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Analyse et résumé des éléments exposés par Jean-Bernard Fourtillan

Le professeur Fourtillan avait publié le 20 août un document mettant en cause l’institut Pasteur pour la fabrication du virus responsable de la crise sanitaire actuelle, le 4 décembre il déposait une plainte contre ce même institut.

Revoyons et analysons plus en détail les documents fournis sur le site verite-covid19.fr

Les allégations du professeur Fourtillan reposent principalement sur trois brevets

– du brevet Européen de 2003 EP 1694 829 B1 (Pièce 2) à la page 3 :

[0001] La présente invention est relative à une nouvelle souche de coronavirus associé au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), issue d’un prélèvement répertorié sous le n° 031589 et prélevé à Hanoi (Vietnam), à des molécules d’acide nucléique issues de son génome, aux protéines et peptides codés par lesdites molécules d’acide nucléique ainsi qu’à leurs applications, notamment en tant que réactifs de diagnostic et/ou comme vaccin.

du brevet Américain de 2003 US 012.8224 A1 (Pièce 3) à la première page :

(57) Abstract : The invention relates to a novel strain of severe acute respiratory syndrome (SARS)- associated coronavirus, resulting from a sample collected in Hanoi (Vietnam), reference number 031589, nucleic acid molecules originating from the genome of same,proteins and peptides coded by said nucleic acid molecules and, more specificaly, protein N and the applications thereof, for example, as diagnostic reagents and/or as a vaccine.

du brevet Américain de 2011 US 8,243,718 B2 (Pièce 4) à la première page : (57) (57) Abstract : The invention relates to a novel strain of severe acute respiratory syndrome (SARS)- associated coronavirus, resulting from a sample collected in Hanoi (Vietnam), reference number 031589, nucleic acid molecules originating from the genome of same,proteins and peptides coded by said nucleic acid molecules and, more specificaly, protein N and the applications thereof, for example, as diagnostic reagents and/or as a vaccine.

Ces brevets proviennent bien de l’institut pasteur, qui a étudié des virus émergents dans le but de produire des méthodes de test et des vaccins pour ces virus potentiellement contagieux et mortels, et donc de breveter ces méthodes.

Mais que s’est-il passé entre 2011 et 2019 ? Le Pr. Fourtillan explique que des séquences du virus du SIDA, le VIH ont été insérées dans le virus du deuxième brevet américain entre 2011 et 2015.

http://d.p.h.free.fr/covid19/docs/Verite_sur_Covid-19_et_les_Vaccins_anti_Covid-19.pdf (Page 5)

À ce stade ces ajouts sont plus des suppositions reposant sur l’analyse du génome de différents chercheurs à travers le monde ayant fait état d’insertions de fragments du VIH dans les premiers séquençages du matériel génétique mis en cause dans l’épidémie de Covid-19.
La possibilité d’un ajout de fragments de VIH est une thèse relayée par de nombreux scientifiques à travers le monde.
Le nouveau coronavirus chinois est-il un avatar d’un coronavirus génétiquement modifié pour fabriquer un vaccin curatif du SIDA ?
L’étude indienne ayant initié cette thèse : Uncanny similarity of unique inserts in the 2019-nCoV spike protein to HIV-1 gp120 and Gag
Luc Montagnier : il y a du VIH dans le Covid-19

Si cette hypothèse fut contestée sous prétexte que la nature est capable de faire des choses qu’on ne comprend pas, l’origine du virus, avec ou sans VIH est discutée plus ouvertement aujourd’hui qu’au début de la crise sanitaire comme dans cet article du CNRS paru le 27 octobre 2020 « La question de l’origine du SARS-CoV-2 se pose sérieusement ».

Le Pr. Fourtillan n’a pas la preuve irréfutable que l’institut Pasteur a créé le virus responsable de la situation actuelle, mais a de fortes suspicions de la possible implication de cet institut de recherche.

De plus, ce ne serait pas la première fois que cet institut trafique des coronavirus dans le cadre de recherches opaques : l’Institut Pasteur a ramené illégalement des fioles de Mers Coronavirus en 2015

Les allégations du professeur s’appuient sur un deuxième point

En Février 2017, une délégation du gouvernement français et de l’Institut Pasteur s’est rendue à Wuhan afin d’inaugurer le nouveau laboratoire P4 de Wuhan dans le cadre d’une collaboration entre la France et la Chine. Sur la photo suivante on reconnaît Elizabeth Guigou, Marisol Touraine, alors ministre de la Santé, Yves Lévy, l’époux d’Agnès Buzyn, qui était directeur de l’INSERM, à cette époque, Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur, et un directeur de l’Institut Pasteur.
On ajoutera aussi qu’Agnès Buzyn, qui était ministre de la santé en France lorsque la crise du COVID-19 a éclaté est également à l’origine de la signature du décret qui a interdit la vente libre d’hydroxychloroquine en France le 13 janvier 2020, 8 jours avant l’annonce officielle du début de l’épidémie.

L’institut Pasteur avait donc les moyens et la possibilité d’étudier des virus à Wuhan, ville dans laquelle le virus a été observé pour la première fois.

Troisième point

Le professeur fait aussi mention d’un article d’une revue spécialisée publié en 2005 dans VIRAL IMMUNOLOGY (voir p.50) dans lequel le docteur Frédéric Tangy mentionne la possibilité de développer un vaccin à ARN atténué ayant des applications sur le VIH et le virus du Nil occidental.

Des internautes ont par la suite fait le liens entre les déclarations de Fourtillan et le fait que des Australiens aient été testés faux-positifs au VIH après s’être fait vacciner contre le Covid-19.


Suivant ce cheminement, il est possible que l’institut Pasteur ait une responsabilité dans la crise sanitaire actuelle bien qu’il n’existe pas de preuves formelles mais des suspicions.
C’est pourquoi Fourtillan avait déposé une plainte pour investiguer plus largement le rôle potentiel de l’institut, délibéré ou accidentel.

La stratégie agressive du professeur à sûrement participé à la diffusion de ses thèses, ce qui mènera nous l’espérons à un travail plus approfondi et a une enquête si la plainte émise est jugée recevable.

Il est aussi fait mention du brevet WO2020060606A1 CRYPTOCURRENCY SYSTEM USING BODY ACTIVITY DATA dans les recherches de Fourtillan.
Une hypothèse selon laquelle les nanoparticules des vaccins pourraient être utilisées comme systèmes d’identification et de traçage des individus est émise, mais il n’y a pas de mention de l’utilisation de nano-particules ou d’injections d’une quelconque technologie dans le corps humain dans ce brevet (?). Les systèmes d’identification élaborés seraient plus sur la forme d’une montre connectée voir d’un implant cérébral permettant de scanner les fonctions corporelles et ondes cérébrales (voir page 22 chapitre 25).

Il existe des recherches sur l’utilisation de nano-particules pour pouvoir imprimer des puces RFID à bas coût et les intégrer dans un plus large panel d’objets ou de les intégrer à des produits pour prévenir la contrefaçon (par exemple). Si l’utilisation de nano-particules injectées dans le corps humain pourrait théoriquement créer une sorte de puce RFID en fonction des méthodes d’excrétion de ces composants, rien ne montre que cela est possible à large échelle aujourd’hui.


Son internement récent avait suscité l’indignation aussi bien en France qu’à l’international. Libéré, il a répondu à l’invitation de FranceSoir pour une interview au micro de Richard Boutry, qui lui offre l’occasion de raconter ce qu’il lui est arrivé et de s’exprimer.

Le professeur de pharmacologie, après l’émoi causé par son internement forcé, répond aux questions de Richard Boutry.

Retrouvez ici la Plainte du Professeur Jean-Bernard FOURTILLAN contre l’Institut Pasteur.
Ainsi que sa présentation sur ses recherches Toute la Vérité sur Covid-19 et les vaccins anti Covid-19.
http://d.p.h.free.fr/covid19/

Que savons-nous vraiment des virus ?

Avez-vous entendu parler de la théorie émergente sur la nature des virus : les exosomes ? Êtes-vous absolument certain que le COVID-19 est contagieux ? Quel est votre niveau de confiance dans les résultats du test ?

La plupart des études de cas proviennent de cet article de David Crowe (décédé le 12 juillet 2020), dont toutes les citations se trouvent à la fin : https://theinfectiousmyth.com/book/CoronavirusPanic.pdf

Miroir : BayFiles Videopress Odysee

Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=V1Im7jsW9_Y Traduction https://cv19.fr

Note : une voix française permettrait de toucher plus de monde, si un lecteur veut participer et à un bon micro vous pouvez lire les sous-titres et donner l’audio dans les commentaires ou par mail et ce sera ajouté sur la vidéo.
Petit conseil, écouter l’audio avec un casque tout en parlant dans le micro pour une synchronisation optimale.
Merci d’avance !

Des cellules de fœtus avortés dans les vaccins ? Qu’en est-il vraiment.

L’annonce d’un vaccin contre le Covid-19 rouvre le débat éthique sur l’utilisation des cellules fœtales.

Les cellules de fœtus avortés sont effectivement utilisées pour la production de nombreux vaccins depuis des décennies, voyons en détail comment elles sont utilisées et ce que cela implique.

Pourquoi certains prétendent-ils que nous avons besoin de tissus de fœtus avortés pour les vaccins en premier lieu ?

La réponse est complexe. Il n’est pas facile de cultiver des cellules humaines en laboratoire, et les premières tentatives en ce sens, au milieu du siècle dernier, se sont souvent soldées par un échec. Pour leur faciliter la tâche, les biologistes cellulaires ont cherché à obtenir les cellules humaines les plus fraîches et les plus jeunes qu’ils pouvaient trouver, qui dans de nombreux cas étaient des cellules obtenues à partir de restes de fœtus humains. Trois des lignées cellulaires humaines les plus performantes développées à l’époque – WI-38, MRC5 et HEK293 – sont des lignées de cellules fœtales humaines. Les cellules WI-38 ont été dérivées de cellules obtenues à partir d’un poumon de fœtus de 12 semaines prélevé sur un fœtus avorté au début des années 1960 ; les cellules MRC5 ont été dérivées de cellules prélevées sur le poumon de fœtus de 14 semaines d’un fœtus avorté en 1966 ; et les cellules HEK293 ont été isolées de cellules prélevées sur un rein de fœtus d’âge gestationnel inconnu en 1973.

Les avortements qui ont donné naissance aux trois lignées cellulaires – ou dans le cas de la HEK293, une possible fausse couche – se sont produits il y a plusieurs décennies. Les fœtus avortés ont disparu depuis longtemps, tout comme les cellules fœtales d’origine. Il ne reste plus aucune partie du corps ni aucun tissu fœtal. Il ne reste que des cellules distinctes et nouvelles dérivées des cellules fœtales d’origine.

Aujourd’hui, ces cellules dérivées du fœtus sont largement utilisées dans la recherche biomédicale – à l’heure actuelle, 58 094 articles scientifiques ont déjà été publiés qui sont associés à la seule HEK293 – et elles ont joué un rôle important dans le développement de nombreux médicaments et traitements médicaux. Par exemple, les cellules HEK293 ont été utilisées pour étudier le récepteur de la dopamine humaine, et de nombreux médicaments antipsychotiques utilisés pour traiter des maladies mentales comme la schizophrénie et le trouble bipolaire n’auraient pas été découverts sans elles. Plus récemment, les immunothérapies CAR-T de pointe qui sont utilisées pour sauver la vie des patients atteints d’un cancer à un stade avancé s’appuient également sur les cellules HEK293.

Le groupe de chercheurs britanniques de l’université d’Oxford a utilisé les HEK293 pour cultiver les virus du rhume des chimpanzés qui contiennent un fragment du SARS-CoV-2. Pourquoi ont-ils utilisé ces cellules et pas d’autres ? Probablement parce que les cellules HEK293 sont des usines à virus très efficaces qui produisent un grand nombre de virus de manière simultanée. J’ai parlé à des scientifiques qui ont essayé d’identifier d’autres lignées cellulaires humaines pour la production d’outils viraux spécifiques, et aucune alternative robuste n’a été trouvée. Pour la culture de nombreux virus couramment utilisés en biotechnologie, les HEK293 sont tout simplement les meilleures cellules dont nous disposons aujourd’hui pour réaliser cette tâche, et de loin.

Les cellules fœtales humaines font partie des étapes précliniques et de production de vaccins.

La production traditionnelle de vaccins, qui implique l’utilisation de virus vivants et atténués ou de vecteurs viraux pour construire une réponse immunitaire, tend à tester et développer ces vaccins sur des lignées cellulaires humaines pour comprendre la nature du vaccin et voir si la cellule agit contre le virus. Ces résultats aident à modifier le vaccin en vue d’essais cliniques. Les vaccins contre la rubéole, la varicelle, l’hépatite et la rage utilisent ces lignées cellulaires. Parmi les premiers vaccins COVID-19, tous les vaccins suivant des voies traditionnelles comme l’utilisation de vecteurs adénoviraux comme le candidat de vaccins Oxford/AstraZeneca et le vaccin russe Spoutnik V utilisent des lignées cellulaires humaines (lignées cellulaires fœtales avortées) pour la croissance des virus. Les deux vaccins candidats fabriqués par Moderna et Pfizer utilisent une nouvelle technologie d’ARNm et suivent un protocole de fabrication différent, mais ils utilisent tout de même des cellules fœtales, le vaccin de Moderna a été recherché, développé, produit et testé en utilisant des cellules de fœtus avortés. Le vaccin Pfizer/BioNTech ne contient pas de matériel fœtal avorté, des tests ont été effectué sur les cellules HEK-293 mais elles ne font pas partie du produit final.

Les lignées cellulaires sont une population définie de cellules qui peuvent être maintenues en culture pendant une période prolongée et qui se reproduisent parfois de manière répétée et indéfinie tout en conservant la stabilité de certains traits et fonctions. Elles sont générées à partir d’une seule cellule ancêtre commune. Les lignées cellulaires peuvent être immortelles ou atteindre la mort cellulaire (sénescence) dans une période donnée.

Alors que la HEK-293 est une lignée cellulaire immortelle, d’autres lignées cellulaires telles que la MRC-5 et la WI-38 utilisées dans la production de vaccins se répliquent pendant une période déterminée. Dans la HEK-293, l’enzyme télomérase qui empêche les extrémités du chromosome (télomères) de raccourcir après chaque division cellulaire a été trouvée en plus grande quantité par Frank Graham en 1973. Ces cellules doublent tous les 2 ou 3 jours.

Les cellules MRC-5 (la lignée cellulaire 5 du Medical Council Research) ont été dérivées pour la première fois du tissu conjonctif des fibroblastes du poumon d’un bébé caucasien mâle avorté de 14 semaines en 1966. Ces cellules ne peuvent survivre que 42 à 45 cycles de doublement de la population, après quoi la première cellule ancestrale meurt et les autres continuent à se reproduire. Chaque cycle de doublement dure environ 68-72 heures.

