Category: Histoire

Le Rapport Flexner ou les débuts de la médecine “moderne” – Rockefeller & Carnegie

par Chloé F.

Le Rapport Flexner est la clé qui a permis à la famille Rockefeller, déjà milliardaire grâce au pétrole et à la famille Carnegie, milliardaire via l’acier et le business du chemin de fer, d’instaurer la médecine moderne, celle qui allait promouvoir “la science” des Labos pharmaceutiques.
C’est lors de l’Info en QuestionS #84, le 20.01.22, que j’ai évoqué ce fameux rapport qui a permis de fermer 117 des 148 écoles de médecine du début du siècle dernier aux Etats-Unis et de reléguer les médecines holistique naturelles au rang de “sectes”.

Sources :
• Présentation PowerPoint “Rapport Flexner” : http://gerardscheller.ch/Presentation_IEQ84-Rapport_Flexner.pptx
PDF : http://gerardscheller.ch/Presentation_IEQ84-Rapport_Flexner.pdf
• Rapport Flexner (363 pages) : http://carnegiefoundation.org/eLibrary/docs/flexner_report.pdf (la page n’existe plus) =>https://web.archive.org/web/20041016130335/http://carnegiefoundation.org/eLibrary/docs/flexner_report.pdf
• Extrait du rapport Flexner de 9 pages (signé OMS) : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12163926/
• Rapport Flexner, page Wikipedia : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Rapport_Abraham_Flexner
• Abraham Flexner, page Wikipedia : https://en.wikipedia.org/wiki/Abraham_Flexner
• Bulletin des médecins suisses : https://bullmed.ch/article/doi/bms.2019.17420
• Prodédure d’accréditation des filières médicales en Suisse : https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/berufe-im-gesundheitswesen/akkreditierung-gesundheitsberufe/akkreditierung-weiterbildungsgaenge-medizinalberufe/akkreditierung-weiterbildung-med-2018.html
• Site de la WFME : https://wfme.org/about-wfme/partner-organisations/
• Article sur le rapport Flexner – PMC : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3178858/
• Conseil de l’enseignement général (1902) de Rockefeller : https://en.wikipedia.org/wiki/General_Education_Board
• Rapport Flexner pour l’Europe – 1912 : https://tspace.library.utoronto.ca/handle/1807/33462

Voir aussi : Comment le rapport Flexner a fait disparaître les médecines “naturelles” ?

Fauci et la grande escroquerie du SIDA

par Laurent Guyénot.

Une critique du livre de Robert F. Kennedy Jr, « The real Anthony Fauci ».

Le nouveau livre de Robert F. Kennedy, Jr. intitulé « The Real Anthony Fauci : Bill Gates, Big Pharma, and the Global War on Democracy and Public Health » n’est pas le livre d’un politicien en quête d’attention. C’est le livre d’un homme déterminé à mettre sa propre vie en jeu dans la résistance contre l’attaque bio-terroriste en cours contre l’humanité par des gouvernements corrompus par l’industrie pharmaceutique. Il appelle à l’insurrection de masse, et son dernier mot est : « On se retrouvera sur les barricades ».

Le livre commence ainsi :

« J’ai écrit ce livre pour aider les Américains – et les citoyens du monde entier – à comprendre les fondements historiques de ce cataclysme déconcertant qui a commencé en 2020. Au cours de cette seule annus horribilis, la démocratie libérale s’est effectivement effondrée dans le monde entier. Les régulateurs de santé gouvernementaux, les éminences des médias sociaux et les sociétés de médias sur lesquels les populations idéalistes comptaient en tant que champions de la liberté, de la santé, de la démocratie, des droits civils et des politiques publiques fondées sur des preuves ont semblé pivoter collectivement dans un assaut contre la liberté d’expression et les libertés individuelles. Soudain, ces institutions de confiance ont semblé agir de concert pour susciter la peur, promouvoir l’obéissance, décourager la pensée critique et inciter sept milliards de personnes à marcher sur le même air, ce qui a abouti à des expériences de santé publique de masse avec une technologie nouvelle, mal testée et trop rapidement autorisée, si risquée que les fabricants ont refusé de la produire à moins que tous les gouvernements de la planète ne les protègent de toute responsabilité. … Les objecteurs de conscience qui ont résisté à ces interventions médicales non désirées, expérimentales et sans responsabilité ont été montrés du doigt, marginalisés et utilisés comme boucs émissaires. Les vies et les moyens de subsistance de ces personnes ont été brisés par un éventail ahurissant de diktats draconiens imposés sans approbation législative ni examen juridique, sans évaluation des risques ni citation scientifique. Les soi-disant ordonnances d’urgence ont entraîné la fermeture de nos entreprises, de nos écoles et de nos églises, des intrusions sans précédent dans la vie privée et la perturbation de nos relations sociales et familiales les plus précieuses ».

Kennedy n’est pas un nouveau venu dans cette dystopie effrayante. « Ma carrière de 40 ans en tant que défenseur de l’environnement et de la santé publique », écrit-il, « m’a donné une compréhension unique des mécanismes corrupteurs de la “cooptation des règlements” », le processus par lequel le régulateur devient redevable envers l’industrie qu’il est censé réglementer. Dès qu’il a pris part au débat sur les vaccins en 2005, il s’est rendu compte que « le réseau omniprésent d’ententes financières profondes entre l’industrie pharmaceutique et les agences gouvernementales de santé avait mis le phénomène de cooptation des règlements sous stéroïdes ». Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), par exemple, possèdent 57 brevets de vaccins et ont dépensé 4,9 milliards de dollars en 2019 pour acheter et distribuer des vaccins. La Food and Drug Administration (FDA) reçoit 45% de son budget de l’industrie pharmaceutique. Le National Institutes of Health (NIH), avec son budget de 42 milliards de dollars, possède des centaines de brevets de vaccins et profite souvent de la vente des produits qu’il est censé réglementer. Les hauts fonctionnaires reçoivent des émoluments annuels allant jusqu’à 150 000 dollars en redevances sur des produits qu’ils ont contribué à développer puis à faire passer dans le processus d’approbation.

Le Dr Anthony Fauci, « le commissaire régnant sur la santé des étasuniens », se trouve au sommet de ce Léviathan. Depuis 1968, il a occupé différents postes au National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), une sous-agence du NIH, dont il est devenu le directeur en 1984. Avec un salaire annuel de 417 608 dollars, il est le mieux payé de tous les employés fédéraux, y compris le président. « Son expérience de 50 ans en tant que panjandrum d’une bureaucratie fédérale clé, ayant conseillé six présidents, le Pentagone, les agences de renseignement, les gouvernements étrangers et l’OMS, l’a excellemment préparé à une crise qui lui permettrait d’exercer un pouvoir dont peu de dirigeants et aucun médecin n’ont bénéficié dans l’histoire ». Il a entretenu un réseau complexe d’ententes financières qui a transformé les NIH en une filiale de Big Pharma. Puisant dans les poches profondes des fondations Clinton et Gates, il a utilisé son budget annuel de 6 milliards de dollars pour dominer et contrôler de nombreuses agences, dont l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il peut faire et défaire des carrières, enrichir ou punir des centres de recherche universitaires, et dicter les résultats de la recherche scientifique dans le monde entier, en donnant systématiquement la priorité aux profits de l’industrie pharmaceutique sur la santé publique.

Le livre de Kennedy documente la « stratégie de Fauci, qui a consisté pendant deux décennies à promouvoir de fausses pandémies pour faire la promotion de nouveaux vaccins », ainsi que « ses actions visant à dissimuler une contamination généralisée du sang et des vaccins, ses vendettas destructrices contre les scientifiques qui remettent en question le paradigme pharmaceutique, [et] son sabotage délibéré des remèdes contre les maladies infectieuses dont le brevet est expiré ».

Mais, bien sûr, le livre de Kennedy ne parle pas que d’un homme : il parle d’un système irrémédiablement corrompu et prédateur créé aux États-Unis et exporté dans le monde entier. En fin de compte, cependant, ce système est construit et géré par des humains, et le fait de se concentrer sur son représentant le plus emblématique montre son âme même.

Le livre de Kennedy replace la crise actuelle dans une perspective historique. Mais il ne raconte pas l’histoire de manière chronologique. Il commence par un très long premier chapitre sur la crise actuelle du Covid – un livre en soi -, puis remonte, à partir du chapitre 3, aux années 1980 et à la recherche du vaccin contre le sida, modèle du coup de force pharmaceutique d’aujourd’hui. Dans ce compte rendu, je me concentrerai sur l’épisode du sida, parce que c’est la partie la moins connue d’une histoire qui couvre cinquante ans, et qu’elle aide à donner un sens à ce qui se passe aujourd’hui. C’est une histoire incroyable, que j’aurais eu du mal à croire il y a encore trois ans, mais que notre asservissement actuel rend désormais tout à fait crédible.

« Après trente ans d’absence de contrôle journalistique, il n’existe toujours pas de récit public cohérent sur la quête futile du Dr Fauci pour son “inévitable” vaccin contre le sida, et encore moins de responsabilité désignée. Au contraire, les scientifiques de l’industrie et du gouvernement ont enveloppé cette saga scandaleuse dans le secret, les subterfuges et les faux-fuyants, occultant un millier de calamités et une mer de larmes qui mériteraient un livre à part entière. Chaque petit effort de recherche sur cette débâcle – sur Google, PubMed, les sites d’information et les données publiées sur les essais cliniques – ne donne lieu qu’à de nouvelles atrocités choquantes – un défilé sinistre et répétitif d’horreurs : des tragédies déchirantes, une arrogance et un racisme institutionnels bien ancrés, des promesses non tenues, des trésors dilapidés en dépenses considérables, et les chicaneries récurrentes d’Anthony Fauci, Bob Gallo et Bill Gates ».

Kennedy mérite des éloges et de la gratitude pour le courage dont il fait preuve en révélant cette controverse au grand jour, dans un exposé clair et bien documenté. Son livre est destiné à devenir un point de repère dans la lutte pour la Vie et la Vérité ; dans la continuité de l’héroïque saga des Kennedy. Cet article ne reflète qu’une fraction de ce que l’on peut apprendre dans ces 480 pages remplies de données et de références. Comme les numéros de pages dans l’édition kindle (recommandée pour ses milliers d’hyperliens) diffèrent de ceux du livre imprimé, je m’en suis passé.

Au début

Dans les premières lignes de son livre « Thimerosal : Let the Science Speak » (documentant un taux d’augmentation étonnamment élevé de 1.135% d’autisme chez les enfants ayant reçu des vaccins contre l’hépatite B), Kennedy affirmait prudemment être « pro-vaccins » et « croire que les vaccins ont sauvé la vie de centaines de millions d’humains au cours du siècle dernier ». Kennedy ne fait plus ce genre de démenti dans son nouveau livre. Au contraire, il se range du côté des détracteurs du dogme populaire selon lequel les vaccins ont joué le rôle clé dans l’abolition des maladies contagieuses mortelles en Amérique du Nord et en Europe, citant une étude réalisée en 2000 par des scientifiques du CDC et de l’Université Johns Hopkins qui concluait « près de 90% de la baisse de la mortalité due aux maladies infectieuses chez les enfants américains s’est produite avant 1940, alors que peu d’antibiotiques ou de vaccins étaient disponibles ». Les principales causes de la baisse spectaculaire de 74% de la mortalité due aux maladies infectieuses au cours de la première moitié du vingtième siècle sont en réalité l’amélioration de la nutrition et de l’assainissement.

Cette perspective révisionniste mais objective explique pourquoi l’obsession de Fauci et Gates pour les maladies évitables par la vaccination a eu un impact global négatif sur la santé publique en Afrique et en Asie, parce qu’elle réduisait proportionnellement les flux d’aide à la nutrition, à l’eau potable, aux transports, à l’hygiène et au développement économique. Gates et Fauci ont en fait détourné le programme de santé publique de l’OMS des projets dont il est prouvé qu’ils permettent d’enrayer les maladies infectieuses, et détourné l’aide internationale pour ouvrir au ciseau les marchés émergents à leurs partenaires multinationaux.

Pour comprendre leur engouement pour les vaccins, Kennedy nous rappelle l’influence pionnière de la Fondation Rockefeller. En 1911, après que la Cour suprême a jugé que la Standard Oil constituait un « monopole déraisonnable » et l’a divisée en trente-quatre sociétés, John D. Rockefeller a inauguré ce que Bill Gates appellera plus tard le « philanthrocapitalisme ». Il accorda d’importantes subventions à des scientifiques pour qu’ils synthétisent et fassent breveter des versions chimiques des molécules identifiées dans la médecine traditionnelle. La Fondation a fourni près de la moitié du budget initial de l’Organisation de la Santé de la Société des Nations (LNHO) en 1922, et a peuplé ses rangs de ses vétérans et de ses favoris. Elle a imprégné la Société de sa philosophie de la santé technocratique, dont a hérité l’organisme qui lui a succédé, l’OMS, en 1948.

La Fondation Rockefeller a lancé un « partenariat public-privé » avec des sociétés pharmaceutiques, la Commission internationale de la santé, qui a commencé par inoculer un vaccin contre la fièvre jaune aux populations infortunées des tropiques colonisés. Lorsque John D. Rockefeller Jr. l’a dissoute en 1951, la Commission internationale de la Santé avait dépensé des milliards de dollars pour des campagnes de lutte contre les maladies tropicales dans près de 100 pays et colonies. Ces projets avaient un objectif caché, selon un rapport de 2017 intitulé « U.S. Philanthrocapitalism and the Global Health Agenda » : ils ont permis à la famille Rockefeller d’ouvrir les marchés des pays en développement au pétrole, aux mines, aux banques et à d’autres commerces rentables, y compris les profits pharmaceutiques qui ont augmenté de façon considérable lorsque, dans les années 1970 :

« Une vague de nouvelles technologies, dont la PCR et les microscopes électroniques super puissants, avait ouvert aux scientifiques des fenêtres sur de nouveaux mondes grouillants contenant des millions d’espèces de virus jusqu’alors inconnus. … L’attrait de la gloire et de la fortune a déclenché une révolution chaotique dans le domaine de la virologie, alors que de jeunes docteurs ambitieux s’efforçaient d’inculper les microbes nouvellement découverts comme étant la cause d’anciennes tumeurs malignes. … Sous cette nouvelle rubrique, chaque percée théorique, chaque découverte, devenait potentiellement la base d’une nouvelle génération de médicaments ».

Au milieu des années 1970, le CDC cherchait à justifier son existence en traquant les petites épidémies de rage. « Susciter la peur du public face à des pandémies périodiques était un moyen naturel pour les bureaucrates du NIAID et des CDC de maintenir la pertinence de leurs agences. Le patron immédiat du Dr Fauci et son prédécesseur au poste de directeur du NIAID, Richard M. Krause, ont contribué à mettre en place cette nouvelle stratégie en 1976 ». Cette année-là a été concoctée la fausse épidémie de grippe porcine. Le vaccin expérimental présentait tellement de problèmes que le Health and Human Services (HHS) l’a abandonné après avoir vacciné 49 millions d’Américains. Selon les médias, l’incidence de la grippe était sept fois plus élevée chez les vaccinés que chez les non-vaccinés. En outre, le vaccin a provoqué quelque 500 cas de syndrome de Guillain-Barré, une maladie nerveuse dégénérative, 32 décès, plus de 400 paralysies et pas moins de 4000 autres dommages de santé. Les plaignants ont intenté 1604 actions en justice. En avril 1985, le gouvernement avait versé 83 233 714 $ et dépensé des dizaines de millions de dollars pour le règlement et le traitement de ces demandes.

Le président Ford se faisant inoculer le vaccin contre la grippe, le 14 octobre 1976.

Un autre scandale a éclaté en 1983, lorsqu’une étude de l’UCLA financée par le NIH a révélé que le vaccin DTC mis au point par Wyeth – aujourd’hui Pfizer – tuait ou causait de graves lésions cérébrales, y compris des crises et la mort, chez un enfant vacciné sur 300. Tout en protégeant les enfants contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, le vaccin DTC ruinait leur système immunitaire, les rendant vulnérables à un large éventail d’autres infections mortelles.

Les poursuites judiciaires qui en ont résulté ont provoqué l’effondrement des marchés d’assurance pour les vaccins et ont menacé de mettre l’industrie en faillite. Wyeth prétendait perdre 20 dollars en responsabilité en aval pour chaque dollar gagné sur les ventes de vaccins, et a incité le Congrès à adopter en 1986 le National Childhood Vaccine Injury Act, qui protégeait les fabricants de vaccins de toute responsabilité. (Cette incitation à la cupidité sans limite a été renforcée en 2005 lorsque George W. Bush a signé la loi sur la préparation et l’état d’urgence du public).

