvelles mesures, seuls les pharmacies, les supermarchés et les autres magasins vendant des produits de première nécessité sont autorisés à ouvrir.

Les transports publics sont également suspendus, seuls les transporteurs de marchandises et les vols étant exemptés de l’interdiction.

Le pays d’Afrique de l’Est n’a pas annoncé de plan de protection sociale pour les pauvres et les personnes privées d’emploi par les nouvelles mesures.

“Nous nous déplaçons parce que nous n’avons rien à manger, mais que se passerait-il si nous avions quelque chose à manger ? Nous ne pourrions pas être arrêtés. Nous sommes arrêtés parce que nous n’avons fait que nous déplacer, vendre pour avoir quelque chose à manger”, a déclaré Musa Kalyango, un vendeur de rue de 30 ans.

La police a reçu l’ordre d’arrêter et de saisir les biens appartenant aux vendeurs.

Les forces de sécurité ougandaises ont été accusées de faire preuve de brutalité dans l’application des ordres de confinement. On sait que deux personnes ont été tuées par des policiers qui surveillaient l’interdiction des déplacements inter-districts.

Les activistes ont accusé le gouvernement de bâcler sa réponse à la pandémie.

Un membre des forces de sécurité ougandaises bat un homme à Kampala afin de faire respecter le confinement Covid-19 décrété par le président ougandais Yoweri Museveni. [26 mai 2020]

L’Ouganda a emprunté près d’un milliard de dollars l’année dernière pour la lutte contre le Covid-19, mais un audit a révélé que des millions ont été volés ou dépensés de manière irrégulière.

Comme l’avait souligné le président du Bélarus il y quelques mois, le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale accordent des crédits de plusieurs centaines de millions de dollars à certains pays avec conditions d’imposer des confinements et mesures strictes sur les populations civiles. La Biélorussie avait reçu une proposition d’un crédit de 940 millions de dollars à l’époque, que le président avait refusé.

De nombreuses personnes ne peuvent plus maintenir leurs activités. La police et l’armée ougandaises sont fortement déployées pour chasser les gens des routes menant au Capitole de l’Ouganda, Kampala. Des barrages routiers sont également en place à toutes les frontières des districts. Les restrictions de voyage ont donc durement touché les petits commerçants.

69% des habitants vivent au jour le jour avec moins d’un dollar par jour et sont actuellement forcés à la famine par des organisations financières internationales et des gouvernements corrompus dans un pays de 47 millions d’habitants.

Source : https://www.africanews.com/2021/06/25/uganda-arrests-street-vendors-defying-virus-lockdown//

COVID : Les trois hommes aux commandes de l’Amérique

Pourquoi les méga-corporations ont-elles accepté les confinements ?

par Jon Rappoport

Je réédite cet article que j’ai écrit en juillet 2020. Avant de le faire, voici une analogie.

Disons que vous êtes propriétaire d’une entreprise. Vous êtes une entreprise publique, c’est-à-dire que vous émettez des actions à vendre.

Soudain, la fausse pandémie frappe. Le gouverneur de l’État émet des restrictions, y compris des confinements. Vous devez fermer vos portes. Vous allez prendre un coup financier stupéfiant.

Votre première réaction ? La colère. Une colère bouillonnante. Vous êtes déterminé à vous défendre. Vous appelez votre avocat pour mettre au point un plan.

“Attendez une minute”, dit-il. “J’ai de mauvaises nouvelles. Savez-vous qui est maintenant l’actionnaire majoritaire de votre entreprise ? Bill Gates. Et il a des droits de vote. Si vous vous opposez au confinement, il vous rôtira vivant. Vous serez dehors sur les rotules…”

Attachez votre ceinture. Nous y voilà.

LES TROIS HOMMES QUI CONTRÔLENT LES ENTREPRISES AMÉRICAINES

Au cours des 38 dernières années de travail en tant que journaliste, j’ai parlé avec de nombreuses personnalités du monde médical. Des médecins, des chercheurs, des fonctionnaires de la santé publique, des dirigeants d’entreprise dont les sociétés fournissent des produits à l’industrie médicale, des professeurs, etc.

Dans tous les cas, ces personnes soutiennent complètement et totalement la réalité médicale conventionnelle. Ils sont inébranlables. Un homme comme Fauci dit de sauter et ils sautent. Il serait impensable de faire autrement.

En poursuivant votre lecture, vous comprendrez pourquoi c’est important…

Les compagnies aériennes, les chaînes d’hôtels… tout le monde a plié quand les fermetures ont été imposées. Ils ont fermé boutique, ils se sont mis à genoux, ils ont opté pour des plans de sauvetage. Pourquoi ?

Les PDG de ces sociétés sont censés être des bosseurs et des opérateurs impitoyables. Pourquoi ne se sont-ils pas rebellés ?

Je pourrais citer plusieurs raisons. Je veux ici me concentrer sur une histoire peu connue et stupéfiante.

Imaginez qu’un employé d’une entreprise soit motivé pour s’exprimer contre les fermetures et les rendre publiques. Puis il pense au propriétaire de l’entreprise. Il se trouve que ce propriétaire siège au conseil d’administration d’un grand hôpital.

Oh oh. Ce propriétaire est solidement branché sur la réalité médicale officielle. Il ne va pas apprécier un opposant qui dit que les fermetures sont un excès ridicule et destructeur. Mieux vaut se taire. Mieux vaut s’intégrer et suivre le mouvement.

Eh bien, il se trouve que trois des plus puissants patrons d’entreprise en Amérique ont des liens profonds avec les grands hôpitaux, et ces trois hommes dirigent des entreprises qui possèdent l’Amérique des entreprises.

Comment ça ?

Les trois hommes sont Larry Fink, Joseph Hooley, et Mortimer Buckley.

Buckley est le PDG du groupe Vanguard. Hooley est le PDG de State Street. Fink est le PDG de BlackRock.

Le président de BlackRock, Larry Fink (au milieu) ici reçu par Emmanuel Macron à l’Elysée en 2019.
Crédit Michel Euler / POOL / AFP

Ces trois entreprises sont des fonds d’investissement titanesques. Des sociétés de services financiers.

Buckley est membre du conseil d’administration de l’hôpital pour enfants de Philadelphie. De 2011 à 2017, il a été président du conseil d’administration de l’hôpital.

Hooley siège au conseil du président du Massachusetts General Hospital.

M. Fink est le coprésident du conseil d’administration du NYU Langone Medical Center.

Examinons leurs fonds d’investissement : State Street, BlackRock et Vanguard, surnommés les Trois Grands. La référence est un article de theconversation.com, ” Ces trois entreprises possèdent l’Amérique des affaires “, 19/5/17, par Jan Fichtner, Eelke Heemskerk, et Javier Garcia-Bernardo.

“Ensemble, BlackRock, Vanguard et State Street ont près de 11 000 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion.”

“Nous avons constaté que les trois grands, pris ensemble, sont devenus le principal actionnaire de 40 % de toutes les entreprises cotées en bourse aux États-Unis.”

“En 2015, ces 1 600 entreprises américaines [les 40 %] avaient des revenus combinés d’environ 9 100 milliards de dollars US, une capitalisation boursière de plus de 17 000 milliards de dollars US et employaient plus de 23,5 millions de personnes.”

“Au sein du S&P 500 – l’indice de référence des plus grandes entreprises américaines – la situation est encore plus extrême. Ensemble, les trois grands sont le principal actionnaire unique de près de 90 % des entreprises du S&P 500, notamment Apple, Microsoft, ExxonMobil, General Electric et Coca-Cola.”

“Ce qui est indéniable, c’est que les trois grands exercent les droits de vote attachés à ces actions. Par conséquent, ils doivent être perçus comme des propriétaires de facto par les dirigeants d’entreprise.”

“Qu’ils l’aient cherché ou non, les Trois Grands ont accumulé un pouvoir extraordinaire sur les actionnaires, et ils continuent de le faire… À bien des égards, le boom des fonds indiciels transforme BlackRock, Vanguard et State Street en quelque chose qui ressemble à des services publics à faible coût, avec une position quasi-monopolistique.”