“L’autre lignée cellulaire fœtale avortée largement utilisée est la lignée cellulaire Wi-38. Obtenues des poumons d’un fœtus féminin de 3 mois aux États-Unis en 1965, ces cellules doublent toutes les 24 heures et peuvent survivre pendant 50 ± 10 cycles complets de doublement de la population. Ces cellules, approuvées par la Food and Drug Administration américaine, sont utilisées par Merck dans ses vaccins contre la rubéole.

Mais qu’en est il vraiment ? Qu’est ce qu’implique l’utilisation de cellules de fœtus humains pour la production de vaccins distribués à grande échelle ?

Quant aux questionnements éthiques sur la pratique de l’avortement en lui-même, l’industrie pharmaceutique a un argument tout trouvé : “les cellules fœtales utilisées aujourd’hui pour la production des vaccins sont les mêmes que celles isolées pour la première fois dans les années 1960, ces cellules peuvent être sauvées de la sénescence en les immortalisant par l’introduction d’une télomérase qui empêche les télomères de raccourcir. Cependant, comme elles continuent à se répliquer et à se doubler, il y a des cellules même après que la première ait atteint la sénescence”.

L’idée que les mêmes copies sont utilisées depuis les années 1960 est questionnable, tout se dégrade avec le temps, rien n’est vraiment immortel ou perpétuel. De nouveaux avortements ont sûrement été pratiqué depuis pour la production des cellules fœtales MRC-5, Wi-38 et HEK-293, et de nouvelles cellules fœtales ont depuis été découvertes, sont utilisées ou font l’objet d’études et de recherches pour la production et le test de médicaments, de vaccins mais aussi pour l’industrie cosmétique (crèmes antirides, maquillage…) et alimentaire (exhausteur de goûts entre autres).

Bien que le processus de fabrication des vaccins inclut une étape de purification pour nettoyer le produit des débris cellulaires et des réactifs de croissance, aucun produit vaccinal n’est complètement pur :

“Vous trouverez dans votre produit final de l’ADN contaminant et des débris cellulaires provenant de la cellule de production. Lorsque nous passons de l’utilisation de cellules animales à l’utilisation de cellules humaines, nous avons maintenant de l’ADN humain dans nos vaccins et nos médicaments” [1].
Le problème est triple. Les parties de fœtus avortés sont utilisées pour des expériences, les lignées cellulaires de fœtus avortés sont utilisées et les débris d’ADN cellulaire de fœtus sont utilisés dans des vaccins et des médicaments.
Mais il ne s’agit pas seulement d’ADN humain, il y a aussi des stabilisateurs chimiques qui empêchent le produit de se dégrader, ainsi que des adjuvants pour stimuler le système immunitaire.

“Les vaccins sont un virus qui a été mis dans un flacon, dans un liquide, qui est le tampon, que nous appelons excipients, et les entreprises ont mis des stabilisateurs pour que le virus ne se dégrade pas et d’autres choses qui stimulent le système immunitaire afin de pouvoir utiliser de plus faibles quantités du virus et avoir une plus grande marge de profit. Et les stimulants immunitaires sont des choses comme l’aluminium et le thimérosal, ce sont des stabilisateurs mais ils stimulent le système immunitaire, donc toutes ces choses sont dans le produit final, y compris les contaminants des lignées cellulaires qui sont utilisées pour fabriquer les vaccins”[2].


Pourquoi les contaminants ne sont-ils pas éliminés ? Parce que personne ne veut d’un vaccin pédiatrique qui coûte quelques milliers de dollars[3].
En finance, le rendement est inversement lié au prix. En chimie, le rendement est inversement lié à la pureté. Le prix des vaccins bon marché produits en masse est que l’établissement médical accepte que les vaccins contiennent une grande quantité de contaminants fœtaux.

“S’ils avaient purifié les contenus des lignées cellulaires, le rendement serait si faible qu’ils ne gagneraient pas d’argent, ou bien personne ne paierait mille ou dix mille dollars pour un vaccin. Et donc, à cause de ça, les restes des lignées cellulaires, dans ce cas, les lignées cellulaires fœtales sont dans le produit final. Et elles sont en fait à des niveaux très élevés. Et dans la varicelle, les contaminants de l’ADN fœtal sont présents à des niveaux deux fois plus élevés que l’ingrédient actif qui est l’ADN de la varicelle”[3]

Conclusion

Le fait d’injecter des cellules humaines dans un vaccin produisant une réaction immunitaire soulève une question cruciale, y a t-il un risque que le corps humain développe une immunité contres ses propres cellules suite à l’injection de vaccins contenant des cellules humaines et produisant une réaction inflammatoire avec les différents adjuvants ?

Ce phénomène est déjà connu sous le nom de syndrome auto-immun/inflammatoire induit par les adjuvants. Cet article publié en 2012 étudiant les syndromes inflammatoires après une vaccination contre la grippe montre le potentiel d’induire des auto-anticorps chez certains patients dont des adultes en bonne santé, ainsi que d’aggraver les symptômes de patients souffrant déjà de maladies auto immunes.

Avec l’explosion de l’incidence des maladies auto-immunes dans le monde, la question du rôle potentiel des cellules fœtales dans ce phénomène peut poser question bien que de nombreux autres paramètres et polluants sont aussi à prendre en compte.

https://www.deathtodiabetes.com/blog/autoimmune-diseases-natural-treatments/

Sources

[1] Theresa A. Deisher, PhD. “Testimony on Conscience Rights Related to Biologic Drug Disclosure and Alternative Drugs.” President’s Council on Bioethics Archive. Georgetown University. September 8, 2008.

[2]Dr. Theresa Deisher Guelph, Ontario Canada June 23, 2018.” Vaccine Choice Canada published on YouTube. August 2, 2018.

[3] The National Vaccine Injury Act was signed in 1986 so that manufactures wouldn’t raise the price of vaccines due to injury lawsuits. Robert Pear, “Reagan Signs Bill on Drug Exports and Payment for Vaccine Injuries.” New York Times. November 15, 1986.

Démoralisation

La démoralisation est, dans un contexte de guerre et de sécurité nationale, un processus de guerre psychologique dont l’objectif est d’éroder le moral des combattants et/ou non-combattants ennemis, de les encourager à battre en retraite, à se rendre ou à faire défection, plutôt que de les vaincre au combat.

Les méthodes de démoralisation comprennent des attaques à distance telles que les snipers, les raids sur les commerces, les bombardements stratégiques, les opérations statiques telles que les sièges et les blocus navals, le fait de perturber l’ennemi avec des armes moins mortelles et des agents incapacitants, l’intimidation telle que la démonstration de la concentration des forces, et la propagande.

Dans un environnement où deux adversaires sont en compétition, les chances de succès diminuent considérablement si ceux dont les actions sont nécessaires manquent de foi dans la justesse de la cause ou dans ses chances de succès ou sont découragés, moralement défaits, inconsolés, antagonistes, maussades, inattentifs ou paresseux. La démoralisation peut être utilisée pour réduire les chances de succès d’un adversaire en favorisant ces attitudes, et cela peut généralement se faire de deux manières : démoralisation par des conditions objectives ou démoralisation par la perception.

La démoralisation par des conditions objectives prend le plus souvent la forme d’une défaite militaire sur le champ de bataille qui a des conséquences tangibles entraînant directement les indicateurs d’une partie démoralisée, mais elle peut également résulter d’un environnement physique défavorable où les besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits.

La démoralisation par la perception est cependant le moyen de démoralisation le plus souvent évoqué, même si son fonctionnement et ses résultats, comme la guerre politique et la guerre psychologique en général, sont les plus difficiles à évaluer. La propagande en tant qu’outil de démoralisation consiste à influencer l’opinion par des symboles significatifs, par des moyens tels que des rumeurs, des histoires, des images, des rapports et d’autres moyens de communication. D’autres moyens de guerre politique et psychologique, tels que le mensonge, la désinformation, les agents d’influence ou les falsifications, peuvent également être utilisés pour détruire le moral par des moyens psychologiques afin que les belligérants commencent à remettre en question la validité de leurs croyances et de leurs actions.

Or, la meilleure façon de lutter contre cette démoralisation est de ne pas la laisser aboutir. Ne cédez pas au défaitisme, et continuez plutôt à faire pression, à distribuer de la littérature, à faire connaître votre présence et vos opinions. Cela servira à les démoraliser, et alors ils récolteront ce qu’ils ont semé. Faites passer le mot et démoralisez vos ennemis. Cela doit devenir votre modus operandi. Imaginez que vos ennemis entrent en contact avec votre propagande, où qu’ils se tournent. Tôt ou tard, ils apprendront que vous êtes invincibles et ils apprendront à vous craindre.

La démoralisation est une arme de guerre – Yuri Bezmenov

L’Union soviétique était une façade pour l’alliance entre les banquiers internationaux et l’Empire britannique. L’idéologie marxiste-léniniste est illégitime dans son essence ; c’est un outil utilisé dans le processus de “subversion idéologique”, une méthode pour affaiblir les nations indépendantes et finalement les transformer en “démocraties” socialistes sous contrôle internationaliste”.
Dans une interview accordée dans les années 1980 à G. Edward Griffin, Yuri Bezmenov, défecteur du KGB et expert en propagande, a déclaré que les méthodes de subversion employées aux États-Unis par le KGB étaient conçues pour “changer la perception de la réalité de chaque Américain à tel point que – malgré l’abondance d’informations – personne n’est capable d’arriver à des conclusions sensées dans l’intérêt de sa propre défense, de celle de sa famille, de sa communauté et de son pays”.

Ce processus en plusieurs étapes nécessite la complicité/médiocrité des médias, le contrôle de la politique éducative, la corruption généralisée dans la politique et l’industrie, et l’argent/crédit illimité des banquiers internationaux qui ont financé et contrôlé l’URSS.

Des opposants scrupuleux et influents sont discrédités, menacés ou assassinés. Le processus est très lent, et son but est d’amener la nation cible à un effondrement total, lorsque des changements efficaces de la structure du pouvoir et de l’économie peuvent avoir lieu.

Il est important de comprendre que l’objectif de la subversion idéologique n’est PAS de convertir tout le monde. L’idéologie ne doit être présentée que comme une alternative légitime pour que la subversion soit couronnée de succès. La dialectique hégélienne fait le reste, et lorsque la structure économique se détériore au sein de la nation cible, la population subvertie – divisée, muette, myope et réactionnaire – demandera l’expansion des programmes gouvernementaux.

Selon M. Bezmenov, la première étape de ce processus – la démoralisation – prend généralement 15 à 20 ans car c’est le temps qu’il faut pour éduquer une seule génération d’étudiants. Aux États-Unis, ce processus se poursuit sans interruption depuis au moins 50 ans. Il a été appliqué dans tous les domaines de la société où l’opinion publique est formulée.
Bezmenov a déclaré qu’environ 80 à 85 % des ressources, de l’argent et de la main-d’œuvre du KGB étaient consacrés à ce processus de subversion. Ils ont recruté des journalistes, des cinéastes, des acteurs, des musiciens, des militants, etc. Il a déclaré que de nombreux agents du KGB étaient des étudiants en programme d’échange.

Voici quelques exemples d’application tirés de la conférence de Bezmenov à Los Angeles en 1983 :

La religion – “Détruisez-la. Ridiculisez-la. Remplacez-la par divers cultes sexuels qui attirent l’attention des gens, la foi – qu’elle soit naïve ou primitive – n’a pas vraiment d’importance. Tant que le dogme religieux fondamentalement accepté est lentement érodé et que les gens sont séparés de l’Être suprême. Remplacez les organisations religieuses acceptées et respectées par de fausses organisations. Détourner l’attention des gens de la vraie foi, et les attirer vers diverses confessions différentes : sans philosophie unifiée, les discussions importantes se déroulent exclusivement dans le domaine du matérialisme humaniste, qui favorise clairement les banques centrales et est toujours susceptible de changer à leur gré.”

Éducation – “Les distraire de l’apprentissage de quelque chose de constructif, de pragmatique, d’efficace. Au lieu des mathématiques, de la physique, des langues étrangères, de la chimie… apprenez-leur l’histoire de la guerre urbaine, les aliments naturels, l’économie domestique, votre sexualité… n’importe quoi. (Les étudiants américains se classent parmi les derniers des nations développées dans les tests de mathématiques et de sciences, bien qu’ils aient dépensé plus d’argent par élève que toute autre nation. Voir The Deliberate Dumbing Down of America de Charlotte Iserbyt)

Vie sociale – “Remplacer les institutions et les organisations traditionnellement établies par de fausses organisations. Retirer l’initiative aux gens. Retirer la responsabilité des liens naturellement établis entre les individus, les groupes d’individus et la société dans son ensemble, et les remplacer par des organismes artificiels et bureaucratiquement contrôlés… la principale préoccupation des travailleurs sociaux n’est pas votre famille, ni vous, ni les relations sociales entre les groupes de personnes. La principale préoccupation est de recevoir leur salaire du gouvernement. Ce qui sera le résultat de leur travail social n’a pas vraiment d’importance”. (c’est-à-dire remplacer la responsabilité individuelle par des organes bureaucratiques qui ne sont pas tenus de rendre des comptes… c’est la forme de gouvernement du régime soviétique).

Médias – “Qui les a élus ? Comment se fait-il qu’ils aient un pouvoir quasi monopolistique sur votre esprit ? Ils peuvent violer votre esprit. Mais comment se fait-il qu’ils aient le culot de décider de ce qui est bon ou mauvais pour le président élu – par vous – et son administration. Mais qui sont-ils donc ? Spiro Agnew, qui était détesté par la gauche libérale, les a qualifiés de “bande de snobs affaiblis”, et c’est exactement ce qu’ils sont. Ils pensent qu’ils savent. Ils ne savent pas.”

Féminisme – “Je ne sais pas ce que vous pensez du féminisme. Je ne pense pas que pour être à égalité avec les hommes, vous devez politiser votre mouvement. Vous ne pouvez pas légiférer sur l’égalité, vous devez être égaux. Mais cela détourne votre esprit des vraies questions : la famille, la loyauté et les fondements moraux”.

Dans une coquille vide, ce processus détruit, affaiblit ou remplace simplement toutes les organisations et institutions existantes qui travaillent pour les intérêts de la nation. Les personnes saines d’esprit et ayant le sens de l’histoire comprennent qu’on ne peut pas faire confiance aux personnes au pouvoir, d’où les contrôles, les évaluations, les limitations et les droits individuels inaliénables prévus par notre Constitution. La croyance en l’idéologie marxiste-léniniste (tyrannie d’État) exige un espoir enfantin pour des dictateurs bienveillants qui se soucient des intérêts de chacun. L’histoire montre que ce sont des porte-parole jetables du gouvernement mondial.

Le Dr Brock Chisholm, co-fondateur de la Fédération mondiale pour la santé mentale et ami d’Alger Hiss, auteur de la Charte des Nations unies et espion soviétique, a mis le doigt dessus en déclarant : “Pour parvenir à un gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer de l’esprit des hommes leur individualisme, leur loyauté envers les traditions familiales et les dogmes religieux…”.