Le sida et l’AZT

En 1984, lorsque Fauci est devenu directeur du NIAID, la crise du sida était hors de contrôle. Cela s’est avéré être « un moment de rédemption pour le NIAID et la rampe de lancement de l’ascension fulgurante du Dr Fauci ». Lors d’une conférence de presse en avril 1984, Robert Gallo, un scientifique du NIH, a établi un lien entre le sida et le virus qui allait bientôt être appelé VIH. Le Dr Fauci s’est alors empressé de revendiquer la compétence de son agence sur l’Institut national du cancer (NCI), une autre sous-agence des NIH.

« En tant que tsar du sida nouvellement nommé, le Dr Fauci était désormais le gardien de presque toutes les recherches sur le sida… Se faisant l’écho des vœux du NCI de guérir le cancer, le Dr Fauci a promis au Congrès qu’il produirait rapidement des médicaments et des vaccins pour bannir le sida ».

En même temps, il répandait délibérément la terreur de la contagion, avertissant dans un article alarmiste de 1983 que « l’étendue du syndrome peut être énorme », puisque « les contacts étroits de routine, comme au sein d’une famille, peuvent propager la maladie » – malgré le fait que le SIDA était presque exclusivement réservé aux utilisateurs de drogues par voie intraveineuse et aux homosexuels masculins. Un an plus tard, Fauci a été contraint de concéder que les responsables de la santé n’avaient jamais détecté un cas de maladie transmise par « contact occasionnel ». Néanmoins, la réponse systématique du Dr Fauci a été « d’amplifier la panique généralisée d’une pestilence redoutée qui allait naturellement amplifier son pouvoir, rehausser son profil et étendre son influence. L’amplification de la terreur des maladies infectieuses était déjà une réaction institutionnelle automatique au NIAID ».

Après avoir pris le contrôle de la recherche sur le SIDA, Fauci s’est emparé du nouveau flot de crédits pour lutter contre le SIDA qui affluait vers les NIH grâce au lobbying d’une communauté gay nouvellement organisée. En 1990, le budget annuel du NIAID pour le sida atteignait 3 milliards de dollars. Au cours des décennies suivantes, le gouvernement fédéral a dépensé plus de 500 milliards de dollars dans la quête d’un vaccin insaisissable qui ne s’est jamais matérialisé. Le Dr Fauci a injecté l’argent des contribuables dans près de 100 vaccins candidats, sans autre résultat que des « transferts massifs de fonds publics vers les partenaires pharmaceutiques du Dr Fauci » et une mer de larmes pour des millions de malheureux cobayes humains.

Le manque de capacité interne de développement de médicaments du NIAID a obligé Fauci à confier la recherche sur les médicaments à un réseau de « chercheurs principaux » (CP), des médecins et des chercheurs universitaires contrôlés par des sociétés pharmaceutiques et agissant comme agents de liaison, recruteurs et porte-parole.

« Les CP sont des substituts de l’industrie pharmaceutique qui jouent un rôle clé dans la promotion du paradigme pharmaceutique et font office de grands prêtres de toutes ses orthodoxies, dont ils font le prosélytisme avec un zèle de missionnaire. Ils utilisent leurs sièges dans les conseils médicaux et leurs présidences de départements universitaires pour propager le dogme et éradiquer l’hérésie. … Ce sont les experts médicaux accrédités et dignes de confiance qui font des pronostics sur les chaînes de télévision – maintenant totalement dépendantes des revenus publicitaires de l’industrie pharmaceutique – pour diffuser les produits des industries pharmaceutiques.

Le choix du Dr Fauci de transférer la quasi-totalité du budget du NIAID à des chercheurs principaux de l’industrie pharmaceutique pour le développement de médicaments était une abdication du devoir de l’agence de trouver la source et d’éliminer les épidémies explosives de maladies allergiques et auto-immunes qui ont commencé sous sa surveillance vers 1989. … L’argent du NIAID est en fait devenu une subvention géante à l’industrie pharmaceutique florissante pour qu’elle mette en place un pipeline de nouveaux médicaments rentables destinés à traiter les symptômes de ces mêmes maladies ».

À la fin des années 80 et au début des années 90, les CP recevaient chaque année entre 4 et 5 milliards de dollars du budget des NIH. Mais ces « pots-de-vin légaux » versés par les entreprises pharmaceutiques et les redevances sur les produits pharmaceutiques ont souvent éclipsé leur financement public. L’article de Celia Farber paru en 2006 dans Harper’s, « Out of Control : AIDS and the Destruction of Medical Science », a mis à nu la culture du sordide, de la corruption et de la vendetta au sein de la division sida de Fauci, la Division of Acquired Immunodeficiency Syndrome (DAIDS).

Malgré ses piètres résultats en matière de réduction de la maladie au cours de la décennie précédente, Fauci a persuadé le président Bill Clinton, en mai 1997, de fixer un nouvel objectif national pour la science. Dans un discours prononcé à l’Université d’État de Morgan, Clinton – peut-être non sans ironie sibylline – a imité la promesse de Kennedy du 25 mai 1961, en déclarant : « Engageons-nous aujourd’hui à développer un vaccin contre le sida au cours de la prochaine décennie ».

Un an plus tard, Bill Gates, qui venait de fonder son Initiative internationale pour un vaccin contre le sida (IAVI), scellait un accord avec Fauci. « Au cours des deux décennies suivantes, ce partenariat allait se métastaser pour inclure des sociétés pharmaceutiques, des planificateurs de l’armée et des services de renseignement, ainsi que des agences sanitaires internationales, tous collaborant pour promouvoir l’utilisation militaire des pandémies et des vaccins et une nouvelle marque d’impérialisme d’entreprise ancrée dans l’idéologie de la biosécurité ». L’histoire de l’implication de Gates dans le business des vaccins, de ses expériences meurtrières en Afrique et en Inde, et de son ascension en tant que premier sponsor officieux de l’OMS (recommandant en 2011 : « Les 193 États membres, vous devez faire des vaccins un axe central de vos systèmes de santé »), est racontée dans les chapitres 9 et 10 du livre de Kennedy.

Lorsque le Dr Fauci a pris la tête du NIAID, l’azidothymidine, connue sous le nom d’AZT, était le seul candidat au traitement du sida. L’AZT est un « terminateur de chaîne d’ADN », qui détruit de manière aléatoire la synthèse de l’ADN dans les cellules reproductrices. Il avait été développé en 1964 pour le cancer, mais abandonné car trop toxique, même pour un traitement à court terme. Il a été jugé si inutile qu’il n’a même pas été breveté. En 1985, Samuel Broder, directeur du National Cancer Institute (NCI), a affirmé avoir découvert que l’AZT tuait le VIH dans des tubes à essai. La société britannique Burroughs Wellcome l’a alors breveté comme remède contre le sida. « Reconnaissant une opportunité financière dans la terreur désespérée des jeunes malades du sida confrontés à une mort certaine, la société pharmaceutique a fixé le prix à 10 000 dollars par an et par patient, faisant de l’AZT l’un des médicaments les plus chers de l’histoire pharmaceutique. Comme Burroughs Wellcome pouvait fabriquer l’AZT pour quelques centimes par dose, la société s’attendait à une aubaine ».

Fauci a donné à Burroughs Wellcome un contrôle monopolistique sur la réponse du gouvernement au VIH. Mais tout ne s’est pas déroulé sans heurts. « L’horrible toxicité de l’AZT a gêné les chercheurs qui s’efforçaient de concevoir des protocoles d’étude qui le feraient apparaître comme sûr ou efficace ». Autre problème : des médecins communautaires obtenaient des résultats prometteurs avec des médicaments thérapeutiques bon marché et non homologués. Le Dr Fauci a refusé de tester l’un de ces médicaments réadaptés qui ne bénéficiaient d’aucun parrainage de l’industrie pharmaceutique. Lorsqu’il a mis à l’essai l’AL721, un antiviral beaucoup moins toxique que l’AZT, il a truqué les études pour qu’elles échouent et a brusquement annulé la phase 2.

Entre-temps, il a accéléré les essais de l’AZT, évitant les tests sur les animaux et permettant à Burroughs Wellcome de passer directement aux essais sur les humains. En mars 1987, l’équipe de Fauci déclare que les essais sur l’homme sont un succès après seulement quatre mois, et Fauci s’en félicite devant la presse. Cependant, lorsqu’en juillet 1987, le rapport officiel de l’essai de phase 2 de Burroughs Wellcome a été publié, les scientifiques européens se sont plaints que les données brutes ne montraient aucun avantage dans la réduction des symptômes. La FDA a mené sa propre enquête dix-huit mois plus tard, mais a gardé ses résultats secrets, jusqu’à ce que le journaliste d’investigation John Lauritsen en obtienne certains en utilisant la loi sur la liberté de l’information ; les documents ont montré que les équipes de recherche Fauci/Burroughs Wellcome s’étaient livrées à une falsification généralisée des données. Plus de la moitié des patients traités à l’AZT ont subi des effets indésirables si mortels qu’ils ont dû recevoir plusieurs transfusions sanguines pour rester en vie. Néanmoins, Fauci a continué à mentir au reste du monde, sans que les médias grand public n’y prêtent attention.

« Un héritage clé et durable de la bataille de l’AZT a été l’émergence du Dr Fauci en tant que loup alpha du HHS [Health and Human Services]. Son énorme budget et la multiplication de ses contacts au Capitole, à la Maison Blanche et dans l’industrie médicale lui ont permis d’influencer ou d’ignorer une succession de directeurs du HHS nommés pour des raisons politiques et d’intimider, de manipuler et de dominer les autres agences sœurs du HHS, notamment la FDA ».

L’AZT n’était pas le seul sujet d’intérêt pour Fauci. En juin 2003, le NIH menait 10 906 essais cliniques sur de nouvelles concoctions antivirales dans quatre-vingt-dix pays. Certains de ces essais semblent sortis des pires cauchemars de Dickens. L’Alliance for Human Research Protection (AHRP), une organisation de surveillance de l’industrie médicale, a démontré qu’entre 1985 et 2005, le NIAID a enrôlé au moins 532 nourrissons et enfants de foyers d’accueil de la ville de New York comme sujets d’essais cliniques testant des médicaments et des vaccins expérimentaux contre le sida. L’enquête de l’AHRP a révélé que nombre de ces enfants étaient en parfaite santé et n’étaient peut-être même pas infectés par le VIH. Pourtant, 80 d’entre eux sont morts. En 2004, le journaliste Liam Scheff a relaté les expériences secrètes menées par le Dr Fauci sur des enfants placés au Incarnation Children’s Center (ICC) de New York et dans de nombreux autres établissements similaires entre 1988 et 2002. Ces révélations, commente Kennedy, suscitent de nombreuses questions :

« De quel désert moral les monstres qui ont conçu et toléré ces expériences sont-ils descendus dans notre pays idéaliste ? Comment en sont-ils arrivés à finalement exercer un pouvoir aussi tyrannique sur nos citoyens ? Quelle sorte de nation sommes-nous si nous permettons qu’elles se poursuivent ? Plus important encore, n’est-il pas logique que les esprits malveillants, l’éthique élastique, le jugement épouvantable, l’arrogance et la sauvagerie qui ont sanctionné la brutalisation barbare des enfants à la Maison du Couvent d’Incarcération, et la torture des animaux pour le profit de l’industrie, puissent aussi concocter une justification morale pour supprimer des remèdes qui sauvent des vies et ainsi prolonger une épidémie mortelle ? Ces mêmes sombres alchimistes peuvent-ils justifier une stratégie consistant à donner la priorité à leur projet de vaccin de 48 milliards de dollars au détriment de la santé publique et de la vie humaine ? Est-ce qu’un orgueil démesuré similaire – cette pulsion humaine mortelle qui consiste à jouer à Dieu – a pavé le chemin mortel vers Wuhan et alimenté la décision téméraire de pirater les codes de la Création et de fabriquer de nouvelles formes de vie diaboliques – des superbactéries pandémiques – dans un laboratoire délabré avec des scientifiques liés à l’armée chinoise ? »

En effet, Kennedy montre dans son dernier chapitre, « Germ Games », que les investissements de Fauci dans des expériences dites de « gain de fonction » pour fabriquer des superbactéries pandémiques soulèvent « la possibilité ironique que le Dr Fauci ait pu jouer un rôle dans le déclenchement de la contagion mondiale dont deux présidents américains lui ont confié la gestion ».

L’Afrique est « le lieu de prédilection des entreprises à la recherche de responsables gouvernementaux coopératifs, de populations dociles, de coûts d’inscription par patient les plus bas et d’une surveillance laxiste de la part des médias et des autorités réglementaires ». Au début des années 1990, les dictateurs africains ont déroulé le tapis rouge pour l’industrie pharmaceutique, profitant de l’activité lucrative que représente l’exploitation de leurs citoyens pour le commerce florissant des essais cliniques. Et le 29 janvier 2003, le président George W. Bush annonçait, lors de son discours sur l’état de l’Union, son plan d’urgence pour la lutte contre le sida (PEPFAR), la nouvelle escroquerie de Fauci :

« Sur le continent africain, près de 30 millions de personnes sont atteintes du virus du sida. … Pourtant, sur ce continent, seules 50 000 victimes du sida – seulement 50 000 – reçoivent les médicaments dont elles ont besoin. … Je demande au Congrès d’engager 15 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années, dont près de 10 milliards de dollars d’argent frais, pour inverser la tendance de la lutte contre le sida dans les nations les plus touchées d’Afrique et des Caraïbes ».

Le VIH est-il la cause du sida ?

Le chapitre 5 de Kennedy, « Les hérésies du VIH », s’ouvre sur la note suivante :

« J’ai hésité à inclure ce chapitre parce que toute remise en question de l’orthodoxie selon laquelle le VIH est la seule cause du SIDA reste une hérésie impardonnable – voire dangereuse – parmi notre cartel médical régnant et ses alliés médiatiques. Mais on ne peut pas écrire un livre complet sur Tony Fauci sans aborder la controverse scientifique persistante – et fascinante – sur ce qu’il caractérise comme sa « plus grande réalisation » et « l’œuvre de sa vie ».

Cette controverse illustre la manière dont les industries pharmaceutiques et les agences sanitaires, agissant de concert, parviennent à obtenir un consensus sur des théories incomplètes ou frauduleuses, et suppriment impitoyablement toute dissidence, même de la part des scientifiques reconnus les plus doués. « Dès le départ », insiste Kennedy,« je tiens à préciser que je ne prends pas position sur la relation entre le VIH et le sida ». Cependant, il semble y avoir peu de doutes quant à l’exactitude de son point de vue de base :

« Au cours des trente-six années qui se sont écoulées depuis que le Dr Fauci et son collègue, le Dr Robert Gallo, ont affirmé pour la première fois que le VIH était la seule cause du SIDA, personne n’a été en mesure de citer une étude démontrant leur hypothèse à l’aide de preuves scientifiques reconnues. … Aujourd’hui encore, l’incohérence, les lacunes dans les connaissances, les contradictions et les incohérences continuent d’entacher le dogme officiel ».

L’histoire du succès du dogme du VIH-SIDA montre « bon nombre des tactiques que le Dr Fauci a mises au point pour éviter le débat – éblouir et embobiner la presse pour qu’elle ignore les enquêtes légitimes sur le credo, et miner, gaslighter, punir, intimider, marginaliser, vilipender et museler les critiques ». L’une des victimes de Fauci est le Dr Peter Duesberg, qui, en 1987, était encore reconnu comme le rétrovirologue le plus accompli au monde. Le Dr Duesberg soutient que le VIH n’est pas à l’origine du sida, mais qu’il s’agit essentiellement d’un « passager clandestin » commun aux populations à haut risque qui souffrent d’une immunodépression due à des expositions environnementales. Le VIH, dit-il, est un virus passager inoffensif qui a presque certainement coexisté chez l’homme pendant des milliers de générations sans causer de maladies. Si le VIH peut être transmissible par voie sexuelle, le sida ne l’est pas, affirme Duesberg.

L’épidémiologie est comme un bikini : Ce qui est visible est intéressant ; ce qui est caché est crucial.