Si le PDG d’une société dont le principal actionnaire est les Trois Grands pense à se rebeller contre le consensus médical officiel du COVID…

Et il sait que les patrons des Trois Grands sont fortement connectés au complexe médical américain [et mondial]…

https://www.ouest-france.fr/economie/bourse/blackrock-le-fonds-de-pension-americain-patron-du-cac-40-4508811

Ce PDG a une ÉNORME raison d’oublier d’être un vieux dur à cuire.

Il a une raison de ravaler sa colère quand on lui dit de fermer et de se taire.

Il a une raison de s’agenouiller et de jouer le jeu.

Il a une raison de se rendre à une histoire de virus, de Fauci et de Bill Gates.

Il a une raison de se retirer et de rester à l’écart et de regarder la dévastation économique balayer le pays.

SA SOCIÉTÉ APPARTIENT AUX TROIS GRANDS, ET LES PROPRIÉTAIRES DES TROIS GRANDS SONT DES MEMBRES LOYAUX DU COMPLEXE MÉDICAL… LE COMPLEXE QUI FORME L’ÉTAT POLICIER ACTUEL QUI A SOUMIS LE MONDE, SOUS LA FAUSSE BANNIÈRE DE “SAUVER L’HUMANITÉ DU VIRUS”.

C’est aussi simple que ça.

Je continue à vous dire que nous vivons maintenant dans une civilisation médicale.

Du point de vue financier, vous venez de lire pourquoi il en est ainsi.

Les trois hommes qui contrôlent les entreprises américaines sont aussi des membres de la communauté médicale.

Réfléchissez-y.

Source : https://blog.nomorefakenews.com/2021/06/21/covid-three-men-who-own-corporate-america/
Traduction https://cv19.fr

Voir aussi : https://cv19.fr/2021/06/11/qui-dirige-le-monde-blackrock-vanguard-et-statestreet/
https://www.marianne.net/economie/finance/blackrock-vanguard-state-street-ces-nouveaux-maitres-du-monde-qui-ne-nous-veulent-pas-que-du-bien

La FDA conseille au Dr Mercola de ne plus parler de la vitamine D

Écrit par le Dr Joseph Mercola

Au cours de l’été 2020, le Center for Science in the Public Interest (CSPI) [Centre pour la science dans l’intérêt public]- un groupe de défense des consommateurs associé au groupe de relations publiques de Bill Gates dans le domaine de l’agrochimie, la Cornell Alliance for Science[1], et financé par des milliardaires ayant des liens avec Monsanto, la Fondation Gates, la Fondation Rockefeller, le Rockefeller Family Fund et Bloomberg Philanthropies[2] – a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour mettre un terme à Mercola.com.

Le 21 juillet 2020, le CSPI a publié un communiqué de presse[3] dans lequel il m’accuse d’avoir faussement prétendu “qu’au moins 22 vitamines, suppléments et autres produits disponibles à la vente sur son site web peuvent prévenir, traiter ou guérir l’infection au COVID-19”. Ceci en dépit du fait que leur annexe des allégations illégales[4] montre clairement qu’aucune allégation relative au COVID-19 n’existe sur aucun des liens vers les produits.

Le groupe a également témoigné lors d’une audience du Sénat sur le sujet des arnaques au COVID-19 et a exhorté la Food and Drug Administration et la Federal Trade Commission des États-Unis à prendre des mesures réglementaires à mon encontre.

Dans un courriel daté du 12 août 2020, le président du CSPI, le Dr Peter Lurie[5] – un ancien commissaire associé de la FDA6 – a affirmé de manière fallacieuse que je “profite de la pandémie de COVID-19” par le biais d’un “discours alarmiste anti-vaccins” et de la diffusion d’une alimentation fondée sur la science ayant un impact sur le risque de maladie.

Un ancien fonctionnaire de la FDA tire les ficelles pour cibler la médecine naturelle

Étant donné que Lurie est un ancien fonctionnaire de la FDA, il est décourageant, mais pas surprenant, que la FDA nous ait maintenant envoyé une lettre d’avertissement[7] pour “produits non approuvés et mal étiquetés liés au COVID-19”. Lurie s’est publiquement attribué le mérite de l’action de la FDA[8], établissant ainsi la possibilité que le CSPI tire les ficelles sous la nouvelle administration grâce à des relations qu’il n’avait pas en août lorsqu’il a lancé son premier assaut contre ma liberté d’expression.

Selon la FDA, les produits à base de vitamine C, de vitamine D3 et de quercétine sont des “nouveaux médicaments non approuvés vendus en violation de la section 505(a) du Federal Food, Drug, and Cosmetic Act”. L’agence cite également Mercola.com sur sa page consacrée aux produits frauduleux du COVID-19.

M. Lurie semble laisser entendre qu’il souhaite également que les autorités fédérales suppriment mon site StopCOVIDCold, où vous pouvez télécharger un rapport scientifique gratuit détaillant les avantages du maintien de niveaux appropriés de vitamine D pour se protéger des infections virales. Il exhorte également “les procureurs généraux des États à étudier comment ils pourraient protéger davantage les consommateurs contre le marketing illégal de Mercola “[9].

“Les Américains s’inquiètent à juste titre d’être infectés par le coronavirus et de contracter le COVID-19. Le fait d’être induit en erreur en croyant que les compléments alimentaires peuvent prévenir ou traiter le COVID-19 pourrait amener les consommateurs à ne pas prendre de mesures de protection, comme le port d’un masque, ce qui les mettrait en danger, eux et les autres, ou à ne pas chercher un véritable traitement médical s’ils sont malades”, écrit Lurie.[10]

Il est ironique que M. Lurie rejette d’un revers de main les données scientifiques publiées et évaluées par des pairs qui démontrent que certains nutriments peuvent renforcer votre fonction immunitaire et contribuer à réduire votre risque d’infection grave – qu’il s’agisse du SARS-CoV-2, de la grippe saisonnière ou d’autre chose – et qu’il vante le port du masque, dont l’utilisation universelle ne repose sur aucune preuve scientifique publiée, comme l’une des stratégies de prévention les plus importantes contre le COVID-19.

Malheureusement, c’est là où nous en sommes aujourd’hui. “Faites confiance à la science”, disent-ils, tout en promouvant simultanément des affirmations scientifiquement non vérifiées et en essayant d’éradiquer toute personne qui se contente de rapporter les résultats réellement publiés dans la littérature médicale et susceptibles d’avoir un impact négatif sur l’industrie pharmaceutique.

Le CSPI et la FDA ne peuvent pas censurer

Le CSPI tente de censurer mes efforts pour éduquer les gens sur la manière d’éviter une carence en vitamine D qui, sans aucun doute, les expose à un risque beaucoup plus élevé de complications et de décès dus à des infections respiratoires. Eh bien, je ne vais pas permettre que des gens meurent de COVID-19 et d’autres infections respiratoires à cause d’une carence en vitamine D.

En octobre 2020, j’ai coécrit un article avec William Grant, Ph.D.,[11] et le Dr Carol Wagner,[12] qui font tous deux partie du groupe d’experts en vitamine D de GrassrootsHealth, démontrant le lien évident entre la carence en vitamine D et les cas graves de COVID-19. Cet article a été publié dans la revue médicale à comité de lecture Nutrients.[13]

Cela étant, j’ai établi mon mérite médical et scientifique, et je continuerai à exprimer mes opinions professionnelles, fondées sur les données scientifiques disponibles, et à défendre ma liberté d’expression, comme le prévoit la Constitution des États-Unis.

La lettre d’avertissement de la FDA met en évidence des déclarations contenues dans des articles de mon site Web qui sont entièrement référencées et soutenues par des données scientifiques publiées. Je m’engage à fournir des informations véridiques, gratuitement, à quiconque le souhaite, et je suis tout à fait favorable à un débat scientifique rigoureux lorsque cela est nécessaire. Le CSPI s’est attribué le mérite d’avoir fait pression sur la FDA pour qu’elle émette cette lettre d’avertissement afin de supprimer la liberté d’expression. La lettre d’avertissement de la FDA n’est qu’une nouvelle tentative de CSPI de me salir avec de fausses accusations.
Si les scientifiques et les chercheurs publient ces études, comment peut-on considérer comme un crime le fait de rapporter leurs résultats ? En fin de compte, les attaques du CSPI contre ce site Web constituent un effort pour supprimer la science elle-même.

