Par le Dr GĂ©rard Maudrux , Chirurgien urologue
1. Azithromycine
Le traitement du Covid existe, mais on refuse toujours de le voir. Voici pourquoi et/ou comment :
Les macrolides
Lâivermectine
Lâhydroxychloroquine
Autres traitements
Les vaccins
Selon la derniĂšre directive de lâHAS de novembre, page 2 : « chez un patient symptomatique, il nây a pas dâindication Ă une antibiothĂ©rapie en dehors dâune infection bactĂ©rienne diagnostiquĂ©e ». Ce nâest pas avec cela quâils auront un prix Nobel !
Petite histoire : dans les annĂ©es 75-80, interne en chirurgie, mes nuits de garde Ă©taient la plupart du temps consacrĂ©es Ă rĂ©parer ou enlever des estomacs percĂ©s dans des ventres pleins dâacides et de matiĂšres Ă moitiĂ© digĂ©rĂ©es, parfois au milieu dâhĂ©morragies digestives cataclysmiques, par en haut, par en bas (et comme disait Chirac, il y a aussi les odeurs). La raison ? UlcĂšre dâestomac perforĂ©, pathologie trĂšs, trĂšs frĂ©quente, Ă cette Ă©poque, mortelle sans chirurgie.
Et puis il y a eu deux inconnus, Barry Marshall et Robin Warren, mĂ©decins australiens qui ont Ă©mis lâidĂ©e saugrenue que lâulcĂšre pouvait ĂȘtre dĂ» Ă une bactĂ©rie propre Ă lâestomac : Helicobacter pylori , alors que depuis des annĂ©es il Ă©tait Ă©tabli que ces ulcĂšres Ă©taient provoquĂ©s par lâaciditĂ© et le stress. Ils furent bien entendu moquĂ©s par le corps mĂ©dical, ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme « folkloriques » par leurs pairs (cela me rappelle quelquâun), avec un laboratoire commercialisant des antiulcĂ©reux dĂ©nigrant avec la communautĂ© scientifique leurs publications (cela me dit aussi quelque chose).
Maintenant on sait que 80 % des ulcĂšres mais aussi 80% des cancers de lâestomac ont pour origine cette bactĂ©rie. Depuis leurs travaux (premiĂšre publication en 1983), les chirurgiens digestifs ont perdu une grosse partie de leur clientĂšle et les perforations sont relĂ©guĂ©es au rayon antiquaires. Ce ne sont pourtant pas des maladies infectieuses Ă proprement parler, mais les antibiotiques font pourtant merveille.
Pour la petite histoire, pour arriver Ă se faire entendre, Marshall, en prĂ©sence dâhuissiers, a avalĂ© le contenu un verre de culture de bactĂ©ries, a dĂ©veloppĂ© en moins dâune semaine un ulcĂšre gastrique, quâil a ensuite guĂ©ri avec des antibiotiques. Raoult sait ce quâil lui reste Ă faire⊠20 ans aprĂšs, Marshall et Warren ont reçu le prix Nobel de mĂ©decine pour leur dĂ©couverte.
Les microbiotes sont de plus en plus mis en cause dans nombre de maladies. RĂ©cemment, câest dans la maladie dâAlzheimer que des chercheurs Italiens et Suisses ont Ă©tabli un lien . Une Ă©tude sur France, Allemagne et Danemark vient aussi de faire un lien avec microbiotes et diabĂšte . Pour lâInstitut Pasteur, câest un cancer sur six qui a une origine infectieuse (parasites, virus, bactĂ©ries). Le plus connu est le cancer du col de lâutĂ©rus.
En avril, jâĂ©voquais dĂ©jĂ ici le rĂŽle possible de PrĂ©votella , en raison de coĂŻncidences troublantes. Aujourdâhui câest Mycoplasma, Chlamydia et Legionella, bactĂ©ries intracellulaires pulmonaires qui sont Ă©voquĂ©es par nombre dâĂ©tudes comme germes complices du Sars-Cov2, favorisant son dĂ©veloppement, conduisant Ă dĂ©montrer pourquoi certains antibiotiques seraient efficaces .
Comment est-ce possible, pour des mĂ©dicaments qui Ă priori nâont peut-ĂȘtre pas de propriĂ©tĂ©s anti virales directes ? Tout simplement en agissant sur un probable « partenaire » du virus , qui lâaide Ă se dĂ©velopper. Les botanistes connaissent bien ce phĂ©nomĂšne : un arbre pousse mieux et plus vite lorsquâil est accompagnĂ© de son « partenaire », en gĂ©nĂ©ral un champignon (mycorhize). Des travaux sur les virus Ă ARN comme RSV (pneumovirus de lâenfant) et HIV, ont montrĂ© in vitro et in vivo le rĂŽle des mycoplasmes amplifiant la rĂ©plication du virus, tout comme les mycorhizes permettent aux racines de lâarbre de mieux lâalimenter. DĂ©jĂ en dĂ©but dâannĂ©e des chercheurs de Wuhan avaient constatĂ© que les patients porteurs dâanticorps IgG actifs contre le mycoplasme, supportaient bien mieux le Covid que ceux qui en Ă©taient dĂ©pourvus. En remontant encore plus loin, dĂ©jĂ en 1995, Papierok, Pautrat et Escarguel avaient brevetĂ© un procĂ©dĂ© de multiplication de ces virus intracellulaires en ensemençant au prĂ©alable les cellules avec Chlamydia ou Mycoplasma.
DĂ©jĂ il y a 8 ans, des chercheurs, suites Ă plusieurs Ă©tudes , in-vivo et in-vitro, avaient attribuĂ© aux macrolides des propriĂ©tĂ©s antivirales et protectrices de lâorage cytokinique, sans Ă©voquer Ă lâĂ©poque le rĂŽle possible des microbiotes pulmonaires. Ils avaient constatĂ© « une action anti-inflammatoire et immunomodulatrice pouvant garantir une certaine efficacitĂ© dans un large spectre dâinfections virales respiratoires, notamment Rhinovirus, RSV et grippe, avec rĂ©duction de nombre de cytokines pro-inflammatoires responsable de lâorage. »
Outre lâaction premiĂšre des antibiotiques sur la flore microbiote probablement partenaire du virus, il y a une action secondaire sur la surinfection dâun poumon malade, alors sensible aux germes classiques comme pneumocoques, haemophilus, pseudomonas,⊠Pour la grippe Espagnole, il est Ă©tabli que 90% des dĂ©cĂšs Ă©taient dĂ»s Ă ces surinfections, faute dâantibiotiques.
Tout ce que je vous ai dĂ©crit converge et concorde, et au nom de quoi, et vu leur (mĂ©)connaissance du Covid-19, nos autoritĂ©s scientifiques rejetteraient-elles formellement un lien entre dĂ©veloppement du virus et bactĂ©ries, ignorant volontairement tout traitement antibiotique qui pourrait en dĂ©couler ? Sur quelles bases scientifiques peuvent-ils dire en 2020 que les antibiotiques, du moins certains, nâont aucune action directe ou indirecte sur les infections virales ? Pourquoi refuser aux patients une chance, aussi petite soit-elle, dâĂ©chapper au pire ?
Signalons par ailleurs que ces antibiotiques peuvent varier dâun pays Ă lâautre, si AZI marche chez nous, 25% des Mycoplasmes y sont rĂ©sistants en Italie, et 80% au Japon. Dâautres macrolides, des cyclines voire des quinolones peuvent alors ĂȘtre utilisĂ©s, mais pas la famille amoxicilline.
Tout ceci se retrouve sur le terrain, mais est volontairement cachĂ© . Dans lâest, mais aussi dans toute la France, nombre de mĂ©decins traitent depuis le dĂ©but de lâannĂ©e, avec des rĂ©sultats qui font du Covid une maladie moins mortelle que la grippe saisonniĂšre. LĂ encore, tous leurs rĂ©sultats concordent, des milliers, des dizaines de milliers de cas le montrent, mais il leur est interdit de le faire savoir, sous peine de sanctions. Pourquoi ? Pourquoi les mĂ©decins ne doivent pas savoir quâil existe peut-ĂȘtre des traitements. Il ne faut pas prescrire dâantibiotiques, mais qui peut me le dĂ©montrer ? Qui peut me sortir une Ă©tude, randomisĂ©e ou non, qui dĂ©montre que les macrolides ne donnent aucun rĂ©sultat ? Pourquoi des mĂ©decins envoient 15% de leurs patients Ă lâhĂŽpital, et dâautres 1 % ? Pourquoi ne doit-on pas savoir ce qui les diffĂ©rencie ? Jâai dĂ©jĂ dans plusieurs billets donnĂ© nombre dâexemples ici et lĂ . Sont-ils tous des menteurs, leurs patients fictifs ? Les chiffres dâAmeli que je donne sont-ils faux ? En septembre prĂšs de 100 000 patients auraient Ă©tĂ© traitĂ©s (voir mon billet prĂ©cĂ©dent), pourquoi pas tous, et pourquoi il y a eu dans la seconde vague beaucoup moins dâhospitalisĂ©s et de rĂ©animations ? Est-ce que jâai des visions et prend des vessies pour des lanternes ? Mon ami de Moselle qui dans son cabinet, Ă deux, ont traitĂ© plus de 600 patients avec leur second hospitalisĂ© rĂ©cent, avec zĂ©ro dĂ©cĂšs, est-il aussi aveugle que moi ? Pourquoi ne pas Ă©couter ces mĂ©decins, pourquoi ne pas les croire, pourquoi les faire taire ?