Duesberg a publié son point de vue dans un article révolutionnaire en 1987, puis dans un livre de 724 pages, « Inventing the AIDS Virus ». Kennedy estime que « les raisonnements de Duesberg sont si clairs, si élégants et si convaincants qu’à leur lecture, il semble impossible que l’hypothèse [orthodoxe] tout entière ne se soit pas instantanément effondrée sous le poids étouffant d’une logique implacable ». Mais Fauci et Gallo n’ont jamais tenté de répondre à Duesberg. Imputer le SIDA à un virus était le stratagème qui avait permis au NIAID de s’approprier la juridiction – et les flux financiers – du NCI, et Duesberg a été sévèrement puni pour avoir mis cela en danger.

« Le Dr Fauci a convoqué tout le haut clergé de son orthodoxie du VIH – et tous ses acolytes et enfants de chœur – pour déclencher une tempête de représailles féroces contre le virologue de Berkeley et ses partisans. … l’establishment du sida, jusqu’à son médecin le plus humble, a publiquement injurié Duesberg, les NIH lui ont retiré toute subvention et le milieu universitaire a ostracisé et exilé le brillant professeur de Berkeley. La presse scientifique l’a pratiquement banni. Il est devenu radioactif ».

De façon surprenante, cependant, le Dr Luc Montagnier, dont Gallo avait en fait volé la découverte du VIH – comme il l’a admis en 1991 après des années de procès -, est devenu le converti le plus embarrassant de Duesberg, en déclarant lors de la Conférence internationale sur le sida de San Francisco en juin 1990 que « le virus du VIH est inoffensif et passif, un virus bénin ». Il a ajouté que, selon ses découvertes, le VIH ne devient dangereux qu’en présence d’un second organisme, une bactérie appelée mycoplasme. Montagnier, en fait, n’a jamais prétendu que le VIH était le seul facteur du sida, et il est devenu de plus en plus sceptique à l’égard de cette théorie. Sa remise en question répétée du paradigme établi a marqué le début de sa diffamation, contre laquelle son prix Nobel ne l’a guère protégé.

La « preuve » apportée par Gallo que la cause du sida était un virus – et non une exposition à des substances toxiques – a constitué la pierre angulaire de la carrière du Dr Fauci. Elle a permis à Fauci de s’emparer du programme SIDA et de faire du NIAID le principal partenaire fédéral de l’industrie de la production de médicaments. Cela explique pourquoi Fauci n’a jamais financé d’étude visant à déterminer si le VIH était réellement à l’origine du SIDA, et a pris des mesures préventives vigoureuses contre toute étude de ce type.

Kennedy cite d’autres voix dissidentes sur l’épidémiologie du SIDA. Le Dr Shyh-Ching Lo, chercheur en chef chargé des programmes relatifs au SIDA à l’Institut de pathologie des forces armées, a été choqué par l’affirmation non conventionnelle d’Anthony Fauci selon laquelle les anticorps, normalement le signe d’une réponse immunitaire robuste, devraient, avec le VIH, être le signal d’une mort imminente. Étant donné que les « tests de dépistage du VIH » ne détectent pas en réalité le virus insaisissable, mais uniquement les anticorps, il semble qu’une inversion orwellienne soit à l’œuvre. Kennedy cite également le Dr David Rasnick, un docteur en biochimie qui a travaillé pendant trente ans dans le domaine de la biotechnologie pharmaceutique :

« L’argument fondamental de Fauci est qu’il a dit à tout le monde de diagnostiquer le SIDA sur la base de la présence d’anticorps anti-VIH. Pour toute autre maladie, la présence d’anticorps est le signal que le patient a vaincu la maladie. Avec le SIDA, Fauci et Gallo, et maintenant Gates, prétendent que c’est un signe que vous êtes sur le point de mourir. Pensez-y : si l’objectif d’un vaccin contre le SIDA est de stimuler la production d’anticorps, alors le succès signifierait que chaque personne vaccinée aurait également un diagnostic de SIDA. Je veux dire, il y a là matière à écrire une comédie. C’est comme si quelqu’un avait donné aux Trois Rapetous un budget annuel d’un milliard de dollars ! »

La nature du sida – un syndrome et non une maladie – est elle-même sujette à caution, puisqu’elle a été conçue pour englober une galaxie d’une trentaine de maladies distinctes et bien connues, qui se manifestent toutes chez des individus qui ne sont pas infectés par le VIH. « Entre les mains des CP opportunistes du Dr Fauci, le SIDA est devenu une maladie amorphe sujette à des définitions en constante évolution, englobant une multitude d’anciennes maladies chez les hôtes qui sont positifs au VIH ». Le prix Nobel Kary Mullis, l’inventeur des tests PCR, a souligné que la PCR était capable de trouver des signaux du VIH dans de larges segments de la population qui ne souffraient d’aucun symptôme du SIDA. D’autre part, le SIDA survient couramment chez des personnes dont le test de dépistage du VIH est négatif, comme l’a documenté Geoffrey Cowley dans un article de Newsweek en 1992, suivi par Steve Heimoff dans le Los Angeles Times.

Ces incohérences ne furent pas un problème pour Fauci et son armée permanente de mercenaires pharmaceutiques. Bien au contraire, elles ont ouvert la voie à l’épidémie de sida en Afrique. Des chercheurs financés par Fauci, utilisant des tests PCR et des modèles statistiques obscurs, ont déclaré que jusqu’à 30 millions d’Africains souffraient du SIDA, soit près de la moitié de la population adulte dans certains pays. Alors que dans les pays occidentaux, le sida restait une maladie de toxicomanes et d’homosexuels (consommateurs de poppers, du nitrite d’amyle, vasodilatateur permettant de détendre la musculature anale, conditionné dans le récipient « popper » breveté par Burroughs Wellcome et dont la publicité a été faite dans la presse gay tout au long de l’épidémie de sida), mystérieusement, en Afrique, 59% des cas de sida étaient des femmes et 85% des hétérosexuels.

Mais au début des années 1990, le caractère du SIDA a changé de façon spectaculaire avec la prolifération de l’AZT. Comme on a commencé à donner de l’AZT à des personnes qui n’étaient en fait même pas malades mais simplement positives au test du VIH, le sida a commencé à ressembler de plus en plus à un empoisonnement à l’AZT. Et le taux de mortalité a grimpé en flèche. Selon les soutiens de Duesberg, la grande majorité des « décès dus au sida » après 1987 ont en fait été causés par l’AZT. Le médicament que le Dr Fauci prescrivait pour traiter les patients atteints du SIDA faisait en fait ce que le virus ne pouvait pas faire : il provoquait le SIDA. En 1988, la durée moyenne de survie des patients prenant de l’AZT était de quatre mois. En 1997, reconnaissant l’effet mortel de l’AZT, les autorités sanitaires ont diminué la dose ; la durée de vie moyenne des patients sous AZT est alors passée à vingt-quatre mois. Selon le Dr Claus Köhnlein, un oncologue allemand, « Nous avons pratiquement tué toute une génération de malades du sida sans même nous en rendre compte, car les symptômes de l’intoxication à l’AZT étaient presque impossibles à distinguer de ceux du sida ».

Conclusion

En juillet 2019, le Dr Fauci faisait une annonce surprise : il disposait enfin d’un vaccin anti-VIH fonctionnel, le potentiel « dernier clou dans le cercueil » de l’épidémie. Il a concédé que son nouveau vaccin n’empêchait pas la transmission du sida, mais a prédit que ceux qui prenaient le vaccin constateraient que lorsqu’ils contracteraient le sida, les symptômes seraient beaucoup plus réduits. Voici les commentaires de Kennedy :

« Le Dr Fauci était tellement convaincu de la crédulité servile des médias qu’il a supposé, à juste titre, qu’il n’aurait jamais à répondre aux nombreuses questions soulevées par ce charabia fiévreux. Cette proposition étrange n’a fait l’objet d’aucun commentaire critique de la part de la presse. Le fait qu’il ait réussi à mettre du rouge à lèvres sur cet âne et à le vendre au monde comme étant un pur-sang a peut-être enhardi sa ruse – un an plus tard – consistant à mettre des cosmétiques similaires sur les vaccins COVID qui, eux aussi, ne préviennent pas la maladie et n’empêchent pas la transmission ».

En 2019, la corde du sida a commencé à s’user. Qui se soucie encore du sida de toute façon ? La « pandémie de Covid-19 » est apparue comme l’occasion parfaite pour une remise à zéro et une mise à jour du racket pharmaceutique. Comme Winston Churchill l’aurait dit, « Ne jamais laisser une bonne crise se perdre ». Avec des médias d’entreprise complices qui ont occulté les antécédents scandaleux de sa mafia en blouse blanche, Fauci est apparu, une fois de plus, comme le bon docteur, le sauveur.

« Est-il juste de blâmer le Dr Fauci pour une crise qui, bien sûr, a de nombreux auteurs ? » demande Kennedy. Dans une certaine mesure, oui.

« Sous la direction du Dr Fauci, les maladies allergiques, auto-immunes et chroniques que le Congrès a spécifiquement chargé le NIAID d’étudier et de prévenir, se sont multipliées pour toucher 54% des enfants, contre 12,8% lorsqu’il a pris la tête du NIAID en 1984. Le Dr Fauci n’a pas expliqué pourquoi les maladies allergiques comme l’asthme, l’eczéma, les allergies alimentaires, la rhinite allergique et l’anaphylaxie ont soudainement explosé à partir de 1989, cinq ans après son arrivée au pouvoir. Sur son site web, le NIAID se vante que les maladies auto-immunes sont l’une des principales priorités de l’agence. Quelque 80 maladies auto-immunes, dont le diabète juvénile et la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Graves et la maladie de Crohn, qui étaient pratiquement inconnues avant 1984, sont soudainement devenues épidémiques sous sa direction. L’autisme, que de nombreux scientifiques considèrent désormais comme une maladie auto-immune, a explosé, passant de 2/10 000 à 4/10 000 Américains lorsque Tony Fauci a rejoint le NIAID, à un sur trente-quatre aujourd’hui. Les maladies neurologiques comme le TDA/TDAH, les troubles du langage et du sommeil, la narcolepsie, les tics faciaux et le syndrome de Gilles de la Tourette sont devenus monnaie courante chez les enfants américains. Les coûts humains, sanitaires et économiques des maladies chroniques éclipsent les coûts de toutes les maladies infectieuses aux États-Unis. D’ici la fin de cette décennie, l’obésité, le diabète et le pré-diabète sont en passe de débiliter 85% des citoyens américains. L’Amérique fait partie des dix pays les plus obèses de la planète. Les conséquences sanitaires de ces épidémies – qui touchent principalement les jeunes – éclipsent même les conséquences sanitaires les plus exagérées du COVID-19 ».

Le Dr Fauci n’a rien fait pour faire avancer l’obligation fondamentale du NIAID de rechercher les causes des maladies allergiques et auto-immunes chroniques qui ont proliféré sous son mandat. Au lieu de cela, Fauci a « transformé le NIAID en un incubateur de premier plan pour les nouveaux produits pharmaceutiques, dont beaucoup, ironiquement, profitent de la pandémie de maladies chroniques en cascade ». Au lieu de rechercher les causes de la santé défaillante des Américains, le Dr Fauci consacre la majeure partie de son budget de 6 milliards de dollars à la recherche et au développement de nouveaux médicaments et vaccins qui sont en grande partie responsables de l’affaiblissement de notre immunité naturelle. « Ces derniers temps, il a joué un rôle central dans l’affaiblissement de la santé publique et la subversion de la démocratie et de la gouvernance constitutionnelle dans le monde entier, ainsi que dans la transition de notre gouvernance civile vers un totalitarisme médical ».

Cela m’a rappelé le Dr Knock, le personnage central du célèbre roman de Jules Romains, Knock ou le triomphe de la médecine, écrit en 1923. Le Dr Knock est un médecin véreux à la compétence douteuse qui professe que la « santé » est un concept obsolète et non scientifique, et que tous les hommes sont malades et doivent en être informés par leur médecin. Pour faire avancer son projet de convertir toute une ville en patients permanents, il s’assure l’aide de l’instituteur et du pharmacien, qui voit soudain sa clientèle exploser (voir les moments inoubliables de l’adaptation cinématographique de Guy Lefranc en 1951 avec Louis Jouvet ici et ici).

Dans une certaine mesure, cependant, Fauci est lui-même le produit d’une orientation civilisationnelle qui ne pouvait, à long terme, que conduire à cette technocratie médicale tyrannique qui tente aujourd’hui de nous asservir. Plutôt qu’un nouveau Dr Frankenstein, Fauci est notre propre monstre qui se retourne contre nous. Kennedy fait allusion à ce vaste aspect de la question, en soulignant la nécessité d’une remise en question profonde. La façon dont les Américains et les Occidentaux en général en sont venus à considérer les soins de santé a été façonnée par la philosophie de la Fondation Rockefeller : « une pilule pour un malade ». Dans le débat entre la « théorie des miasmes » – qui met l’accent sur la prévention des maladies en fortifiant le système immunitaire par la nutrition et en réduisant les expositions aux toxines et aux stress environnementaux – et la « théorie des germes » – qui attribue les maladies à des agents pathogènes microscopiques – nous avons opté sans ambiguïté pour cette dernière. Nous avons adhéré à une approche de la maladie qui exige d’identifier le germe coupable et de concevoir un poison pour le tuer. Ce choix ne nous a pas été imposé. Nous avons abandonné la responsabilité de notre santé aux experts médicaux et aux courtiers d’assurance.

Comme l’observent les docteurs Claus Köhnlein et Torsten Engelbrecht dans leur livre « Virus Mania » (2007) cité par Kennedy : « L’idée que certains microbes – surtout les champignons, les bactéries et les virus – sont nos grands adversaires dans la bataille, causant certaines maladies qui doivent être combattues avec des bombes chimiques spéciales, s’est enfouie profondément dans la conscience collective ». C’est un paradigme guerrier, parfaitement adapté à la fabrication du consentement sur le chemin de la dictature. Comme l’écrit Kennedy dans sa préface au livre du Dr Joseph Mercola et de Ronni Cummins, « The Truth About Covid-19 » (2021), « les démagogues doivent s’armer de la peur pour justifier leurs demandes d’obéissance aveugle ».

« Les technocrates du gouvernement, les oligarques milliardaires, Big Pharma, Big Data, Big Media, les barons voleurs de la haute finance et l’appareil de renseignement industriel militaire aiment les pandémies pour les mêmes raisons qu’ils aiment les guerres et les attaques terroristes. Les crises catastrophiques créent de convenables opportunités pour accroître à la fois le pouvoir et la richesse ».

source : https://www.unz.com
traduction Wayan, relu par Hervé
via https://lesakerfrancophone.fr et https://reseauinternational.net/

Comment le rapport Flexner a fait disparaître les médecines “naturelles” ?

Comment la médecine moderne est arrivée là où elle en est aujourd’hui ? Abraham Flexner est probablement l’un des hommes ayant eu le plus d’influence sur le développement de la médecine contemporaine, et dont personne n’a jamais entendu parler.
En 1910, il a publié un ouvrage intitulé Medical Education in the United States and Canada [La formation médicale aux États-Unis et au Canada], connu aujourd’hui sous le nom de “rapport Flexner”.
Abraham Flexner n’était pas médecin, mais cet instituteur et théoricien de l’éducation de Louisville, dans le Kentucky, a eu un impact plus important que quiconque sur la médecine moderne.
Si des institutions telles que Johns Hopkins appliquaient déjà les “principes modernes” dans leur travail, la plupart des écoles de médecine n’avaient pas encore adhéré à ces paradigmes.
Flexner a donc tenté d’aligner l’enseignement médical sur un ensemble de normes qui mettaient l’accent sur la recherche en laboratoire et le brevetage de la médecine – deux éléments qui allaient servir à enrichir les entrepreneurs qui ont financé le rapport de Flexner en 1910, dont John Rockefeller et Andrew Carnegie.

Abraham Flexner

En fait, il y a fort à parier que si Flexner n’avait pas présenté son rapport d’audit des écoles de médecine aux États-Unis et au Canada, nous n’aurions pas une société fortement biaisée en faveur d’une seule conception de la médecine et de la maladie.

Les praticiens de la médecine en Amérique du Nord auraient-ils dû être davantage responsabilisés ? Probablement. Cette responsabilité devrait-elle provenir de l’industrie pétrolière et d’autres acteurs qui ont vu dans la domination de la médecine un autre moyen de s’enrichir ? Cela semble être un conflit d’intérêts, c’est le moins qu’on puisse dire, sans compter que Simon Flexner (frère d’Abraham Flexner), un éminent médecin légiste a été le premier directeur de l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale (RIMR) et l’un des premiers administrateurs de la Fondation Rockefeller (RF).