Si nous avions le choix

Bezmenov a conclu sa conférence par un message fort. La réponse à la subversion est de “ramener la société à la religion”. Quelque chose que vous ne pouvez pas toucher, manger et mettre sur vous. Mais quelque chose qui gouverne la société, la fait bouger et la préserve.

Tout cela est lié à un grand mensonge à propos de la religion qui a été soigneusement inculqué à la plupart des gens : que certains individus ont besoin de la religion. Ils ont compris à l’envers. Les sociétés ont plus besoin de religion que les individus. S’il n’y a pas une seule et unique philosophie unifiée à laquelle tous les hommes adhèrent ensemble, alors les hommes (ou peut-être les esprits qu’ils adorent) gouverneront comme ils l’entendent. Si cela est vrai, et je crois que c’est le cas, comment le Créateur (s’il est réel) pourrait-il montrer sa présence et le but de l’humanité d’une manière plus efficace ? L’histoire semble prouver que nous avons le choix : être gouvernés par les lois de Dieu ou être soumis aux griffes de l’homme.

Risque de blackout en France et le Projet Pogo et Zyphr d’extermination des dissidents

Selon le site de Total Direct Énergie :

Pour la première fois depuis des années, l’approvisionnement en électricité sera délicat à assurer cet hiver : avec le confinement du printemps dernier, des travaux de maintenance prévus sur certains sites de production ont dû être retardés. Toutes les centrales ne seront donc pas disponibles.

Pendant les prochains mois, quand les températures seront vraiment basses, les besoins en chauffage vont rapidement faire augmenter la demande sur le réseau électrique qui risque de connaître une surcharge.

Ce risque de blackout est valable sur les jours en semaine et pendant les heures de grande consommation nationale

De simples surcharges, au fond ces risques sont présents à chaque hiver, et l’épidémie actuelle a pu mettre à mal la logistique globale.

Mais certains se souviennent peut-être d’une histoire étrange remontant à septembre 2019, cela avait généré peu d’intérêt à l’époque, mais au fur et à mesure des événements, les prédictions de cette fuite se sont avérées de plus en plus concordantes avec la situation actuelle.

Voir la vidéo tout de suite ↓ ↓ ↓

Les derniers mots de DAVID GOLDBERG : des documents classifiés révèlent le “Projet Zyphr”, un projet mortel

Dans sa dernière vidéo avant sa mort, David Goldberg révèle deux projets classifiés en cours – Project Pogo & Project Zyphr – visant à étouffer la liberté d’expression américaine et les plans effrayants prévus pour 2020/2021 qui aboutiront à “l’extermination” de dizaines de millions d’Américains.

Le 8 juin, David Goldberg est décédé dans son appartement de Brooklyn. Aucune cause de décès n’a été donnée et une opération de dissimulation a commencé. Les amis de David se sont réunis pour sauver sa chaîne Youtube, et ont pu accéder au coffre-fort de son étage et récupérer des fichiers audio, des documents classifiés et d’autres objets personnels.

Dans cette vidéo, il a prédit qu’un virus de type grippal servira de couverture à l’extermination des dissidents au cours de l’hiver 2020/2021.

Ils vont exterminer ces gens, un par un, à la suite des blackouts.

37 secondes*

Ci dessous un extrait de sa vidéo sous titrée en français dans laquelle il décrit le plan :

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Cette vidéo a été diffusée au moins six mois avant l’apparition du coronavirus. Dans cette vidéo, David Goldberg, qui pourrait utiliser une fausse identité, a déclaré qu’en 2020, il y aurait une épidémie virale qui servirait de couverture pour arrêter les gens et les tuer. Ce projet se déroule en deux phases, Pogo et Zyphr. Pogo était sur le point de conclure lorsque la vidéo a été réalisée et elle impliquait de pister, repérer et identifier les personnes qui en savaient trop. Ce que les élites ont fait, c’est qu’elles ont divulgué des informations véridiques et ont ensuite commencé à recueillir des données sur tous ceux qui les suivaient, très similaire à la “Campagne des Cent Fleurs“.

Après avoir complété les listes complètes, ils sont passés au projet Zyphr, où ils libèrent le virus, provoquent des blackouts et viennent directement chez vous sous couvert du blackout pour vous emmener. Votre mort sera alors imputée au virus.

Les cibles de haut niveau seront évacuées de leur maison pendant les coupures de courant, tandis que les cibles de niveau inférieur recevront un virus et seront tuées. Méfiez-vous des prochains “contrôles de fièvre” à l’échelle nationale. Si vous êtes sur la liste des cibles de bas niveau, vous échouerez au contrôle et serez emmené hors de chez vous et on vous injectera probablement quelque chose qui vous rendra mortellement malade.

Des pannes d’électricité à grande échelle dans tout l’Ouest sont prévue pour 2020/2021.
Le projet Zephyr marquera l’arrestation de tous les dissidents, qui sont actuellement traqués et marqués en ligne, “aimer” et “commenter” sur des sujets comme le mondialisme, le sionisme et l’Agenda 2030 vous place sur cette liste. Les dissidents seront kidnappés pendant les blackouts et emmenés dans des camps d’extermination. Cela se passera en pleine nuit, sous le couvert des blackouts et des camps de quarantaine COVID-19.

Les élites mondialistes savent que les gens commencent à prendre conscience de leurs plans. Ils ne peuvent laisser personne s’y opposer.

Vous pensez que cela ne peut pas arriver ?

Historiquement, c’est ce qui arrive quand les tyrans prennent le pouvoir :

  • C’est ce qui s’est passé dans la Chine de Mao. Des millions de personnes ont été exterminées pendant le nettoyage communiste des indésirables.
  • C’est arrivé pendant la révolution bolchevique en Russie. Des millions de chrétiens ont été exterminés. Regardez le Holodomor en Ukraine, qui était une famine génocidaire provoquée par l’homme.
  • C’est arrivé au Cambodge lorsque le communisme a pris le pouvoir et que Pol Pot a exterminé tous les gens instruits.
  • Cela se produira en Occident. On estime que plus de 15 millions de dissidents sont visés par l’extermination rien qu’en Amérique. C’est peu, si l’on considère les plus de 70 millions de personnes qui ont été exterminées lors de la révolution communiste de Mao.

Nouveau sur cv19 : L’annuaire participatif

Un annuaire participatif pour les sites/chaînes YouTube traitant de l’épidémie de Covid-19 de façon libre et indépendante.

Tout le monde peut liker et ajouter des sites.

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Le terme “théorie du complot” – une invention de la CIA

Allen Dulles, le cinquième et plus ancien directeur de la CIA, s’est intéressé personnellement à la construction de l’Original Headquarters Building (OHB). Lors de la cérémonie d’inauguration de l’OHB, Dulles a inclus une citation dans son discours : “Et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres” – Jean 8:32. Dulles a insisté pour que la citation soit gravée dans la pierre dans le hall de l’OHB.

du révérend Douglas Wilson, membre du groupe du projet Unspeakable

Ayant lu ” JFK and the Unspeakable ” il y a plusieurs années, je pense aux assassinats depuis un certain temps et j’ai vu comment la ” théorie du complot ” est utilisée pour clore le débat, pour signaler que nous entrons dans la zone de ” l’indicible “. J’ai donc commencé à me demander si l’utilisation du terme “théorie du complot” pouvait être une conspiration en soi.

Je suis donc allé explorer, et surprise surprise, il existe un mémo de la CIA de 1967 qui met en avant un grand nombre des réfutations couramment entendues au rapport de la Commission Warren. La CIA possédait plus de 250 médias dans les années 1960, dépensait près d’un milliard de dollars (en dollars d’aujourd’hui) pour diffuser l’information, et faisait faire ses enchères dans toutes les grandes villes du monde, il n’est donc pas surprenant qu’elle ait pu diffuser cette idée.

Et la question est contemporaine, elle aussi, et pas seulement historique. Cass Sunstein est un puissant membre de l’administration Obama dont le nouveau livre, Conspiracy Theories and Other Dangerous Ideas, est une apologie sophistiquée de l’ordre établi.

Le dernier chapitre de cette série d’articles est le mémo de 1967 de la CIA elle-même.

Document 1035-960 de la CIA : Fondement d’un terme de guerre

de Memory Hole : Réflexions sur les médias et la politique

© Memory Hole Blog / James F. Tracy
publié initialement le 20 janvier 2013

La “théorie du complot” est un terme qui suscite à la fois la peur et l’anxiété dans le cœur de la plupart des personnalités publiques, en particulier les journalistes et les universitaires. Depuis les années 1960, l’étiquette est devenue un instrument disciplinaire qui a été extrêmement efficace pour définir certains événements hors des limites de l’enquête ou du débat. En particulier aux États-Unis, le fait de soulever des questions légitimes sur des récits officiels douteux destinés à informer l’opinion publique (et donc l’ordre public) est un crime de pensée majeur qui doit à tout prix être cautérisé de la psyché publique.

Les connotations extrêmement négatives de la théorie du complot peuvent être attribuées aux fusillades bien connues de l’historien libéral Richard Hofstadter contre la “Nouvelle Droite”. Pourtant, c’est probablement l’Agence centrale de renseignement qui a joué le plus grand rôle dans la “militarisation” effective du terme. Dans la vague de scepticisme du public à l’égard des conclusions de la Commission Warren sur l’assassinat du président John F. Kennedy, la CIA a envoyé une directive détaillée à tous ses bureaux. Intitulée “Contre les critiques du rapport de la Commission Warren”, cette dépêche a joué un rôle déterminant en faisant du terme “théorie du complot” une arme à utiliser contre presque tout individu ou groupe remettant en question les programmes et activités de plus en plus clandestins du gouvernement.

Cet important mémorandum et ses vastes implications pour la politique et le discours public américains sont détaillés dans un livre du politologue de l’Université de l’État de Floride, Lance deHaven-Smith, intitulé Conspiracy Theory in America. Le Dr deHaven-Smith a conçu le concept de crimes d’État contre la démocratie pour interpréter et expliquer la complicité potentielle du gouvernement dans des événements tels que l’incident du golfe du Tonkin, les grands assassinats politiques des années 1960 et le 11 septembre.

Le document 1035-960 de la CIA a été publié en réponse à une demande du New York Times en 1976. Cette directive est particulièrement significative car elle souligne la préoccupation de la CIA concernant “l’ensemble de la réputation du gouvernement américain” vis-à-vis du rapport de la Commission Warren. L’agence était particulièrement intéressée par le maintien de sa propre image et de son rôle, car elle “a contribué à l’enquête [Warren]”.

Le mémorandum présente une série détaillée d’actions et de techniques pour “contrer et discréditer les affirmations des théoriciens du complot, afin d’empêcher la circulation de ces affirmations dans d’autres pays”. Par exemple, la priorité devrait être donnée à l’approche des “contacts amicaux de l’élite (en particulier les politiciens et les éditeurs)” pour leur rappeler l’intégrité et la solidité de la Commission Warren. “Les accusations des critiques sont sans fondement sérieux”, peut-on lire dans le document, et “la poursuite de la discussion spéculative ne fait que jouer dans les mains de l’opposition [communiste]”.

L’agence a également demandé à ses membres “d’utiliser des moyens de propagande pour nier et réfuter les attaques des critiques”. Les critiques de livres et les articles de fond sont particulièrement appropriés à cette fin”.

Le document 1035-960 décrit plus en détail les techniques spécifiques pour contrer les arguments “conspiratoires” centrés sur les conclusions de la Commission Warren. De telles réactions et leur association avec l’étiquette péjorative ont été régulièrement dénoncées sous diverses formes par les médias, les commentateurs et les dirigeants politiques, jusqu’à ce jour, contre ceux qui exigent la vérité et la responsabilité d’événements publics importants.

  • Aucune nouvelle preuve significative n’est apparue que la Commission [Warren] n’a pas prise en compte.
  • Les critiques surévaluent généralement certains éléments et en ignorent d’autres.
  • Il est souvent suggéré qu’une conspiration à grande échelle serait impossible à dissimuler aux États-Unis.
  • Les critiques ont souvent été attirées par une forme de fierté intellectuelle : ils allument une théorie et en tombent amoureux.
  • Oswald n’aurait pas été le choix d’une personne sensée pour un co-conspirateur.
  • Des accusations aussi vagues que celle selon laquelle “plus de dix personnes sont mortes mystérieusement” [au cours de l’enquête de la Commission Warren] peuvent toujours être expliquées d’une manière naturelle, par exemple : les personnes concernées sont pour la plupart mortes de causes naturelles.

Aujourd’hui plus que jamais, les personnalités et les commentateurs des médias d’information occupent des positions puissantes pour initier des activités de propagande ressemblant de près à celles énoncées dans les documents 1035-960 contre toute personne qui pourrait remettre en question les récits approuvés par l’État d’événements controversés et mal compris. En effet, comme les motifs et les méthodes englobés dans le document ont été entièrement intériorisés par les travailleurs intellectuels et rendus opérationnels par le biais de ces médias, l’acceptation publique presque uniforme des récits officiels concernant des événements non résolus tels que l’attentat à la bombe du Murrah Federal Building à Oklahoma City, le 11 septembre et, plus récemment, le massacre de l’école primaire de Sandy Hook, est largement garantie.

L’effet sur les enquêtes universitaires et journalistiques sur des événements ambigus et inexpliqués qui peuvent à leur tour mobiliser l’enquête publique, le débat et l’action a été dramatique et de grande portée. Il suffit de regarder la montée de l’État policier et l’éviscération des libertés civiles et des protections constitutionnelles pour comprendre comment cet ensemble de tactiques d’intimidation subtiles et trompeuses a profondément entravé le potentiel d’une future autodétermination indépendante et d’une autonomisation civique.

Ne vous laissez pas piéger par les accusations de “théorie du complot”.

du Washington’s Blog
par Andrew Kreig
publié initialement le 28 mai 2014

CNN et Newsweek ont récemment lancé des attaques douteuses contre ce qu’ils appellent les “théories du complot”.

Pendant ce temps, le Wall Street Journal a publié U.N. Considers Reopening Probe into 1961 Crash that Killed Dag Hammarskjöld (L’ONU envisage de rouvrir l’enquête sur l’accident de 1961 où Dag Hammarskjöld a été tué), un rapport qui aborde la possibilité que les États-Unis aient été impliqués dans la mort du secrétaire général, qui est montré dans une photo de dossier.

Dag Hammarskjöld

Pour comprendre des messages aussi divergents, j’invite les lecteurs à évaluer les preuves avec un esprit ouvert – et à considérer avec une suspicion particulière les commentateurs qui ont choisi de couvrir l’événement avec les mots “théorie de la conspiration” sans citer de preuves spécifiques.

Personne n’a le temps d’enquêter sur tout sans idées préconçues. Par souci d’efficacité, nous nous appuyons en partie sur les commentaires tendancieux de nos sources préférées. Mais si les enjeux sont élevés et que nous voulons être honnêtes, nous devrions admettre (au moins à nous-mêmes) que nos conclusions préliminaires devraient pouvoir être modifiées en fonction de nouvelles données.