Le rĂŽle de lâOrdre nâest pas de dire si tel ou tel traitement est bon ou pas (ce quâil fait indirectement), mais de permettre aux mĂ©decins dâexercer librement (libertĂ© que je ne lâai pas entendu dĂ©fendre), en Ă©tant bien informĂ©s. EmpĂȘcher les mĂ©decins de communiquer leur expĂ©rience dans une pathologie nouvelle qui pose des problĂšmes thĂ©rapeutiques ne va pas dans le sens de lâinformation dont tout le monde a besoin, et confondre publicitĂ© et information nâest pas un bon prĂ©texte pour le faire. Chaque mĂ©decin a le droit de savoir, ensuite câest lui et lui seul qui face Ă son patient dĂ©cide. Cacher une partie des donnĂ©es utiles pour prescrire ou ne pas prescrire ne permet pas aux mĂ©decins dâagir en toutes connaissance de cause. IndĂ©pendamment de savoir si cela marche ou pas, câest le droit Ă lâinformation qui est ici mis en cause et qui me choque. Les Allemands nâont pas ces problĂšmes, et le rĂ©sultat, avec 3 fois moins de morts se voit, Ă moins que lâon me donne une autre explication scientifiquement prouvĂ©e pour cette diffĂ©rence.
Si les ARS, les autoritĂ©s sanitaires, le ministĂšre, le gouvernement, sâintĂ©ressent rĂ©ellement au traitement du Covid, ils devraient regarder ce qui se passe Ă Arles. Une maison de santĂ© multisites, fort de lâexpĂ©rience de 1000 patients traitĂ©s avec succĂšs, a dĂ©marrĂ© avec dâautres confrĂšres et la CPST (CommunautĂ© professionnelle territoriale de santĂ©) une collaboration ville-hĂŽpital pour soulager les services hospitaliers en prenant en charge et en traitant Ă domicile des patients qui ailleurs seraient hospitalisĂ©s. RĂ©sultats en 3 semaines : des patients traitĂ©s et 70 hospitalisations Ă©vitĂ©es. Un « EnquĂȘte exclusive » de M6 tournĂ© sur place devrait le montrer, sâil nâest pas censurĂ©. Cette expĂ©rience devrait ĂȘtre multipliĂ©e par 1 000 si on veut relĂ©guer cette Ă©pidĂ©mie dans le passĂ©.
Les explications scientifiques sont lĂ . Des expĂ©riences in-vitro confirment. LâexpĂ©rience dans dâautres affections virales confirme, de mĂȘme que certaines Ă©tudes sur le Covid. Les constatations de terrain sâexpliquent et confirment. Les traitements existent, quâest-ce quâon attend pour bouger ? 50 000 morts de plus ?
Mesdames et messieurs les experts et dĂ©cideurs parisiens, apportez-nous des preuves scientifiques prouvant que les antibiotiques et le Covid ne font pas bon mĂ©nage, câest votre rĂŽle. Vous lâavez fait pour le Remdesivir, pour le Lopinavir/Ritonavir, pour lâInterfĂ©ron bĂȘta, pourquoi ne le faites-vous pas pour des molĂ©cules plus bĂ©nignes, qui ne coĂ»tent rien et qui ont plus dâarguments ? Au lieu dâaffirmer, prouvez. Pourquoi refusez-vous dâĂ©couter les mĂ©decins de premiĂšre ligne ? Vous devez vous exprimer sur le sujet, au lieu de rĂ©pondre comme notre premier ministre : « je ne sais pas de quoi vous parlez ». Nous mĂ©decins, savons de quoi nous parlons, savons ce que nous faisons, et ne fuyons pas devant nos responsabilitĂ©s.
VIDEO A VOIR : https://www.youtube.com/watch?v=-M9IzrIG1sg&feature=youtu.be (plus sérieux que Hold Up).
2. Ivermectine
Grands titres dans les journaux depuis quelques jours : « La gale pourrait-elle vous sauver du Covid-19 ? », suite à «une nouvelle recherche venant de France, avec rĂ©sultat assez stupĂ©fiant«. Les auteurs dâun article des Annales de Dermatologie prĂ©sentent cette recherche comme « un exemple de sĂ©rendipitĂ© » = dĂ©couverte par hasard heureux, au mĂȘme titre que la dĂ©couverte du Roquefort, de la pĂ©nicilline ou dâhĂ©licobacter pylori (je ne vous avais pas dit que Marshall avait oubliĂ© une casserole sur le feu 6H au lieu de 2h , qui a permis la dĂ©couverte du germe, ce qui Ă©tait impossible avant). Les auteurs de lâarticle et la presse auraient mieux fait de lire la littĂ©rature avant de montrer leur ignorance. A commencer par mon blog, qui met en avant ce traitement dans plusieurs billets depuis des mois. Ce nâest pas moi non plus qui lâai dĂ©couvert, mais jâai beaucoup lu suite Ă des infos du Dr F, qui a plus de 100 traitements heureux Ă son actif.
Cela fait dĂ©jĂ un moment que nombre de pays lâutilisent officiellement, et que la FDA a validĂ© lâefficacitĂ©, dĂ©jĂ in vitro, de lâIvermectine dans le Covid-19 : « capable dâeffectuer une rĂ©duction dâenviron 5000 fois lâARN viral Ă 48 h aprĂšs lâinfection Vero- Cellules hSLAM 2 h par le SRAS-CoV-2 « .
source
Merci quand mĂȘme aux auteurs dâavoir signalĂ© que 121 personnes dâun Ehpad (69 rĂ©sidents, moyenne dâĂąge 90 ans, et 52 employĂ©s) de Seine et Marne sâĂ©taient retrouvĂ©s protĂ©gĂ©s du Covid, grĂące au traitement dâune Ă©pidĂ©mie de gale dans lâĂ©tablissement en mars. JâespĂšre quâils nâauront pas de problĂšmes avec lâOrdre pour avoir publiĂ© leurs observationsâŠ
Cette action prophylactique nâest pas la premiĂšre dĂ©crite. Jâai dĂ©jĂ relatĂ© une Ă©tude en Argentine portant sur prĂšs de 1 200 soignants au contact de patients Covid, sur 4 sites, pendant 2 mois et demi. 788 ont reçu de lâIvermectine, 407 rien. RĂ©sultat : 237 infections dans le groupe non traitĂ©, soit 58%, et 0 dans le groupe traitĂ©. RĂ©sultat sans appel. Dans le Journal International des agents antimicrobiens , Martin Hellwig et coll de Plymouth (USA), aprĂšs une revue de la littĂ©rature, constatent que « les pays oĂč la chimio-prophylaxie par Ivermectine est administrĂ©e en masse, ont une incidence significative sur les contaminations par Covid-19. »
Des pays comme le SĂ©nĂ©gal traitent la population une fois par an contre les parasites avec Ivermectine (et tous les symptomatiques Covid-19 avec le protocole Raoult). La mortalitĂ© du Covid-19 y est de 340 dĂ©cĂšs pour 16 millions dâhabitants, ce qui ferait 2 000 morts chez nous au lieu de prĂšs de 60 000. Pour comparer honnĂȘtement, il faut tenir compte dâune population plus jeune, le pourcentage de plus de 65 ans et 6 fois plus faible que chez nous, reste une mortalitĂ© Covid-19 5 fois infĂ©rieure Ă la nĂŽtre. Nombre dâantiparasitaires et antipaludĂ©ens sont utilisĂ©s en Afrique. Rappelez-vous lâOMS qui au dĂ©but y prĂ©voyait 3 millions de morts du Covid-19 pour le continent. Ils en sont Ă 37 000 pour 1,2 milliards dâindividus, 80 fois moins que les prĂ©visions.
LâIvermectine est trĂšs utilisĂ©e en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire (ne sommes-nous pas aussi des mammifĂšres ?). Son action contre le Covid-19 nâest pas Ă©tonnante, il a Ă©tĂ© prouvĂ© quâelle avait une action directe, in vitro et in vivo, sur des virus, comme le virus PVR de la pseudo rage porcine, qui est un virus Ă ARN, comme le Covid-19 (en inhibant lâADN polymĂ©rase UL42 pour les spĂ©cialistes ).
Donc action in vitro prouvĂ©e, remarquable, incontestable. Action prophylactique Ă©galement remarquable, constatĂ©e de plusieurs maniĂšres. Quâen est-il de la thĂ©rapeutique ?