Et pour en revenir au lien entre les grandes entreprises et la médecine, pourquoi Rockefeller et consorts avaient-ils un tel intérêt pour l’enseignement médical ? L’une des raisons possibles est leur intérêt pour le commerce de produits pharmaceutiques en lien avec les avancées dans le domaine de la pétrochimie.

Le journaliste spécialisé dans la santé S.D. Wells note dans son livre 25 faits étonnants (et troublants) sur l’histoire cachée de la médecine :

“Il y a cinquante-deux ans, un homme du nom d’Abraham Flexner a été engagé par John D. Rockefeller pour évaluer l’efficacité des thérapies enseignées par les collèges et les institutions médicales, dans le but ultime de dominer le contrôle des produits pharmaceutiques.
Grâce à des partenariats incluant Andrew Carnegie et JP Morgan, un nouveau “garde-fou” allait influencer les organes législatifs au niveau des États et de l’État fédéral pour créer des réglementations et des “formalités administratives” d’autorisation qui favorisaient strictement la médecine médicamenteuse tout en étouffant et en éliminant les remèdes naturels alternatifs et peu coûteux. Les collèges et les institutions médicales qui ne se soumettaient pas à ce super pouvoir de réglementation étaient écrasés et mis en faillite.
Les écoles de médecine aux États-Unis ont été réduites de moitié par le rapport Flexner en moins de 15 ans, passant de 160 à 80, puis à moins de 70 avant la Seconde Guerre mondiale. En 1904, il y avait 5747 médecins. Seulement 15 ans plus tard, après le rapport Flexner, en 1919, il n’y en avait plus que 2658. Ce contrôle est la cause directe de la majorité des problèmes liés aux soins de santé aujourd’hui.”

Avant la mise en œuvre du rapport de Flexner, les Américains avaient le choix de la théorie médicale à suivre pour devenir médecin. Après Flexner, vous ne pouviez légalement vous appeler médecin et détenir le diplôme de docteur en médecine que si vous aviez suivi une formation en médecine basée sur la théorie des germes et uniquement sur cette théorie. Avant Flexner, il existait des écoles de médecine éclectique dans tous les États-Unis. Ces écoles ne rejetaient pas la théorie des germes. Elles enseignaient la médecine fondée sur la théorie des germes ainsi que la physiothérapie, l’électrothérapie, l’ostéopathie, etc. Lorsque le gouvernement américain a commencé à appliquer le rapport Flexner de 1910, ces institutions médicales éclectiques ont été fermées les unes après les autres. L’Amérique étant le pays le plus influent de la planète, il n’a pas fallu longtemps pour que d’autres pays suivent le mouvement.

Flexner a élevé l’importance de la recherche médicale à un statut de quasi-infaillibilité tout en contribuant à importer et à instituer des méthodes pédagogiques allemandes dans l’enseignement de la médecine.
Cette méthode a apporté de nombreuses améliorations nécessaires à l’expérience pratique des étudiants en médecine par le biais de l’apprentissage sur le terrain, mais elle a également introduit un fort parti pris en faveur de la méthode scientifique expérimentale, à l’exclusion des soins complets ou de toute autre option de traitement plus naturel.

Les écoles devaient être reliées à une grande université. Les universités devaient être reliées à des départements cliniques dotés de laboratoires et d’un hôpital universitaire. Grâce aux fonds Rockefeller, Flexner a pu développer un petit groupe d’écoles de médecine d’élite orientées vers la clinique. Elles disposaient déjà des matières premières pour les nouveaux médicaments. Ce qui manquait, c’était une base de pouvoir académique pour légitimer leur développement et leur utilisation générale.

L’infrastructure pour l’éducation, le financement, la recherche et l’organisation de la médecine qui persiste aujourd’hui a été créée en quelques années seulement. Vous êtes-vous déjà demandé comment la simple médecine populaire, qui existait depuis des siècles, a pu être abandonnée aussi rapidement ? Mise en place sous la direction et les spécifications de deux des plus grandes forces économiques de l’histoire, Carnegie et Rockefeller, la médecine organisée est devenue une industrie, axée sur la croissance du marché. Une industrie qui s’intéresse à la maladie n’est pas prête de s’abolir elle-même en guérissant les malades, n’est-ce pas ? C’est pourquoi, pendant toutes ces années, les remèdes non pharmaceutiques efficaces et peu coûteux ont été systématiquement supprimés. Ce n’est que du business.

Les Fondations ont lancé un programme de classement des écoles de médecine. Elles ont attribué des notes élevées aux écoles qui faisaient la promotion des pilules et des produits pharmaceutiques. L’approche Flexner a donné lieu à un battage médiatique, à des ” remèdes ” et à la promotion de l’omnipotence des médecins. La médecine et les industries médicales allaient devenir très rentables. Les oligarques sont devenus de gros investisseurs dans l’industrie de la médecine dont ils ont écrit les règles.

Le “généreux” John D. Rockefeller a ensuite “fait don” de 180 millions de dollars (4,4 milliards de dollars en valeur actuelle) aux collèges et aux hôpitaux, afin qu’ils puissent se conformer au rapport. Le General Education Board a été créé, afin de superviser les pratiques éducatives dans les écoles. L’AMA [American Medical Association], en tant qu’organisation de conformité et d’influence pour les médecins en exercice, prend son essor.

En outre, le rapport Flexner traite de la médecine naturopathique. Cette médecine est tournée en dérision, diabolisée et qualifiée de “charlatanisme”. De nombreux médecins ont perdu leur emploi, des écoles et des hôpitaux ont été fermés dans tout le pays. On a dit aux écoles d’abandonner tous les cours de naturopathie, ou de perdre leur accréditation et leur soutien financier.

Dans ce contexte, la fragile théorie des germes a été relancée et remise sur le tapis pour un deuxième tour de piste.

Cette théorie s’accordait bien avec le nouveau paradigme de la médecine, axé sur le marché : si de mauvais microbes sont à l’origine de maladies, nous avons intérêt à trouver des médicaments pour les tuer.

Abraham Flexner, bien que dépourvu de diplôme de médecine ou de toute autre qualification en matière de santé, était convaincu à 100 % que la théorie des germes telle qu’interprétée par Louis Pasteur était la seule voie possible pour la médecine. Il était tellement fanatique qu’il refusait de visiter tout établissement de physiothérapie et déclarait que les praticiens de ces établissements devaient être jugés au pénal.

Il soutenait que les Afro-Américains et les Blancs pauvres constituaient une menace pour la santé des classes moyennes et supérieures. Il a donc plaidé pour la ségrégation médicale.

Et comme les facultés de médecine rurales ne pouvaient pas satisfaire aux nouvelles “normes élevées”, cela a conduit à la fermeture de la plupart des écoles de médecine rurales et de toutes les facultés de médecine afro-américaines des États-Unis, sauf deux. Flexner avait déclaré : “La pratique du médecin noir sera limitée à sa propre race”.

En conséquence, les étudiants noirs avaient très peu de chances d’entrer dans une école de médecine pendant les 50 années suivantes. Ainsi, les soins médicaux pour les Noirs et les pauvres ont reculé de deux générations et sont devenus beaucoup plus chers.

Jusque dans les années 1920, l’industrie médicale naissante gagnait en force. Elle était aidée par la baisse de l’incidence des maladies infectieuses due à l’amélioration de l’hygiène, dont la médecine s’attribuait le mérite. C’est une histoire entière en soi, et un bon point de départ serait The Sanctity of Human Blood.

La politique de la médecine se renforçait d’année en année, à mesure que de nouvelles institutions étaient créées et que des fonds étaient alloués aux projets de recherche qui présentaient le meilleur potentiel de valeur marchande future. L’épidémie mondiale de grippe de 1918, qui a tué des millions de personnes, a prouvé que la nouvelle approche “scientifique” avait beaucoup à apprendre sur la prévention des maladies. Il n’y avait tout simplement aucun remède, alors que le virus déchirait la population mondiale.

La théorie des germes, qui n’était toujours pas prouvée, a été acceptée comme une politique, en grande partie parce que toute opposition à cette théorie avait peu de chances d’être publiée. Cependant, un petit groupe de scientifiques, conscients que les travaux de Bechamp constituaient une vision beaucoup plus raisonnable de la réalité physique, ont continué à développer la recherche dans une direction autre que celle des germes comme cause de la maladie. La théorie des germes était consacrée comme le dogme sous-jacent de la nouvelle religion. J.H. Tilden, MD, parmi d’autres, n’allait pas aux services religieux, apparemment :

“…les médecins combattent l’ennemi imaginaire sans relâche. Les gens sont tellement saturés de l’idée que la maladie doit être combattue jusqu’au bout qu’ils ne se satisfont pas d’un traitement classique. Il faut faire quelque chose, même s’ils le paient de leur vie, comme des dizaines de milliers de personnes le font chaque année. Cette volonté de mourir sur l’autel de la superstition médicale est une très grande raison pour laquelle aucun progrès réel n’est réalisé dans la science médicale fondamentale.”
Toxemia Explained 1926

Science et société technologique

Au tournant du siècle, des technologies telles que l’automobile et l’avion captivaient l’imagination des Américains et les spécialistes étaient de plus en plus respectés dans tous les domaines. Dans cette frénésie du dernier cri, la porte était grande ouverte à la façon dont les nouvelles technologies pouvaient améliorer nos vies à tous égards. Alors pourquoi ne pas confier également notre santé à la science et à la technologie et voir si elles peuvent aussi améliorer et prolonger notre vie ?

Cette quête proverbiale de la fontaine de jouvence, qui semble se manifester de différentes manières à chaque génération, est apparue sous la forme de progrès médicaux au début des années 1900. Aussi, lorsque le célèbre théoricien de l’éducation Abraham Flexner a attiré l’attention de l’aristocratie américaine, qui voyait dans les progrès de l’éducation un moyen de bâtir son empire, elle (Rockefeller, Carnegie, etc.) a approché Flexner.

“L’objectif de Rockefeller était de dominer les marchés du pétrole, des produits chimiques et des produits pharmaceutiques. Sa société [Standard Oil of New Jersey] a donc acheté une participation majoritaire dans une énorme société allemande de produits pharmaceutiques et chimiques appelée I.G. Farben [Bayer]”, a déclaré Ty Bollinger.

Hans Ruesch a également établi un lien entre cette situation et la nécessité d’une composante éducative : “Le décor était donc planté pour l'”éducation” du public américain, en vue de le transformer en une population de toxicomanes dépendants des médicaments, avec l’aide précoce des parents et des écoles, puis avec la publicité directe et, enfin et surtout, l’influence des revenus publicitaires sur les créateurs de médias.

Il est logique que si l’on fabrique des produits qui soulagent les symptômes, mais qui sont potentiellement dangereux et qui peuvent créer une dépendance, il faut créer des professionnels qui peuvent aider à atténuer certains des effets potentiellement mortels tout en vantant les avantages.

Il est évident qu’il existe de nombreux médecins hautement qualifiés qui ne souhaitent pas contribuer à alimenter la machine de propagande pharmaceutique, mais il existe un système en place qui garantit pratiquement que nous mordrons à l’hameçon.

Comment avons-nous laissé cela se produire ?

Gardez à l’esprit qu’il n’existait aucune agence gouvernementale véritable pour surveiller la situation au sein de la communauté médicale. Ainsi, ce que Flexner a fait à la demande des oligarques, il l’a fait en faveur des profits plutôt que des soins à long terme des patients. Il a effectivement créé une culture qui a permis la monétisation de la médecine comme jamais auparavant. Ce n’était peut-être pas son intention, mais le résultat parle de lui-même.

Les relations interpersonnelles avec le patient et le fait d’apprendre à le connaître en tant qu’individu étaient primordiales. Mais Flexner s’est attaqué à ces traditions et à d’autres “distractions”, comme les sports inter-universitaires, le club des étudiants et d’autres activités étudiantes. Ses théories pédagogiques ont évolué vers une normalisation de l’enseignement et des soins médicaux qui favorisait une version “purement scientifique”, des protocoles et de la mémorisation au détriment d’une approche centrée sur le patient.

Flexner a jeté le bébé avec la poudre de perlimpinpin. Et si le rapport Flexner a eu des effets positifs, il a surtout permis de découvrir un nouveau moyen, encore inexploité, de réaliser des profits grâce à la science médicale, sans avoir à subir la concurrence de professionnels de la santé extérieurs au cercle. En bref, le rapport Flexner a permis un monopole sur les soins de santé.

Les professionnels de santé qui s’orientaient fortement vers la guérison naturelle représentaient la plus grande menace pour cette normalisation, car ils continuaient à démontrer que la nature avait fourni ce qui était nécessaire pour traiter ou prévenir à peu près toutes les maladies.

Après tout, vous ne pouvez pas breveter une plante, une huile essentielle ou un aliment, mais vous pouvez breveter une molécule créée en laboratoire qui ressemble fortement à celle des plantes. Si c’est le profit qui vous intéresse et que tout cela vous semble plutôt inoffensif, pourquoi ne pas gagner un peu d’argent tout en aidant les gens à se rétablir ?

Mais il y a un problème avec ça. Les médicaments, dans l’ensemble (il y a certainement des exceptions), ne permettent pas vraiment de guérir les gens. Le succès de l’industrie pharmaceutique ne repose pas sur l’efficacité du médicament. Il est basé sur le montant du profit qu’il peut générer. C’est ce que signifie “blockbuster” dans ” médicament blockbuster “.

Les médicaments font un travail magistral pour nous faire sentir bien, et souvent assez rapidement [médecine de l’esclave/médecin de l’homme libre, cf. Platon]. Mais seulement temporairement, car les médicaments sont créés pour traiter les symptômes et ne traitent que rarement la cause réelle. De plus, les médicaments créent leurs propres symptômes, nécessitant parfois la prise d’autres médicaments pour compenser leurs effets néfastes. Nous vivons dans une culture de la solution rapide, où nous avons besoin d’une gratification immédiate. Nous avons certainement plus de restaurants avec service de livraison que de jardins potagers.

Et soyons honnêtes. Si l’on nous donne le choix entre des changements de vie qui résoudraient les causes profondes et la prise de médicaments qui peuvent nous faire croire que notre santé est sous contrôle, nos esprits avides de commodités choisiront presque toujours les médicaments.

Mais toute commodité a un coût et entraîne une perte à long terme.

Question : À quand remonte la dernière fois où un médecin vous a encouragé à renoncer à un médicament en faveur d’un ajustement significatif de votre style de vie ?

La vérité est que les médecins sont aussi des êtres humains et qu’ils travaillent sous les mêmes pressions et le même statu quo que ceux qui ont donné naissance au rapport Flexner, d’où la nécessité de cet examen. Le problème de notre pensée est systémique et presque impossible à cerner, mais si nous pouvions commencer à remettre en question nos hypothèses, nous pourrions arriver à quelque chose.

Sources :
https://www.cancertutor.com/flexner-report/#what-is-the-flexner-report
https://thedoctorwithin.com/blog/2009/10/22/post-antibiotic-age/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2567554/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3178858/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3543812/
https://vexmansthoughts.wordpress.com/2019/10/20/4062/comment-page-1/
https://www.winterwatch.net/2019/08/the-foundations-fund-the-hack-abraham-flexner-to-standardize-medicine/

Le pouvoir des sans pouvoir

Chaque acte de liberté, chaque expressions de la “vie dans la vérité” constitue inévitablement une menace pour le régime et un acte politique par excellence.

Si la “vie dans la vérité” est le point de départ qui permet à tout homme de se défendre devant la pression aliénante du système politique, si c’est le principe fondateur de toute activité politique et par conséquent le fondement même de la “dissidence”, on peut difficilement imaginer que le travail des “dissidents” puisse s’appuyer sur autre chose que le service rendu à la vérité, à la vraie vie et à l’ouverture de l’espace des intentions réelles de la vie.

Le pouvoir des sans pouvoir (en tchèque : Moc bezmocných) est un vaste essai politique écrit en octobre 1978 par le dramaturge, dissident politique et futur homme d’État tchèque Václav Havel.

L’essai dissèque la nature des régimes communistes de l’époque, la vie au sein d’un tel régime et la façon dont, par leur nature même, ces régimes peuvent créer des dissidents parmi les citoyens ordinaires. L’essai poursuit en discutant des idées et des actions possibles de communautés peu structurées d’individus liés par une cause commune.

Officiellement interdit, l’essai a circulé sous forme de samizdat et a été traduit en plusieurs langues. Il est devenu un manifeste de la dissidence en Tchécoslovaquie, en Pologne et dans d’autres régimes communistes.

L’essai a été traduit en anglais par Paul Wilson et publié en 1985 et plus récemment en septembre 2021 en français.