Comme le CSPI le sait très bien, grâce à la constitution américaine et au premier amendement, j’ai tout à fait le droit de m’exprimer publiquement sur les questions de santé, ce n’est donc rien d’autre qu’une nouvelle tentative de me “déprogrammer” tout en dissimulant sa propre duplicité. Pour mémoire, nous avons pleinement répondu à la lettre d’avertissement ; la FDA ne peut pas simplement arrêter la liberté d’expression que le CSPI n’apprécie pas.

Ce n’est pas la première fois que le CSPI met en danger la santé publique

Le CSPI continue de nier l’existence de la vitamine D, même si des preuves accablantes montrent qu’elle permet de réduire le risque de développer un COVID-19 grave. Ce n’est pas surprenant, venant d’une organisation financée par Rockefeller qui a poussé les acides gras trans mortels sur le public américain jusqu’à ce que les faits deviennent indéniables, après quoi ils ont simplement réécrit l’histoire de l’organisation sur ce sujet pour cacher leur position passée.

En 1986, le CSPI décrivait les gras trans comme ” une grande bénédiction pour les artères des Américains “.[14] Deux ans plus tard, en 1988, il faisait encore l’éloge des gras trans,[15] en affirmant ” qu’il n’y a guère de preuves solides que les gras trans causent plus de dommages que les autres gras ” et que ” l’anxiété suscitée par les gras trans provient en grande partie de leur réputation de ” non naturels ” “. Pendant ce temps, dans le monde réel, la campagne très réussie du CSPI sur les gras trans a entraîné une épidémie de maladies cardiaques.

Le rôle du CSPI dans la promotion des acides gras trans et son influence sur l’industrie alimentaire ont été abordés dans l’article de David Schleifer intitulé “The Perfect Solution : How Trans Fats Became the Healthy Replacement for Saturated Fats “[16], dans lequel il note que :

“Les universitaires soutiennent régulièrement que les entreprises contrôlent la production alimentaire américaine, avec des conséquences négatives pour la santé… Cependant, le passage des graisses saturées aux graisses trans montre comment les militants peuvent contribuer à inciter les entreprises à changer.”

Ce n’est que dans les années 1990 que le CSPI a commencé à revenir sur sa position concernant les gras trans synthétiques, mais le mal était déjà fait, et il n’a jamais admis son erreur. En fait, plutôt que d’admettre ouvertement qu’il avait induit le public en erreur par des affirmations erronées, le CSPI a tout simplement supprimé de son site Web certaines sections de son soutien antérieur aux gras trans.[17] Remarquez comment sa chronologie historique18 des gras trans commence en 1993 – l’année où le CSPI a compris que le jeu était fait et qu’il devait soutenir l’élimination des gras trans.

Le CSPI a alors commencé à collecter des fonds pour des campagnes visant à stopper la substance causant des maladies cardiaques dont il avait fait la promotion. N’est-ce pas diabolique ? Créer le problème et ensuite prendre l’argent des autres pour la solution.

Cette dissimulation a été relevée par Mary Enig, Ph.D., dans un article de 2003, dans lequel elle écrit :[19]

“Le 20 octobre 1993, le CSPI a eu le culot d’organiser une conférence de presse à Washington, DC, et de fustiger les grandes chaînes de restauration rapide pour avoir fait ce que le CSPI les avait forcées à faire, à savoir utiliser des huiles végétales partiellement hydrogénées dans leurs friteuses.

À cette date, le CSPI, ardent défenseur des huiles partiellement hydrogénées pendant de nombreuses années, même lorsque leurs effets néfastes sur la santé étaient évidents, a changé de position après une avalanche de rapports médicaux défavorables liant les acides gras trans contenus dans ces huiles transformées aux maladies coronariennes et au cancer…

Grâce au CSPI, les graisses traditionnelles saines ont presque complètement disparu de l’approvisionnement alimentaire, remplacées par des graisses trans manufacturées connues pour provoquer de nombreuses maladies. En 1990, la plupart des chaînes de restauration rapide avaient adopté l’huile végétale partiellement hydrogénée …

Qui en profite ? Le soja, bien sûr… [et] dans le bulletin d’information du CSPI de janvier 1991, Jacobson note que “notre effort a finalement été rejoint… par l’American Soybean Association”.

Il est encore plus flagrant que le CSPI continue de recommander de consommer des graisses insaturées comme les huiles de soja et de canola[20] et d’éviter le beurre et les autres graisses saturées saines, en affirmant que “changer de graisses ne réduit pas le risque de mourir “[21]

Cette affirmation ne tient absolument pas compte des preuves irréfutables montrant que les huiles végétales industrielles, et en particulier l’acide linoléique oméga-6, présentent des risques importants pour la santé et contribuent aux maladies chroniques. Et les maladies chroniques, à leur tour, ont un impact sur la mortalité.

Le CSPI protège principalement les grandes entreprises

Cette tendance à s’aligner sur la science et la propagande de l’industrie est devenue une tendance au sein du CSPI. Par exemple, ce n’est qu’en 2013 que le CSPI a finalement déclassé l’édulcorant artificiel Splenda de son ancienne catégorie “sûre” à celle de “prudence”.[22]

En 2016, il l’a de nouveau déclassé, passant de “prudence” à “éviter”.[23] Malgré cela, le CSPI continue de promouvoir les sodas light comme une alternative plus sûre aux sodas ordinaires, affirmant qu’ils “ne favorisent pas le diabète, la prise de poids ou les maladies cardiaques comme le font les sodas riches en calories”.[24]

Le groupe a également adopté une position ferme en faveur des OGM et a activement sapé le mouvement d’étiquetage des OGM,[25] ce qui a fait des États-Unis le seul pays au monde à ne pas avoir d’étiquetage clair des OGM. En août 2001, l’organisation a même exhorté la FDA à prendre des mesures coercitives à l’encontre des entreprises alimentaires utilisant des étiquettes non OGM, affirmant que ces étiquettes pouvaient ” tromper les consommateurs “.[26]

Dans la même veine, le groupe s’oppose à un étiquetage clair de la fausse viande ultra-transformée. Dans une lettre adressée en mai 2018 à la FDA[27], le CSPI a exhorté l’agence à “rejeter les efforts de l’Association des éleveurs de bétail des États-Unis visant à interdire l’utilisation des termes “viande” ou “bœuf” sur les protéines végétales et de culture commercialisées comme alternatives à la viande traditionnelle.” Dans l’ensemble, il semble que le CSPI soit complètement opposé à l’idée d’un public bien informé.

Le CSPI a également été un promoteur du mythe de la faible teneur en matières grasses, totalement démystifié. En 1995, il a lancé une campagne intitulée “1 % ou moins” qui invitait tous les enfants de plus de 2 ans à passer du lait entier et du lait 2 % au lait écrémé (également appelé lait écrémé ou sans matière grasse) afin de réduire leur consommation de graisses saturées[28],[29],[30].

Cette campagne a également été couronnée de succès et a permis de doubler les ventes de lait écrémé.[31] Cependant, tout comme la campagne sur les gras trans, cette campagne était également malavisée, car les recherches[32],[33] montrent que les produits laitiers entiers réduisent en fait le risque de décès dû au diabète et aux causes cardiovasculaires telles que les accidents vasculaires cérébraux.

Le CSPI a constamment bafoué sa mission

Si l’on considère les risques sanitaires suspectés, et dans certains cas bien vérifiés, des graisses trans, des édulcorants artificiels, du soja, des OGM, du régime pauvre en graisses et de la fausse viande, l’intention du CSPI de protéger et de faire progresser la santé publique est pour le moins douteuse.

Il semble qu’ils soient plus intéressés par la protection d’industries rentables, et les efforts du CSPI pour détruire les entreprises qui vendent des vitamines et des suppléments ayant des effets antiviraux naturels[34] en sont une preuve supplémentaire.

Le fait est qu’ils cherchent à mettre un terme à Mercola.com parce que nous représentons une menace sérieuse pour leur programme et qu’ils veulent éliminer le plus grand nombre possible de ceux qui disent la vérité.