Si Ivermectine agit sur le Covid-19 lorsquâil attaque, empĂȘchant son entrĂ©e dans les cellules et sa multiplication, a fortiori, il nây a pas de raison que ce que lâon constate en prophylaxie ne se reproduise pas en thĂ©rapeutique. Câest ce que montre la plupart des Ă©tudes, dĂ©crivant une amĂ©lioration trĂšs rapide des troubles, 48 heures, en phase prĂ©coce. Il nâest pas dĂ©nuĂ© dâintĂ©rĂȘt non plus en phase plus tardive.
Je ne dĂ©taillerai pas chaque Ă©tude, il y en a de plus en plus, toutes convergent pour donner des rĂ©sultats cliniques trĂšs rapides, disparition des symptĂŽmes, du virus, des formes graves, et des dĂ©cĂšs. Je ne retiendrai que le rĂ©sultat de lâensemble des Ă©tudes. https://c19ivermectin.com a colligĂ© les rĂ©sultats de 45 Ă©tudes. Si on enlĂšve les Ă©tudes in vitro, chez lâanimal, thĂ©oriques, les review et mĂ©ta analyses, restent 29 Ă©tudes, 27 montrent des rĂ©sultats positifs, 2 rĂ©sultats nĂ©gatifs, sans effet. Jâai Ă©pluchĂ© uniquement les 2 nĂ©gatives, les autres concordant. La premiĂšre, (Chacar Ă Lahor ), randomisĂ©e, 2 fois 25 patients (faible), aucune diffĂ©rence significative Ă 7 jours, mais Ă©tude ridicule avec une moyenne dâĂąge de 40 ans, ils vont tous bien Ă cet Ăąge, avec ou sans traitement, pas besoin dâĂ©tude pour le savoir ! La seconde (Camprubi Ă Barcelone ), concerne 2 x 13 patients sĂ©vĂšres (chiffres ridicules), traitement tardif (mĂ©diane 12 jours) avec doses faibles + HCQ !! et pas de diffĂ©rence entre les 2 groupes.
Pour les 27 autres Ă©tudes, 81% de rĂ©sultats positifs pour lâensemble, 86% en phase prĂ©coce.
Autre méta analyse de 23 études du 7 décembre par https://ivmmeta.com :
Tout ceci concorde avec la mĂ©ta analyse de Paul Marik, professeur (rĂ©animateur) Ă lâuniversitĂ© de Virginie, qui arrive Ă la conclusion que Ivermectine est le seul traitement efficace contre le Covid-19, et ce quel que soit le stade : prĂ©ventif, thĂ©rapeutique prĂ©coce, tardif, y compris en cas de complications pulmonaires.
Voici son tableau tirĂ© dâune excellente vidĂ©o, malheureusement en anglais et un peu longue, Ă voir ici . Toutefois je conseille de la voir, avec ses 80 diapositives trĂšs instructives sur le virus, sa rĂ©plication, les diffĂ©rentes phases de la maladie, jusquâaux traitements et son tableau final. TrĂšs pĂ©dagogique.
Concernant le mĂ©canisme, Marik pense que lâIvermectine se lie au complexe protĂ©ines importines alpha et beta, les protĂ©ines du SARS-Cov-2 ne pouvant plus sây lier, cela empĂȘche sa pĂ©nĂ©tration et sa multiplication.
Rappelons que lâIvermectine, autorisĂ©e dans plus de 100 pays, a Ă©tĂ© » inventĂ©e » pour traiter les filarioses, puis on sâest aperçu quâelle marchait sur nombre de parasites (183 espĂšces de nĂ©matodes, 129 insectes et acariens), et nombre de virus. Son utilisation actuelle la plus connue chez nous est contre la gale (sans AMM dans cette indication il me sembleâŠ). Câest un mĂ©dicament totalement inoffensif, » lâIvermectine est sans danger et peut ĂȘtre utilisĂ© Ă grande Ă©chelle » Ă©crit lâOMS . Les Ă©tudes in vitro et les dossier dâAMM montrent que les doses efficaces sont infimes par rapport aux doses pouvant poser problĂšme, cela a mĂȘme Ă©tĂ© testĂ© Ă 10 fois la dose chez lâhomme, sans rĂ©action. Tellement efficace quâon ne parle pas de rĂ©sistances comme pour les antibiotiques ou le palu.
Une seule publication au monde parle de mortalitĂ© due Ă Ivermectine. PubliĂ©e dans The Lancet (encore lui), par Barkwell en 1997, dĂ©crivant 15 dĂ©cĂšs sur 47 pensionnaires dâEhpad traitĂ©s par Ivermectine pour une Ă©pidĂ©mie de gale. The Lancet aurait pu remarquer quâun traitement par Lindane et Permethrine, (insecticides mortels pour nombre dâanimaux comme les chats), avait Ă©tĂ© appliquĂ© en badigeon juste avant ! LâIvermectine a mis des annĂ©es pour se remettre dâun seul article aux conclusions erronĂ©es. Plus sĂ©rieux, le jury du prix Nobel de mĂ©decine a attribuĂ© le prix en 2015 Ă Campbell et Omura, pour leur dĂ©couverte de lâIvermectine, qui nâa pas tuĂ© 15 vieillards sous insecticides, mais sauvĂ© la vie de millions de personnes de par le monde.
Le laboratoire MedinCell de Montpellier ne sây est pas trompĂ© et investit pour une AMM pour lâIvermectine. Malheureusement il a choisi une mauvaise voie, voir mon billet correspondant .
Nous avons vu que les macrolides pouvaient ĂȘtre efficaces Ă 80-90 % en divisant par 5 Ă 10 la mortalitĂ©, constatĂ©e par les mĂ©decins de France et plusieurs milliers de cas. Pour lâIvermectine, avec le mĂȘme critĂšre mortalitĂ©, on peut dire que ce taux dĂ©passe 95%. Aucune Ă©tude ne contredit son efficacitĂ©, avant, pendant et aprĂšs.
Alors IVER, AZI, ou les deux ? Je nâai pas de rĂ©ponse scientifique, il faudrait une Ă©tude avec 3 bras : IVER, AZI, IVER+AZI, avec non pas 100, mais plusieurs milliers de cas, car vu le taux de mortalitĂ© pour chacun, il faut que cela puisse ĂȘtre significatif, les dĂ©cĂšs Ă©tant rares. Pour moi ils sont complĂ©mentaires, le mode dâaction Ă©tant diffĂ©rent.
Faut-il traiter tout le monde ou uniquement les patients Ă risques ? Tout dĂ©pend Ă quel niveau on fixe le curseur bĂ©nĂ©fice/risque. Certains dirons quâil est inutile de traiter Ă 40 ans vu la faible mortalitĂ©. Si celle-ci est de 0,001, cela fera toujours des vies Ă©pargnĂ©es, mais surtout, il y a un autre critĂšre Ă considĂ©rer que la mortalitĂ©. Le mĂ©decin nâest pas lĂ que pour Ă©viter des morts et ne pas sâoccuper du reste, son rĂŽle est aussi de soulager, et si avec Ivermectine tous les troubles disparaissent en 48 heures, ce nâest pas inutile. Donc ne traiter que les symptomatiques, avant 8 jours. Ce nâest pas la peine non plus dâen faire trop Ă cet Ăąge. Un seul mĂ©dicament avant 60 ans, les deux au delĂ ou si comorbiditĂ©s par prudence.
Faut-il traiter les non symptomatiques ? LĂ encore il y a deux maniĂšres de voir les choses. Si on ne considĂšre que le patient, non. Si on considĂšre lâĂ©pidĂ©mie, oui, plus que oui. Pourquoi ? Câest trĂšs simple : on envisage une vaccination de masse, de personnes saines, pour stopper lâĂ©pidĂ©mie. Entre une vaccination gĂ©nĂ©rale, avec des produits expĂ©rimentaux dont on ne connaĂźt pas lâefficacitĂ© (certainement infĂ©rieure Ă lâIvermectine en prĂ©ventif, proche de 100%) et surtout les consĂ©quences Ă long terme, et un traitement gĂ©nĂ©ral, moins cher, bĂ©nin, aux effets Ă long terme connus depuis longtemps, le choix logique devrait ĂȘtre vite fait.
De plus en plus dâĂ©tudes sortent sur Ivermectine, toutes favorables. De plus en plus de pays engagent des Ă©tudes officielles. De plus en plus de pays autorisent, conseillent Ivermectine. LâInde vient mĂȘme de commercialiser un « kit » Ivermectine, macrolides, Zinc, Ă 2 euros : (NB : la dose Iver peut ĂȘtre divisĂ©e par 3 (3mg/15 Kg une seule fois et non 3 jours de suite), voire comme cela a Ă©tĂ© fait dans une des Ă©tudes, augmenter en fonction de la gravitĂ© au stade du traitement)
Et en France ? Câest pour quand ? Ne serait-ce quâun regard de lâANSM, de Salomon, de VĂ©ran ? De la presse pour faire pression ? Pour en informer les Français ?