Mes suggestions s’inscrivent dans l’esprit du “Guide du lecteur” de l’Assassinat de JFK, publié l’automne dernier par le Projet pour l’intégrité de la justice. Cette série en 11 parties a commencé par un catalogue de livres, d’archives, de rapports et de vidéos. Elle a ensuite évalué diverses théories sur l’assassinat du président Kennedy en 1963.

Nous savons maintenant, grâce à des documents déclassifiés, que la CIA a entrepris une campagne secrète massive pour salir les critiques de la Commission Warren avec l’étiquette de ” théorie du complot “.

La campagne a utilisé des membres de médias grand public favorables à la CIA, par exemple, pour discréditer le procureur de la Nouvelle-Orléans, Jim Garrison, dont la photo est présentée ci-dessous. Garrison poursuivait l’homme d’affaires de la Nouvelle-Orléans, Clay Shaw, dans ce qu’il accusait d’être un complot pour assassiner Kennedy. Shaw, un agent de liaison de l’OSS auprès de hauts fonctionnaires britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale, a fondé un grand marché commercial régional à la Nouvelle-Orléans peu après la guerre. Garrison prétend que Shaw a rencontré des opposants de droite à JFK pour planifier le meurtre.

Un mémo de 50 pages de la CIA, connu sous le nom de “CIA Dispatch 1035-960”, demandait aux agents de contacter leurs contacts dans les médias et de dénigrer ceux qui, comme Garrison, critiquaient les conclusions de la Commission Warren selon lesquelles Lee Harvey Oswald avait tué JFK et avait agi seul. Le document de 1967 est ici dans l’original, et ici dans le texte reformaté de son résumé.

Jim Garrison

Le procès-verbal de la réunion de la CIA de cette même année indiquait la crainte que Garrison ne gagne une condamnation.

Mais un jury a rapidement acquitté Shaw après la mort de plus d’une douzaine de témoins potentiels (y compris par suicide) et une intense campagne de diffamation contre Garrison par les médias nationaux. NBC News a engagé l’ancien haut fonctionnaire du ministère de la Justice Walter Sheridan, qui avait été une des premières recrues de la NSA super-secrète dans les années 1950. Publiquement journaliste d’investigation, Sheridan a également participé aux efforts opérationnels visant à saper Garrison.

Plus généralement, l’opération Mockingbird était un programme secret de la CIA visant à semer des histoires dans les médias les plus prestigieux du pays.

“Avec cette note [de la CIA] et l’influence de la CIA dans les médias”, a écrit l’auteur Peter Janney dans une rubrique de notre site l’automne dernier, le concept de ” théorie du complot ” a été créé et intégré dans notre lexique politique et est devenu ce qu’il est aujourd’hui : un terme pour salir, dénoncer, ridiculiser et diffamer toute personne qui ose parler de tout crime commis par l’État, l’armée ou les services de renseignement”.

Janney, dont le défunt père Wistar Janney avait été un haut dirigeant de la CIA, a poursuivi : “Les personnes qui veulent prétendre que les conspirations n’existent pas – alors qu’elles font en fait partie du modus operandi le plus courant des changements historiques importants dans le monde et dans notre pays – deviennent furieuses lorsque leur illusion naïve est remise en question.”

Craquer le code psycholinguistique du terme ” théorie du complot ” : La chasse aux sorcières contre la recherche et l’analyse indépendantes

de Global Research
par le professeur James F. Tracy
publié initialement le 21 mai 2014

Une nouvelle croisade semble être en cours pour cibler les recherches et analyses indépendantes disponibles via les médias alternatifs. Ce mois de mars a vu la publication du nouveau livre de Cass Sunstein, défenseur de l'”infiltration cognitive”, intitulé Conspiracy Theories and Other Dangerous Ideas. En avril, le Southern Poverty Law Center (SPLC), organe fédéral confirmé de collecte de renseignements, a publié un nouveau rapport, “Agenda 21 : The UN, Sustainability, and Right Wing Conspiracy Theory”. Plus récemment, le magazine Newsweek a publié un article de couverture intitulé “Les complots pour détruire l’Amérique” : Les théories de la conspiration sont un danger clair et actuel”.

Comme son contenu le suggère, cette campagne de propagande utilise l’étiquette désormais bien connue de “théorie du complot”, comme le souligne le document 1035-960 de la Central Intelligence Agency, le mémo de 1967 exposant une stratégie pour les “actifs médiatiques” de la CIA afin de contrer les critiques de la Commission Warren et d’attaquer les enquêteurs indépendants de l’assassinat du président John F. Kennedy. À l’époque, les cibles comprenaient l’avocat Mark Lane et le procureur de la Nouvelle-Orléans Jim Garrison, qui étaient régulièrement diffamés et mis en cause dans les principaux médias américains.

Des documents gouvernementaux déclassifiés ont prouvé que les allégations de Lane et Garrison concernant l’implication de la CIA dans l’assassinat étaient largement exactes. Néanmoins, la perspective de faire l’objet de la diffamation des théoriciens de la conspiration reste une arme puissante pour intimider les auteurs, les journalistes et les universitaires en les empêchant d’interroger des événements complexes, des politiques et d’autres sujets potentiellement controversés.

Comme l’indique le titre du reportage de Newsweek, un des principaux éléments des campagnes de propagande contemporaines utilisant l’étiquette de la théorie du complot est de suggérer que la méfiance des citoyens envers les impératifs et les activités du gouvernement tend vers l’action violente. Le terme ” théoricien du complot ” est intentionnellement confondu avec ” conspirateur “, reliant ainsi les deux dans l’esprit des masses. Des images de Lee Harvey Oswald, Timothy McVeigh et Oussama Ben Laden sont subtilement invoquées lorsque les termes magiques sont mentionnés. En réalité, ce sont généralement les gouvernements occidentaux qui utilisent leur police ou leur armée pour prouver qu’ils sont les principaux pourvoyeurs de violence et de menace de violence – tant au niveau national qu’à l’étranger.

Dans son article de Newsweek, l’auteur et journaliste Kurt Eichenwald utilise de manière sélective les affirmations du SPLC, de Sunstein et d’une poignée de spécialistes des sciences sociales pour postuler à la manière orwellienne que la recherche et l’analyse indépendantes de l’Agenda 21 des Nations Unies, l’orientation anti-éducative du “Common Core”, les dangers des dommages causés par les vaccins et la fluoration de l’eau, et le 11 septembre – toutes les politiques et questions importantes qui méritent d’être étudiées sérieusement et de susciter des préoccupations – sont une “contagion” pour le corps politique.

Dans un public qui fonctionne, des universitaires et des journalistes honnêtes se pencheraient sans retenue sur ces problèmes et d’autres problèmes similaires – les OGM, le terrorisme parrainé par l’État, les dangers des radiations non ionisantes – d’autant plus que ces phénomènes constituent de graves menaces pour la souveraineté populaire et l’autodétermination. Ces intellectuels apporteraient alors des conclusions importantes pour favoriser un débat public vigoureux.

En l’absence de cela, les segments de la population encore capables d’avoir une pensée critique sont enclins à accéder et à sonder les informations qui les amènent à remettre en question les édits bureaucratiques et, dans certains cas, à suggérer un programme politique potentiellement plus large. Dans le monde d’aujourd’hui, cependant, de tels projets de recherche menés par le hoi polloi et expressément réservés aux technocrates financés par le gouvernement ou des fondations “‘déforment le débat qui est crucial pour la démocratie'”, déclare le politologue Brendan Nyhan, de Dartmouth.

Compte tenu de ce qui précède, un exercice simple mais instructif pour illustrer la caractéristique psycholinguistique de la technique de propagande de la théorie de la conspiration consiste à remplacer “théories/icien de la conspiration” par l’expression “recherche et analyse indépendantes” ou “chercheurs indépendants”. Appliquons cela à certains passages du récent article de Newsweek d’Eichenwald.

Par exemple, “Des recherches psychologiques ont montré que le seul trait qui indique de manière cohérente la probabilité qu’une personne croie en des théories du complot la recherche et l’analyse indépendantes est que cette personne croit en d’autres théories du complot recherches et analyses indépendantes.” conclut sagement Eichenwald.

L’une des façons les plus courantes d’introduire une théories du complot recherche et une analyse indépendantes est de “simplement poser des questions” sur un compte rendu officiel”, déclare Karen Douglas, co-éditrice du British Journal of Social Psychology et universitaire de haut niveau… à l’université britannique du Kent.

En fait, le fait de remplacer les phrases en conséquence dans tout l’article neutralise considérablement son effet propagandiste global.

Les chercheurs sont d’accord ; la recherche et l’analyse indépendantes sont adoptées par les personnes à tous les niveaux de la société qui cherchent des moyens d’apaiser le chaos de la vie, parfois en renforçant simplement les convictions.

Si la croissance du nombre de médias a contribué à la diffusion de recherches et d’analyses indépendantes, elle n’est pas comparable à l’impact des médias sociaux et d’Internet, selon les experts.

Des théoriciens de la conspiration chercheurs indépendants sur le 11 septembre protestent devant le World Trade Center en 2011

“Si vous avez des réseaux sociaux de personnes qui discutent entre elles, vous pouvez faire diffuser rapidement des recherches et des analyses indépendantes”, déclare Cass Sunstein, professeur à la faculté de droit de Harvard… “C’est littéralement comme si c’était contagieux”.

Si certains peuvent considérer les chercheurs indépendants comme ignorants ou instables, des recherches ont montré que c’était faux. “L’idée que seules les personnes stupides croient à ces choses est fausse”, dit le Nyhan de Dartmouth.

Les personnes qui croient plus fortement à la recherche et à l’analyse indépendantes sont nettement moins susceptibles d’utiliser un écran solaire ou de passer un examen médical annuel.

Selon un rapport qui vient d’être publié par le Southern Poverty Law Center, les recherches et analyses indépendantes ont été présentées en avril lors d’une audition devant la commission sénatoriale de l’éducation de l’Alabama sur la législation permettant aux districts scolaires de rejeter le tronc commun.

Il est vrai que depuis le 11 septembre 2001, l’internet permet aux gens ordinaires de rechercher, d’étudier et de partager des informations sur des événements et des phénomènes importants comme jamais auparavant. Et comme le suggère une étude récente publiée dans l’éminente revue Frontiers of Psychology, le fait de présenter des “théories alternatives de la conspiration” aux explications du 11 septembre 2001 approuvées par le gouvernement est un signe d'”individuation”, ou de bien-être et de contentement psychologique.

Une telle condition est un danger évident pour ceux qui souhaitent exercer une autorité politique incontestée. En effet, la capacité à diffuser et à discuter librement de la connaissance des méfaits du gouvernement est le principal contrepoids à la tyrannie. Comme cette capacité ne peut être facilement confisquée ou supprimée, elle doit être ridiculisée, marginalisée, voire diagnostiquée comme une condition psychiatrique.

L’abandon récent de la neutralité des réseaux peut éventuellement atténuer encore davantage la nuisance de la recherche, de la réflexion et de l’analyse indépendantes. D’ici là, les tentatives des médias d’entreprise pour embobiner et terrifier le public américain avec le mème de la théorie du complot bien connu seront un élément dominant de ce qui passe pour des nouvelles et des commentaires aujourd’hui.

CIA Document 1035-960

1967

Document 1035-960 de la CIA
Concernant les critiques du rapport Warren

  1. Notre préoccupation. Depuis le jour de l’assassinat du président Kennedy, des spéculations ont été émises sur la responsabilité de son assassinat. Bien que cela ait été endigué pendant un certain temps par le rapport de la Commission Warren, (qui est paru fin septembre 1964), divers auteurs ont maintenant eu le temps de parcourir le rapport et les documents publiés par la Commission à la recherche de nouveaux prétextes d’interrogation, et il y a eu une nouvelle vague de livres et d’articles critiquant les conclusions de la Commission. Dans la plupart des cas, les critiques ont spéculé sur l’existence d’une sorte de conspiration, et ont souvent laissé entendre que la Commission elle-même était impliquée. Probablement en raison de la remise en cause croissante du rapport de la Commission Warren, un sondage d’opinion a récemment indiqué que 46% du public américain ne pensait pas qu’Oswald avait agi seul, tandis que plus de la moitié des personnes interrogées pensaient que la Commission avait laissé certaines questions sans réponse. Il ne fait aucun doute que les sondages à l’étranger montreraient des résultats similaires, voire plus défavorables.
  2. Cette tendance de l’opinion est un sujet de préoccupation pour le gouvernement américain, y compris pour notre organisation. Les membres de la Commission Warren ont naturellement été choisis pour leur intégrité, leur expérience et leur notoriété. Ils représentaient les deux principaux partis, et eux et leur personnel ont été délibérément choisis dans toutes les régions du pays. Rien qu’en raison de la réputation des commissaires, les efforts visant à mettre en doute leur droiture et leur sagesse ont tendance à jeter le doute sur l’ensemble des dirigeants de la société américaine. En outre, il semble y avoir une tendance croissante à insinuer que le président Johnson lui-même, comme étant une personne dont on pourrait dire qu’elle a tiré profit, était d’une certaine manière responsable de l’assassinat.

Des insinuations d’une telle gravité affectent non seulement l’individu concerné, mais aussi toute la réputation du gouvernement américain. Notre organisation elle-même est directement mise en cause : entre autres faits, nous avons fourni des informations à l’enquête. Les théories du complot ont souvent jeté des soupçons sur notre organisation, par exemple en prétendant faussement que Lee Harvey Oswald travaillait pour nous. L’objectif de cette dépêche est de fournir des éléments permettant de contrer et de discréditer les affirmations des théoriciens du complot, afin d’empêcher la circulation de ces affirmations dans d’autres pays. Les informations de base sont fournies dans une section classifiée et dans un certain nombre de pièces jointes non classifiées.

  1. Action. Nous ne recommandons pas d’entamer la discussion sur la question de l’assassinat si elle n’a pas déjà eu lieu. Lorsque la discussion est en cours, des adresses [professionnelles] sont demandées :

a. Discuter du problème de la publicité avec [ ?] et des contacts amicaux de l’élite (en particulier les politiciens et les éditeurs), en soulignant que la Commission Warren a mené une enquête aussi approfondie qu’il est humainement possible, que les accusations des critiques sont sans fondement sérieux et que toute discussion spéculative ultérieure ne fait que jouer dans les mains de l’opposition. Soulignez également que certaines parties du discours sur la conspiration semblent avoir été délibérément générées par des propagandistes communistes. Exhortez-les à user de leur influence pour décourager les spéculations non fondées et irresponsables.

b. Utiliser les moyens de propagande pour [nier] et réfuter les attaques des critiques. Les critiques de livres et les articles de fond sont particulièrement appropriés à cette fin. Les pièces jointes non classifiées à ces lignes directrices devraient fournir des informations utiles pour la transmission des avoirs. Notre stratagème devrait souligner, le cas échéant, que les critiques sont (I) attachés à des théories adoptées avant que les preuves ne soient disponibles, (I) politiquement intéressés, (III) financièrement intéressés, (IV) précipités et inexacts dans leurs recherches, ou (V) entichés de leurs propres théories. Au cours des discussions sur l’ensemble du phénomène de la critique, une stratégie utile peut consister à isoler la théorie d’Epstein pour l’attaquer, en utilisant l’article de Fletcher [ ?] et l’article du Spectator ci-joints comme toile de fond. (Bien que le livre de Mark Lane soit beaucoup moins convaincant que celui d’Epstein et qu’il s’en sorte mal lorsqu’il est confronté à des critiques bien informés, il est également beaucoup plus difficile de répondre dans son ensemble, car on se perd dans un fatras de détails sans rapport).