Sources et références

Sources : https://www.lewrockwell.com/author/joseph-mercola/
https://www.lewrockwell.com/2021/03/joseph-mercola/fda-warns-dr-mercola-to-stop-writing-about-vitamin-d/
Traduction par https://cv19.fr

Le président tanzanien John Magufuli a-t-il été assassiné pour avoir dénoncé la pandémie de Covid-19 ? (maj)

Mise à jour 19 mars, cliquez
Mise à jour 23 mars, cliquez

Le président tanzanien John Magufuli, après des semaines d’absence, est décédé dans un hôpital de Dar es Salaam, a annoncé la vice-présidente du pays, Samia Suluhu Hassan, dans une allocution télévisée mercredi. Il avait 61 ans. Sa mort soudaine a soulevé de nombreuses questions, notamment celle de savoir si le président tanzanien a été assassiné pour avoir dénoncé la pandémie de Covid-19 en prenant des mesures controversées contre Big Pharma et l’OMS et leur campagne mondiale en faveur des vaccins.

La presse internationale se fait l’écho de la mort du “président négationniste” de Tanzanie avec une joie à peine déguisée.

La cause officielle de la mort serait une crise cardiaque, mais certains laissent entendre qu’elle pourrait être due au virus. The Economist, par exemple, rapporte :

Beaucoup pensent que le virus est en cause.

Comme si ce que “beaucoup pensent” signifiait vraiment quelque chose.

Qu’il s’agisse d’un virus, d’une crise cardiaque ou d’un “suicide”, Magufuli est parti. Comme nous l’avions prédit il y a seulement quelques jours.

Que faire maintenant pour la nation d’Afrique de l’Est ? On peut supposer que le successeur de Magufuli – qu’il s’agisse de la vice-présidente ou d’un nouveau dirigeant élu à la hâte (peut-être le chef de l’opposition, compte tenu des nombreux articles publiés ces dernières semaines) – prendra les rênes du pays.

Poursuivront-ils les politiques de “déni du Covid” de leur prédécesseur ? Ce serait stupéfiant.

Si l’on se fie à ce qui s’est passé au Burundi l’été dernier, l’approche Covid tanzanienne sera totalement inversée un jour ou deux après le décès du président.

Comme l’a rapporté le Council on Foreign Relations, pas plus tard que la semaine dernière :

une figure audacieuse au sein du parti au pouvoir pourrait profiter de l’épisode actuel pour commencer à inverser la tendance.

Attendez-vous à ce que cette “personnalité audacieuse” se hisse très vite au premier plan et reçoive le genre de commentaires élogieux dans la presse occidentale, que seuls les hommes triés sur le volet obtiennent.

Bloomberg en parle déjà :

Le prochain dirigeant tanzanien devra faire face au négationnisme de son prédécesseur en matière de lutte contre le covid

Et que :

Le nouveau dirigeant doit décider s’il change de cap concernant le Covid-19

Les renversements de situation concernant le Covid ont en fait déjà commencé, ils ont été mis en place avant même que la mort du président ne soit signalée, les porte-parole de l’OMS faisant l’éloge de la “nouvelle position” de la Tanzanie sur le Covid dès le 12 mars.

La “nouvelle position” sera probablement appliquée par le biais du chantage industriel. Bloomberg rapporte :

Magufuli a été le fer de lance d’un vaste programme d’investissement dans les infrastructures, et les décisions en suspens concernant la réalisation de plusieurs mégaprojets incomberont désormais à son successeur.

En 2019, Magufuli mettait fin au projet de port de Bagamoyo, un investissement de 10 milliards de dollars. Le projet était une entreprise tri-gouvernementale entre la Tanzanie, la Chine et Oman, via l’entreprise publique China Merchants Holdings International (CMHI) et le State General Reserve Fund (SGRF) d’Oman.

Le port était construit par la Chine et la zone industrielle aurait été construite par Oman et administrée par l’Autorité de la zone de traitement des exportations de Tanzanie.

Cependant, en juin 2019, le président tanzanien Magufuli a accusé ses homologues chinois de présenter des conditions abusives et contraignantes en échange du financement. Le président Magufuli a également fait valoir que la construction du port de Bagamoyo compromettrait l’importante expansion en cours du port de Dar es Salaam, qui devrait être achevée d’ici la fin de 2019.

Sans oublier les projets de l’ancien président de nationaliser partiellement l’industrie minière, que son successeur pourrait bien être contraint d’arrêter, de peur de “contrarier les investisseurs internationaux” :

Le nouveau dirigeant du pays devra également décider s’il doit courir le risque de contrarier les investisseurs internationaux et aller de l’avant avec les réformes minières controversées qui, selon M. Magufuli, étaient nécessaires pour que le pays tire un plus grand profit de ses ressources naturelles.

Magufuli était connu sous le nom de “Bulldozer” pour sa position ferme contre la corruption et pour ses politiques intransigeantes, qui l’ont aidé à remporter la victoire en octobre 2015 en tant que cinquième président de la Tanzanie.

Cependant, il est également l’un des rares dirigeants nationaux à avoir mis en lumière la pandémie de Covid-19 en prenant des mesures controversées contre Big Pharma et l’OMS et leur pression mondiale pour la vaccination.

Le fossé qui sépare la Tanzanie de l’OMS et de l’Union européenne n’est pas connu de tous en raison de la dissimulation médiatique.

L’Union européenne a donné 27 millions d’euros à la Tanzanie pour qu’elle impose les mesures relatives au Covid-19 préconisées par l’OMS, comme le confinement strict, le port de masques et la vaccination à grande échelle. La Tanzanie a pris l’argent, puis a déclaré que le pays était débarrassé du coronavirus. Les Européens ont alors exprimé leur colère au Parlement.

En mai dernier, face à la multiplication des faux cas de coronavirus, le président tanzanien John Magufuli, de plus en plus méfiant à l’égard de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a décidé d’enquêter lui-même sur ces allégations.

Il a envoyé à l’OMS des échantillons d’une chèvre, d’une papaye et d’une caille pour qu’ils soient testés et tous se sont révélés positifs au Covid-19.

Ce n’est que récemment que l’OMS a modifié ses critères de test PCR défaillants afin de dissimuler les faux positifs et a averti les experts de ne pas se fier uniquement aux résultats d’un test PCR pour détecter le coronavirus.

À l’époque, comme l’a révélé le président de la Biélorussie, des agences mondiales ont fait pression sur des nations souveraines pour qu’elles imposent des mesures strictes en matière de Covid-19 et leur ont prêté des fonds considérables pour cela.

De plus, en novembre dernier, le président tanzanien a déclaré qu’il n’avait pas l’intention d’utiliser un quelconque vaccin Covid-19, mais qu’il se contenterait des herbes locales pour se protéger contre la maladie.

Certains se souviennent aussi peut-être que le président de Madagascar a accusé l’OMS d’avoir offert un pot-de-vin de 20 millions de dollars pour empoisonner son remède local Covid-19.

Tout cela a mis en colère les entreprises pharmaceutiques et, bien sûr, l’Europe.

Lors d’une réunion de l’UE au début du mois, le député européen d’Allemagne, David McAllister, s’est plaint amèrement :

L’Union européenne a accordé 27 millions d’euros de l’argent des contribuables européens pour combattre les conséquences du Covid. Maintenant, nous avons un régime dans le pays qui dit qu’il n’y a pas de Covid dans le pays avec des explications plutôt bizarres.

Donc, une fois de plus, nous avons un gouvernement qui a refusé de suivre les directives de l’Organisation mondiale de la santé, un gouvernement qui a refusé de fournir des statistiques et pourtant nous leur donnons 27 millions d’euros.

J’aimerais que vous informiez les membres de notre commission sur l’argent que nous avons donné à la Tanzanie, quels étaient les critères pour donner cet argent et surtout ce qui se passe avec cet argent.

Nous parlons de l’argent des contribuables européens et j’ai du mal à accepter que nous accordions de l’argent à un pays qui n’essaie manifestement pas de coopérer de manière décente.

Pourriez-vous donc répondre à ma question et, si vous n’êtes pas en mesure de le faire maintenant, j’attends de vous que vous me fournissiez des détails écrits dans les 48 heures.

Et ce n’est que le 16 mars que l’Union européenne a décidée qu’elle n’imposerait pas de sanctions à la Tanzanie, malgré la pression exercée par un cabinet d’avocats (Amsterdam & Partners) représentant le leader de l’opposition Tundu Lissu, actuellement exilé en Belgique.