Tout savoir sur lâIvermectine ici . Page 4 pour le possible mode dâaction (pour spĂ©cialistes)
Données officielles du ministÚre sur Ivermectine.
Soixante articles sur Ivermectine ici .
Une association de patients a demandĂ© Ă la justice dâobliger le MinistĂšre (ne pouvant le faire elle-mĂȘme) Ă saisir lâANSM pour une demande de RTU, jây ai apportĂ© mon obole. RequĂȘte , et jugement . La juge semblait trĂšs favorable Ă lâaudience, mais sâest renseignĂ© « plus haut », avant de rĂ©pondre dĂ©favorablement.
VIDEO A VOIR : https://www.youtube.com/watch?v=-M9IzrIG1sg&feature=youtu.be (plus sérieux que Hold Up).
3. Hydroxychloroquine
Quelle que soit lâefficacitĂ© de lâHydroxychloroquine, elle nous aura permis de dĂ©couvrir Ă©normĂ©ment de choses sur le fonctionnement de la France en matiĂšre sanitaire.
LâESCROQUERIE DES ĂTUDES ET PUBLICATIONS
Tout dâabord lâHydroxychloroquine a mis en Ă©vidence lâescroquerie intellectuelle des Ă©tudes et publications mĂ©dicales. Nous faisions confiance aux mĂ©decins, Ă leurs travaux, aux journaux pensant quâils ne publiaient pas nâimporte quoi. Nous avions tort et tout ceci est totalement remis en question, car les pratiques pour lâHydroxychloroquine sont les mĂȘmes pour nâimporte quelle Ă©tude, nâimporte quel article, car ce sont les mĂȘmes qui le font, avec les mĂȘmes mĂ©thodes. On ne peut plus, on ne doit plus faire confiance , tout doit ĂȘtre mis Ă plat.
Plusieurs centaines dâarticles, une moitiĂ© qui dit que cela marche, une autre moitiĂ© qui dit que cela ne marche pas, certains disent que le produit est bĂ©nin, dâautres disent quâil est dangereux. Or il sâagit dâun seul et mĂȘme produit, dâune seule et mĂȘme maladie pour toutes ces Ă©tudes et articles, il ne peut y avoir quâune vĂ©ritĂ© . On publie nâimporte quoi car il faut publier pour se faire connaĂźtre, pour monter en grade, et les journaux publient car ils ont besoin de papiers pour vivre. Tout semble au dĂ©part une question dâargent, la vĂ©ritĂ© mĂ©dicale est secondaire et disparait sous une avalanche.
Pour moi la randomisation est aussi une escroquerie intellectuelle, utilisĂ©e quand cela arrange pour ignorer une Ă©tude dont les rĂ©sultats ne plaisent pas. MĂȘme chose pour les validations statistiques, quand on voit quâon les utilise sans rire pour affirmer que des sĂ©ries de 2 x 25 patients sont fiables.
Je ne vous donnerai quâun exemple pratique, le dernier, il concerne le vaccin Pfizzer : Ă©tude randomisĂ©e, 37 000 patients. 2 morts chez les patients ayant reçu le vaccin, 4 morts chez les patients ayant reçu le placebo. Fort de ces rĂ©sultats clairs sur la mortalitĂ©, pour comprendrez quâon peut tourner les choses comme on veut, jusquâĂ pouvoir dĂ©montrer mathĂ©matiquement que le placebo est dangereux et tue. La randomisation, le grand nombre, ne protĂšgent pas du hasard, qui dans une maladie qui tue (probablement) moins de 1% peut faire varier considĂ©rablement les rĂ©sultats de maniĂšre opposĂ©e. Le placebo tue deux fois plus que le vaccin nâest peut-ĂȘtre pas une vĂ©ritĂ© mĂ©dicale, mais câest une vĂ©ritĂ© mathĂ©matique incontournable.
Quand la mĂ©thodologie vaut plus que le ressenti des malades, cela devient grave et inquiĂ©tant. Ne pas ĂȘtre capable dâinterprĂ©ter les rĂ©sultats dâune Ă©tude non randomisĂ©e est un manque dâintelligence et de bon sens, ou un moyen de manipuler quand on voit Messieurs Delfraissy et Yazdanpanhab du ComitĂ© Scientifique critiquer lâĂ©tude non randomisĂ©e de lâIHU alors quâils Ă©crivaient dans The Lancet en 2015 quâ»en cas dâurgence humanitaire les essais cliniques randomisĂ©s sont une mauvaise solution ». Nâoublions pas aussi le problĂšme Ă©thique, quand il sâagit non pas dâaffiner un rĂ©sultat sur des symptĂŽmes, mais dâĂ©viter un dĂ©cĂšs, ne pas donner de traitement avec dĂ©cĂšs comme consĂ©quence dâun tirage au sort est-il acceptable ? Pas pour moi.
Dans le mĂȘme esprit, que penser de lâexcuse adressĂ©e Ă Raoult pour refuser une autorisation pour lâHydroxychloroquine : « rapport bĂ©nĂ©fice risque insuffisant », alors que les mĂȘmes commandent des centaines de millions de doses de vaccins, organisent une campagne massive de vaccinations, sur la foi de communiquĂ©s de presse, sans en connaĂźtre ni le bĂ©nĂ©fice, ni le risque ! Je vous laisse juges. A lâimage de tout ce qui a Ă©tĂ© fait contre un traitement, peu importent les consĂ©quences sur les Français.
DESINTERĂT DES AUTORITĂS ET REFUS DE SOINS
Les autoritĂ©s ne nous ont pas donnĂ© lâimpression de sâintĂ©resser Ă la recherche dâun traitement du Covid. Elles ne font rien et sâen remettent totalement aux laboratoires pour trouver. RĂ©sultat, ce que jâappellerai les mĂ©dicaments orphelins, sans financement pour des Ă©tudes, pouvant ĂȘtre efficaces, ne sont pas dans la course, au profit de mĂ©dicaments peu connus et chers.
Sâil y a des traitements qui marchent dans la pharmacopĂ©e dĂ©jĂ utilisĂ©e, ils ne sont pas vraiment testĂ©s, pire, ceux qui les utilisent doivent se cacher pour prescrire et ne peuvent communiquer leurs rĂ©sultats en raison de menaces de ces autoritĂ©s et de lâOrdre des mĂ©decins. Plus que refuser de traiter, câest refuser dâessayer de traiter et que dâautres traitent, qui est condamnable. On oublie que le mĂ©decin nâa pas une obligation de rĂ©sultat, mais une obligation de moyens, entravĂ©e ici.
Dâabord ces mĂ©dicaments « orphelins » sont utilisĂ©s depuis longtemps, on en connaĂźt tous les effets secondaires Ă long terme. Les essayer est donc sans aucun risque si on en respecte les contre-indications. Chaque soupçon dâaction pour un mĂ©dicament relatĂ© par un mĂ©decin, je lâai dit dĂšs le dĂ©but, doit ĂȘtre vĂ©rifiĂ© et non cachĂ©. Pourquoi il nây a aucune Ă©tude sĂ©rieuse, de grande envergure, contrairement Ă dâautres produits nouveaux ? Pour des problĂšmes dâargent. On voit des labos financer des Ă©tudes, des publications, pour des produits nouveaux dont ils vont encaisser des royalties, en vendant cher compte tenu du contexte. Voir le Remdesivir, coĂ»t de production 6 âŹ, prix de vente 2000 âŹ.
Les mĂ©dicaments anciens sont tombĂ©s dans le domaine public, tout le monde peut en fabriquer, il nây a plus dâ» inventeur » qui touche des royalties. Un laboratoire nâa aucun intĂ©rĂȘt Ă dĂ©penser pour des Ă©tudes qui profiteraient Ă dâautres qui nâont rien investi. Si ce nâest pas son intĂ©rĂȘt, jâai critiquĂ© MedinCell mais je les comprends, câest celui de lâEtat si son rĂŽle est de protĂ©ger la population . Faute de labo qui nâa pas Ă le faire gracieusement et sur ses fonds propres, câest le rĂŽle de lâEtat de lâorganiser, de le financer. Pas sur 2Ă25 cas comme on pourrait le voir dans de petites unitĂ©s qui recruteraient dans leur coin, mais sur 1 000 patients. Avec plus de 10 000 cas par jour, on a tout ce quâil faut pour tester en 24 heures, rĂ©sultats en 10 jours, on Ă©limine ou on valide. Rien, strictement rien nâa Ă©tĂ© fait dans ce sens alors quâil y a des traitements potentiels. DĂ©sintĂ©rĂȘt total des autoritĂ©s qui ne sâoccupent que des complications, et encore, on ne nous a pas donnĂ© lâimpression que les capacitĂ©s hospitaliĂšres ont beaucoup bougĂ© depuis 9 mois.