  1. Dans les discussions entre particuliers et médias qui ne visent pas un auteur en particulier, ou pour attaquer des publications qui pourraient encore paraître, les arguments suivants devraient être utiles :

a. Aucun nouvel élément de preuve significatif n’est apparu que la Commission n’a pas pris en considération. L’assassinat est parfois comparé (par exemple, par Joachim Joesten et Bertrand Russell) à l’affaire Dreyfus ; cependant, contrairement à cette affaire, l’attaque de la Commission Warren n’a produit aucune nouvelle preuve, aucun nouveau coupable n’a été identifié de manière convaincante et il n’y a pas d’accord entre les critiques. (Un meilleur parallèle, bien qu’imparfait, pourrait être établi avec l’incendie du Reichstag de 1933, dont certains historiens compétents (Fritz Tobias, AJ.P. Taylor, D.C. Watt) pensent maintenant qu’il a été déclenché par Vander Lubbe de sa propre initiative, sans agir ni pour les nazis ni pour les communistes ; les nazis ont essayé de rejeter la faute sur les communistes, mais ces derniers ont mieux réussi à convaincre le monde que les nazis étaient à blâmer).

b. Les critiques surévaluent généralement certains articles et en ignorent d’autres. Ils ont tendance à mettre davantage l’accent sur les souvenirs des témoins individuels (qui sont moins fiables et plus divergents – et offrent donc plus de prise pour la critique) et moins sur la balistique, l’autopsie et les preuves photographiques. Un examen attentif des dossiers de la Commission montrera généralement que les témoignages contradictoires sont cités hors contexte, ou ont été écartés par la Commission pour des raisons valables et suffisantes.

c. Une conspiration à grande échelle comme celle qui est souvent suggérée serait impossible à dissimuler aux États-Unis, notamment parce que les informateurs pourraient s’attendre à recevoir des redevances importantes, etc. Notez que Robert Kennedy, procureur général à l’époque et frère de John F. Kennedy, serait le dernier homme à négliger ou à dissimuler une conspiration. Et comme l’a souligné un critique, le membre du Congrès Gerald R. Ford n’aurait guère tenu sa langue pour le bien de l’administration démocrate, et le sénateur Russell aurait eu tout intérêt politique à exposer les méfaits éventuels du juge en chef Warren. De plus, un conspirateur ne choisirait guère un lieu de tir où tant de choses dépendent de conditions indépendantes de sa volonté : l’itinéraire, la vitesse des voitures, la cible mobile, le risque que l’assassin soit découvert. Un groupe de riches conspirateurs aurait pu organiser des conditions beaucoup plus sûres.

d. Les critiques ont souvent été attirées par une forme de fierté intellectuelle : ils allument une théorie et en tombent amoureux ; ils se moquent également de la Commission parce qu’elle n’a pas toujours répondu à chaque question par une décision plate dans un sens ou dans l’autre. En fait, la composition de la Commission et de son personnel constituait une excellente garantie contre le surengagement à l’égard d’une théorie ou contre la transformation illicite de probabilités en certitudes.

e. Oswald n’aurait pas été le choix d’une personne sensée pour un co-conspirateur. C’était un “solitaire”, confus, d’une fiabilité douteuse et d’une quantité inconnue pour tout service de renseignement professionnel.

f. Quant aux accusations selon lesquelles le rapport de la Commission était un travail urgent, elles sont apparues trois mois après la date limite initialement prévue. Mais dans la mesure où la Commission a essayé d’accélérer son rapport, c’était en grande partie dû à la pression des spéculations irresponsables qui apparaissaient déjà, dans certains cas provenant des mêmes critiques qui, refusant d’admettre leurs erreurs, émettent maintenant de nouvelles critiques.

g. Des accusations aussi vagues que celle selon laquelle “plus de dix personnes sont mortes mystérieusement” peuvent toujours s’expliquer d’une manière naturelle : par exemple, les personnes concernées sont pour la plupart mortes de causes naturelles ; le personnel de la Commission a interrogé 418 témoins (le FBI a interrogé beaucoup plus de personnes, a mené 25 000 entretiens et réinterrogatoires), et dans un groupe aussi important, il faut s’attendre à un certain nombre de décès. (Lorsque Penn Jones, l’un des initiateurs de la ligne des “dix morts mystérieuses”, est apparu à la télévision, il est apparu que deux des décès figurant sur sa liste étaient dus à des crises cardiaques, un au cancer, un à une collision frontale sur un pont et un autre à la dérive d’un conducteur sur une culée de pont).

  1. Dans la mesure du possible, contrecarrez les spéculations en encourageant la référence au rapport de la Commission lui-même. Les lecteurs étrangers ouverts d’esprit devraient tout de même être impressionnés par le soin, la rigueur, l’objectivité et la rapidité avec lesquels la Commission a travaillé. Les critiques d’autres livres pourraient être encouragés à ajouter à leur récit l’idée que, en vérifiant le rapport lui-même, ils l’ont trouvé bien supérieur au travail de ses détracteurs.

Source : https://projectunspeakable.com/conspiracy-theory-invention-of-cia/

https://archive.org/details/centralbanking/
Un vaccin expérimental de l’armée en 1918 a-t-il tué 50 à 100 millions de personnes ?

Soldats de Fort Riley, Kansas, malades de la grippe espagnole dans un service hospitalier du Camp Funston. Source de l’image.

Un vaccin expérimental de l’armée en 1918 a-t-il tué 50 à 100 millions de personnes ?

Les expériences de mise au point d’un vaccin contre les bactéries de 1918-1919 pourraient avoir tué 50 à 100 millions de personnes.

Par Kevin Barry, President
First Freedoms, Inc.

La “grippe espagnole” a tué environ 50 à 100 millions de personnes lors d’une pandémie en 1918-19. Et si l’histoire qu’on nous a racontée sur cette pandémie n’était pas vraie ?

Et si, au contraire, l’infection mortelle n’était ni la grippe ni d’origine espagnole ?

Des documents récemment analysés révèlent que la “grippe espagnole” pourrait être une expérience militaire de vaccin qui a mal tourné.

En revenant sur le 100e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, nous devons approfondir la question pour résoudre ce mystère.

Résumé

  • Pendant la Première Guerre mondiale, plus de soldats sont morts de maladies que de balles.
  • On estime que 95 % (ou plus) des décès ont été causés par une pneumonie bactérienne.
  • La pandémie n’était pas d’origine espagnole. Les premiers cas de pneumonie bactérienne en 1918 remontent à une base militaire de Fort Riley, dans le Kansas.
  • Du 21 janvier au 4 juin 1918, un vaccin expérimental contre la méningite bactérienne cultivé sur des chevaux par l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale de New York a été injecté aux soldats de Fort Riley.
  • Pendant le reste de l’année 1918, alors que ces soldats – vivant et voyageant souvent dans de mauvaises conditions sanitaires – étaient envoyés en Europe pour combattre, ils ont répandu la maladie à chaque arrêt entre le Kansas et les tranchées de la ligne de front en France.
  • Une étude décrit les soldats “souffrant d’infections actives (qui) mettaient en aérosol les agents pathogènes qui colonisaient leur nez et leur gorge, tandis que d’autres – souvent, dans les mêmes “espaces de respiration” – étaient profondément susceptibles d’être infectés et de se propager rapidement dans leurs poumons par leurs propres bactéries colonisatrices ou celles des autres”. (1)
  • La “grippe espagnole” s’est attaquée à des personnes en bonne santé dans la fleur de l’âge.
  • Lorsque la première guerre mondiale a pris fin le 11 novembre 1918, les soldats sont retournés dans leurs pays d’origine et dans les avant-postes coloniaux, propageant la maladie mortelle dans le monde entier.
  • Pendant la Première Guerre mondiale, l’Institut Rockefeller a également envoyé le sérum antiméningococcique en Angleterre, en France, en Belgique, en Italie et dans d’autres pays, contribuant ainsi à la propagation de l’épidémie dans le monde entier.

Pendant la pandémie de 1918-19, la grippe dite “espagnole” a tué 50 à 100 millions de personnes, dont de nombreux soldats.

Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que la maladie a tué beaucoup plus de soldats de tous bords que les mitrailleuses ou le gaz moutarde ou tout ce qui est typiquement associé à la Première Guerre mondiale.

En 1918, “grippe” ou “influenza” était un terme fourre-tout pour désigner une maladie d’origine inconnue. Il n’avait pas la signification spécifique qu’il a aujourd’hui.

Il signifiait une maladie mystérieuse qui tombait du ciel. En fait, le terme “grippe” vient du latin médiéval et est “influent” dans un sens astrologique, c’est-à-dire une visite sous l’influence des étoiles.

POURQUOI CE QU’ IL S’EST PASSÉ IL Y A 100 ANS A ENCORE DE L’IMPORTANCE AUJOURD’HUI ?

Entre 1900 et 1920, d’énormes efforts ont été déployés dans le monde industrialisé pour construire un monde meilleur. Je prendrai l’exemple de New York pour évoquer trois changements majeurs dans la société qui se sont produits à New York pendant cette période et leur impact sur la mortalité due aux maladies infectieuses.

  1. Eau propre et assainissement

De la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, New York a construit un système extraordinaire pour amener de l’eau propre à la ville depuis les Catskills, un système encore utilisé aujourd’hui. La ville de New York a également construit plus de 6000 miles d’égouts pour évacuer et traiter les déchets, ce qui protège l’eau potable. L’Organisation mondiale de la santé reconnaît l’importance de l’eau propre et de l’assainissement dans la lutte contre les maladies infectieuses. (2)

  1. Électricité

De la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, New York a construit un réseau électrique et câblé la ville pour que l’électricité soit disponible dans chaque foyer. L’électricité permet la réfrigération. La réfrigération est un héros méconnu en tant que bienfait pour la santé publique. Lorsque les aliments sont réfrigérés de la ferme à la table, le public est protégé contre les maladies infectieuses potentielles. L’énergie renouvelable bon marché est importante pour de nombreuses raisons, notamment pour lutter contre les maladies infectieuses.

  1. Produits pharmaceutiques

De la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, New York est devenue le siège de l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale (aujourd’hui l’Université Rockefeller). L’Institut est le lieu où l’industrie pharmaceutique moderne est née. L’Institut a été le pionnier de nombreuses approches que l’industrie pharmaceutique utilise aujourd’hui, y compris la préparation de sérums de vaccins, pour le meilleur ou pour le pire. Le vaccin utilisé dans l’expérience de Fort Riley sur les soldats a été fabriqué à partir de chevaux.

Les données sur les taux de mortalité aux États-Unis du début du XXe siècle à 1965 indiquent clairement que l’eau propre, les toilettes à chasse d’eau, les systèmes d’égouts efficaces et les aliments réfrigérés se sont tous combinés pour réduire efficacement la mortalité due aux maladies infectieuses AVANT que les vaccins contre ces maladies ne soient disponibles.

Les médecins et les fabricants de produits pharmaceutiques se sont-ils vantés d’avoir réduit la mortalité due aux maladies infectieuses qui touchent légitimement les sandhogs, les plombiers, les électriciens et les ingénieurs ?

Si l’orgueil de l’Institut Rockefeller en 1918 a conduit à une maladie pandémique qui a tué des millions de personnes, quelles leçons pouvons-nous en tirer et les appliquer à 2018 ?

LA MALADIE N’ÉTAIT PAS ESPAGNOLE

En regardant un épisode de American Experience sur PBS il y a quelques mois, j’ai été surpris d’apprendre que les premiers cas de “grippe espagnole” se sont produits à Fort Riley, au Kansas, en 1918. Je me suis demandé comment il était possible que cet événement d’importance historique ait été si mal nommé il y a 100 ans et n’ait jamais été corrigé.

Pourquoi “espagnol” ?

L’Espagne était l’un des rares pays à ne pas avoir participé à la Première Guerre mondiale. La plupart des pays impliqués dans la guerre ont censuré leur presse.

Libérés des préoccupations liées à la censure, les premiers rapports de presse faisant état de décès de personnes malades en grand nombre provenaient d’Espagne. Les pays en guerre ne voulaient pas effrayer davantage les troupes, ils se sont donc contentés de faire de l’Espagne un bouc émissaire. Les soldats de tous les camps devaient traverser le no man’s land sous les tirs des mitrailleuses, ce qui était déjà assez effrayant sans savoir que les tranchées étaient un terrain propice aux maladies.

Cent ans plus tard, il est grand temps de laisser tomber le mot “espagnol” de toute discussion sur cette pandémie. Si la grippe a débuté sur une base militaire américaine au Kansas, alors la maladie pourrait et devrait être nommée de façon plus appropriée.

Afin de prévenir de futures catastrophes, les États-Unis (et le reste du monde) doivent examiner attentivement ce qui a réellement causé la pandémie.

Il est possible que l’une des raisons pour lesquelles la grippe espagnole n’a jamais été corrigée soit qu’elle contribue à dissimuler l’origine de la pandémie.

Si l’origine de la pandémie est liée à une expérience de vaccination sur des soldats américains, les États-Unis préféreront peut-être l’appeler “grippe espagnole” plutôt que “grippe” de Fort Riley” de 1918. La grippe espagnole a débuté à l’endroit où ce vaccin bactérien expérimental a été administré, ce qui en fait le principal suspect en tant que source des infections bactériennes qui ont tué tant de personnes.

Il serait beaucoup plus difficile de maintenir le mantra marketing “les vaccins sauvent des vies” si une expérience de vaccin provenant des États-Unis pendant les années de fabrication primitive avait causé la mort de 50 à 100 millions de personnes.

“Les vaccins sauvent des vies … sauf que nous avons peut-être tué 50 à 100 millions de personnes en 1918-19” est un slogan de vente bien moins efficace que le trop simpliste “les vaccins sauvent des vies”.

DES PNEUMONIES BACTÉRIENNES EXTRÊMEMENT LÉTHALES

Au milieu des années 2000, on a beaucoup parlé de “préparation à la pandémie”. Les fabricants de vaccins contre la grippe aux États-Unis ont reçu des milliards de dollars des contribuables pour développer des vaccins afin de s’assurer que nous n’aurons pas une autre “grippe” pandémique mortelle, comme celle de 1918-19.

En capitalisant sur la partie “grippe” de la grippe espagnole, les fabricants de vaccins ont pu obtenir des milliards de dollars de chèques des gouvernements, même si les scientifiques savaient à l’époque que la pneumonie bactérienne était la véritable cause de décès.

Selon un document de l’Institut national de la santé de 2008, la pneumonie bactérienne a été la cause de 92,7 % au moins des autopsies de 1918-1919 examinées. Il est probable qu’elle soit supérieure à 92,7 %.