En janvier, le gouvernement américain a imposé des restrictions de visa à des responsables tanzaniens pour avoir “compromis” une élection libre et équitable. Le département d’État a déclaré qu’il interdisait un nombre non spécifié de responsables du gouvernement tanzanien pour ce qu’il a appelé la subversion d’un processus démocratique dans leur pays.

Amsterdam & Partners a ensuite fait du lobbying auprès de divers dirigeants de l’UE pour qu’ils envisagent d’exercer une pression sur la Tanzanie, notamment en reconsidérant leur aide.

Il semble assez évident qu’il y a eu un jeu de pouvoir majeur en Tanzanie, un coup d’État en douceur. Mais qu’en pensez-vous ?

  1. Que va faire le successeur du président Magufuli ?
  2. L’OMS sera-t-elle réinvitée dans le pays ?
  3. Va-t-elle commencer les tests de masse ?
  4. La “pandémie cachée” de Tanzanie va-t-elle soudainement être révélée ?
  5. Que vont devenir le projet du port de Bagamoyo et les politiques de nationalisation de l’industrie minière ?
  6. Magufuli est-il vraiment mort de causes naturelles ?

Mise à jour 19 mars 2021

Depuis ce matin (le 19), la vice-présidente de Magufuli a officiellement prêté serment pour lui succéder. Samia Suluhu Hassan, qui a fait ses études en partie en Grande-Bretagne, est la première femme présidente du pays, ce dont la presse occidentale se fait naturellement le relais.

Dans son discours d’investiture, elle a appelé le pays à “se rassembler” et a prévenu que ce n’était “pas le moment de pointer du doigt”, montrant ainsi qu’elle est consciente de la suspicion qui entoure cette transition de pouvoir et de la fragilité de son emprise sur le pouvoir en ces premiers jours de remplacement d’un leader très populaire.

Rappelez-vous hier, lorsque nous avons prédit des “articles élogieux” pour le successeur de Magufuli ?

Eh bien, elle est décrite comme une “conciliatrice” dans la presse, ce qui est le langage du journalisme occidental pour “quelqu’un qui fera ce qu’on lui dit”. Human Rights Watch a prédit que la Tanzanie connaîtra un “renouveau de la démocratie” sous sa direction, et The Guardian en parle déjà :

DaMina Advisors, une société de conseil en matière de risque politique, a prédit que le nouveau président était susceptible de faire publiquement volte-face par rapport à la politique de déni du Covid de son prédécesseur et à son attitude généralement négative envers les investisseurs étrangers.

Ce qui se passe ici ne pourrait pas être plus évident.

Mise à jour 23 mars 2021

Le média kenyan Kenya Diaspora Radio Television (KDRTV) a rapporté qu’un haut fonctionnaire du gouvernement a déclaré au correspondant de KDRTV en Tanzanie que le président avait été assassiné par les Chinois en collaboration avec des espions occidentaux. C’est un fait que la Chine est plus forte en Tanzanie mais que l’Occident est plus fort en matière de renseignement. Le responsable gouvernemental, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat, a également révélé qu’une enquête est en cours sur la cause du décès et qu’ils examineront toutes les pistes et présenteront un rapport concluant. Le fonctionnaire a également déclaré que le président Magufuli était en bonne santé et plein d’énergie.

Sources :
https://www.kdrtv.co.ke/news/magufuli-was-allegedly-poisoned-by-the-chinese-in-collaboration-by-the-western-countries-spies/
https://greatgameindia.com/tanzania-president-john-magufuli-assassinated/
https://off-guardian.org/2021/03/18/discuss-president-magufuli-dead-at-61/#update
https://off-guardian.org/2021/03/18/discuss-president-magufuli-dead-at-61/
https://www.theeastafrican.co.ke/tea/news/east-africa/eu-declines-request-to-impose-sanctions-on-tanzania-3324504
https://www.enr.com/articles/47134-tanzania-suspends-bagamoyo-port-project?v=preview
Traduction et adaptation par https://cv19.fr

Voir aussi :
Tanzanie – Le deuxième coup d’Etat Covid ?
Liste croissante des assassinats de chercheurs liés au COVID-19

La fraude des anticorps

Par Rosemary Frei

Depuis des mois, le monde se concentre sur les tests PCR du nouveau coronavirus, le traçage des contacts et la vaccination.

Entre-temps, une autre partie importante du complexe biomédical Covid a reçu beaucoup moins d’attention : l’utilisation d’anticorps pour détecter, diagnostiquer et traiter l’infection par le nouveau coronavirus.

Des centaines de tests d’anticorps ont été approuvés à ces fins depuis janvier 2020. Et des centaines d’autres sont sur le point de commencer à être commercialisés sous peu.

Cela fait partie de la ruée vers l’or du secteur biomédical : dès l’été dernier, les anticorps étaient en passe de devenir le produit médical le plus lucratif, avec un revenu mondial qui devrait atteindre près d’un demi-billion de dollars d’ici 2024. Il n’est pas rare que les marges bénéficiaires soient de l’ordre de 67 %.

Des géants de l’industrie pharmaceutique tels qu’AstraZeneca, Novartis, GlaxoSmithKline et Eli Lilly sont parmi les entreprises qui s’emparent des plus gros morceaux du marché des anticorps contre les nouveaux coronavirus. Et certaines des agences gouvernementales les plus musclées, dont l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses d’Anthony Fauci et l’Agence des projets de recherche avancée de la Défense américaine, font partie des acteurs (voir, par exemple, l’avant-dernière section de cet article, sur les anticorps utilisés pour traiter le Covid).

Pratiquement toutes les études et tous les supports marketing relatifs au Covid reposent sur l’hypothèse que les scientifiques ont formellement et correctement identifié la présence du nouveau coronavirus (également appelé SARS-CoV-2) dans le matériel avec lequel ils travaillent.

Le travail d’identification est généralement confié à des anticorps qui sont censés se lier au nouveau coronavirus. On suppose que ces anticorps sont capables de repérer le virus et seulement le virus parmi tous les autres organismes et substances qui l’entourent.

Malheureusement, il s’avère que les anticorps ne le font que rarement (voire jamais). Cela est dû, entre autres, à une vérification insuffisante de la précision avec laquelle les anticorps ciblent le virus par les entreprises qui fabriquent et vendent ces produits. Et il y a encore moins de vérification par les organismes gouvernementaux de réglementation.

Faisons un tour de table pour découvrir quelques unes des principales caractéristiques du paysage de l’industrie des anticorps, qui se caractérise par sa complexité et son budget important.

Peut-on créer des anticorps qui ne se lient qu’à un type de virus ou à un autre ?

Les anticorps sont des éléments minuscules et bien adaptés de notre système immunitaire. L’une de leurs principales fonctions est de rechercher les virus et les bactéries susceptibles de déclencher des maladies. Les anticorps interagissent avec ces microbes et participent au processus viral en contrôlant leur prolifération.

Depuis des millions d’années, les humains et nos ancêtres fabriquent des anticorps dans notre corps pour gérer les infections. Puis, il y a quelques décennies, des entreprises se sont lancées dans la découverte et la manipulation d’anticorps, en partenariat avec des laboratoires universitaires.

Il existe deux grandes catégories d’anticorps. La première est celle des anticorps “polyclonaux”. Il s’agit d’anticorps qui se lient à une variété de substances et/ou d’organismes différents.

L’autre catégorie est celle des anticorps monoclonaux. Comme leur nom l’indique, le clonage est impliqué dans leur création. On identifie d’abord un anticorps spécifique à une séquence particulière d’acides aminés (les acides aminés sont les éléments constitutifs des protéines) d’intérêt – par exemple, un anticorps provenant d’une protéine à la surface d’un virus ou d’une bactérie -. Ensuite, la cellule du système immunitaire qui a produit cet anticorps est “clonée” en laboratoire. Ainsi, chaque ensemble d’anticorps monoclonaux se lie à cette séquence particulière d’acides aminés.

J’ai envoyé un courriel à l’un des principaux experts mondiaux anglophones en matière d’anticorps monoclonaux, le professeur Clifford Saper de la Harvard Medical School, afin d’obtenir des éclaircissements sur ce point. Je lui ai demandé s’il est vrai que, comme la plupart des personnes qui prétendent commercialiser des anticorps, il est possible de créer un anticorps monoclonal spécifique (c’est-à-dire qui se lie) à un seul type de virus ou à un seul autre type d’organisme.