LE CAS RAOULT
Un seul mĂ©decin a fait ce qui devait ĂȘtre fait, sur un seul mĂ©dicament (en lâassociant) : le professeur Raoult Ă lâIHU de Marseille. Lâhydroxychloroquine et le professeur Raoult sont indissociable. AttaquĂ©s de toutes parts (sauf par les patients !), par des autoritĂ©s qui ne font rien, ne proposent rien, ne savent pas lire les Ă©tudes, par des pairs aux poches pleines de conflits dâintĂ©rĂȘts, mal placĂ©s pour juger quand on ne sait pas traiter, et par une presse qui ne comprend pas et suit (il faut dire quâelle nâest pas aidĂ©e non plus). Une politique de dĂ©pistage et de traitement mieux rĂŽdĂ©e quâailleurs aprĂšs 9 mois, ce dĂšs le premier jour , 8 000 patients traitĂ©s pour lesquels on cherche une virgule manquante dans la publication, afin de ne pas en parler, etc. Pas trĂšs joli tout cela. On dirait que les Français font les frais de conflits qui sont hors sujet et qui ne les concernent pas.
Traiter, essayer de traiter, nâest pas bien vu chez nous. Pour ce qui est de lâincompĂ©tence et du charlatanisme, voici son CV . Les donneurs de leçons pourraient-ils aligner le leur pour crĂ©dibiliser certains de leurs propos ?
INCOMPĂTENCE ET MANIPULATIONS DES AUTORITĂS
Muets sur les publications favorables, vantant des Ă©tudes bidons (comme notre Ministre devant les Ă©lus avec lâĂ©tude sur les vĂ©tĂ©rans amĂ©ricains oĂč les auteurs avouaient avoir donnĂ© de lâHydroxychloroquine aux cas les plus graves faussant les rĂ©sultats), applaudissant lâĂ©tude Mehra dans The Lancet, ils montrent par lĂ quâils ne lisent pas ou ne savent pas lire , mais prennent des dĂ©cisions au vu de choses auxquelles ils nâont rien compris. Cela a Ă©tĂ© le prĂ©texte tout trouvĂ© pour arrĂȘter les Ă©tudes comportant de lâ Hydroxychloroquine avant quâelles ne puissent Ă©ventuellement montrer des rĂ©sultats, se gardant bien de faire reprendre ces Ă©tudes 8 jours plus tard une fois lâerreur mise en Ă©vidence, montrant bien quâils cherchent Ă manipuler les Ă©tudes avec beaucoup de mauvaise foi. MĂȘme chose avec la mise en avant de « travaux » prĂ©tendant que lâHydroxychloroquine, qui a Ă©tĂ© prise par des milliards dâindividus, sauvĂ© des millions de vies, le tout sans problĂšmes, est devenue tout dâun coup aprĂšs 70 ans un mĂ©dicament dangereux Ă proscrire, sans se prĂ©occuper des dĂ©gĂąts quâils pouvaient crĂ©er chez les 40 000 patients qui en prennent chaque annĂ©e pour des maladies chroniques. Les problĂšmes de lâHydroxychloroquine nous ont montrĂ© de quoi ils Ă©taient capables (au profit de qui ?)
LE MEPRIS DE LA MĂDECINE LIBĂRALE
AprĂšs les avoir lancĂ©s en premiĂšre ligne sans protection, sans armes, leur interdisant de pouvoir utiliser de lâHydroxychloroquine et demander aux patients, plutĂŽt que dâaller voir leur mĂ©decin pour rien (Doliprane dĂ©livrĂ© librement en pharmacie), dâattendre chez eux et dâappeler le 15 si cela va mal, montre bien ce que pensent les autoritĂ©s du rĂŽle des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes dans notre systĂšme de soins : des officiers de santĂ© aux ordres, inutiles en cas dâĂ©pidĂ©mie.
Interdiction pour les pharmaciens de dĂ©livrer si un mĂ©decin prescrit, recommandations rĂ©pĂ©tĂ©es par mails aux mĂ©decins de la Direction de la SantĂ© de ne pas prescrire dâantibiotiques en dehors dâune infection pulmonaire prouvĂ©e, lâOrdre des mĂ©decins qui menace ceux qui disent prescrire sâils ne se taisent pas, les syndicats qui ne bronchent pas (plus prĂ©occupĂ©s par des nĂ©gociations tarifaires que par les modalitĂ©s dâexercice), sans prescrire : nous sommes Ă la limite de lâinterdiction dâexercer face au Covid.
Quand on autorise le Rivotril pour une fin définitive, pourquoi ne pas essayer un traitement avant, pourquoi ne pas donner une chance au patient, aussi petite soit-elle ?
DE LâEFICACITĂ DE LâHYDROXYCHLOROQUINE
VoilĂ le vrai sujet quâil aurait fallu traiter. Et si la premiĂšre publication nâĂ©tait pas conforme aux standards, devant des rĂ©sultats qui auraient dĂ» interpeller, pourquoi ne pas avoir fait faire une autre Ă©tude, en ambulatoire et non dans dâautres conditions non comparables pour dĂ©tourner lâattention ?
Alors Hydroxychloroquine ou pas ? Il est difficile pour moi aprĂšs 9 mois de la mettre en avant, mais au dĂ©but, câĂ©tait le seul traitement connu, donc oui, jusquâĂ ce quâon ait dĂ©montrĂ© quâautre chose Ă©tait plus efficace. Vous avez compris que je mets devant lâIvermectine, mais il manque quand mĂȘme des Ă©tudes comparatives (en fait, fait Ă lâĂ©tranger, avec supĂ©rioritĂ© de lâIvermectine, mais jâai toujours prĂŽnĂ© plusieurs Ă©tudes pour avoir une certitude dans cette affaire).
Hydroxychloroquine avec ou sans Azithromycine ? On peut penser que lâun ou lâautre est plus efficace et responsable des rĂ©sultats, mais rappelons que le protocole du dĂ©but, ce nâĂ©tait pas Hydroxychloroquine ou Azithromycine, mais une bi-thĂ©rapie, donc lâun ne va pas sans lâautre. AprĂšs on peut affiner avec lâexpĂ©rience pour faire mieux, mais pour cela il faut des Ă©tudes avec 3 bras : HCQ, AZI, HCQ+AZI, et comme on ne fait rien, que les dĂ©tracteurs ne font rien, difficile de trancher correctement, mĂȘme si on peut avoir sa petite idĂ©e.
Alors les rĂ©sultats ? Vu le nombre dâĂ©tudes, leurs contradictions, je ne jugerai et ne citerai pas telle ou telle Ă©tude, faisant semblant dâignorer les autres. Pour avoir une rĂ©ponse, il faut en additionner un maximum pour avoir la tendance. Ensuite, il est clair que HCQ + AZI, ne concerne que le traitement prĂ©coce, donc avant hospitalisation. Les Ă©tudes faites dans les hĂŽpitaux (la plupart), sont donc sans objet, sinon pour dĂ©tourner lâattention sur lâindication premiĂšre.
Il faut donc une méta analyse. Il y a 2 grosses études, la premiÚre, https://hcqmeta.com , additionnant 166 publications, la seconde, https://c19study.com , concerne 200 publications. Les résultats sont superposables, avec efficacité certaine en phase précoce, discutable en phase tardive avec des bons et des mauvais résultats.
LâHydroxychloroquine a sa place en phase prĂ©coce, et cessons dâen discuter en phase tardive ou Ă lâhĂŽpital, câest sans intĂ©rĂȘt (sauf pour des Ă©tudes de synergie possible avec dâautres produits). Nos voisins Allemands lâutilisent, parfois 1,06 millions de doses/jour selon un article de Der Spiegel de septembre , faut-il chercher ailleurs le fait quâils ont 3,5 fois moins de morts que nous ?
Je profite de ce billet pour relancer la demande de transmissions de donnĂ©es par ceux qui prescrivent de lâAzithromycine pour alimenter une thĂšse colligeant le maximum de prescriptions avec les rĂ©sultats. Pour lui transmettre vos rĂ©sultats (qui resteront anonymes) : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfwIjkBIZtGmgT4mngDSlkkCTKvW_nPTjqf2-46GTLdl8YFBA/viewform Passez le mot Ă vos confrĂšres sâils prescrivent, Ă votre mĂ©decin, sâil prescrit.
4. Autres traitements
Outre les 3 mĂ©dicaments phares dĂ©jĂ citĂ©s, Azithromicine (1) , Ivermectine (2) et Hydroxychloroquine (3) , il en existe dâautre possibles, soit en premiĂšre intention, soit en complĂ©ment. En lâabsence de traitement spĂ©cifique reconnu, il est possible que lâon arrive Ă Ă©radiquer ou contenir la pandĂ©mie avec diffĂ©rentes associations, rappelons que câest ce qui se passe avec le HIV et la trithĂ©rapie. Alors pourquoi pas une trithĂ©rapie pour le Covid-19 ? Nous avons sans doute ce quâil faut.