Icône de la Révolution de Velours qui a précipité la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie, Vaclav Havel incarne la figure de la dissidence non-violente. Co-auteur de la Charte 77, premier président de la Tchécoslovaquie puis de la République tchèque, il est reconnu pour ses principes moraux.

Le marchand de fruits et légumes de Havel

Havel prend l’exemple d’un marchand de fruits et légumes qui affiche dans son magasin le signe “Travailleurs du monde, unissez-vous !”.

Proletáři všech zemí, spojte se!

Comme le fait de ne pas afficher cette pancarte pourrait être considéré comme un manque de loyauté, il l’affiche et la pancarte devient non pas un symbole de son enthousiasme pour le régime, mais un symbole à la fois de sa soumission au régime et de son humiliation par celui-ci. Havel revient à plusieurs reprises sur ce motif pour montrer les contradictions entre les “intentions de la vie” et les “intentions des systèmes”, c’est-à-dire entre l’individu et l’État, dans une société totalitaire.

L’individu qui vit dans un tel système doit vivre dans le mensonge, pour cacher ce qu’il croit et désire vraiment, et faire ce qu’il doit faire pour être laissé en paix et survivre. Cela est comparable au conte classique des “habits neufs de l’empereur”.

Ils doivent vivre dans le mensonge. Ils n’ont pas besoin d’accepter le mensonge. Il leur suffit d’avoir accepté leur vie avec et dans le mensonge. Car de ce fait même, les individus confirment le système, accomplissent le système, font le système, sont le système.

Les individus à chaque niveau de la bureaucratie doivent afficher leur propre équivalent du signe de l’épicier, “Travailleurs du monde, unissez-vous”, opprimant ceux d’en bas et à leur tour opprimés par ceux d’en haut. À ce mensonge public s’oppose une vie vécue dans la vérité, un titre suggéré par Alexandre Soljenitsyne et son essai “Vivre, mais pas par le mensonge“.

« Et c’est là que se trouve la clé de notre délivrance ; le refus de la participer personnellement au mensonge ! Qu’importe si le mensonge recouvre tout, s’il devient maître de tout, mais soyons intraitables au moins sur ce point : qu’il ne le devienne pas par moi ! »

Alexandre Soljenitsyne.

Havel a affirmé que la restauration d’une société libre ne pouvait se faire qu’à travers un paradigme basé sur l’individu, “l’existence humaine”, et une reconstitution fondamentale du “respect de soi, des autres et de l’univers” ; refuser de donner du pouvoir à des slogans vides et à des rituels sans signification, refuser de permettre au mensonge de s’opprimer soi-même, et refuser de faire partie du mensonge qui opprime les autres. En agissant ainsi, les individus illuminent leur environnement en révélant aux autres qu’ils ont du pouvoir.

Dans le système post-totalitaire, vivre dans la vérité a donc plus qu’une simple dimension existentielle (ramener l’humanité à sa nature intrinsèque), ou une dimension noétique (révéler la réalité telle qu’elle est), ou une dimension morale (donner l’exemple aux autres). Elle a aussi une dimension politique sans ambiguïté. Si le principal pilier du système est de vivre un mensonge, il n’est pas surprenant que la menace fondamentale qui pèse sur lui soit de vivre la vérité. C’est pourquoi elle doit être réprimée plus sévèrement que toute autre chose.

Le pouvoir des sans pouvoirs – Vaclav Havel – Octobre 1978 (chapitre VII)

Livre traduit en français disponible en librairie.

Livre audio en anglais disponible sur youtube .

PDF en anglais : https://www.nonviolent-conflict.org/wp-content/uploads/1979/01/the-power-of-the-powerless.pdf

Révolution française : silence sur le génocide vendéen

Nous sommes bien loin de la version officielle racontée dans les livres d’histoire et par la plupart des journalistes, intellectuels et politiques de notre époque…

Au moins 180.000 personnes déportées, tuées, assassinées. Des centaines de prêtres, des religieux, mais avant cela, pour la plupart, des paysans, car ce sont les paysans qui, les premiers, se révoltent contre la République naissante. 180.000, c’est le nombre minimum de victimes des guerres dites « de Vendée ». Il y aura aussi plus de 200.000 soldats républicains tués dans les combats.

La République construite dans le sang

Il y a 227 ans. Ce qu’on appelle, à tort, la Révolution française, éclate à Paris. Une manœuvre de quelques centaines de personnes au départ, afin de renverser la Monarchie. Les révolutionnaires parviennent à étendre les incidents au pays tout entier. Incidents qui se transforment peu à peu en guerre civile. Un bain de sang. Des milliers de familles sont victimes de la barbarie qui est en train de se mettre en place. En fait, c’est une idéologie nouvelle que Robespierre, Danton et d’autres sont en train d’imposer, par la force, au peuple de France. Parce que l’Eglise est persécutée (on impose aux prêtres la constitution civile du clergé) – les prêtres refusent de prêter serment. Parce qu’ils s’opposent à la levée en masse de 300.000 hommes que la Convention, le nouveau pouvoir en place à Paris, impose afin de combattre l’Autriche catholique, les Vendéens se révoltent.

Jean Jacques Rousseau et la tyrannie

« Si le peuple pense mal, il faut changer le peuple ». C’est, en une phrase, toute la pensée de Rousseau. Il est indéniable que son « contrat social » comportait en germes le socialisme et la tyrannie qui se préparait dans le pays. Le 1er octobre 1794, la Convention décrète l’extermination « de toute la Vendée ». Il y aura le général républicain Turreau et ses colonnes infernales. Jean Baptiste Carrier et les noyades par millier. Il y aura aussi les massacres des Lucs-sur-Boulogne où 564 personnes, hommes, femmes, enfants seront assassinés par les Bleus des généraux Cordellier et Crouzat. Il y aura enfin le massacre dans la forêt de Vezin, près de Chanteloup-les-Bois où seront tuées près de 2.000 personnes. La Révolution française ne fut par seulement une tentative d ‘« épuration » de la Vendée, mais une épuration d’une partie du peuple de France opposé à la République. Marseille et Lyon, mais aussi la Bretagne étaient entrés en résistance. Ils s’étaient battus pour Dieu et pour le Roi de France. Symbole de leur résistance, un cœur surmonté d’une croix rouge marqué de la devise « Dieu le Roy ».

Un documentaire d’Armel Joubert des Ouches

Source : https://www.youtube.com/watch?v=nyHmTLTj1vY

L’empoisonnement des nations : Pharmakéia, sorcellerie et BigPharma

Avec tout le battage médiatique autour de la vaccination, nous avons pensé que nous devions remettre en ligne cet article sur les origines de la Pharmacie.

Le mot grec pharmakeia est utilisé dans Galates 5:19… Le dictionnaire grec le définit comme suit : “l’utilisation de médicaments, de drogues ou de sortilèges”. C’est un fait que la sorcellerie et la magie dans le monde grec impliquaient souvent l’utilisation de drogues, soit par la sorcière, soit par la personne sur laquelle la magie était exercée.

Le chapitre 18 de l’Apocalypse décrit la chute de Babylone et, au verset 23, il nous donne la raison pour laquelle toutes les nations ont été séduites. Cela peut être choquant pour beaucoup de gens. Lisons ce que dit la Bible. En parlant de la chute de Babylone, Apocalypse 18:23 dit : “la lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l’époux et de l’épouse ne sera plus entendue chez toi, parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements [pharmakeia],”

Par les “enchantements” de Babylone, toutes les nations ont été séduites. Le mot grec pour “enchantements” au verset 23 est “pharmakeia” [far-mak-i’-ah]. Selon le dictionnaire grec Thayer, “pharmakeia” désigne “l’usage ou l’administration de drogues, l’empoisonnement, la sorcellerie, les arts magiques, souvent associés à l’idolâtrie et encouragés par elle”. Si vous mettez le mot grec original “pharmakeia” à la place du mot français “enchantements”, la fin du verset 23 dirait : “parce que toutes les nations ont été séduites par ta pharmakeia” ! “Pharmakeia” est l’origine de notre mot français “pharmacie” ! La pharmacie est un système bien organisé et professionnalisé qui administre des médicaments empoisonnés.

La Bible révèle que Babylone trompera toutes les nations par l’utilisation de la pharmacie qui est en relation avec les “arts magiques” et l’idolâtrie. “Les arts magiques” ont leurs racines profondes dans la sorcellerie et le monde occulte. Nous n’avons pas besoin de faire une étude biblique approfondie pour savoir que Satan est directement derrière les arts magiques et que le peuple de Dieu ne devrait rien avoir à faire avec cela. Les croyants trompés d’aujourd’hui utilisent les “arts magiques” sous le déguisement de la prière contemplative, de l’humanisme chrétien et de la formation spirituelle. En général, les personnes impliquées dans la sorcellerie et la magie sont connues pour utiliser des potions “magiques” pour “guérir”, tromper, empoisonner, contrôler ou tuer quelqu’un.

La pharmacie utilise principalement un mélange de produits chimiques toxiques, de métaux et/ou d’éléments synthétiques pour produire des “produits pharmaceutiques” conçus pour manipuler la biochimie ou les fonctions métaboliques du corps dans le but d’obtenir un effet “désiré” dans le traitement d’une maladie ou d’une affection. En d’autres termes, les pharmaciens mélangent différents types de poison, les emballent, les font breveter et prétendent qu’ils peuvent traiter certains types de maladies. Le principal problème de ce système est qu’un poison est un poison. Les médicaments pharmaceutiques sont des poisons. Lorsque le poison est introduit dans le corps, il a des effets négatifs sur l’ensemble du système corporel, de la tête aux pieds. Il ne s’agit pas seulement d'”effets secondaires” ou de maladies “accidentelles” dont souffre une personne en raison de l’utilisation d’un médicament. Il s’agit d'”effets directs”, car la réalité est que les drogues ont des effets directs sur l’ensemble du système corporel, y compris le cerveau. Lorsque vous revenez à Apocalypse 18:23, le mot grec “pharmakeia” est utilisé pour nous révéler que la principale chose qui sera utilisée pour tromper TOUS les gens dans les derniers jours est un système bien organisé d’administration de médicaments toxiques à des milliards de personnes qui ne sont pas seulement toxiques pour les organes du corps, mais ont des effets négatifs directs sur le cerveau. Beaucoup de ces drogues utilisées pour diverses raisons sont connues pour causer des problèmes de mémoire, d’humeur, et contribuer à des changements négatifs de personnalité.

Qui est le principal responsable du système de pharmacie et d’administration de médicaments empoisonnés que Babylone utilise pour tromper toutes les nations ? Un logo ou un symbole révèle les valeurs et l’objectif d’une entreprise, d’une organisation ou d’une profession. Ils utilisent un logo ou un symbole comme une “marque” d’identification pour le monde. En d’autres termes, ce logo établit un lien direct avec une entreprise ou une profession. Lorsqu’une personne pense au “swoosh”, elle pense immédiatement à la société Nike. Les symboles et logos de la médecine moderne révèlent clairement qui orchestre en coulisse tout le système d’administration de médicaments toxiques qui manipulent les corps et les esprits de milliards de personnes dans le monde. Examinons simplement trois symboles reconnaissables et démasquons la vérité !

Figure A : Coupe d’Hygie

Le symbole de la figure A est le symbole international de la pharmacie connu sous le nom de ” Coupe d’Hygie “. Qui est Hygie ? Hygie vient de la mythologie grecque, Hygie est la déesse de la santé et de l’hygiène, la fille d’Esculape. Il est le dieu de la médecine, de la guérison et des médecins.

Ettie Rosenberg, docteur en pharmacologie et avocate, décrit la signification du Bol d’Hygie. Elle déclare : “Le symbole de la coupe d’Hygie est le symbole international de la pharmacie le plus largement reconnu. Dans la mythologie grecque, Hygie était la fille et l’assistante d’Esculape, le dieu de la médecine et de la guérison. Le symbole classique d’Hygie était une coupe contenant une potion médicinale à laquelle prenait part le serpent de la Sagesse (ou gardien). C’est le même serpent de la Sagesse qui apparaît sur le caducée et le bâton d’Esculape, qui est le symbole de la médecine.” – Ettie Rosenberg, Pharm.D., Esq.

Les Grecs considéraient les serpents comme sacrés et les utilisaient dans des rituels de guérison en l’honneur d’Asclépios, car le venin des serpents était considéré comme un remède et leur mue comme un symbole de renaissance et de renouveau.

La figure B est une image de la statue d’Hygie. Remarquez le serpent qui boit la potion magique de la ” coupe de la sagesse “. Dans Genèse 3:1-14, Satan, connu sous le nom de serpent, a utilisé un serpent pour tromper Eve. Le verset 1 révèle que ce serpent était “plus subtil”, ce qui signifie qu’il était mince ou très léger, pas dense ou grossier, mais lisse et raffiné afin d’accomplir son but trompeur.

Figure B : “Hygie”

Au verset 6, Eve a cru les mensonges subtils du serpent. Pensant qu’elle pourrait devenir sage, Eve a désobéi à Dieu en mangeant de l’arbre dont Dieu avait interdit la consommation. Au verset 13, après avoir mangé le fruit de l’arbre interdit, Eve a reconnu que le serpent l’avait trompée. Lorsqu’une personne est trompée, en est-elle consciente ? Selon le dictionnaire Webster, tromper signifie “faire croire ce qui est faux”. Ainsi, lorsque les gens sont trompés, ils croient réellement au mensonge. Remarquez que Satan a utilisé le serpent pour tromper Eve afin qu’elle croie au mensonge. Ce serpent qui boit dans le “bol de la sagesse” vient de Satan. Il représente le caractère trompeur de Satan qui trompe encore les gens aujourd’hui. Le peuple de Dieu devrait-il avoir quelque chose à voir avec cette tromperie ?

Figure C : Le bâton d’Esculape

La figure C est connue comme le bâton d’Esculape. Son bâton représente les aspects curatifs de l’art de la médecine. Beaucoup de croyants pensent que ce symbole est le même que le serpent d’airain que Moïse a mis sur un poteau, mais ce n’est pas le cas. Le serpent sur le bâton d’Esculape est une contrefaçon du serpent d’airain de Moïse sur le poteau. Ce symbole contrefait donne le faux message que le serpent est sage et inoffensif.

Rappelez-vous, le serpent sur le bâton d’Esculape est le même serpent qui boit dans la coupe d’Hygie. Le message que le serpent de ce symbole satanique transmet également est qu’il n’y a pas de mal à prendre le “produit magique” empoisonné de la coupe. Ces symboles, qui sont utilisés pour représenter les professions de la pharmacie et de la médecine, transmettent un message trompeur de la part de Satan, selon lequel il est sage de prendre des médicaments empoisonnés, qui ont le pouvoir de guérir et non de tuer. C’est un mensonge ! Ceux qui se soumettent à ce système contrefait et empoisonné seront balayés.

Figure D : Statue d’Esculape

La figure D est une statue d’Esculape dont le bâton est enveloppé du “serpent de la sagesse”. Ce “serpent de la sagesse” est présent dans tout le symbolisme de la profession médicale moderne. Il figure dans le symbole de l’American Medical Association, une association qui a établi les normes applicables aux médecins et à la profession médicale en Amérique. On le trouve au milieu du logo de l’Organisation mondiale de la santé. On le trouve également sur les logos des écoles de médecine, des cabinets médicaux et de nombreuses autres organisations médicales.

Figure E : Caducée d’Hermès

Le symbole suivant de la figure E résume vraiment qui est derrière le système de médecine empoisonnée de Babylone. La figure E est un autre symbole reconnu dans le domaine médical, il est connu sous le nom de “caducée”. Le caducée représente deux serpents s’accouplant autour d’une tige, surmontée d’une paire d’ailes. Le caducée, également connu sous le nom de baguette magique, appartient au dieu grec Hermès ou au dieu romain Mercure. Ces dieux sont censés être les messagers des dieux, les inventeurs de la magie, les communicateurs avec les “morts” et celui qui protège les affaires et les voleurs (www.drblayney.com/Asclepius.html). De nombreux adeptes de la sorcellerie utilisent encore le caducée pour la magie et pour jeter des sorts. En sorcellerie, le caducée est également connu pour “retenir et contrôler” ses victimes.