M. Saper a répondu :

Non, il n’existe pas d’anticorps monoclonal qui, parce qu’il est monoclonal, ne reconnaisse qu’une seule protéine ou qu’un seul virus. Il se liera à toute protéine ayant la même séquence (ou une séquence très similaire).

Cette déclaration de M. Saper implique que toute tentative d’utiliser un anticorps monoclonal pour vérifier la présence du nouveau coronavirus entraînera un taux élevé de résultats faussement positifs. C’est-à-dire qu’ils indiqueront que le nouveau coronavirus est détecté alors qu’en fait il ne l’a pas été. En effet, il est très probable que l’anticorps monoclonal se lie à autre chose que le virus (c’est ce qu’on appelle une “réaction croisée”).

(Je recommande cet article de Saper, et celui-là et celui-là co-écrit par le professeur de pathologie de Yale David Rimm, à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur la validation des anticorps).

Et en fait, la grande majorité des anticorps et des anticorps monoclonaux commercialisés comme étant spécifiques au nouveau coronavirus ont été développés il y a des années pour détecter le SRAS-CoV-1. Ils ont ensuite été simplement reconvertis pour identifier le SARS-CoV-2 – avec très peu de contrôles, voire aucun, pour savoir s’ils présentent également une réaction croisée avec d’autres organismes ou substances.

J’ai demandé à Zhen Lu de confirmer cette réaffectation. Elle est la responsable marketing pour l’Amérique du Nord de Sino Biological, une société basée à Pékin qui développe et vend, entre autres, des centaines d’anticorps. Lu m’a répondu par e-mail : “Oui, les anticorps sont reproposés [sic]”.

J’ai également vérifié et reçu la confirmation de Pratiek Matkar, un cadre supérieur de BenchSci, une société de bases de données d’anticorps. Et pour voir par moi-même, je me suis connecté à la base de données de BenchSci (Matkar m’a accordé un compte d’invité), j’ai sélectionné tous les anticorps pour le nouveau coronavirus, et j’ai cherché à savoir quels organismes avaient été utilisés dans les tests de réactivité croisée pour eux. Seul le SRAS-CoV-1 est apparu dans cette vérification.

Tout cela explique une chose que j’ai observée la semaine dernière : Sino Biological vient de modifier le contenu de sa page d’accueil pour la section de son site web consacrée aux anticorps contre le SARS-CoV-2. La page annonce maintenant qu’ils ont introduit de nouvelles “paires d’anticorps assortis” qui fonctionnent mieux pour trouver le virus. Cette paire se compose d’un “anticorps de capture” et d’un “anticorps de détection”.

Et ils affirment que ces paires sont plus précises pour trouver le nouveau coronavirus : qu’elles…

ont une spécificité élevée sans réactivité croisée avec le MERS-CoV, [ou avec les coronavirus humains communs] 229E, NL63, HKU1, [et] OC43.

La seule façon dont je peux interpréter cela est la suivante : ils savent que les anticorps qu’ils commercialisent depuis des mois comme étant spécifiques au nouveau coronavirus se lient à d’autres choses, comme les coronavirus humains communs.

Comment les anticorps sont-ils utilisés dans les tests pour le nouveau coronavirus ?

L’un des principaux types de tests pour le virus contient des anticorps qui sont apparemment spécifiques au nouveau coronavirus. Ils sont conçus pour fonctionner de la manière suivante : si le virus est présent dans un échantillon de sang, les anticorps se lient à celui-ci et, par conséquent, le test donne un signal positif.

L’autre type de test contient des séquences de protéines du nouveau coronavirus ; si des anticorps au virus sont présents dans un échantillon de sang, ils se lient aux séquences de protéines et donnent un résultat positif.

Les fabricants sont censés procéder à des contrôles de précision de leurs kits de test avant de les mettre sur le marché. Ces contrôles consistent essentiellement en une estimation des taux de faux positifs et de faux négatifs (ce dernier est un résultat négatif lorsque l’anticorps ou la protéine en question est contenu dans l’échantillon testé par le kit).

Cependant, les entreprises effectuent ce contrôle de précision superficiel avec seulement quelques échantillons d’un petit nombre de virus – et rarement sur des bactéries ou toute autre substance biologique parmi les millions qui peuvent être présentes dans le sang.

Malgré cette validation très insuffisante et la forte incitation des entreprises à donner une bonne image de leurs produits, comme l’a documenté David Crowe [RIP] en mai dernier, les fabricants enregistrent souvent un taux significatif de faux positifs. Les faux positifs concernent tout, du virus du Nil occidental aux différents types de coronavirus humains.

En général, les entreprises et les gouvernements qualifient ce taux d’insignifiant. Il arrive cependant que les kits de test soient si mauvais qu’ils sont retirés du marché.

Par exemple, un kit de test d’anticorps vendu par une société appelée Chembio Diagnostics a été lancé le 31 mars 2020. La Food and Drug Administration (FDA) américaine lui a presque immédiatement accordé une autorisation d’utilisation d’urgence (Emergency Use Authorization, EUA). Une EUA permet aux entreprises de mettre des produits sur le marché à toute vitesse avec un minimum de surveillance. Le Brésil et l’Union européenne ont également donné leur accord pour que le test Chembio soit vendu sur leur territoire en avril et mai 2020, respectivement.

Puis, en juin 2020, la FDA l’a retiré du marché. L’agence a déclaré :

ce test génère un taux de faux résultats plus élevé que prévu.

(Notez que le tableau supérieur de la page 13 de la notice du produit pour ce test Chembio “révoqué” indique qu’il présente une réaction croisée avec le coronavirus humain 229E).

Mais en novembre 2020, le test d’anticorps Chembio a de nouveau été approuvé pour être utilisé au Brésil. Et le 14 janvier 2021, le test a été approuvé dans l’Union européenne, au Royaume-Uni et en Irlande.

Est-il identique à celui qui était si imprécis qu’il a été retiré du marché en juin dernier ? C’est difficile à dire. Il n’y a pas de notice d’utilisation que j’ai pu trouver pour ce produit. En fait, il y a très peu d’informations à son sujet sur la page web du test ; il faut en faire la demande. J’ai soumis une demande le 23 janvier et je ne l’ai pas encore reçue.

Deux des responsables de la branche de la FDA qui approuvent les dispositifs de test ont rédigé un article dans le New England Journal of Medicine du 18 février 2021. Dans cet article, les deux hommes admettent que les autorisations de la FDA pour les tests sérologiques sont trop souples.

Ils ont indiqué que la FDA a renforcé ses critères d’approbation de ces tests. Ils soulignent également les efforts déployés par d’autres agences gouvernementales pour évaluer les tests sérologiques. Mais ils ne disent pas un mot sur la nécessité d’aller vers une validation objective et approfondie des tests. Ils restent également muets sur le fait que des EUA sont toujours délivrés.

(Il convient également de noter que les listes de la FDA et de Santé Canada des 65 tests sérologiques approuvés à ce jour aux États-Unis et des 19 tests approuvés à ce jour au Canada continuent de donner la sensibilité [identification correcte des échantillons positifs] des tests par “accord en pourcentage positif” et la spécificité [identification correcte des échantillons négatifs] par “accord en pourcentage négatif”. Il s’agit de mesures relatives de la précision – c’est-à-dire comparées à d’autres tests – plutôt que d’une précision objective/absolue, et par conséquent, ce sont de piètres indicateurs en ce qui concerne la précision).

Ian Lipkin est l’une des nombreuses figures majeures du complexe biomédical Covid qui amorce la pompe du pipeline des anticorps. Il est directeur du Center for Infection and Immunity de l’Université de Columbia à New York. M. Lipkin est impliqué à haut niveau dans de nombreuses organisations mondiales, dont l’Organisation mondiale de la santé et la Fondation Bill & Melinda Gates, ainsi que dans des sociétés pharmaceutiques. (Et il est cité dans une “vérification des faits” d’un article de juillet 2020 que j’ai co-signé avec Patrick Corbett, intitulé “Nobody has died from the coronavirus” (Personne n’est mort du coronavirus). Lipkin déclare, entre autres, dans l’article de vérification des faits que “les théoriciens du complot ne sont pas persuadés par les données”.