LE ZINC
Il est trĂšs utilisĂ© en association, avec ou sans raison ? Câest un oligo-Ă©lĂ©ment, prĂ©sent Ă lâĂ©tat de trace dans lâorganisme. 2 Ă 4 grammes au total dont 60 % dans les muscles et 20 % dans les os. Il jouerait, entre autres, un rĂŽle dans les dĂ©fenses immunitaires. Jâai trouvĂ© nombre de publications de laboratoires le commercialisant ou de revues prĂŽnant les oligo-Ă©lĂ©ments , mais il existe aussi des publications scientifiques montrant que câest un complĂ©ment qui a sans doute sa place dans le traitement, surtout en combinaison avec la Chloroquine et/ou Azithromycine, comme le montre le dĂ©partement de pharmacologie des hĂŽpitaux de GenĂšve. Le Zinc est virucide mais Ă doses toxiques, mais aussi fonctionne comme un modulateur de la rĂ©ponse immunitaire, et sa carenceaugmente lâinflammation et la production de cytokines pro-inflammatoires.
Il existe aussi plusieurs publications sur des essais de traitements, comparant avec et sans zinc. Certaines sont favorables , dâautres sans effet . Je me demande quelle valeur apporter Ă ces Ă©tudes quand on voit dĂ©jĂ le mal quâon a Ă prouver lâefficacitĂ© de HCQ seule, alors avec ou sans Zinc en plus. Je prĂ©fĂšre constater que la carence en zinc Ă©tait connue avant lâapparition du Covid, pour donner des troubles du goĂ»t et de lâodorat, signes importants dans le Covid, et comme on dit, il nây a pas de fumĂ©e sans feu !
2. VITAMINE D
Certains pensent, dont lâOMS , que la vitamine D joue un rĂŽle important dans la rĂ©gulation du systĂšme immunitaire, et peut potentiellement protĂ©ger des infections. Une Ă©tude espagnole publiĂ©e en octobre dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism a montrĂ© que sur 216 patients hospitalisĂ©s Ă cause dâune infection Covid-19, 82% Ă©taient carencĂ©s en vitamine D, dâoĂč lâidĂ©e de compenser. Il nây avait toutefois dans lâĂ©tude pas dâincidence sur la gravitĂ© de la maladie ou la mortalitĂ©. DĂ©jĂ en avril une autre Ă©tude , montrait que les personnes carencĂ©es en vi tamine D auraient 15% de risque supplĂ©mentaire de dĂ©velopper une forme sĂ©vĂšre de la maladie Covid-19 et deux fois plus de risques de dĂ©cĂšs que les personnes qui ne sont pas carencĂ©es. Selon les auteurs, lâaction se situerait en diminuant la tempĂȘte cytokinique, ce que confirmait lâAcadĂ©mie de MĂ©decine en mai, parlant de stimulation des macrophages et des cellules dendritiques qui jouent un rĂŽle dans la rĂ©gulation et la suppression de la rĂ©ponse inflammatoire cytokinique.
La corvĂ©e de la cuiller dâhuile de foie de morue que certains dâentre nous ont connus enfants va-t-elle se reproduire ? En NorvĂšge une Ă©tude dĂ©marre avec 70 000 participants, moitiĂ© avec huile, moitiĂ© avec placebo.
Pour éviter une indigestion de médicaments, vous trouverez des aliments riches en zinc et en vitamine D .
3. LE DIOXYDE DE CHLORE OU CLO2
Ce produit mâa Ă©tĂ© signalĂ© par un lecteur, je me suis donc renseignĂ©. Il fait fureur en AmĂ©rique du Sud, il paraĂźt sĂ©duisant dans cette « prĂ©-Ă©tude » qui en explique les mĂ©canismes possibles. Jâen parle pour ceux qui voudraient se renseigner, mais je pense quâil est Ă vite oublier. Câest sans doute ce dont voulait parler Trump lorsquâil parlait dâingĂ©rer de lâeau de Javel. Personnellement jâaurais trop peur de voir mon sang se transformer en Perrier, et plutĂŽt que de le conseiller pour le Covid, il a peut-ĂȘtre sa place chez les cyclistes en remplacement de lâEPOâŠ
4. LARGACTYL
LâĂ©quipe mĂ©dicale de lâHĂŽpital Sainte-Anne a remarquĂ© que les patients sous Largatyl (Chlorpromazine), vieux neuroleptique, semblaient ĂȘtre moins sensibles au Covid-19. Si 14% du personnel avait Ă©tĂ© contaminĂ©, seuls 4% des patients (en principe plus fragiles) lâĂ©taient. 3 fois moins de contaminations.
AprĂšs avoir fait des recherches et constatĂ© que la Chlorpromazine Ă©tait connue depuis les annĂ©es 1990 comme immunomodulateur, pouvant ĂȘtre capable dâinhiber les mĂ©canismes dâendocytose, et avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© testĂ© in vitro contre des virus, ils ont demandĂ© Ă Pasteur de tester contre le SARS-CoV-2. Les premiers rĂ©sultats les ont poussĂ©s Ă lancer en mai une Ă©tude chez 40 patients .
Aucune nouvelle depuis, alors que les rĂ©sultats Ă©taient annoncĂ©s pour septembre. Echec, comme Discovery ? A ce sujet, les contribuables qui financent ces Ă©tudes ont le droit de savoir, que le rĂ©sultat soit bon ou mauvais. Les Ă©checs permettent aussi de progresser. La fluvoxamine rentre dans la mĂȘme catĂ©gorie
5. CLOFOCTOL
Un laboratoire attachĂ© Ă Pasteur Lille, aurait testĂ© in vitro 2 000 molĂ©cules anciennes contre le SARS-Cov-2, et nâen aurait trouvĂ© quâune efficace. Il sâagirait du Clofoctol, qui est un antibiotique utilisĂ© dans le traitement dâinfections ORL et respiratoires. Ce sont les suppos dâOctofĂšne que beaucoup ont connu dans leur enfance, plus commercialisĂ© depuis 15 ans. Il a Ă©tĂ© commercialisĂ© en France jusquâen 2005. Selon le directeur de Pasteur Lille, son action serait antivirale. Nombreux articles sur le sujet , qui nâapportent rien de plus.
2 questions et un message : 1) Pourquoi HCQ et Ivermectine, reconnues pour leur efficacitĂ© in vitro, ne sont pas sorties dans les 2 000 ? Interdit dâen parler ? 2) Pourquoi la presse se passionne pour un antibiotique retirĂ© du commerce pour insuffisance, et passe sous silence lâAzithromycine (et les macrolides), toujours dans le commerce et rendant de grands services ?
Le message est pour Pasteur : ce mĂ©dicament est connu, testĂ©, ses effets secondaires connus, pourquoi des Ă©tudes avec une mĂ©thodologie non adaptĂ©e Ă la situation, qui donnera des rĂ©sultats aprĂšs la troisiĂšme voir la quatriĂšme vague ? Le besoin, câest aujourdâhui, et aujourdâhui câest 15 000 candidats par jour? En prendre 500 pour avoir les rĂ©sultats sous 15 jours est-il une attitude si stupide que cela ? Quitte Ă faire vos Ă©tudes « randomisĂ©es » en parallĂšle pour confirmer. Est-ce quâon est lĂ pour faire des Ă©tudes, ou pour soigner des patients ?
Je signale au passage que Clofoctol et Largactyl sont bien conseillĂ©s en phase le plus prĂ©coce possible, stade thĂ©rapeutique dont le gouvernement ne veut pas entendre parlerâŠ
6. MOLPUNAVIR
Câest un virucide dĂ©couvert trĂšs rĂ©cemment aux Etats Unis. Il est appelĂ© MK-4482 / EIDD-2801, avec trĂšs peu de publications, sinon une seule , prĂ©tendant une efficacitĂ© aussi rapide que lâIvermectine, mais comme cela semble une molĂ©cule nouvelle, il faudra pas mal de tests et des mois avant quâil ne sorte peut-ĂȘtre. Actuellement en phase II ⊠chez le furet.
7. ANTICORPS MONOCLONAUX
Ce traitement, classique, utilisĂ© en cancĂ©rologie, est dĂ©veloppĂ© aux Etats Unis et Trump a pu bĂ©nĂ©ficier. Il consiste Ă prĂ©lever des anticorps produits par des patients ayant eu le Covid et qui les ont guĂ©ris et immunisĂ©s, de les reproduire en laboratoire, et dâinjecter ces clones aux patients (injection intraveineuse lente).
Ils ne tuent pas le virus, mais de fixent sur la protĂ©ine spike (les petites pointes) pour empĂȘcher le virus de pĂ©nĂ©trer, anticipant la dĂ©fense immunitaire normale. Nous avons le Bamlanivimab de Lilly et le Regen-Cov-2 de Regeneron.