Les chercheurs ont examiné plus de 9000 autopsies, et “il n’y avait pas de résultats négatifs (bactériens) de cultures pulmonaires”.

“… Dans les 68 séries d’autopsies de meilleure qualité, dans lesquelles la possibilité de cultures négatives non déclarées a pu être exclue, 92,7% des cultures pulmonaires d’autopsie étaient positives pour la bactérie ≥1. … dans une étude portant sur environ 9000 sujets qui ont été suivis depuis la présentation clinique de la grippe jusqu’à la résolution ou l’autopsie, les chercheurs ont obtenu, avec une technique stérile, des cultures de pneumocoques ou de streptocoques à partir de 164 des 167 échantillons de tissus pulmonaires.

Il y avait 89 cultures pures de pneumocoques ; 19 cultures dans lesquelles seuls des streptocoques ont été récupérés ; 34 qui ont donné des mélanges de pneumocoques et/ou de streptocoques ; 22 qui ont donné un mélange de pneumocoques, de streptocoques et d’autres organismes (principalement des pneumocoques et des streptocoques non hémolytiques) ; et 3 qui ont donné des streptocoques non hémolytiques seuls. Il n’y a pas eu de résultats négatifs des cultures pulmonaires”. (3)

Des pneumocoques ou des streptocoques ont été trouvés dans “164 des 167 échantillons de tissus pulmonaires” autopsiés. Cela représente 98,2%. La bactérie était la tueuse.

D’OÙ VIENT LA GRIPPE ESPAGNOLE DE 1918-19 ?

Lorsque les États-Unis ont déclaré la guerre en avril 1917, l’industrie pharmaceutique naissante disposait de quelque chose qu’elle n’avait jamais eu auparavant : un grand nombre de sujets humains servant de cobayes dans le cadre du projet de l’armée américaine.

Pendant les années de guerre 1918-19, l’armée américaine est passée à 6 000 000 d’hommes, dont 2 000 000 ont été envoyés outre-mer. L’Institut Rockefeller pour la recherche médicale a profité de ce nouveau réservoir de cobayes humains pour mener des expériences sur les vaccins.

UN RAPPORT SUR LA VACCINATION CONTRE LA MÉNINGITE ET DES OBSERVATIONS SUR LES AGGLUTININES DANS LE SANG DES PORTEURS CHRONIQUES DE MÉNINGOCOQUES
par Frederick L. Gates
De l’hôpital de base, Fort Riley, Kansas, et de l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale, New York.
Reçu le 20 juillet 1918

(Note de l’auteur : Veuillez lire le document de Fort Riley dans son intégralité afin de pouvoir constater l’imprudence des expériences menées sur ces troupes.)

Entre le 21 janvier et le 4 juin 1918, le Dr Gates rend compte d’une expérience au cours de laquelle des soldats ont reçu trois doses d’un vaccin contre la méningite bactérienne. Les personnes qui ont mené l’expérience sur les soldats n’ont fait que distribuer des doses d’un sérum de vaccin fabriqué à partir de chevaux.

Le régime de vaccination était conçu pour être de 3 doses. 4 792 hommes ont reçu la première dose, mais seulement 4 257 ont reçu la deuxième (soit une baisse de 11 %), et seulement 3702 ont reçu les trois doses (soit une baisse de 22,7 %).

Au total, 1 090 hommes n’ont pas reçu la troisième dose. Qu’est-il arrivé à ces soldats ? Ont-ils été envoyés à l’Est par train depuis le Kansas pour embarquer sur un bateau à destination de l’Europe ? Étaient-ils à l’hôpital de Fort Riley ? Le rapport du Dr. Gates ne nous le dit pas.

Un article accompagnant l’émission “American Experience” que j’ai regardée nous éclaire sur l’endroit où pourraient se trouver ces 1 090 hommes. Gates a commencé ses expériences en janvier 1918.

En mars de cette année-là, “100 hommes par jour” entraient à l’infirmerie de Fort Riley.

Certains de ces hommes sont-ils ceux qui manquent dans le rapport du Dr Gates – ceux qui n’ont pas reçu la 2ème ou 3ème dose ?

“… Peu avant le petit déjeuner du lundi 11 mars, le premier domino tombait, signalant le début de la première vague de la grippe de 1918.

Le cuisinier de la compagnie, Albert Gitchell, s’est présenté à l’infirmerie du camp en se plaignant d’un “mauvais rhume”.

Juste derrière lui, le caporal Lee W. Drake a formulé des plaintes similaires.

À midi, le chirurgien du camp Edward R. Schreiner avait plus de 100 hommes malades sur les bras, tous apparemment atteints de la même maladie…” (5)

M. Gates signale que plusieurs des hommes participant à l’expérience ont présenté des symptômes de type grippal : toux, vomissements et diarrhée après avoir reçu le vaccin.

Ces symptômes sont une catastrophe pour les hommes qui vivent dans des casernes, voyagent en train jusqu’à la côte atlantique, naviguent vers l’Europe, vivent et se battent dans des tranchées.

Les conditions d’insalubrité à chaque étape du voyage constituent un environnement idéal pour la propagation d’une maladie contagieuse.

Extrait du rapport du Dr Gates :

“Réactions.- … Plusieurs cas de relâchement des intestins ou de diarrhée passagère ont été constatés. Ce symptôme n’avait jamais été rencontré auparavant. Une enquête minutieuse dans des cas individuels a souvent permis de découvrir que les hommes qui se plaignaient des effets de la vaccination souffraient d’un coryza léger, d’une bronchite, etc. au moment de l’injection”.

“Parfois, la réaction était déclenchée par un frisson ou une sensation de froid, et un certain nombre d’hommes se sont plaints de fièvre ou de sensations fébriles au cours de la nuit suivante.

Viennent ensuite les nausées (parfois des vomissements), les vertiges et les “douleurs” générales dans les articulations et les muscles, qui, dans quelques cas, sont particulièrement localisées dans la nuque ou la région lombaire, provoquant une raideur de la nuque ou du dos. Quelques injections ont été suivies de diarrhée.

Les réactions ont donc parfois simulé l’apparition d’une méningite épidémique et plusieurs hommes vaccinés ont été envoyés comme suspects à l’hôpital de base pour y être diagnostiqués”(4).

Selon Gates, ils ont injecté des doses aléatoires d’un vaccin expérimental contre la méningite bactérienne à des soldats. Par la suite, certains des soldats ont présenté des symptômes qui “simulaient” la méningite, mais le Dr Gates avance l’affirmation fantasque qu’il ne s’agissait pas d’une véritable méningite.

Les soldats ont développé des symptômes semblables à ceux de la grippe. La méningite bactérienne, à l’époque comme aujourd’hui, est connue pour imiter les symptômes de la grippe. (6)

Peut-être la similitude des premiers symptômes de la méningite bactérienne et de la pneumonie bactérienne avec les symptômes de la grippe est-elle la raison pour laquelle les expériences de vaccination à Fort Riley ont pu échapper à tout examen en tant que cause potentielle de la grippe espagnole depuis 100 ans et plus.

COMMENT LA “GRIPPE ESPAGNOLE” S’EST-ELLE RÉPANDUE AUSSI RAPIDEMENT ?

La Première Guerre mondiale s’est terminée dix mois seulement après les premières injections. Malheureusement pour les 50 à 100 millions de personnes qui sont mortes, les soldats à qui l’on a injecté des bactéries infectées par des chevaux ont agi rapidement pendant ces dix mois.

Un article de 2008 sur le site du CDC décrit comment des soldats malades de la Première Guerre mondiale ont pu transmettre l’infection à d’autres en devenant des “aérosolisateurs”.

“Enfin, pendant de brèves périodes et à des degrés divers, les hôtes affectés sont devenus des “aérosolisateurs” qui ont accru l’aérosolisation des souches de bactéries colonisatrices, en particulier les pneumocoques, les streptocoques hémolytiques, H. influenzae et S. aureus.

Pendant plusieurs jours au cours des épidémies locales, en particulier dans les lieux très fréquentés comme les hôpitaux, les camps militaires, les navires de transport de troupes et les mines (et les tranchées), certaines personnes ont été immunologiquement sensibles, infectées ou se remettant d’une infection par le virus de la grippe.

Les personnes souffrant d’infections actives pulvérisaient les bactéries qui colonisaient leur nez et leur gorge, tandis que d’autres – souvent dans les mêmes “espaces de respiration” – étaient profondément susceptibles d’être envahis et de se propager rapidement dans leurs poumons par leurs propres bactéries colonisatrices ou celles d’autres personnes”. (1)

A trois reprises dans son rapport sur l’expérience de vaccination de Fort Riley, le Dr Gates déclare que certains soldats ont eu une “réaction sévère” indiquant “une sensibilité individuelle inhabituelle au vaccin”.

Bien que le vaccin ait rendu beaucoup de gens malades, il n’a tué que ceux qui y étaient sensibles. Ceux qui sont tombés malades et ont survécu sont devenus des “aérosolisateurs” qui ont propagé la bactérie à d’autres, ce qui a créé davantage d’adultes du nuage, se propageant à d’autres où il a tué les personnes sensibles, répétant le cycle jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de conditions insalubres en temps de guerre, et qu’il n’y ait plus de millions de soldats sur lesquels faire des expériences.

Le bilan pour les troupes américaines a été énorme et il est bien documenté. Le Dr Carol Byerly décrit comment la “grippe” s’est propagée comme une traînée de poudre dans l’armée américaine.

“… Quatorze des plus grands camps d’entraînement avaient signalé des épidémies de grippe en mars, avril ou mai, et certaines des troupes infectées ont transporté le virus avec elles à bord de navires à destination de la France …

Lorsque les soldats des tranchées tombaient malades, les militaires les évacuaient des lignes de front et les remplaçaient par des hommes en bonne santé.

Ce processus a continuellement mis le virus en contact avec de nouveaux hôtes – de jeunes soldats en bonne santé chez lesquels il pouvait s’adapter, se reproduire et devenir extrêmement virulent sans risque d’épuisement.

… Avant qu’une interdiction de voyager ne puisse être imposée, un contingent de troupes de remplacement a quitté le Camp Devens (près de Boston) pour le Camp Upton, à Long Island, le point de débarquement de l’armée pour la France, et a emporté la grippe avec lui.

Les médecins d’Upton ont déclaré qu’elle était arrivée “brusquement” le 13 septembre 1918, avec 38 admissions à l’hôpital, suivies de 86 le lendemain, et de 193 le jour suivant.

Les admissions à l’hôpital ont atteint un sommet le 4 octobre avec 483, et en 40 jours, le camp d’Upton a envoyé 6 131 hommes à l’hôpital pour la grippe. Certains ont développé une pneumonie si rapidement que les médecins l’ont diagnostiquée simplement en observant le patient plutôt qu’en écoutant ses poumons…” (7)

Les États-Unis n’étaient pas le seul pays à posséder le vaccin bactérien expérimental de l’Institut Rockefeller.

Un rapport de l’Institut datant de 1919 indique que “Il convient de mentionner qu’avant que les États-Unis n’entrent en guerre (en avril 1917), l’Institut avait repris la préparation de sérum antiméningococcique, afin de répondre aux demandes de l’Angleterre, de la France, de la Belgique, de l’Italie et d’autres pays”.

Le même rapport indique : “Afin de répondre à la demande soudainement accrue de sérums curatifs élaborés à l’Institut, une écurie spéciale pour les chevaux a été rapidement construite…” (8)

Un sérum antiméningocique expérimental fabriqué à partir de chevaux et injecté à des soldats qui allaient entrer dans les conditions de vie exiguës et insalubres de la guerre… que pourrait-il bien se passer ?

Le sérum bactérien fabriqué à l’Institut Rockefeller, injecté aux soldats américains et distribué dans de nombreux autres pays, est-il responsable des 50 à 100 millions de personnes tuées par des infections pulmonaires bactériennes en 1918-19 ?

L’Institut affirme avoir distribué le sérum bactérien en Angleterre, en France, en Belgique, en Italie et dans d’autres pays pendant la Première Guerre mondiale. On n’en sait pas assez sur la façon dont ces pays ont expérimenté sur leurs soldats.

J’espère que des chercheurs indépendants jetteront un regard honnête sur ces questions.

L’ENFER EST PAVÉ DE BONNES INTENTIONS

Je ne crois pas que quiconque ait participé à ces expériences de vaccins ait tenté de nuire à qui que ce soit.

Certains verront le nom Rockefeller et crieront. “Illuminati !” ou ” Massacre du bétail !”

Je ne crois pas que c’est ce qui s’est passé.

Je crois que l’orgueil médical standard est responsable – les médecins “jouent à Dieu”, pensant qu’ils peuvent apprivoiser la nature sans créer de problèmes imprévus.

Avec l’orgueil médical, je ne pense pas que la situation ait changé de manière significative au cours des 100 dernières années.

ET MAINTENANT ?

L’industrie des vaccins est toujours à la recherche de cobayes humains. Elle a le plus de succès lorsqu’elle parvient à trouver des populations qui ne sont pas en mesure de refuser.

Les soldats (9), les nourrissons, les handicapés, les prisonniers, les habitants des pays en voie de développement – tous ceux qui ne sont pas en mesure de refuser.

L’expérimentation de vaccins sur les populations vulnérables n’est pas un problème du passé. Regardez ce clip vidéo du Dr Stanley Plotkin où il décrit l’utilisation de vaccins expérimentaux sur les orphelins, les retardés mentaux, les prisonniers et les personnes sous domination coloniale.

La déposition a eu lieu en janvier 2018. L’orgueil de la communauté médicale est le même, voire pire, qu’il y a 100 ans.

Voyez ce que le Dr Plotkin reconnaît avoir écrit :

“La question est de savoir si nous devons faire des expériences sur des adultes pleinement fonctionnels et sur des enfants qui sont des contributeurs potentiels à la société ou si nous devons faire des études initiales sur des enfants et des adultes qui sont humains dans leur forme mais pas dans leur potentiel social”.

https://youtu.be/yevV_slu7Dw

En partie parce que la communauté mondiale est bien consciente de l’orgueil médical et du piètre bilan de l’éthique médicale, la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme a élaboré des normes internationales concernant le droit au consentement éclairé pour les procédures médicales préventives comme la vaccination.

La communauté internationale est bien consciente que l’industrie pharmaceutique commet des erreurs et est toujours à l’affût de sujets humains à tester. La Déclaration stipule que les individus ont le droit de consentir à toute intervention médicale préventive telle que la vaccination.

Article 3 – Dignité humaine et droits de l’homme

  1. La dignité humaine, les droits de l’homme et les libertés fondamentales doivent être pleinement respectés.
  2. Les intérêts et le bien-être de l’individu doivent avoir priorité sur le seul intérêt de la science ou de la société.

Article 6 – Consentement

  1. Toute intervention médicale préventive, diagnostique et thérapeutique ne doit être effectuée qu’avec le consentement préalable, libre et éclairé de la personne concernée, fondé sur des informations adéquates.