M. Lipkin est co-auteur d’un article du 12 février 2021, dans lequel lui et son équipe affirment avoir identifié, grâce à une nouvelle technologie de micro-réseau de peptides (puce à antigènes) qu’ils ont inventée, 29 séquences d’acides aminés uniques au nouveau coronavirus. Ils affirment que des anticorps spécifiques aux séquences pourraient être créés – et que ceux-ci pourraient à leur tour être exploités “pour faciliter les diagnostics, l’épidémiologie et la vaccinologie” pour le Covid. (Le seul conflit que Lipkin et certains de ses co-auteurs révèlent dans le paragraphe “intérêts concurrents” à la fin de l’article est qu’ils ont inventé la technologie des micro-réseau de peptides décrite dans l’article).

Les anticorps utilisés pour traiter le covid sont-ils plus efficaces ?

Des anticorps sont également commercialisés pour traiter le covid. Certains sont vendus seuls (en monothérapie) et d’autres par paire. On considère qu’ils confèrent une “immunité passive”.

Les anticorps monoclonaux de type Regeneron, le casirivimab et l’imdevimab, comptent parmi les plus répandus pour le traitement des covidiens. Cette paire aurait été utilisée en octobre 2020 pour traiter le président américain de l’époque, Donald Trump. Le 21 novembre 2020, la FDA a accordé un EUA à ce combo. Il est également en cours d’examen pour approbation par Santé Canada.

J’aimerais me concentrer sur un anticorps monoclonal un peu moins connu appelé bamlanivimab. Il est utilisé à la fois seul et en tant que moitié d’une paire pour le traitement des patients présentant des symptômes du covid au début de la maladie. L’anticorps a été découvert, et son étude clinique a commencé, par l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (qui est dirigé par Anthony Fauci) et une société basée à Vancouver, en Colombie-Britannique, appelée AbCellera Diagnostics. L’anticorps est fabriqué et vendu par Eli Lilly. Il coûte plus de 1 200 dollars par flacon.

Voir aussi : Covid : quand l’ANSM danse le bambalaba avec Lilly

AbCellera est en train de développer un important réservoir d’autres anticorps. Ses capacités dans ce domaine ont été développées au cours des deux dernières années dans le cadre du programme de plate-forme de prévention des pandémies de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA).

(AbCellera a également reçu des centaines de millions de dollars du gouvernement canadien, notamment pour la construction d’une usine de fabrication d’anticorps. Et Peter Thiel, qui a cofondé PayPal et Palantir, est membre du conseil d’administration. John Montalbano est également membre du conseil d’administration de l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada et, jusqu’en 2015, il était le PDG de RBC [Banque Royale du Canada] Global Asset Management. Cette situation et une importante couverture médiatique positive ont contribué à propulser la société vers le plus grand appel public à l’épargne d’une société canadienne de biotechnologie à ce jour, le 11 décembre 2020).

Le bamlanivimab a reçu un EUA de la FDA le 9 novembre 2020, pour le traitement des covid léger à modéré. Et Santé Canada a donné une autorisation provisoire à la monothérapie le 17 novembre. Cependant, la pratique clinique au Canada n’est pas encore très avancée, peut-être en raison des résultats peu brillants des essais cliniques (voir ci-dessous).

Mais cela n’a pas dissuadé les gouvernements fédéraux canadien et américain, qui ont acheté ensemble près d’un demi-million de ces tests. Par exemple, tout récemment, le 26 février, le gouvernement américain a acheté 100 000 flacons.

La seule étude sur le bamlanivimab rendue publique avant l’approbation de la FDA le 9 novembre a été publiée le 1er octobre 2020 sur le site web de la revue en ligne bioRχiv. [Mes articles du 3 février 2021 et du 11 février 2021, respectivement sur les nouveaux variants et les documents de modélisation associés, indiquaient que la revue et sa publication sœur medRχiv ne contiennent que des articles non révisés par des pairs et ont été créés par une organisation dirigée par Mark Zuckerberg et son épouse].

L’étude a utilisé des singes rhésus et a fourni de très nombreux détails sur la façon dont l’anticorps a été découvert et examiné pour vérifier sa spécificité par rapport au nouveau coronavirus. Les chercheurs ont conclu que l’anticorps – connu à l’époque sous le nom de LY-CovV555 – a une “puissante activité neutralisante” contre le SARS-CoV-2.

Le 14 janvier, j’ai envoyé un courriel à l’auteur principal de cet article, Bryan Jones. Il est chercheur au sein du programme de recherche en biotechnologie de Lilly. J’ai demandé à Jones où se trouvait dans leur article la preuve que l’anticorps était spécifique au SARS-CoV-2 (et donc qu’il ne se liait pas à autre chose qu’au nouveau coronavirus ou en plus de celui-ci).

Il a répondu rapidement, comme suit :

Bien que nous ayons déterminé que LY-CoV555 est spécifique au SARS-CoV-2 (et ne se lie pas à la protéine de pointe du SARS-CoV), cela n’est spécifié ou détaillé dans aucune des figures ou tableaux [dans le document].

M. Jones m’a indiqué plusieurs parties de l’article et des documents complémentaires publiés avec celui-ci qui, selon lui, montrent, par extrapolation indirecte, que l’anticorps est spécifique au nouveau coronavirus.

Ce n’est pas vraiment convaincant.

Puis, le 22 décembre, une étude publiée dans le New England Journal of Medicine a mis en doute l’utilité du bamlanivimab chez les personnes hospitalisées après avoir reçu un diagnostic covid. L’article notait que fin octobre, l’étude avait été interrompue parce que l’anticorps n’aidait pas plus les patients que le placebo.

Mais cela n’a pas dissuadé Lilly. Le 21 janvier 2021, la société a publié un communiqué de presse concernant une étude sur le bamlanivimab chez les résidents et le personnel des maisons de retraite. Ils ont affirmé que leurs recherches ont montré que l’anticorps “réduisait significativement le risque de contracter un COVID-19 symptomatique”.

Cependant, ils n’ont pas fourni beaucoup d’informations à l’appui de leurs affirmations. L’étude n’a pas été publiée dans un journal ou présentée lors d’une réunion scientifique/médicale. Et il n’y a pas de précisions sur la date à laquelle elle sera publiée.

Malgré cela, le même matin où le communiqué a été envoyé par Lilly, des articles élogieux sont apparus dans les principaux médias, affirmant que l’étude montrait que le bamlanivimab semble réduire de manière significative les symptômes du covid chez les personnes âgées fragiles.

Par exemple, un article de Bloomberg a été publié à 8 heures du matin le 21 janvier avec le titre “Eli Lilly Antibody Cuts Covid-19 Risk Up to 80% in Nursing Home Study” (Les anticorps d’Eli Lilly réduisent le risque de Covid-19 jusqu’à 80% dans une étude sur les maisons de retraite). L’article a été repris dans de nombreux autres médias tels que le Globe & Mail.

L’article citait le directeur scientifique de Lilly, Daniel Skovronsky, qui disait :

Il s’agit d’une situation urgente. Si une épidémie se déclare dans les maisons de retraite et que les gens n’ont pas encore reçu le vaccin, cela pourrait être un moyen de les protéger avant qu’ils ne l’obtiennent.

Et le 21 janvier, un article du New York Times rédigé par la journaliste scientifique chevronnée Gina Kolata cite un expert en vaccins de l’hôpital pour enfants de Boston, Ofer Levy, qui n’était pas l’un des scientifiques impliqués dans l’étude :

Je ne vois ici que des points positifs. C’est une victoire.

Kolata a également rapporté que Lilly prévoit de demander à la FDA un EUA pour le bamlanivimab pour la prévention du Covid chez les personnes âgées fragiles, en se concentrant sur les personnes dans les maisons de retraite et les foyers de soins de longue durée.

En parallèle, Lilly envisage d’utiliser le bamlanivimab en combinaison avec un autre anticorps monoclonal appelé etesevimab. Une étude sur cette combinaison chez les personnes atteintes de covidémie légère ou modérée a été publiée le 21 janvier 2021. Les résultats indiquent qu’elle ne réduit pas les symptômes, mais seulement la charge virale des personnes.