Le Tocilizumab est aussi un anticorps monoclonal bloquant lâaction des rĂ©cepteurs de lâinterleukine 6 de maniĂšre spĂ©cifique, et est utilisĂ© pour son action immunosuppressive dans le traitement de la polyarthrite rhumatoĂŻde. Cette Il6 est une cytokine pro-inflammatoire, lâindication est donc les pneumonies hospitalisĂ©es. Les premiĂšres Ă©tudes Ă©taient favorables , les derniers rĂ©sultats seraient contrastĂ©s . Comme pour HCQ mais sans polĂ©miques, rĂ©sultats diffĂ©rents dâune Ă©tude Ă lâautre.
8. LOPINAVIR, RITONAVIR, REMDESIVIR, INTERFERON.
Lopinavir et Ritonavir sont deux antiviraux dĂ©veloppĂ©s contre le VIH et commercialisĂ©s associĂ©s dans la mĂȘme capsule (Kaletra).
Remdesivir est une molĂ©cule crĂ©e par Gilead pour lutter contre Ebola, ayant montrĂ© une activitĂ© contre dâautres virus rares. Uniquement Ă usage hospitalier, tous vont passer rapidement dans lâoubli, les premiers pour inefficacitĂ©, le second pour efficacitĂ© douteuse malgrĂ© un gros battage, et surtout rapport bĂ©nĂ©fice risque mauvais.
Les interférons sont des protéines appartenant à la famille des cytokines et pourvues de propriétés antivirales. Il en existe plusieurs types. A priori sans effet . Testés dans Discovery.
9. ANTICOAGULANTS, CORTICOĂDES, RUXOLITINIB
Je ne mâĂ©tendrai pas sur ces traitements plutĂŽt hospitaliers. Nous savons bien maintenant que les complications sont dues Ă une thrombose des micro-vaisseaux pulmonaires et Ă une rĂ©action inflammatoire excessive (choc cytokinique). Les thromboses se traitent par anticoagulants, et nombre de mĂ©decins qui traitent le Covid en ambulatoire, traitent en prescrivant tĂŽt Ă titre prĂ©ventif, aprĂšs dosage de D-DimĂšres, excellent marqueur prĂ©coce des formes graves.
La rĂ©action inflammatoire se traite avec des corticoĂŻdes (comme la DexamĂ©thasone), dĂ©conseillĂ©s par erreur au dĂ©but de lâĂ©pidĂ©mie. LâutilitĂ© a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e dans nombre de publications, diminuant de 20% la mortalitĂ© . Le Pr Marik dont jâai parlĂ© Ă propos de lâIvermectine, dit quâil nây a que deux mĂ©dicaments qui sont efficaces dans le COVID : Ivermectine Ă tous les stades, et DexamĂ©thasone chez les hospitalisĂ©s.
Nâoublions pas non plus le Ruxolitinib, que jâai traitĂ© dans Covid : les rĂ©as bientĂŽt vides grĂące au ruxolitinib ?
10. VACCINS
Déjà évoqués dans Vaccin Covid : entre réalité et fiction , seront à nouveau évoqués dans le 5) épisode.
5. Le(s) vaccin(s)
Tout dâabord une prĂ©cision, mon problĂšme nâest pas la vaccination, mais le vaccin actuellement plus ou moins imposĂ© avec des mĂ©thodes inacceptables ne respectant pas le principe de prĂ©caution. Je me ferai vacciner quand on aura la certitude quâil nâest pas plus mĂ©chant que celui de la grippe saisonniĂšre.
UNE MĂTHODE DĂTESTABLE
Pourquoi choisir le premier venu ? En matiĂšre de vaccin, les complications prĂ©coces sont les moins graves, et les plus graves sont tardives. Les processus dâexpĂ©rimentation sont toujours longs pour ĂȘtre sĂ©curisĂ©s au maximum, malgrĂ© cela on dĂ©plore souvent des accidents. SĂ©curitĂ© et prĂ©cipitation en matiĂšre de risque ne vont pas ensemble. Le processus actuel est un coup de poker, il peut ĂȘtre gagnant, il peut ĂȘtre perdant, pas seulement pour quelques individus, dĂ©bat actuel et le moins grave, mais aussi pour la population entiĂšre, avec lâĂ©mergence dâun virus recombinant par vaccination, ce qui nâest jamais abordĂ©.
Le premier critĂšre qui conduit Ă la mise en circulation dâun mĂ©dicament est le facteur bĂ©nĂ©fice/risque. Est-ce que ce mĂ©dicament est efficace ou non, sâil lâest est-ce quâil ne prĂ©sente pas de risques supĂ©rieurs Ă la maladie ? Câest le bĂ©aba. Alors quâon refuse toutes les thĂ©rapeutiques proposĂ©es en traitement prĂ©coce au nom de ce bĂ©nĂ©fice/risque, des centaines de millions de doses ont Ă©tĂ© commandĂ©es sur la foi dâun communiquĂ© de presse dâun laboratoire, et organisĂ© les campagnes de vaccinations, sans rien connaĂźtre ni du bĂ©nĂ©fice, ni du risque.
PrĂšs de 250 vaccins en cours, une vingtaine qui vont sortir en quelques mois. La moindre des choses, avant de se lancer Ă grande Ă©chelle, Ă©tait une comparaison des diffĂ©rents vaccins pour savoir dâabord lequel est le plus sĂ»r, puis lequel est le plus efficace. Non, aucun examen, aucune discussion, aucune Ă©tude comparative. Le premier, qui a sans doute brĂ»lĂ© des Ă©tapes pour gagner la course, nâest pas forcĂ©ment le meilleur.
Ensuite, on vous explique quâil a Ă©tĂ© validĂ© par les autoritĂ©s mĂ©dicales chargĂ©es dâĂ©tudier si on pouvait le mettre sur le marchĂ© ou non. Quels mensonges ! Cette commission sâest ridiculisĂ©e, car le produit a Ă©tĂ© achetĂ©, la campagne organisĂ©e, avant que cette commission ne se rĂ©unisse. La dĂ©cision nâa pas Ă©tĂ© mĂ©dicale mais politique, et cette commission nâa pas Ă©mis dâavis mĂ©dical, mais a entĂ©rinĂ© une dĂ©cision politique. Rappelons que ces autoritĂ©s mĂ©dicales avaient validĂ© le RemdĂ©sivir avant que lâOMS ne le dĂ©clare dangereux.
Le principe de prĂ©caution le plus Ă©lĂ©mentaire nâa pas Ă©tĂ© respectĂ©, on joue les apprentis sorciers avec des vaccins expĂ©rimentaux, sans protection. Les laboratoires, pas fous, nâont pas voulu prendre de risque, ce sont les Etats acheteurs qui le prennent, ils ont signĂ© dans ce sens avec les labos. Qui paiera en cas de pĂ©pin ? Pas lâEtat, mais le contribuable, câest Ă dire lâintĂ©ressĂ©. Il sera mal couvert, on a vu ce quâa donnĂ© lâindemnisation pour nombre de catalepsies dans la vaccination du H1N1.
LES RISQUES
Jâai dĂ©jĂ expliquĂ© tous ces vaccins et les risques ici il y a 5 semaines. Pour faire court, il y avait avant 3 types de vaccins. Ceux avec un virus inactivĂ©, peu immunogĂšnes et peu de risques ; ceux avec un virus vivant attĂ©nuĂ©, un peu plus efficaces et plus de risques, et ceux comportant non un virus entier et manipulĂ©, mais un fragment, en gĂ©nĂ©ral une protĂ©ine.
Les 2 vaccins chinois commercialisĂ©s appartiennent Ă la premiĂšre catĂ©gorie, virus inactivĂ©, ils ont mĂȘme commencĂ© les vaccinations avant la fin des essais phase 3 pour connaĂźtre leur efficacitĂ© rĂ©elle, car câest une technique Ă©prouvĂ©e, largement utilisĂ©e et sans risque. Peu dâeffet dans le pire des cas, mais câest toujours ça en attendant mieux. Ils viennent dâailleurs dâannoncer les premiers rĂ©sultats de lâefficacitĂ© : 79,5%. Pour les vaccins avec protĂ©ine, nous avons Novavax et Sanofi Pasteur qui intĂ©ressent Ă la protĂ©ine de surface, spike protĂ©ine, et un vaccin canadien qui sâintĂ©resse Ă la capside, couche juste en dessous des spikes. Sanofi Pasteur prend du retard car est en train de revoir les dosages antigĂšne/additifs car si la rĂ©ponse est suffisante chez les jeunes, elle peine Ă 60% chez les plus de 50 ans.