Dans la mythologie grecque et le monde occulte, le caducée n’avait rien à voir avec la médecine, la guérison ou la santé. Alors pourquoi la médecine moderne a-t-elle adopté le caducée comme symbole de la médecine ? Rappelez-vous sa fonction et sa signification originales. Qui tient le caducée ? Le faux dieu de Mercure. Quelle est sa prétention ? L’inventeur de la magie, le conducteur des morts, le protecteur des marchands, des voleurs, ainsi que de la contrainte et du contrôle, voilà ce qu’il prétend ! Se pourrait-il que la médecine moderne ait adopté le caducée comme symbole de la médecine et des médecins pour PROTEGER les marchands de la terre qui gagnent des milliards en empoisonnant les gens, pour protéger les voleurs des grandes entreprises et pour contrôler et maîtriser les masses humaines ? Cela peut vous choquer. Bien que le caducée n’ait rien à voir avec la guérison ou la médecine, un officier du corps médical de l’armée américaine a insisté en 1902 pour adopter le caducée comme symbole. Depuis lors, d’autres membres de la profession médicale ont commencé à adopter le caducée comme symbole de la médecine ou des médecins.

Levons le voile sur la signification réelle du caducée. Dans le monde occulte, Satan se dépeint comme un bouc connu sous le nom de Baphomet avec deux ailes et un caducée entre ses jambes croisées ! Oui, Baphomet a un caducée entre les jambes. Regardez les images de la figure F et comparez. Voici le lien direct entre les pratiques empoisonnées de la médecine moderne par la pharmakéia et Satan. Satan est à l’origine de ce système de médication. Un caducée est en fait une version abrégée de Baphomet, Satan lui-même.

Pensez-vous que Jésus pourrait faire partie de ce système ? NON. Les vrais croyants devraient-ils faire partie de ce système d’empoisonnement ? Non. Cet empoisonnement systématique est celui de Babylone et le peuple de Dieu doit en sortir. Nous devons apprendre la manière naturelle de guérir que Dieu approuve par le biais d’un mode de vie et d’une alimentation saine.

Saviez-vous que le “père” de la pharmacologie était un occultiste ? C’était un adorateur de Satan ! Né Philippus Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim en 1493, il se faisait appeler Paracelse. Il était connu comme un médecin, botaniste, alchimiste, astrologue et occultiste suisse allemand. Il a fondé le domaine de la toxicologie, mieux connu sous le nom de pharmacie. Pendant des centaines d’années, les médecins ont utilisé des herbes et des aliments naturels pour guérir. Paracelse a défié cette notion. À partir de ses études sur la chimie et la métallurgie et d’un mélange de pratiques occultes et d’astrologie, il a théorisé que les métaux tels que le mercure, le plomb, l’étain, le cuivre et l’or pouvaient “purifier” le corps. Il croyait que les étoiles et les planètes étaient la principale cause des maladies humaines. Il pensait que TOUTES les maladies devaient être traitées avec des métaux qui sont des poisons pour le corps. C’était une pratique très radicale à son époque. Il traitait de nombreuses maladies avec du mercure, mieux connu sous le nom de vif-argent. De nombreux médecins qui adhéraient à la méthode de Paracelse et utilisaient le mercure (quicksilver), également connu sous le nom de Quack Salber (charlatans). C’était une façon très réformiste de traiter le corps à l’époque (Jethro Kloss, Back to Eden, 2e éd., p. 52, 53). Beaucoup sont morts à cause de la méthode de traitement de Paracelse. On raconte qu’à l’âge de 50 ou 51 ans, Paracelse a été jeté par la fenêtre par les autres médecins de l’époque qui le jugeaient très dangereux en 1541. Il est étonnant qu’aujourd’hui Paracelse soit connu comme le père de la pharmacie moderne ! D’où lui venait son inspiration ? Baphomet, Satan !

Ce système de Paracelse est la fondation sur laquelle la médecine moderne est construite. Il a tué et empoisonné des millions de personnes. Les médicaments pharmaceutiques ne guérissent jamais la maladie – ils tentent seulement de la gérer en inhibant ou en manipulant une fonction du corps qui est censée se produire naturellement. Dans un rapport publié en juin 2010 dans le Journal of General Internal Medicine, les auteurs ont déclaré qu’en examinant des dossiers allant de 1976 à 2006, ils ont constaté que sur 62 millions de certificats de décès, 25 millions de décès ont été classés comme étant survenus dans un hôpital suite à des erreurs médicamenteuses. Le nombre total de décès dus au système médical moderne américain (médicaments, opérations chirurgicales inutiles, infections, erreurs médicales, etc.) s’élève à près de 800 000 personnes par an ! C’est plus que les personnes qui meurent de maladies cardiaques (plus de 600 000 décès par an) et de cancer (plus de 500 000 décès par an). – articles.mercola.com/sites/articles/ archive/2003/11/26/death-by-medicine-part-one.aspx

Ce système d’administration de médicaments empoisonnés dans le monde entier est une industrie de milliers de milliards de dollars et les marchands de médecine de la terre en profitent largement. Ils aiment l’argent qu’il produit et ignorent les nombreuses vies qu’ils détruisent. Des millions de personnes vénèrent ce système comme une idole.

Les médicaments toxiques ne sont PAS un remède à la maladie. Beaucoup de ceux qui prescrivent et administrent des médicaments pharmaceutiques l’admettent. Si les médicaments guérissaient les maladies, pourquoi de nombreuses personnes traitées pour des maladies doivent-elles prendre des médicaments jusqu’à leur mort ? Cela ne ressemble pas à un remède mais à un canular lucratif.

“Il faut apprendre aux gens que les médicaments ne guérissent pas les maladies. Il est vrai qu’ils procurent parfois un soulagement passager, et que le patient semble se rétablir grâce à leur utilisation ; c’est parce que la nature a suffisamment de force vitale pour expulser le poison et corriger les conditions qui ont causé la maladie. La santé est retrouvée malgré le médicament. Mais dans la plupart des cas, le médicament ne fait que modifier la forme et la localisation de la maladie. Souvent, l’effet du poison semble être surmonté pendant un certain temps, mais les résultats restent dans le système et causent de grands dommages à une période ultérieure. Par l’utilisation de médicaments toxiques, beaucoup de gens s’attirent des maladies à vie, et beaucoup de vies sont perdues qui pourraient être sauvées par l’utilisation de méthodes naturelles de guérison.” – Ellen White, Counsels on Health, p. 89.

Quel message la Bible donne-t-elle à ceux qui sont dans la pharmakéia – le poison de Babylone ? Galates 5:20-21 :

l’idolâtrie, la magie [pharmakeia], les haines, les querelles, les jalousies, les colères, les rivalités, les divisions, les sectes, l’envie, [les meurtres,] l’ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait: ceux qui ont un tel comportement n’hériteront pas du royaume de Dieu.

Ceux qui se livrent à ce commerce de l’empoisonnement et des médicaments doivent se repentir et s’en détourner. S’ils ne se repentent pas, ils n’hériteront pas du royaume de Dieu. Cela est également attesté dans le livre de l’Apocalypse. Apocalypse 21:8 :

Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs [pharmakeús = une personne utilisant des incantations à base de drogues ou des enchantements religieux à base de drogues], les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.

Le mot grec pour les enchanteurs au verset 8 est “pharmakeús”, défini comme un préparateur de drogues ou un empoisonneur. Ce terme est répété dans le dernier chapitre de la Bible. Apocalypse 22:14-15 :

Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville! 15Dehors les chiens, les enchanteurs [pharmakeús], les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge!

Pharmakeia est une partie de Babylone. C’est ce que la Bible prédit que Babylone utiliserait pour tromper toutes les nations. Vous n’avez pas besoin d’être trompé. Il est impossible de faire partie du vrai peuple de Dieu à la fin des temps et d’être lié à ce système d’administration de médicaments empoisonnés qui manipulent et troublent l’esprit. Cela vient de Satan lui-même. Vous en avez vu la preuve. Babylone est tombée, sortez avant qu’il ne soit trop tard. C’est un système brisé et empoisonné, “SORTIR” est l’appel sincère de Dieu.

Source : https://www.calledoutbelievers.org/pharmakeia-and-bio-pharma/ (en anglais)

Anthrax, Arsenic, Pasteur et ses moutons

L’anthrax est officiellement une infection causée par la bactérie Bacillus anthracis. Elle peut se manifester sous quatre formes : cutanée, pulmonaire, intestinale et par injection. Les symptômes commencent entre un jour et plus de deux mois après que la personne ait contracté l’infection.

La forme cutanée se présente sous la forme d’une vésicule noire caractéristique. La forme par inhalation se manifeste par de la fièvre, des douleurs thoraciques et un essoufflement. La forme intestinale se manifeste par une diarrhée (qui peut contenir du sang), des douleurs abdominales, des nausées et des vomissements. La forme injectable se manifeste par de la fièvre et un abcès au point d’injection du médicament.

L’HISTOIRE OFFICIELLE

Bacillus anthracis est une bactérie anaérobie facultative en forme de bâtonnet, à Gram positif, d’une taille d’environ 1 sur 9 μm. La bactérie repose normalement sous forme de spores dans le sol et peut survivre pendant des décennies dans cet état.

L’anthrax se propage par contact avec les spores de la bactérie. Les spores de l’anthrax apparaissent souvent dans les produits animaux infectieux. Le contact se fait par la respiration, l’alimentation ou par une zone de peau lésée. En général, l’anthrax ne se propage pas directement entre les personnes ou les animaux – en d’autres termes, il n’est pas contagieux.

Spores de Bacillus anthracis

Bien qu’il s’agisse d’une maladie rare, l’anthrax humain, lorsqu’il se manifeste, est plus fréquent en Afrique et en Asie centrale et méridionale. L’infection de la peau par l’anthrax est connue sous le nom de “maladie du porteur de laine”. Historiquement, l’anthrax inhalé était appelé “maladie du trieur de laine” car il s’agissait d’un risque professionnel pour les personnes qui triaient la laine. Aujourd’hui, cette forme d’infection est extrêmement rare dans les pays développés, car il ne reste pratiquement plus d’animaux infectés. En 2008, au Royaume-Uni, un fabricant de tambours qui travaillait avec des peaux d’animaux non traitées est mort de la maladie du charbon par inhalation [1].

Bien qu’elle soit rare aujourd’hui, la maladie du charbon a posé un problème économique et sanitaire majeur en France et ailleurs au cours du XIXe siècle. Les moutons étaient particulièrement vulnérables, et des fonds nationaux ont été mis de côté pour étudier la production d’un vaccin. Louis Pasteur a consacré plusieurs années à cette quête après que Robert Koch, son rival allemand, ait revendiqué la découverte de l’agent responsable, le Bacillus anthracis. Les efforts déployés pour trouver un vaccin ont incité non seulement Pasteur mais aussi d’autres scientifiques de son époque à se lancer dans une course féroce pour la gloire et l’or.

En 1881, Pasteur réalise une expérience publique à Pouilly-le-Fort pour démontrer son concept de vaccination. Il prépare deux groupes de vingt-cinq moutons, une chèvre et plusieurs bovins. Les animaux d’un groupe reçoivent deux injections d’un vaccin contre la maladie du charbon préparé par Pasteur, à quinze jours d’intervalle ; le groupe témoin n’est pas vacciné. Trente jours après la première injection, on a injecté aux deux groupes une culture de bactéries vivantes de la maladie du charbon. Tous les animaux du groupe non vacciné sont morts, tandis que tous les animaux du groupe vacciné ont survécu.

L’expérience publique de Pasteur à Pouilly-le-Fort

Ce triomphe apparent, largement rapporté dans la presse locale, nationale et internationale, a fait de Pasteur un héros national et a assuré la reconnaissance de la vaccination dans la pratique médicale.

“Le bon Pasteur” – 1882

C’est en tout cas l’histoire officielle. Maintenant, examinons-la de plus près.

PUBLIC CONTRE PRIVÉ

Les triomphes publics de Pasteur sont différents si l’on compare les articles de presse élogieux de l’époque aux carnets privés de Pasteur, analysés par Gerald L. Geison dans son livre The Private Science of Louis Pasteur [2].

Pasteur a promu la théorie, largement contestée à l’époque, selon laquelle les microbes étaient à l’origine de la plupart des maladies, voire de toutes. La théorie des germes a permis aux scientifiques d’envisager un remède rapide à la maladie grâce à un vaccin contenant une forme affaiblie ou atténuée de la bactérie, un peu comme l’idée alors répandue qu’un peu de poison pouvait vous immuniser contre une dose plus importante.

La lecture de ces premières tentatives de découverte d’un vaccin contre l’anthrax évoque des images de Monty Python et du ministère de la science idiote. Certains scientifiques ont tenté une “atténuation” en soumettant le microbe à un poison, le bichromate de potassium, ou à l’acide carbolique, un désinfectant. Un autre scientifique pensait pouvoir créer un vaccin atténué en chauffant le sang d’animaux infectés et en l’injectant à des animaux non infectés. Certains préféraient faire bouillir la bactérie dans du bouillon de volaille, d’autres dans de l’urine. Un collègue de Pasteur a essayé d'”affaiblir” des cultures d’anthrax en les exposant à des vapeurs d’essence. Pasteur a tenté de détruire la virulence du bacille de l’anthrax en le soumettant à de l'”oxygène atmosphérique”, c’est-à-dire de l’air en langage scientifique – toutes ces théories ont été poursuivies avec un sérieux digne de John Cleese.

Malheureusement pour ces héros en puissance, aucune de leurs idées ne fonctionne très bien. Par exemple, lorsque le rival de Pasteur, un vétérinaire du nom de Toussaint, s’est concentré sur le sang chauffé, qui, selon lui, pouvait servir de vaccin efficace, il a constaté par la suite que les résultats étaient incohérents, allant jusqu’à tuer les animaux de laboratoire. Il a commencé à ajouter de l’acide carbolique, qui n’a pas non plus répondu aux attentes.

Dans ses carnets, Pasteur exprime sa frustration de voir que ses propres expériences sur des lapins, des cochons d’Inde, des singes et des chiens donnent des résultats aussi peu concluants. Le vaccin magique était insaisissable et, selon Geison, Pasteur avait “une base expérimentale exceptionnellement faible pour annoncer la “découverte” d’un vaccin contre la maladie du charbon en janvier 1880″. [2] Pasteur fait une annonce similaire en février 1881 et, en mars, il fait état de résultats concluants lors de tests préliminaires sur des moutons. Comme le raconte Geison, “le ton audacieusement confiant des rapports publics de Pasteur exagérait les résultats réels de ses expériences avec le nouveau vaccin. En fait, les résultats de ses tests demeuraient décidément peu concluants”. [2]

Lésion cutanée noire attribuée à une infection à l’anthrax

Un autre problème rencontré par Pasteur était qu’il ne parvenait pas à rendre les animaux malades en leur injectant le microbe qu’il associait à la maladie qu’il étudiait, comme l’anthrax ou la rage. Dans le cas de l’anthrax, pour que des animaux sains tombent malades et meurent, il devait leur injecter de l'”anthrax virulent”. Pasteur rendait les microbes “pathogènes” plus virulents par ce qu’il appelait le “passage en série” de l’organisme à travers d’autres animaux. Dans le cas de l’anthrax, il utilisait des cobayes, leur injectait le micro-organisme qu’il associait à l’anthrax, puis sacrifiait l’animal et injectait son sang ou ses tissus – éventuellement mélangés à des poisons tels que l’acide carbolique ou le bichromate de potassium – à un autre animal ; ce processus était répété sur plusieurs cobayes. C’est ainsi qu’il a obtenu ce qu’il a appelé “l’anthrax virulent”.

Pour la rage, Pasteur a pu produire les symptômes de la maladie en injectant “de la matière cérébrale. extraite d’un chien enragé dans des conditions stériles [c’est-à-dire empoisonnées], puis inoculée directement à la surface du cerveau d’un chien sain par un trou percé dans son crâne”. Ce traitement faisait parfois écumer la bouche des chiens et les faisait mourir. [2]

Au milieu de ses expériences frustrantes sur l’anthrax, Pasteur est convaincu par l’Académie de médecine de faire la célèbre démonstration de Pouilly-le-Fort. Avec son rival Toussaint (un simple vétérinaire, même pas un vrai scientifique !) sur le dos, ses ennemis lui font signer le protocole d’une expérience qu’ils jugent impossible à réussir. Pasteur, à la consternation de ses collègues, accepte “impulsivement” le défi de Pouilly-le-Fort et signe le protocole d’expériences détaillé et astreignant le 28 avril 1881.

UNE EXPÉRIENCE TROMPEUSE ?

Geison insiste sur le fait que Pasteur a délibérément trompé le public sur la nature du vaccin qu’il a utilisé à Pouilly-le-Fort, bien qu’il n’y ait aucune raison particulière de le faire. Les protocoles ne spécifiaient pas le type de vaccin que Pasteur devait inoculer aux animaux. Au début de sa carrière, Pasteur était tout aussi méfiant quant aux détails de la fabrication de son vaccin contre le choléra des poules.