Cela n’a pas dissuadé Lilly non plus ; les médias en parlent comme d’un résultat très positif. Et la FDA aussi : le 9 février, l’agence a publié un EUA pour la combinaison des deux anticorps pour le traitement du COVID léger ou modéré.

Le 16 février, un article publié ce jour-là sur bioRχiv indiquait que le bamlanivimab ne neutralisait pas les variantes sud-africaine et brésilienne du nouveau coronavirus.

Je laisse le dernier mot à Scott Adams

Le créateur de bandes dessinées Dilbert Scott Adams fait cette observation à la page 13 de son livre Loserthink :

Une chose que je peux dire avec certitude, c’est que c’est une mauvaise idée de faire confiance à la majorité des experts dans tout domaine impliquant à la fois une certaine complexité et de grosses sommes d’argent.

Cela résume parfaitement la situation en ce qui concerne les anticorps du nouveau coronavirus.

Méfiez-vous, suivez l’argent et restez à l’écoute.

Mise à jour du 5 mars 2021

Le 22 février 2021, la FDA américaine a publié une nouvelle directive stipulant que les vaccins n’auront pas besoin de tests supplémentaires avant d’être approuvés pour être utilisés contre les nouvelles variantes – au lieu de cela, le gouvernement s’appuiera sur des tests d’anticorps pour déterminer qui a besoin d’un de ces “rappels”. Le 4 mars 2021, les gouvernements du Canada, du Royaume-Uni, de l’Australie, de Singapour et de la Suisse ont suivi le mouvement. Cela montre pourquoi la fraude concernant les anticorps est un élément clé de l’histoire du Covid. Je publierai dès que possible une vidéo et un article complémentaires à ce sujet.

Source : https://off-guardian.org/2021/03/06/the-antibody-deception/
Traduction par https://cv19.fr

Covid : quand l’ANSM danse le bambalaba avec Lilly

Quand l’ANSM danse le bambalaba avec Lilly, elle risque de perdre toute crédibilité si elle ne fait pas de même avec l’Ivermectine, après avoir accordé une surprenant ATU pour le Bamlanivimab.

Rappelons que l’ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation), délivrée pour le Bamlanivimab, s’adresse aux médicaments nouveaux, qui n’ont encore jamais été mis sur le marché. La délivrance d’une ATU doit être beaucoup plus prudente, rigoureuse et difficile que la délivrance d’une RTU (Recommandation temporaire d’Utilisation), qui elle, concerne les médicaments déjà utilisés dans d’autres indications, avec déjà une AMM. En effet, pour ces médicaments, utilisés depuis des années, on en connaît bien les effets secondaires, les risque à long terme, contrairement aux premiers pour lesquels on n’a aucune expérience pratique.

Les critères pour obtenir ces autorisations, sont au nombre de deux :

  1. Les faibles risques
  2. Une bonne présomption d’efficacité.

Innocuité :

Pour l’Ivermectine, on connaît les risques : aucun. 16 morts en 30 ans sur 4 milliards de prescriptions, dont sans doute 15 qui sont dus à une autre cause. Pour les effets secondaires divers, Merck cite une étude où ces effets semblent moins fréquents qu’avec un placebo ! La base de données OMS en donne 10 fois moins que l’Aspirine ou la Pénicilline. On sait aussi qu’à 10 fois la dose, rien ne se passe. On sait que la prise répétée, ne pose aucun problème. 

Pour le Bambalaba les risques sur le long terme sont totalement inconnus, pas contre le risque de faire émerger de nouveaux variants est cité par nombre de pharmacologues et infectiologues.  Les experts de l’ANRS-maladies infectieuses émergentes (ANRS-MIE), qui conseillent le gouvernement sur le choix des traitements innovants, consultés avant, l’ont signalé par écrit. Le laboratoire n’a pas contesté.

Le Pr Gilles Pialoux, chef de service d’infectiologie de l’hôpital Tenon regrette aussi « que ce médicament n’ait pas été testé sur la population ciblée : dans un des essais, seul 10% des patients inclus ont plus de 65 ans, alors que ce produit s’adresse pour l’instant notamment aux plus de 80 ans » ! 

Efficacité :

S’il y a plus de 60 études sur l’Ivermectine, toutes réalisées par des médecins indépendants, sans liens avec les laboratoires, ce n’est pas le cas pour le Bambalaba, à priori 3 études du laboratoire, à la fois juge et partie. 1 étude interrompue avant son terme, et les deux autres, (qui en fait n’en sont qu’une), uniquement phase 2 ! Maigre, très maigre. La seule étude qui pourrait montrer un petit quelque chose est une étude écrite et payée par le labo.

Pour l’Ivermectine, toute les études en prophylaxie montrent une efficacité entre 80 et 100%. En thérapeutique, 80% des études montrent une disparition des troubles deux fois plus rapides que dans les groupes placebo, et une mortalité réduite de 80 %. Pour les sceptiques, voici un rapport de 107 pages de Tess Lawrie sur le sujet, pour l’OMS. Pour les septiques, je ne peux rien !

Pour le Bambalaba, selon la Sociéte Française de Pharmacologie et Thérapeutique : « Aucune différence statistiquement significative n’a été obtenue sur le critère principal ou sur le critère le plus cliniquement pertinent, et ce quelle que soit la dose. Il est donc impossible de conclure à un quelconque bénéfice clinique ». Pour le Pr Mathieu Molimard, chef de service de pharmacologie clinique au CHU de Bordeaux, « Une autorisation temporaire d’utilisation délivrée sur un niveau de preuve aussi faible, c’est probablement du jamais-vu ». La messe est dite.

Le discours qui a suivi l’ATU montre « l’extrême rigueur » d’un dossier « bien étudié » qui conduit à cette autorisation. 2 jours après, message de la DGS : « le Bambalaba est indiqué pour le traitement des formes symptomatiques légères à modérées chez les adultes non hospitalisés et à risques ». « Pour garantir un minimum d’efficacité, ce traitement doit être initié dans un délai maximum de 5 jours après les premiers symptômes ». « L’efficacité de ce traitement sur les variantes sud-africaine et brésilienne n’est pas démontrée ». Deux jours plus tard, nouvelles consignes : ce n’est plus un traitement en ambulatoire, mais les patients doivent être hospitalisés.

Voici un traitement miracle, salué par toute la presse « compétente » qui critique l’Ivermectine, qui devait éviter les hospitalisations, mais qui fait l’inverse, devant hospitaliser les patients qui n’en ont pas besoin, qui nécessite une perfusion, qui a priori ne marche pas ou si peu, qui a 14% d’effets secondaires, et dont on sait qu’il ne marche pas sur les variants qui se développent.

Alors comment l’ANSM a pu être séduite par le Bambalaba, dont la présomption d’efficacité est très inférieure à tous les autres traitements ambulatoires, en perfusion au lieu de comprimés, et pour 1 000 euros au lieu de 10 ? Aurait-elle été séduite par le blabla de Lilly ? Et comment expliquer aussi ces commandes avant autorisation, cette distribution à marche forcée dans les hôpitaux qui n’en veulent pas ?

Quand on ne comprend pas la décision sur le plan médical, on en cherche ailleurs les raisons. Dans la « belle famille » de Lilly, il y a la mère, « commerciale » de Lilly France, le père, député LREM, il y a la fille, actuellement cheffe du pôle santé du cabinet du Premier Ministre après l’avoir été à l’Elysée, il y a le mari directeur ARS Ile de France et le frère, adjoint de cabinet à l’Elysée. Les complotistes vont se poser des questions, totalement déplacées ! Non, les critères pour obtenir une ATU sont purement médicaux.

Espérons que l’ANSM saura être honnête, en reconnaissant que l’Ivermectine a plus d’atouts que le Bambalaba, si elle veut avoir encore un peu de crédit. Si ce n’est pas le cas, l’affaire sera portée devant la justice, pour avoir l’explication d’une telle inégalité de traitement, avec sanctions à la clé si elle ne peut être justifiée.

Quant à notre ministre brillant médecin, il a fanfaronné avec la même précipitation sur ce produit de la même manière que pour le fumeux article du Lancet. Un véritable expert en traitements du Covid.

De la part de mg55mg, les paroles de la chanson pour danser le Bambalaba sur un air de Pierre Perret 

Source : https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2021/03/04/covid-quand-lansm-danse-le-bambalaba-avec-lilly/

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