Le consentement doit, le cas échéant, être exprès et peut être retiré par la personne concernée à tout moment et pour toute raison sans désavantage ni préjudice. (11)

L’eau propre, l’assainissement, les toilettes à chasse d’eau, les aliments réfrigérés et les régimes alimentaires sains ont fait et font encore beaucoup plus pour protéger l’humanité des maladies infectieuses que n’importe quel programme de vaccination.

Les médecins et l’industrie des vaccins ont usurpé le crédit qui revient de droit aux plombiers, aux électriciens, aux sandhogs, aux ingénieurs et aux urbanistes.

Pour ces raisons, les décideurs politiques à tous les niveaux du gouvernement devraient protéger les droits de l’homme et les libertés individuelles des individus de se retirer des programmes de vaccination par le biais d’exemptions.

L’orgueil de la communauté médicale ne disparaîtra jamais. Les décideurs politiques doivent savoir que les vaccins, comme toutes les interventions médicales, ne sont pas infaillibles.

Les vaccins ne sont pas magiques. Nous avons tous une sensibilité différente à la maladie. Les êtres humains n’ont pas de taille unique.

En 1918-19, l’industrie des vaccins a fait des expériences sur des soldats, probablement avec des résultats désastreux.

En 2018, l’industrie du vaccin expérimente sur des nourrissons tous les jours. Le calendrier des vaccins n’a jamais été testé tel qu’il est administré. Les résultats de l’expérience sont disponibles : 1 enfant américain sur 7 suit une forme d’éducation spécialisée et plus de 50 % souffrent d’une forme de maladie chronique. (12)

En 1918-19, il n’y a pas eu de suivi de la sécurité après la livraison des vaccins.

En 2018, il n’y a pratiquement pas de suivi de la sécurité après l’administration d’un vaccin.

Qui exactement vous a administré ce vaccin contre la grippe à Rite Aid ? Avez-vous le numéro de portable de l’employé du magasin si quelque chose se passe mal ?

En 1918-19, le fabricant n’était pas responsable des blessures ou des décès causés par les vaccins.

En 2018, il n’y a pas de responsabilité pour les fabricants de vaccins en cas de blessures ou de décès causés par des vaccins, ce qui a été officialisé en 1986. (13)

En 1918-19, aucune enquête indépendante n’a été menée pour contester l’histoire officielle selon laquelle la “grippe espagnole” était une mystérieuse maladie tombée du ciel. Je soupçonne que beaucoup de personnes de l’Institut Rockefeller savaient ce qui s’était passé, et que beaucoup de médecins qui ont administré les vaccins aux troupes savaient ce qui s’était passé, mais ces personnes sont mortes depuis longtemps.

En 2018, l’industrie pharmaceutique est le plus grand donateur de campagnes aux politiciens et le plus grand annonceur dans toutes les formes de médias, donc peu de choses ont changé en 100 ans.

Cette histoire sera probablement ignorée par les grands médias parce que leurs salaires sont payés par la publicité pharmaceutique.

La prochaine fois que vous entendrez quelqu’un dire “les vaccins sauvent des vies”, n’oubliez pas que la véritable histoire du rapport coût/bénéfice des vaccins est beaucoup plus compliquée que leur slogan en trois mots. N’oubliez pas non plus que les vaccins ont peut-être tué 50 à 100 millions de personnes en 1918-1919. Si c’est vrai, ces coûts ont largement dépassé tout bénéfice, surtout si l’on considère que les plombiers, les électriciens, les sandhogs et les ingénieurs ont fait, et continuent de faire, le vrai travail qui réduit la mortalité due aux maladies.

Les vaccins ne sont pas magiques. Les droits de l’homme et la bioéthique sont d’une importance capitale. Les décideurs politiques doivent comprendre l’histoire de l’orgueil médical et protéger les droits humains individuels et parentaux tels qu’ils sont décrits dans la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme.

PENDANT LA PANDÉMIE DE 1918, UN AUTRE TUEUR POSSIBLE : L’ASPIRINE

En février 1917, Bayer a perdu son brevet américain sur l’aspirine, ouvrant ainsi un marché lucratif de médicaments à de nombreux fabricants. Bayer a riposté par une publicité abondante, célébrant la pureté de la marque au moment où l’épidémie atteignait son point culminant.

Des emballages d’aspirine ont été produits, ne contenant aucun avertissement sur la toxicité et peu d’instructions sur l’utilisation. À l’automne 1918, face à une maladie mortelle très répandue sans remède connu, le chirurgien général et la marine américaine recommandent l’aspirine comme traitement symptomatique, et l’armée en achète de grandes quantités.

Le Journal of the American Medical Association suggérait une dose de 1 000 milligrammes toutes les trois heures, soit l’équivalent de près de 25 comprimés d’aspirine standard de 325 milligrammes en 24 heures. C’est environ deux fois la dose quotidienne généralement considérée comme sûre aujourd’hui.

Le taux élevé de létalité – en particulier chez les jeunes adultes – au cours de la pandémie de grippe de 1918-1919 n’est pas complètement compris. Bien que les décès tardifs aient révélé une pneumonie bactérienne, les décès précoces ont montré des poumons extrêmement « humides », parfois hémorragiques. L’hypothèse présentée ici est que l’aspirine a contribué à l’incidence et à la gravité de la pathologie virale, de l’infection bactérienne et de la mort, car les médecins de l’époque ignoraient que les schémas thérapeutiques (8,0-31,2 g par jour) produisaient des niveaux associés à une hyperventilation et à un œdème pulmonaire chez 33 % et 3 % des receveurs, respectivement.

LES MÉCANISMES DE CONTAGION RESTENT UN MYSTÈRE

Californie, 1918

Bien que de nombreuses ressources évoquent une possible contagion par aérosolisation, la manière dont se répandait la maladie reste à ce jour inconnu.

Pour mieux étudier les mécanismes de contagion de la grippe Espagnole de 1918, des expériences ont été menées pour tenter d’infecter des sujets sains en les mettant en contact avec des personnes malades :

Lorsque cette procédure n’a pas produit de maladie, d’autres ont été inoculés avec des mélanges d’autres organismes isolés de la gorge et du nez de patients atteints de grippe. Ensuite, certains volontaires ont reçu des injections de sang de patients grippés. Enfin, 13 des volontaires ont été emmenés dans un service spécialisé dans la grippe et ont été exposés à 10 patients grippés chacun. Chaque volontaire devait serrer la main de chaque patient, lui parler à bout portant et lui permettre de tousser directement dans son visage. Aucun des volontaires participant à ces expériences n’a contracté la grippe.
Les recherches menées à Angel Island et qui se sont poursuivies au début de 1919 à Boston ont élargi ces recherches en inoculant le streptocoque Mathers et en incluant une recherche d’agents filtrants, mais elles ont produit des résultats négatifs similaires. Il semblait que ce qui était reconnu comme l’une des maladies transmissibles les plus contagieuses ne pouvait pas être transféré dans des conditions expérimentales.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2862332/

Références

1. Deaths from Bacterial Pneumonia during 1918–19 Influenza Pandemic
John F. Brundage*  and G. Dennis Shanks†
Author affiliations: *Armed Forces Health Surveillance Center, Silver Spring, Maryland, USA; †Australian Army Malaria Institute, Enoggera, Queensland, Australia
https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/14/8/07-1313_article

2.  World Health Organization: Unsafe drinking water, sanitation and waste management 
http://www.who.int/sustainable-development/cities/health-risks/water-sanitation/en/

3. J Infect Dis. 2008 Oct 1; 198(7): 962–970.
Predominant Role of Bacterial Pneumonia as a Cause of Death in Pandemic Influenza: Implications for Pandemic Influenza Preparedness
David M. Morens, Jeffery K. Taubenberger, and Anthony S. Fauci
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2599911/

4. PDF of Fort Riley Study (1918)
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2126288/pdf/449.pdf

5. American Experience, “The First Wave”, PBS
https://www.pbs.org/wgbh/americanexperience/features/influenza-first-wave/

6. Mayo Clinic:  Meningitis
www.mayoclinic.org/diseases-conditions/meningitis/symptoms-causes/syc-20350508

7. Public Health Rep. 2010; 125(Suppl 3): 82–91.
The U.S. Military and the Influenza Pandemic of 1918–1919
Carol R. Byerly, PhD
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2862337/

8.  Rockefeller Institute pamphlet PDF (1919)
https://digitalcommons.rockefeller.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1005&context=rockefeller-institute-descriptive-pamphlet

9.  Is Military Research Hazardous to Veterans’ Health? Lessons Spanning Half a Century, A Staff Report Prepared for the Committee on Veterans’ Affairs, United States Senate, December 1994
https://www.hsdl.org/?abstract&did=438835

10. Dr. Stanley Plotkin: vaccine experiments on orphans, the mentally retarded, and others (January 2018)
https://youtu.be/yevV_slu7Dw

11.  Universal Declaration on Bioethics and Human Rights (19 October 2005)
http://portal.unesco.org/en/ev.php-URL_ID=31058&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

12. CDC Offers New Stats On Disability Prevalence
https://www.disabilityscoop.com/2016/03/14/cdc-disability-prevalence/22034/

13. 1986 Vaccine Injury Compensation Act
https://worldmercuryproject.org/news/childhood-vaccine-injury-act-protect/

Source : https://vaccineimpact.com/2018/did-military-experimental-vaccine-in-1918-kill-50-100-million-people-blamed-as-spanish-flu/ Traduit et adapté par https://cv19.fr

Fact Check du Fact Checking sur le documentaire Hold-Up (Le Monde)

Fact Check du Fact Checking sur le documentaire Hold-Up (Le Monde)

Le Monde a aussi publié un article de fact checking sur ce documentaire.

Voir l’article complet

https://www.gatesfoundation.org/How-We-Work/Quick-Links/Grants-Database/Grants/2019/03/OPP1210145

Revenons rapidement sur les “POURQUOI C’EST FAUX”

Donc non le confinement n’as eu aucun effet pour stopper ou même ralentir l’épidémie, c’est un point déjà vu et revu sur tous les points possibles :

https://cv19.fr/ressources/#confinement

https://cv19.fr/2020/10/28/rappel-le-confinement-est-toujours-lescroquerie-sanitaire-du-xxie-siecle/

Après on nous explique que le Rivotril n’as pas été utilisé pour euthanasier, par ce que l’euthanasie c’est interdit en France. Ici on ne fait que jouer sur les mots.

Conclusion de Le Monde eux même :

Cet amalgame a été dénoncé par Olivier Véran, qui a pointé des accusations « honteuses » début novembre : « On ne pouvait plus utiliser les médicaments de confort de fin de vie pour des gens qui allaient mourir, a expliqué le ministre de la santé. Il y avait deux options : ou on laissait les gens mourir d’agonie dans les Ehpad […], ou on les accompagnait pour les soulager avec un autre médicament qu’est le Rivotril, conforme aux recommandations de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs. »

Un point également étudié en détail : https://cv19.fr/2020/10/24/leuthanasie-au-rivotril-en-chiffres/

Puis on nous explique que les propositions d’ouvrir des camps d’internements sont une fake news :

sa remarque portait au départ sur les « centres », qui sont généralement des chambres d’hôtel

Donc ça va, ce ne sont que des chambres d’hôtel.

En nouvelle Zélande on parlais de camps militaires, mais au fond c’est aussi comme un hôtel.

https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-newzealand-idUSKBN23O0AB

Et pour finir

Un prétendu test pour détecter le Covid-19 dès 2015

Il y a effectivement une erreur dans l’interprétation des dates de ce brevet.

De nombreux éléments posent tout de même question, cette pandémie pourrait elle avoir été planifiée ?

Voir aussi le Fact Checking de l’article de Libération, un peu plus long et moins factuel.

Source de l’article du journal Le Monde : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/11/12/covid-19-les-contre-verites-de-hold-up-le-documentaire-a-succes-qui-pretend-devoiler-la-face-cachee-de-l-epidemie_6059526_4355770.html#huit-anchor-un-pretendu-test-pou

Fact Check du Fact Checking sur le documentaire Hold-Up (Libération)

Fact Check du Fact Checking sur le documentaire Hold-Up (Libération)

Article complet

Source

On retrouve dans cet article tous les raisonnements fallacieux classiques, une critique malheureusement peu constructive d’un documentaire qui est loin d’être parfait mais qui propose une vision peut être moins conformiste et plus ouverte pouvant déplaire à certains.

Analyse des arguments points par points relevant les différents raisonnements fallacieux observés.

La thèse principale du film (qui n’est énoncée clairement qu’au bout d’environ deux heures sur 2h43) peut être résumée en une phrase : le Forum économique mondial (Davos) se sert du Covid-19 (maladie qui serait causée par un virus fabriqué par l’homme) dans le cadre d’un «plan global [pour] soumettre l’humanité», appelé le «Great Reset».

«Notre but, selon l’un des producteurs du film, Christophe Cossé: avertir, ou alerter, informer la population de ce qui est en train de se tramer de façon totalement pernicieuse et extrêmement bien calculée.» Dans une tribune, il estime que «se profile la vaccination massive, et son corollaire, le fichage de chaque individu. En France, en Europe, mais dans le monde entier, au prétexte d’un virus pas plus offensif qu’un autre Covid saisonnier. Quelle incroyable et phénoménale entreprise de manipulation globale, au service d’une sombre idéologie, qui avant d’accomplir son dessein, distille la peur, la menace et la confusion afin que chacun perde ses repères pour mieux embrasser le pouvoir et l’autorité dans une servitude volontaire et rassurante.»

Une tentative d’appeler à l’incrédulité personnelle dès le début ? Le sophisme de l’incrédulité personnelle se produit lorsque l’on trouve un concept difficile à comprendre, ou que l’on ne comprend tout simplement pas comment il fonctionne, puis que l’on conclut qu’il est probablement faux.

En plus de la bande-annonce, le documentaire a gagné en popularité ces derniers jours grâce à quelques extraits devenus viraux. Dans l’un d’eux, qui dure moins de quatre minutes, on peut voir une sage-femme, Nathalie Derivaux, émue aux larmes, commenter des propos du polémiste Laurent Alexandre sur les élites (qui n’ont pourtant aucun rapport avec le Covid, puisqu’ils ont été tenus en 2019), en le comparant à Adolf Hitler.

Dans cet entretien c’est Laurent Alexandre qui qualifie lui même le transhumanisme d’eugénisme de gauche, en opposition à l’eugénisme Hitlérien. Cet argument est bien sûr décontextualisé, le documentaire abordant différents angles.

Un autre extrait, partagé plus de 11 000 fois sur Facebook, dénonce les «incohérences et contradictions» tant au niveau «politique que scientifique» dans la prise en charge de l’épidémie en France. Il met notamment en scène les propos d’Olivier Véran et Jérôme Salomon qui estimaient lors de la première vague que le port du masque en population générale n’était pas souhaitable… conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’époque, qui ont depuis évolué.