Le point essentiel : contrairement à toutes ses premières expériences, les essais de Pouilly-le-Fort ont parfaitement fonctionné ! Tous les moutons vaccinés ont vécu, et tous les moutons non vaccinés sont morts. Un triomphe !

Cependant, on est en droit de se demander si Pasteur a triché. Après tout, l’enjeu était de taille : toute sa carrière et l’avenir de la théorie des germes étaient en jeu. Les carnets de Pasteur indiquent qu’il était parfois malhonnête, voire peu recommandable. Il était également extrêmement agressif dans la défense de ses intérêts, ayant détruit plusieurs adversaires par la manipulation et une rhétorique acérée.

La mort de tous les moutons non vaccinés est facile à expliquer. Pasteur a utilisé de l'”anthrax virulent” ; en d’autres termes, il les a empoisonnés. Qu’en est-il des moutons vaccinés – tous les moutons – qui ont survécu ? Leur a-t-il injecté de l'”anthrax virulent” ou simplement de l’anthrax, avec lequel il n’avait jamais réussi à tuer d’animaux ? Comme le diraient les Français, “Il y avait quelque chose de louche”.

Après l’expérience, les demandes de vaccins contre l’anthrax inondent le laboratoire de Pasteur. Le laboratoire acquiert bientôt le monopole de la fabrication des vaccins commerciaux contre l’anthrax, et Pasteur poursuit agressivement les ventes à l’étranger. Au milieu des années 1880, Pasteur et son laboratoire tirent un bénéfice annuel net de 130 000 francs de la vente de vaccins contre l’anthrax. Mais Pasteur et ses assistants sont restés étonnamment réticents à divulguer tout détail sur le type de vaccin qu’ils utilisaient.

Rapidement, des problèmes sont apparus, fournissant une autre raison de soupçonner Pasteur d’avoir triché : le vaccin contre l’anthrax n’a pas fonctionné. Dans Pasteur: Plagiarist, Imposter! l’auteur R.B. Pearson note que Pasteur a commencé à recevoir des lettres de plainte de villes de France et d’aussi loin que la Hongrie, décrivant des champs jonchés de moutons morts, vaccinés la veille. [3] Selon le gouvernement hongrois, “les pires maladies, pneumonie, fièvre catarrhale, etc. ont exclusivement frappé les animaux soumis à l’injection”. Un essai réalisé en 1882 à Turin a conclu à l’inutilité de la vaccination. Dans le sud de la Russie, les vaccins contre l’anthrax ont tué 81 % des moutons qui les avaient reçus [3].

EMPOISONNEMENT À L’ARSENIC

Petit à petit, l’utilisation du vaccin contre l’anthrax a diminué. … mais le plus mystérieux, c’est que l’apparition de l’anthrax a également diminué. Aujourd’hui, c’est une maladie rare. Alors, qu’est-ce qui a causé la mort de tant d’animaux, principalement des moutons, au cours du XIXe siècle, et pourquoi les moutons ne meurent-ils pas de la maladie du charbon aujourd’hui ?

Prenons l’exemple de la solution de trempage pour moutons (une préparation liquide destinée à débarrasser les moutons des parasites). Le premier bain pour moutons au monde, inventé et produit par George Wilson de Coldstream, en Écosse, en 1830, était à base de poudre d’arsenic. L’une des marques les plus populaires était Cooper’s Dip, développée en 1852 par le vétérinaire et industriel britannique William Cooper. Le Cooper’s Dip contenait de la poudre d’arsenic et du soufre. La poudre devait être mélangée à de l’eau, si bien que les ouvriers agricoles – sans parler des moutons plongés dans la solution d’arsenic – étaient parfois empoisonnés.

Les symptômes de l’empoisonnement à l’arsenic sont remarquablement similaires à ceux de l'”anthrax”, notamment l’apparition de lésions cutanées noires. Comme l’anthrax, l’arsenic peut empoisonner par contact avec la peau, par inhalation et par le tube digestif. Si une injection contient de l’arsenic, elle provoquera une lésion au niveau du site.

Aujourd’hui, les bains pour moutons ne contiennent plus d’arsenic, de sorte que l’anthrax a disparu – sauf dans les pays en développement où il est encore utilisé dans des processus industriels comme le tannage – d’où le décès en 2008 du fabricant de tambours qui travaillait avec des peaux d’animaux importées [1].

Le véritable mystère est de savoir pourquoi les scientifiques de l’époque n’ont pas fait le lien entre l’anthrax et l’arsenic. Après tout, les Français connaissaient une chose ou deux sur l’arsenic. Tous les médecins et pharmaciens stockaient de la poudre d’arsenic, et dans le roman à succès de Flaubert du milieu du siècle dernier, Madame Bovary, son héroïne se tue en avalant une poignée d’arsenic. Flaubert décrit de manière imagée les lésions noires qui marquent la belle Madame Bovary au moment de sa mort – tous les Français savaient à quoi ressemblait un empoisonnement à l’arsenic. Il semble que les scientifiques, les vétérinaires et les médecins aient été tellement éblouis par la nouvelle théorie des germes qu’ils n’ont pas pu faire le lien entre le poison et la maladie.

Pasteur meurt en 1895 et prend immédiatement sa place en tant que premier saint de la médecine. La presse publie des gravures empestant la vieille dentelle, le montrant comme un objet d’adulation, ses flacons et ses gobelets posés sur un autel, un admirateur reconnaissant agenouillé devant eux. La science était devenue la nouvelle religion. Une description moderne appelle Pasteur “l’homme qui a sauvé des milliards de vies”.

NOUVELLE ALERTE À L’ANTHRAX

L’anthrax a disparu de l’esprit du public et les vaccins contre l’anthrax ont langui jusqu’aux célèbres lettres envoyées à des membres connus des médias et à deux sénateurs quelques semaines après le 11 septembre. Au moins vingt-deux personnes sont tombées malades et cinq sont décédées. [4] Les tests génétiques (et non l’isolement de la bactérie) ont révélé la présence de spores d’anthrax, mais personne n’a testé la présence d’arsenic dans les poudres.

Les attentats ont ravivé l’intérêt pour le vaccin contre l’anthrax. Très peu utilisé pendant des décennies, le vaccin a été dépoussiéré pour être utilisé chez les personnes considérées comme étant dans une catégorie “à risque”, comme les membres de l’armée. Les soldats reçoivent le vaccin en cinq doses consécutives, avec un rappel chaque année [5].

Même selon les sources conventionnelles, tous les vaccins contre l’anthrax actuellement utilisés provoquent des réactions, telles que des éruptions cutanées, des douleurs et de la fièvre, et des réactions indésirables graves se produisent chez environ 1 % des personnes vaccinées. [6] En 2004, une injonction légale contestant la sécurité et l’efficacité du vaccin a mis fin aux vaccinations obligatoires contre l’anthrax pour les membres de l’armée, mais après qu’un rapport de la FDA en 2005 ait affirmé que le vaccin était sûr, [7] le ministère de la Défense a rétabli les vaccinations obligatoires contre l’anthrax pour plus de deux cent mille soldats et employés du secteur de la défense. [8]

LA SOLUTION DE LA NATURE

Une dernière réflexion : Les scientifiques ont découvert que certaines bactéries peuvent “biorémédier” l’arsenic dans le sol. [9] Ces bactéries résistantes à l’arsenic ou accumulant l’arsenic “sont répandues dans les sols pollués et sont des candidats précieux pour la biorémédiation des écosystèmes contaminés par l’arsenic”. La nature a toujours une solution, et dans le cas de l’arsenic, la solution est constituée de certaines bactéries du sol omniprésentes. Nous devons envisager la possibilité que la bactérie “hostile” de l’anthrax, isolée pour la première fois par Robert Koch, soit en fait un organisme de remédiation utile qui apparaît sur la scène (ou dans le corps) chaque fois qu’un animal ou un humain rencontre le poison appelé arsenic.

RÉFÉRENCES

  1. https://www.telegraph.co.uk/news/uknews/4942456/Drum-maker-died-from-anthrax.html.
  2. Geison GL. The Private Science of Louis Pasteur. Prince-ton University Press, 1995, pages 167-170.
  3. Pearson RB. Pasteur: Plagiarist, Imposter! The Germ Theory Exploded! Dr William von Peters, 2002.
  4. Landers J. The anthrax letters that terrorized a na­tion are now decontaminated and on public view. Smithsonian Magazine, September 12, 2016.
  5. https://www.healthline.com/health/anthrax-vaccine-side-effects#dosage.
  6. https://en.wikipedia.org/wiki/Anthrax_vaccines.
  7. Roos R. FDA seeks comments on controversial anthrax vaccine. CIDRAP, January 13, 2005.
  8. Air Force Special Operations Command. Anthrax vaccine mandatory again. https://www.afsoc.af.mil/News/Article-Display/Article/163403/anthrax-vaccine-mandatory-again/.
  9. Ghodsi H, Hoodaji M, Tahmourespour A, Gheisar MM. Investigation of bioremediation of arsenic by bacteria isolated from contaminated soil. African Journal of Microbiology Research. 2012;5(32):5889-5895.

Cet article est paru dans Wise Traditions in Food, Farming and the Healing Arts, la revue trimestrielle de la Weston A. Price Foundation, automne 2020.

Par Sally Fallon Morell, auteure du best-seller de cuisine Nourishing Traditions et présidente fondatrice de la Weston A. Price Foundation.

Source : https://www.westonaprice.org/health-topics/anthrax-arsenic-and-old-lace/
Traduction https://cv19.fr

Les postulats de Koch à l’ère du Covid-19

Les postulats de Koch (1884) sont une méthodologie dépassée qui n’était censée s’appliquer qu’aux bactéries aérobies et aux champignons.
Depuis la crise du Covid, il ressort des critiques de ces postulats statuant qu’ils ne s’appliqueraient pas au SARS-CoV-2 et qu’ils ne permettraient pas d’établir de liens entre ce virus et la maladie qu’il est censé provoquer.

Qu’en est-il vraiment ?

Koch lui-même a abandonné le premier postulat (le micro-organisme doit se trouver en abondance dans tous les organismes atteints de la maladie, mais ne doit pas se trouver dans les organismes sains) lorsqu’il a découvert qu’il était possible d’être un porteur asymptomatique.

Le choléra, la fièvre typhoïde, la polio, l’herpès simplex, le VIH et l’hépatite C peuvent également être découverts chez des porteurs asymptomatiques.

Les virus ont également besoin de cellules hôtes pour se développer, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas être cultivés en culture pure comme c’est le cas pour les bactéries. Le second postulat de Koch échoue donc pour les virus, des étapes supplémentaires doivent être incluses pour les remplir.
Ce n’est qu’après avoir isolé les virus dans des cultures cellulaires qu’on peut les isoler à partir des plaques qui en résultent.

Les virologues modernes n’utilisent pas les anciens postulats de Koch, mais une version moderne qui s’applique à la virologie.

D’autres variations des postulats ont été proposées, comme celui de Thomas M. River en 1937, affilié au Rockefeller Institute for Medical Research de New York.

Les postulats de River ont 6 critères à remplir, ils sont à prendre dans le contexte de cette époque, où les virus étaient considérés comme des toxines et non comme du matériel génétique, la définition d’un virus a été modifiée après 1954.

L’un des postulats stipule que :
L’agent viral obtenu à partir de l’hôte infecté doit –
Produire la maladie spécifique chez un hôte sain approprié,
et/ou
Fournir la preuve de l’infection en induisant la formation d’anticorps spécifiques à cet agent.

C’est le changement le plus important de cette époque, il stipule qu’une personne saine peut contracter la maladie, rester asymptomatique, et que le développement d’anticorps spécifiques est un signe de sa propre infection.
Ces postulats sont spécifiquement conçus pour tenir compte du fait que le germe ne causera pas toujours la maladie (voire jamais), mais pour donner un fondement scientifique aux campagnes de vaccination de l’époque, dans lesquelles l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale a joué un rôle important.
Ces postulats sont toujours utilisés aujourd’hui, car l’utilisation des vaccins est restée la même après 1954 malgré le changement de paradigme de la virologie.

Il y a aussi les postulats de Falkow (1988), selon lesquels un germe (E.Coli dans cette situation) est pathogène en fonction de sa souche.
Pendant des décennies, l’E.coli a été tenu pour responsable de dizaines de milliers de cas d’intoxication alimentaire entraînant de graves vomissements et/ou diarrhées, et quelques décès. Cependant, vers 1985, alors que de plus en plus de microbiologistes observaient que l’E.coli était un élément naturel utile et inoffensif de la digestion intestinale, la médecine et les agences de santé ont détourné l’attention de leur accusation générale de l’E.coli vers un monstre nouvellement créé, l’E.coli 0157:H7.

On peut également citer les postulats de Fredricks et Relman (1996), l’un des premiers à établir un postulat reposant principalement sur le recours à la technologie génétique, sur la base de la séquence d’acide nucléique appartenant à un pathogène putatif.
Nous pouvons l’appeler un postulat de formes de preuves basées sur la séquence pour la causalité microbienne.

Ces modifications sont encore controversées dans la mesure où elles ne tiennent pas bien compte de certaines associations de maladies, comme le papillomavirus et le cancer du col de l’utérus, ni des maladies à prions, qui n’ont pas de séquences d’acides nucléiques propres.

Il y a donc eu de nombreuses révisions des postulats initiaux de Koch, et aujourd’hui encore, nous ne pouvons pas établir clairement un modèle unique pour caractériser un germe spécifique comme étant la cause d’une maladie.

Les postulats de Koch les plus modernes comprennent également les postulats de Koch métagénomiques.
La métagénomique est l’étude du matériel génétique récupéré directement à partir d’échantillons environnementaux, qui permettent d’interpréter la biodiversité microbienne et d’en comprendre la fonction.
Les traits métagénomiques sont des caractéristiques des organismes liées à leurs performances. Ils sont mesurés au niveau génomique à partir d’un échantillon d’individus. En tant que tels, ces traits fournissent des informations précieuses pour découvrir les modèles écologiques des micro-organismes.

Contrairement aux postulats de Koch originaux et aux postulats de Koch moléculaires formulés par Falkow (1988), les postulats de Koch métagénomiques se concentrent sur l’identification des traits métagénomiques dans les cas de maladies.
Il n’est pas nécessaire d’isoler l’agent pathogène dans une culture tissulaire ou un milieu de culture pur, contrairement aux postulats de Koch originaux.

Un échantillon est prélevé sur un patient et le matériel génétique est séquencé et classé entièrement, ce qui nécessite beaucoup de ressources informatiques, d’où sa relative nouveauté.
Les scientifiques travaillent ensuite sur le matériel génétique afin d’identifier des modèles entre les malades et les patients sains.
Les postulats de Koch métagénomiques sont en fait des postulats de Koch entièrement générés par ordinateur grâce aux technologies les plus modernes.
Ils sont également utilisés pour identifier rapidement de “nouveaux agents pathogènes “, et même comme outil de diagnostic.
Les virologues modernes affirment qu’ils seront désormais capables d’identifier de nouveaux virus avant même qu’ils ne provoquent une maladie !

Les perspectives d’avenir en virologie semblent être que, l’approche métagénomique va générer une pléthore d’informations génétiques provenant d’agents inconnus et potentiellement infectieux, dont certains pourraient être associés à des maladies humaines. La découverte des virus commencera à précéder la caractérisation des maladies qu’ils provoquent, bien avant que la pathogénicité de ces agents soit définie.

La métagénomique et les perspectives futures de la découverte de virus. sci-hub.do/10.1016/j.coviro.2011.12.004

Potentiellement, tout virus présent dans les échantillons, qu’il soit cultivable ou non, connu ou nouveau, peut être facilement détecté grâce à l’approche métagénomique virale.

Ce qui est intéressant avec les postulats de Koch métagénomique est l’interprétation des traits métagénomiques et la prise en compte du biome viral et de son interaction au biome bactérien qui est une découverte assez récente en biologie.

En se concentrant sur les modèles de personnes malades plutôt que sur les facteurs uniques d’un germe, les virologues commencent maintenant à se concentrer sur l’ensemble du terrain de l’individu plutôt que sur un germe spécifique causant la maladie.

Au fil des ans, les postulats de Koch ont été continuellement reformulés pour intégrer les dernières découvertes scientifiques et technologies. Les techniques moléculaires modernes ont démontré que les membres actuels ou antérieurs d’une communauté microbienne peuvent influer sur l’issue de la maladie, ce qui donne une vision nuancée de la causalité stricte telle que proposée à l’origine par Koch.