Cela à évolué certes, mais l’OMS reconnaît que le port du masque ne protège pas des infections

A l’inverse, le documentaire n’évoque pas les mensonges (pourtant bien établis) de l’Etat visant à masquer les faiblesses de ses stocks stratégiques de masques. Et pour cause : Hold-Up préfère fustiger le port du masque, à grand renfort de micros-trottoirs ou d’allégations douteuses sur le fait que le «masque ne sert à rien quand vous n’êtes pas malade» (oubliant un peu vite le fait que le masque protège aussi son porteur, et que les personnes asymptomatiques peuvent être contagieuses), comme le lance un homéopathe interrogé dans le documentaire.

Controversé, rien ne montre à ce jour que les masques grand public protègent de quoi que ce soit de viral ou de bactérien, pas même l’infection des plaies pendant une chirurgie.

https://cv19.fr/ressources/#mask

En avril et mai déjà, un groupe de recherche Danois renommé a mené un essai contrôlé randomisé avec 6000 participants pour déterminer l’efficacité des masques contre l’infection par le coronavirus. Trois revues médicales de premier plan ont depuis refusé la publication de cette importante étude.

https://www.berlingske.dk/videnskab/professor-stort-dansk-maskestudie-afvist-af-tre-top-tidsskrifter

Trente-sept intervenants au total sont convoqués pour appuyer la thèse de Hold-Up. Une bonne partie sont les mêmes que ceux qui s’expriment dans les colonnes de France Soir (ancien journal devenu une plateforme alimentée par des bénévoles) et qui sont membres de l’association BonSens, un «lobby citoyen» qui regroupe des personnalités critiques vis-à-vis de la gestion de la crise sanitaire.

“Pro Raoult” (donc il faut savoir qu’il y a des pro Raoult et des antis Raoult ? Une radicalisation des positions nous oblige à choisir entre deux possibilités opposées alors qu’aucune ne nous tente.)

https://bonsens.info/qui-sommes-nous/ a plus une visée associative que lobbyiste.

Le personnage central du documentaire est Christian Perronne, chef du service maladies infectieuses à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, féroce contempteur de la politique gouvernementale et fervent partisan de Didier Raoult et de son protocole. Avant la pandémie de Covid-19, il s’était fait connaître pour ses thèses controversées sur l’origine de la maladie de Lyme (qui serait due à une prolifération cachée de tiques modifiées par un chercheur nazi). Des positions qui lui avaient alors valu les foudres et les moqueries… de Didier Raoult en personne.

Sa thèse des nazis qui avaient créés la maladie de Lyme est en effet assez amusante hors contexte, vrai ou pas, il a sûrement des arguments qui l’ont amené à le croire.

L’ad hominem, une attaque contre la personne consiste à discréditer la personne qui défend ou conteste une opinion plutôt que d’avoir à justifier sa propre position.

Sophisme de la caricature, faire une caricature consiste à déformer un trait du visage pour souligner la singularité de l’individu, ce sophisme agit de même en reformulant une position pour la rendre insoutenable, ridicule, voire absurde (ou l’inverse).

Autour de lui, on retrouve également la députée Martine Wonner, le directeur de publication de France Soir, Xavier Azalbert, mais aussi la généticienne et ancienne chercheuse à l’Inserm (qui s’est désolidarisée de ses récentes prises de position), Alexandra Henrion-Caude. Cette fervente catholique est devenue relativement célèbre pendant la pandémie grâce à un entretien avec la web-tv d’extrême droite TV Libertés.

Catholique et d’extrêmes droite, forcement une mauvaise personne n’est ce pas ? Ad hominem

Deux intervenants sont nettement plus situés politiquement. L’autrice Valérie Bugault, qui est l’une des «personnalités phare de la chaîne» TV Libertés. Et Silvano Trotta (dont le travail est régulièrement salué par le réalisateur de Hold-Up), un Youtubeur pro-Trump. Quand il ne parle pas d’un complot lié au Covid (la «plandémie» comme il l’appelle), ce vidéaste plonge allègrement dans les fake news liées à la récente élection américaine (comme sur un trop grand nombre d’inscrits dans le Wisconsin ou un bourrage des urnes décelables dans des courbes), ou explique dans ses vidéos que la lune est «artificielle» et «creuse» à ses quelque 170 000 abonnés.

Pro-Trump, conspirationniste, fake news… Sûrement encore de vilains gros mots pour les auteurs de cet article.

Il cite ici diverses théories sur la Lune https://twitter.com/l_extracteur/status/1257320263089139714 cela est bien sur sorti de son contexte. L’idée d’une Lune artificielle remonte aux mythes sumériens, soit au tout début de l’histoire de l’humanité.

Fausse analogie : On suggère que l’argument présenté est semblable à un autre argument que tout le monde accepte comme étant vrai. Puis, on se base sur cette fausse analogie pour défendre son argument.

Erreur de citation hors contexte : l’erreur de citation hors contexte se produit lorsqu’une phrase originale est déformée ou qu’une revendication est mal interprétée par rapport à son sens initial, en la citant hors contexte.

Appel au ridicule : L’appel au ridicule est un sophisme informel qui prétend qu’un argument est ridicule ou absurde. Le sophisme utilise cette allégation pour tenter d’invalider l’argument, car il ne vaut pas la peine d’être diverti.

L’appel au ridicule peut être utilisé en conjonction avec d’autres sophismes tels que l’appel à l’émotion. Le sarcasme peut également être utilisé comme un moyen d’appel au ridicule.

Sans grande surprise, on retrouve également dans le documentaire Laurent Toubiana, fer de lance des experts «rassuristes», qui expliquait il y a quelques semaines que l’épidémie de Covid-19 était derrière nous. Ou Jean-Dominique Michel, anthropologue suisse qui évoquait en mars 2020 une «hallucination collective» à propos de la pandémie.

«rassuristes», sûrement de dangereux individus ceux là.

cf. Novlangue

Plus étonnant : Monique Pinçon-Charlot, sociologue traditionnellement classée à gauche et qui a beaucoup travaillé avec son mari sur le thème de la haute bourgeoisie, critique le discours de «peur» véhiculé par les médias et va même jusqu’à parler d’une «troisième guerre mondiale» et d’un «holocauste» visant à «éliminer la partie la plus pauvre de l’humanité, parce que les riches n’en ont plus besoin».

Étonnant que la gauche ait des préoccupations et défende ses intérêts ?

Sans doute pour donner un côté plus «populaire», trois chauffeurs de taxi et VTC (seuls personnages du documentaire dont on ne connaîtra que le prénom) sont intercalés entre les médecins (cardiologue, gynécologue, dermatologue…), auteurs et chefs d’entreprise : Mamada, Kamel et Rachid.

Les chauffeurs de taxi Mamada, Kamel et Rachid donneraient un côté plus «populaire» selon les auteurs de cet article ?

Le sophisme génétique : Le sophisme génétique consiste à dire que l’on peut juger ou évaluer avec précision une chose comme étant bonne ou mauvaise en fonction de son origine.

Si le documentaire se présente comme une enquête journalistique, elle ne l’est que sur la forme. Les propos des intervenants ne sont jamais ni contextualisés ni questionnés. Surtout, si le propos reste dans un premier temps très général (comme sur la peur «entretenue» par les politiques) ou insiste sur des controverses bien établies (comme un long passage qui prend fait et cause pour l’hydroxychloroquine en s’appuyant sur l’étude rétractée du Lancet), il dévie peu à peu vers un complotisme très confus.

Inversion accusatoire : L’inversion accusatoire est un processus de défense bien connu des prétoires consistant à imputer la cause finale d’un délit non pas au coupable mais… à sa victime.

Sophisme de l’incrédulité personnelle encore une fois.

Un homme présenté comme un ancien opérateur du renseignement (anonyme) se vante ainsi, visage couvert, qu’une «source de l’Agence de sûreté nucléaire» lui aurait dit «que le virus avait été fabriqué». Une affirmation qui va à l’encontre de toute la littérature scientifique sur le sujet, même si l’origine exacte du virus est toujours inconnue, et que l’hypothèse d’un virus naturel échappé d’un laboratoire n’a en revanche pas encore été formellement écartée. Un autre intervenant va même jusqu’à accuser l’Institut Pasteur d’avoir fabriqué le virus, reprenant une grossière intox basée sur un brevet mal compris. Là encore, il n’est jamais contredit. Pire, le commentaire abonde : «Le coupable de la Covid–19 a bien été trouvé.»

Donc cela va à l’encontre de toute la littérature scientifique sur le sujet bien que certaines littératures scientifiques évoquent cette possibilité ? Donc on n’est pas sur en fait, pour simplifier.

Cette critique du documentaire reste louable, l’origine du virus reste un phénomène mal compris, évitons les conclusions trop hâtives.

Le Professor Jean-Bernard Fourtillan qui expose ces thèses ne le fait pas à partie de rien, il a publié un article de plus de 70 pages étayant cette hypothèse : http://optojet.cluster010.ovh.net/covid19/docs/The_Whole_TRUTH_about_Covid-19_and_Covid-19_Vaccines_August_2020.pdf

Mais c’est un peu compliqué, alors autant dire que ce n’est pas vrai.

Le documentaire fait ensuite un lien obscur entre nanoparticules, cryptomonnaies et Covid, le tout sur fond de déploiement de la 5G pendant le confinement (là aussi, une fausse information liée à une mauvaise interprétation d’un décret). Le tout dans le cadre d’un sombre plan machiavélique appelé «Great Reset». Cette «Grande Réinitialisation» (en français) n’a pourtant rien de bien secret : il s’agit d’un projet porté par le Forum économique mondial de Davos (une ONG qui réunit dirigeants d’entreprises et responsables politiques) visant à réfléchir aux moyens d’assurer une «croissance économique plus durable» à l’occasion de la crise économique causée par la crise sanitaire.

Sophisme de l’incrédulité personnelle encore une fois, c’est trop obscure, trop compliqué…

Effectivement le Forum économique de Davos n’as jamais dissimulé ses plans, Vous ne posséderez rien, et vous serez heureux. C’est ainsi que notre monde pourrait changer d’ici 2030.

Les (vrais) coupables de cette grande machination, selon Hold-Up ? Les coupables classiques des théories conspirationnistes : Bill Gates, David Rockefeller ou le Français Jacques Attali.

Si des innocents sont accusés, c’est de la diffamation, et c’est illégal. Le documentaire mentionne les personnages ayant joué un rôle plus ou moins important durant l’épidémie sans diffamation. Écarter des personnages clefs par ce qu’ils auraient par le passé été victime d’accusations fallacieuses n’as pas beaucoup de sens.

Le bonus diffusé lors du générique de fin réserve une surprise finale : Nadine Touzeau, décrite comme une profileuse, se lance dans une analyse de personnalité sur la seule base de… photographies. Ainsi, Laurent Alexandre est jugé «extrêmement faux» (notamment en raison «de la commissure de lèvre et au niveau de son regard») et Anthony Fauci, chef de la cellule de crise de l’administration Trump sur le coronavirus, est qualifié de «suiveur».

Cette partie ne fait pas partie du documentaire final, donc Libération a également téléchargé ce film illégalement, à moins qu’ils aient financé le film sur Ulule ?

Qui est derrière ce documentaire ?

Derrière la caméra : Pierre Barnérias, ancien journaliste (passé par TF1, Europe 1 ou Ouest-France) et réalisateur ces dix dernières années de plusieurs films sur la foi, mais aussi la fin de vie et «l’au-delà». Il a notamment réalisé Thanatos, l’ultime passage (où il recueille des témoignages de «mort imminente») et M et le 3e secret, un film sur la Vierge Marie qui «réalise des prodiges par milliers» et «multiplie ces derniers temps ses apparitions». Mais aussi Il était une foi, un documentaire sur «deux jeunes diplômés de grandes écoles partis pendant un an sur des vélos bizarroïdes à la rencontre de communautés chrétiennes persécutées et oubliées».

Sur sa chaîne Youtube, ThanaTV, qui compte aujourd’hui plus de 70 000 abonnés et a servi de rampe de lancement au nouveau documentaire, le réalisateur partageait essentiellement des vidéos sur le thème de l’au-delà. Mais depuis quelques mois, elle s’est muée en porte-voix des «Covido-sceptiques», en multipliant les interviews de scientifiques ou soignants (que l’on retrouve dans le documentaire comme le professeur Perronne), et qui sont tous sur la même ligne : le gouvernement nous cache des choses et en fait beaucoup trop avec le Covid.

«Covido-sceptiques», cf. Novlangue

Le reste de l’article est plus correct.

Aux côtés de Barnérias sur ce documentaire, en tant que producteurs : Nicolas Réoutsky et Christophe Cossé. Les deux ont beaucoup travaillé avec France Télévisions (en tant que réalisateur ou producteur), notamment sur l’émission la Carte aux trésors. Désormais, les deux se concentrent sur la réalisation de documentaires.

Comment est né ce projet, qui au final devrait être traduit dans sept langues différentes ? «C’est un film initié par Pierre, avec qui on échangeait beaucoup pendant le premier confinement sur cette situation extraordinaire, raconte Christophe Cossé, contacté par CheckNews, pour qui le succès autour du film s’explique par le manque de pluralisme des médias sur l’épidémie. Il n’y a pas eu de travail de fond sur ce sujet, comme on pourrait l’exiger de l’ensemble de nos rédactions. Il n’y a surtout eu aucun pluralisme. Les voix dissonantes, concernant la situation sanitaire, ont toutes été rapidement isolées. Il faut croire que les gens qui nous soutiennent avaient besoin ou envie d’avoir d’autres regards que celui qui nous est proposé pour le moment.»

Quid du pluralisme dans Hold-up où toutes les personnes tiennent, à peu de choses près, le même discours ? «Il n’y avait absolument aucune intention, aucun calcul de notre part. On a donné la parole à des gens qui avaient besoin d’une tribune», justifie-t-il. On n’avait jamais imaginé l’impact que pourrait avoir ce film, ça nous dépasse un petit peu».

Pour financer ce projet, les trois hommes ont choisi le crowdfunding. A raison : leur objectif de 20 000 euros sur la plateforme Ulule a été atteint en quatre jours et le projet a finalement été financé à 914% (un peu plus de 182 970 euros collectés, auxquels il faut ajouter plus de 25 000 euros sur Tipeee).

Lancée fin août, la campagne de crowdfunding a été largement partagée sur Facebook dans des groupes liés aux gilets jaunes ou de soutien à Didier Raoult. Et ils ont pu profiter du soutien de personnalités très actives sur les réseaux sociaux au sujet du Covid comme Peter El Baze, qui se présente comme un ex-médecin attaché des hôpitaux du CHU de Nice, contributeur du site France Soir (où il avait relayé une fausse information sur une prime Covid que les hôpitaux toucheraient à chaque mort).

Hold-Up a ainsi remporté un succès bien plus important que leur précédent projet qui avait récolté… moins de 400 euros sur un objectif de 30 000.

Source de l’article complet : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/que-sait-on-du-documentaire-c2-abhold-up-c2-bb-qui-d-c3-a9nonce-une-c2-abmanipulation-c2-bb-mondiale-sur-le-covid-19/ar-BB1aUrx1

Voir aussi le Fact Checking de l’article du journal Le Monde.

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