On peut également noter les postulats de Byrd et Segre (2016), qui prennent en compte d’autres facteurs comme les protecteurs microbiens.
(A)Selon les postulats originaux de Koch, un organisme pathogène dans un hôte va induire une maladie.
(B)Ce postulat est remis en cause lorsqu’un organisme est présent et peut protéger contre l’agent pathogène.
(C) Dans certains cas, des consortiums de microbes peuvent avoir un effet protecteur encore plus grand.

En gros, cela pourrait signifier que le terrain est plus important que le germe lui-même, car si un germe devient prédominant, c’est le signe d’une maladie, mais si le même germe est présent avec d’autres germes sans être prédominant, on n’observera pas de maladies.

Ainsi, lorsque nous parlons des postulats de Koch de nos jours, nous ne parlons pas seulement des premiers postulats de Koch, mais de toute une série de procédures établies pour déterminer la causalité potentielle d’un germe dans les maladies.
Il s’agit là d’une discipline médicale en constante évolution qui change de forme au gré des découvertes et de la disponibilité de nouvelles technologies, de la réfutation d’anciennes procédures qui ne correspondent pas aux nouveaux modèles de maladies et d’une nouvelle et meilleure compréhension de l’écosystème et du biome complexes que constitue le corps humain.

À partir de tous ces différents postulats “de Koch”, nous pouvons clairement voir que la théorie des germes n’est pas un modèle monolithique fixe, mais quelque chose qui évolue au fur et à mesure de l’évolution de la compréhension de la biologie et de la vie.

Les postulats de Koch originaux sont toujours mentionnés pour expliquer la difficulté d’établir un lien entre un germe et la cause d’une maladie dans une perspective historique. Leur but original est d’ailleurs d’apporter une méthode scientifique pour démontrer la théorie des germes.
La virologie moderne inclut toujours plus de techniques et de procédures dans ces différents postulats afin de rester en phase avec la théorie des germes, mais à chaque fois qu’elle le fait, elle prend de plus en plus en compte l’ensemble de l’écosystème microbien des êtres vivants dans les processus pathologiques, et se rapproche de plus en plus du modèle de la théorie du terrain de la maladie, qui stipule que la maladie apparaît dans un milieu spécifique, que les germes dits pathogènes viennent de l’intérieur du corps, et non de l’extérieur, et qu’ils ne sont pas la cause de la maladie mais des assistants qui aident au processus de guérison.

Le manque de soleil pourrait être à l’origine de la mort de Mozart

Par Emily Sohn

Le compositeur autrichien Wolfgang Amadeus Mozart a souffert de nombreuses maladies courantes de l’époque, mais une nouvelle théorie suggère qu’un manque de soleil pourrait être à l’origine de sa mort.

Mozart a souffert de nombreuses maladies, dont la variole, la fièvre typhoïde, l’amygdalite et des infections des voies respiratoires supérieures. Ce qui l’a tué en décembre 1791, à l’âge de 35 ans, fait toujours l’objet d’un débat, les théories allant de l’empoisonnement à la maladie rénale.

Aujourd’hui, deux chercheurs américains suggèrent que, dans sa maison autrichienne située à une latitude élevée, Mozart manquait probablement de vitamine du soleil pendant la moitié de l’année. Cette carence pourrait avoir exposé le musicien à de nombreuses maladies dont il souffrait.

Si seulement Mozart avait connu l’existence de la vitamine D et avait eu accès à des suppléments, il aurait pu doubler la production de toute sa vie, affirme William Grant, un physicien atmosphérique de la NASA à la retraite qui a suivi avec grand intérêt les recherches sur la vitamine D au cours de la dernière décennie. Et, selon lui, il en va de même pour plusieurs autres musiciens célèbres qui sont morts à un jeune âge.

Bien que certains chercheurs restent sceptiques, William Grant pense que l’histoire de Mozart est un avertissement pour les musiciens modernes, qui pourraient envisager de prendre l’air pour une ou deux séances de répétition.

“Presque toutes les maladies ont un lien avec la vitamine D de nos jours”, déclare Grant, qui n’est pas médecin, mais qui est affilié au Sunlight, Nutrition and Health Research Center, une association de recherche et d’éducation favorable à la vitamine D.

“Je pense que les musiciens modernes ne sont pas conscients du fait qu’en restant à l’intérieur, ils ne reçoivent pas la quantité adéquate de vitamine D dont ils ont besoin.”

Une mort entourée de mystère

La mort de Mozart a longtemps été entourée de mystère. Selon William Dawson, chirurgien orthopédique à la retraite et ancien président de la Performing Arts Medicine Association, le musicien a été enterré trois jours après sa mort. Et son corps n’a jamais fait l’objet d’une autopsie.

Les témoignages et les rapports sur la mort du compositeur n’ont été examinés que 30 ans plus tard. Même à ce moment-là, les documents étaient remplis de détails contradictoires.

Pour compliquer encore la situation, les connaissances médicales de l’époque étaient très en retard sur celles d’aujourd’hui. Et depuis l’époque de Mozart, les définitions de nombreux termes médicaux ont changé.

“Ils ne connaissaient pas les vitamines”, dit Dawson. “Ils ne connaissaient pas les bactéries. Ils ne connaissaient pas la tension artérielle. Les médecins de Mozart étaient aussi compétents qu’il était possible de l’être. Ils n’avaient tout simplement pas les connaissances ou la technologie nécessaires pour le traiter.”

Dawson a examiné 81 références dans la littérature qui abordaient la question de ce qui est réellement arrivé à Mozart à la fin de sa vie. Dans un article publié l’an dernier [article de 2011] dans la revue Medical Problems of Performing Artists, il a recensé et organisé ces théories.

Un grand nombre des articles qu’il a examinés citent la maladie rénale chronique comme étant la cause de nombreux problèmes de Mozart, y compris ses nombreuses infections secondaires, comme l’angine streptococcique et la conjonctivite. Ces explications sont suffisamment convaincantes, estime M. Dawson, même s’il a sa propre théorie sur ce qui a finalement tué le compositeur.

“Ils ont beaucoup saigné Mozart dans le cadre du traitement de sa maladie”, dit-il. “Je pense qu’ils l’ont trop saigné et qu’il est mort d’une perte de sang aiguë.”

Exemples de carence en vitamines

Grant a un point de vue différent. Il a lu l’article de Dawson en tenant compte de la période de l’année où Mozart avait tendance à tomber malade. De 1762 à 1783, écrit-il dans une lettre qui vient d’être publiée dans la revue Medical Problems of Performing Artists, la plupart des infections de Mozart sont survenues entre la mi-octobre et la mi-mai.

C’est la période de l’année où les habitants de régions aussi septentrionales que l’Autriche ne peuvent tout simplement pas produire suffisamment de vitamine D par l’exposition au soleil. De nombreuses études menées ces dernières années ont établi un lien entre un taux adéquat de vitamine D et un risque moindre de grippe, de pneumonie, de maladies cardiovasculaires, de cancers, de maladies auto-immunes, etc.

L’apport journalier recommandé en vitamine D est actuellement de 600 UI pour la plupart des gens, mais certains experts préconisent désormais de prendre jusqu’à 4 000 UI, qui est actuellement la limite supérieure recommandée pour cette vitamine, bien que cela ne doive se faire que sous la supervision d’un médecin.

Grant a cité deux autres musiciens célèbres dont l’histoire est similaire. La violoncelliste britannique Jacqueline Mary du Pré, décédée en 1987 à l’âge de 42 ans d’une sclérose en plaques, et le compositeur autrichien Gustav Mahler, mort en 1911 d’une endocardite bactérienne. Des preuves suggèrent maintenant que la vitamine D peut protéger contre ces deux maladies.

Il n’y a aucun moyen de prouver ou de réfuter la théorie de Grant, dit Dawson, mais il invite à la prudence.

“Je suis tenté de dire qu’il s’agit d’une idée qui a ses adeptes et qui existe dans la littérature”, a déclaré M. Dawson. “Que les gens choisissent d’y croire, cela dépend de chaque lecteur”.

Source : https://www.abc.net.au/science/articles/2011/07/12/3267848.htm
Article de 2011
Traduction par https://cv19.fr

Lucis Trust – La Fondation Spirituelle Luciférienne des Nations Unies

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est une agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la santé publique créée en 1948. Elle dépend directement du Conseil économique et social des Nations unies.

Quels sont ses fondements idéologiques ?


La Lucis Trust est la maison d’édition qui imprime et diffuse les publications des Nations Unies. Il s’agit là d’une inculpation dévastatrice du New Age et de la nature païenne de l’ONU.

https://www.lucistrust.org/fr/

La Lucis Trust a été créée en 1922 sous le nom de Lucifer Trust par Alice Bailey en tant que société d’édition pour diffuser les livres de Bailey et Blavatsky et de la Société théosophique. La page de titre du livre d’Alice Bailey, “Initiation, Human and Solar”, a été imprimée en 1922 et indique clairement que la maison d’édition est “Lucifer Publishing CoIn 1923”.

Bailey a changé le nom en Lucis Trust, car Lucifer Trust révélait trop clairement la véritable nature du mouvement New Age. (Constance Cumbey, The Hidden Dangers of the Rainbow, p. 49). Un rapide tour dans une librairie New Age vous permettra de constater que de nombreux livres New Age sont publiés par Lucis Trust.

33 segments entourés de brindilles d’acacia
Welcome to the United Nations, it’s your world.

À une certaine époque, le bureau de La Lucis Trust à New York était situé au 666 United Nations Plaza et est membre du Conseil économique et social des Nations unies dans le cadre d’un programme astucieux appelé “World Goodwill”.

Dans un livre d’Alice Bailey intitulé “Education for a New Age”, elle suggère qu’à l’ère nouvelle, “la citoyenneté mondiale devrait être le but des éclairés (enlightened), avec une fédération mondiale et un cerveau mondial”. En d’autres termes – un gouvernement mondial unique – un nouvel ordre mondial.

Le Luci’s Trust est parrainé notamment par Robert McNamara, ancien ministre de la défense des États-Unis, président de la Banque mondiale, membre de la Fondation Rockefeller, et Thomas Watson (IBM, ancien ambassadeur à Moscou).

Le Luci’s Trust parraine entre autres les organisations suivantes :

  • ONU
  • Greenpeace International
  • Greenpeace USA
  • Amnesty International
  • UNICEF

Les Nations Unies ont longtemps été l’un des principaux signes avant-coureurs de la “Nouvelle Spiritualité” et du rassemblement du “Nouvel Ordre Mondial” basé sur les anciens principes occultes et maçonniques.

Sept ans après la naissance de l’ONU, un livre a été publié par la théosophe et fondatrice de la Lucis Trust, Alice Bailey, affirmant que :

“La preuve de la croissance de l’intellect humain selon les lignes de réceptivité nécessaires [pour la préparation du Nouvel Age] peut être vue dans la “planification” de diverses nations et dans les efforts des Nations Unies pour formuler un plan mondial… Dès le début de cette évolution, trois facteurs occultes ont présidé à l’élaboration de tous ces plans”.

[Alice B. Bailey, Discipleship in the New Age (Lucis Press, 1955), Vol. II, p.35.]

Bien qu’elle n’ait pas expliqué clairement la nature de ces “trois facteurs occultes”, elle a révélé à ses étudiants que :

“Au sein des Nations unies se trouve le germe et la graine d’un grand groupe international de réflexion et de méditation – un groupe d’hommes et de femmes réfléchis et informés dans les mains desquels se trouve le destin de l’humanité.

Ce groupe est largement sous le contrôle de nombreux disciples du quatrième rayon, si l’on peut dire, et leur point de concentration méditative est le plan intuitif ou bouddhique – le plan sur lequel se trouve aujourd’hui toute activité hiérarchique”.

Ibid. p.220.]
“Une pièce de calme”
La salle de méditation,
Siège des Nations Unies
https://www.un.org/Depts/dhl/dag/meditationroom.htm

À cette fin, la Lucis Trust, sous la direction de Foster et Alice Bailey, a créé un groupe appelé “World Goodwill” – une organisation non gouvernementale officielle au sein des Nations unies.

L’objectif déclaré de ce groupe est le suivant,

“à coopérer dans le monde de la préparation à la réapparition du Christ”

[voir eschatologie chrétienne]

[One Earth, le magazine de la fondation Findhorn, octobre/novembre 1986, vol. 6, numéro 6, p.24.]

Mais le travail ésotérique au sein de l’ONU ne s’arrête pas à ces groupements occultes reconnus.

L’impulsion de ce processus a été donnée en grande partie par les fonctions de deux secrétaires généraux de l’ONU, Dag Hammarskjöld (en poste de 1953 à 1961) et U Thant (en poste de 1961 à 1971) qui lui ont succédé, et par un sous-secrétaire général, le Dr Robert Muller.

Il est révélé dans un livre écrit pour célébrer la philosophie de Teilhard de Chardin (et édité par Robert Muller) :

“Dag Hammarskjöld, l’économiste nordique rationnel, avait fini par devenir un mystique. Lui aussi a soutenu à la fin de sa vie que la spiritualité était la clé ultime de notre destin terrestre dans le temps et l’espace”.

[Robert Muller (ed.), The Desire to be Human : A Global Reconnaissance of Human Perspectives in an Age of Transformation (Miranana, 1983), p.304].

Sri Chinmoy, le gourou du New Age, leader de la méditation à l’ONU, a écrit :

“les Nations Unies sont l’instrument choisi de Dieu ; être un instrument choisi signifie être un messager divin portant la bannière de la vision intérieure et de la manifestation extérieure de Dieu”.

William Jasper, auteur de “A New World Religion” (Une nouvelle religion mondiale), décrit la religion de l’ONU :

“…une étrange et diabolique convergence du mysticisme New Age, du panthéisme, de l’athéisme de l’animisme autochtone, du communisme, du socialisme, de l’occultisme luciférien, du christianisme apostat, de l’islam, du taoïsme, du bouddhisme et de l’hindouisme”.

Sur http://www.lucistrust.org, vous pouvez en apprendre beaucoup plus sur eux et sur la façon dont ils participent aux travaux des Nations unies en suivant le lien “World Goodwill” en haut de leur page d’accueil.

La communauté de l’âge du Verseau (The Aquarian Age Community)

Ce site Web est parrainé par les Nations unies et toute la philosophie du Nouvel Ordre Mondial s’y trouve.

La page qui explique le travail de la Communauté de l’âge du Verseau, comme ils se nomment eux-mêmes, a cette fière citation en tête de leur page :

Une telle grandeur est à venir !
Un si grand pas attend son affirmation ardente !
Notre enseignement et l’affirmation des principes supérieurs
révélera tant de choses qui sont grandes pour l’humanité !
Une grande période s’approche. Ainsi, nous créons ensemble.
(Fiery World, Vol. III, par. 149)

Parmi les nombreuses pages “éclairantes” de ce site, vous pouvez facilement trouver des articles “fascinants” intitulés :

Ce n’est pas de la théologie chrétienne mais du paganisme New Age.

En voici un autre de Curtis Dall, le beau-fils du FD Roosevelt (32e président des États-Unis), cité dans son livre, My Exploited Father in Law (Mon beau père exploité) :

“Pendant longtemps, j’ai eu le sentiment que FDR avait développé de nombreuses pensées et idées qui lui étaient propres au profit de ce pays, les États-Unis.

Mais ce n’est pas le cas. La plupart de ses pensées, ses munitions politiques, pour ainsi dire, ont été soigneusement fabriquées pour lui à l’avance par le groupe One World Money du Council on Foreign Relations…

Brillamment, avec beaucoup d’enthousiasme, comme une fine pièce d’artillerie, il a fait exploser cette “munition” préparée au milieu d’une cible sans méfiance, le peuple américain, et a ainsi payé et rendu son soutien politique internationaliste.

L’ONU n’est qu’un appareil bancaire international à long terme, presque mis en place pour le profit financier et économique par un petit groupe de puissants révolutionnaires d’un seul monde, avides de profit et de pouvoir.

La dépression a été le “cisaillement” calculé du public par les puissances monétaires mondiales, déclenché par la pénurie soudaine et planifiée de l’offre de monnaie d’appel sur le marché monétaire de New York…

Les dirigeants du gouvernement One World et leurs banquiers toujours proches ont maintenant acquis le contrôle total de l’argent et des mécanismes de crédit des États-Unis par la création de la Federal Reserve Bank, une banque privée”.

Source : https://www.bibliotecapleyades.net/sociopolitica/esp_sociopol_lucytrust04.htm
Traduction par https://cv19.fr

ajax-loader