Ensuite le Covid-19 a vu lâĂ©mergence de nouveau vaccins : les vaccins Ă ADN et Ă ARNm. Le russe Spoutnik et Astra Zeneca sont Ă ADN, Pfizzer et Moderna sont Ă ARN messager. Ce sont des vaccins expĂ©rimentaux, car technique jamais utilisĂ©e chez lâhomme (en cours dâĂ©tude pour certaines maladies comme Zika), on ne sait donc strictement rien des effets possibles Ă long terme, ce qui inquiĂšte beaucoup de monde car ce sont des thĂ©rapeutiques qui touchent au capital gĂ©nĂ©tique, avec une question : peut-il y avoir une modification de nos gĂȘnes ? Cette question est dâautant plus pertinente que ces traitements ont pu ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s grĂące aux recherches de la thĂ©rapie gĂ©nique, justement faite pour modifier des gĂȘnes malades.
Les vaccins Ă ADN (Spoutnik, Astra Zeneca, Johnson&Johnson, Merck) injectent des adĂ©novirus gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©s (virus non pathogĂšnes, responsables de « syndromes grippaux ») dans lesquels on introduit des sĂ©quences ADN du SARS-Cov-2. Les vaccins Ă ARN messager, injectent directement un ARN messager, sorte de plan de fabrication de la protĂ©ine spike, qui sera alors fabriquĂ©e par nos cellules, contre laquelle on dĂ©veloppera ensuite des anticorps. Question bĂȘte qui me vient Ă lâesprit : pourquoi ne pas injecter directement la protĂ©ine (Novavax et Sanofi), plutĂŽt que le procĂ©dĂ© de fabrication, ce qui Ă©viterait dâinjecter du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique et les questions qui vont avec. Pour ĂȘtre stable, cet ARN messager est inclus dans des nanoparticules lipidiques (graisse), sans doute responsables des rĂ©actions inflammatoires signalĂ©es.
Question suivante, lâARN peut -il sâintĂ©grer dans nos gĂšnes et les modifier ? Pour rappel, lâADN qui compose nos gĂšnes est une double hĂ©lice de nuclĂ©otides, lâARN est une hĂ©lice simple des mĂȘmes nuclĂ©otides (avec liaisons diffĂ©rentes). En thĂ©orie non, la conversion se fait toujours ADN vers ARN, lâinverse nâest pas possible chez nous. Par contre ce phĂ©nomĂšne de « transcription inversĂ©e », passage de lâARN en ADN existe dans la nature, notamment chez les rĂ©trovirus, qui grĂące Ă un enzyme, la transcriptase inverse, peuvent transformer ARN en ADN, puis lâintĂ©grer dans les gĂšnes avec un autre enzyme, lâintĂ©grase. Câest le cas du virus HIV, qui possĂšde sa propre transcriptase inverse. Par contre le risque dâintĂ©gration des vaccins Ă ADN nâest pas nul. Il existe dans la nature (et chez lâhomme), crĂ©ant ce quâon appelle des chimĂšres. Il a Ă©tĂ© observĂ© dans un essai de vaccin chez lâenfant en 2002, avec comme rĂ©sultat 2 leucĂ©mies sur 10 patients.
Mais le risque le plus important semble ailleurs. Vous le trouverez trĂšs bien dĂ©crit par le professeur Velot , gĂ©nĂ©ticien molĂ©culaire Ă lâuniversitĂ© Paris-Saclay et spĂ©cialiste du gĂ©nie gĂ©nĂ©tique (long mais clair, Ă partir de 21â pour les vaccins ARN et ADN, 36â pour la recombinaison). Les virus adorent mĂ©langer entre eux leur matĂ©riel gĂ©nĂ©tique. Exemple, le H1N1, qui est une combinaison dâun virus de grippe porcine, aviaire et humaine. Par chance, il nâa pas Ă©tĂ© virulent, mais le hasard des combinaisons aurait pu ĂȘtre tout autre. Si un ARN viral est injectĂ© chez un porteur sain (ou malade) dâun virus assez proche, il peut y avoir crĂ©ation dâun autre virus par recombinaison (mĂ©lange de matĂ©riel). Cette recombinaison peut donner naissance Ă un agneau, mais aussi Ă un monstre, plus mĂ©chant que le SARS-Cov-2. Cette probabilitĂ© est trĂšs faible statistiquement, mais en aucun cas nulle. Si elle peut arriver dans 1 cas sur 10 million, et que vous vaccinez 10 000 personnes, ce risque est faible, mais si vous vaccinez 500 millions, 1 milliard de personnes, lĂ le risque devient rĂ©el, et comme le souligne Velot, on passe dâun risque individuel, qui arrive pour tout vaccin, Ă un risque qui concernerait la planĂšte entiĂšre qui peut alors ĂȘtre contaminĂ©e par un virus incurable.
MĂȘme si le risque est infime, nâĂ©tant pas nul, les combinaisons Ă©tant frĂ©quentes, la possibilitĂ© dâune double infection virale non plus, a-t-on le droit de faire prendre ce risque Ă la planĂšte pour gagner quelques semaines ? La rĂ©ponse est non, dâautant plus quâil existe dâautres alternatives. Pire, Ă cause de cette prĂ©cipitation, on a bridĂ© ces autres alternatives en investissant massivement, Ă coup de milliards, dans un seul produit, au dĂ©triment des autres vaccins et autres traitements mĂ©dicamenteux.
Il y a encore dâautres risques non nĂ©gligeables. Jâen emprunterai deux Ă mon confrĂšre blogueur du QDM qui a aussi fait un excellent papier sur les vaccins, je cite :
-Le vaccin Ă ARNm BioNTech / Pfizer contient du polyĂ©thylĂšne glycol. 70% des personnes dĂ©veloppent des anticorps contre cette substance â cela signifie que de nombreuses personnes peuvent dĂ©velopper des rĂ©actions allergiques, voire mortelles, Ă la vaccination.
â Les vaccinations produisent des anticorps contre les protĂ©ines de pointe du SARS-CoV-2. Cependant, les protĂ©ines de pointe contiennent Ă©galement des protĂ©ines homologues Ă la syncytine, qui sont essentielles pour la formation du placenta chez les mammifĂšres tels que les humains. Il doit ĂȘtre absolument exclu quâun vaccin contre le SRAS-CoV-2 dĂ©clenche une rĂ©action immunitaire contre la syncytine-1, sous peine de provoquer une infertilitĂ© de durĂ©e indĂ©finie chez les femmes vaccinĂ©es.
CAMPAGNE DE PUBLICITĂ
Une petite prĂ©cision sur les taux dâefficacitĂ© des vaccins affichĂ©s Ă grand coups de pub : 90, 95, 98%. Jâai lâimpression quâon abuse lâopinion, et nos dirigeants (facile). En effet, les vaccins classiques qui sont moins efficaces, se posent la question dâune seconde injection pour renforcer lâimmunitĂ©, par exemple Astra Zeneca revendique un taux dâefficacitĂ© de 70%, mais qui pourrait atteindre 100% avec deux doses. Or les vaccins Ă ARN proposent dâemblĂ©e 2 injections. Est-ce pour cacher une efficacitĂ© insuffisante ? Ils ne seraient pas plus efficaces que ceux qui affichent 60 Ă 80% ? DâaprĂšs ce que jâai lu sur chacun, cela me paraĂźt une Ă©vidence, et cet affichage est une tromperie, câest une bataille publicitaire.
Par ailleurs personne ne sait quelle va ĂȘtre la durĂ©e de protection. On donne mĂȘme le protocole pour vacciner ceux qui ont dĂ©jĂ eu le Covid, câest dire la confiance que lâon a sur cette durĂ©e dâimmunitĂ©. Alors multiplier les doses par 2, renouveler tous les 6 ou 12 mois, câest multiplier par 4 les risques.
UNE MAUVAISE BONNE ET UNIQUE SOLUTION
On a tout misĂ© sur un seul produit dont on ne connaĂźt pas les effets positifs ou nĂ©gatifs au-delĂ de 2 mois, sachant quâil peut en comporter. On a ignorĂ©, mĂ©prisĂ©, cachĂ© les autres possibilitĂ©s de lutte, on sâest trompĂ© sur beaucoup de choses depuis des mois, rĂ©sultat : les Français nâont plus confiance, plus de 60% nâadhĂšrent pas Ă la doctrine officielle. Câest suffisant pour couvrir les anciens (avec un consentement plus suggĂ©rĂ© quâĂ©clairĂ©), ce qui diminuera probablement la mortalitĂ© dans cette population, mais insuffisant pour une immunitĂ© collective, or on a tout misĂ© sur le vaccin et sur cette immunitĂ©. Cela ne marchera pas.
Il y a également le problÚme des mutations. Nous avons déjà pu constater la grande facilité de mutation du Sars-Cov-2, plus de 1000 mutations décrites, heureusement pas dans un mauvais sens, sauf pour une derniÚre plus contagieuse mais pas plus méchante, mais tout est possible et redouté. Les laboratoires et les autorités tentent de rassurer sur ce point, mais ils le savent trÚs bien, ce virus, comme tous les coronavirus grippaux est un mutant permanent, et tous les vaccins seront donc réguliÚrement obsolÚtes comme ceux de la grippe hivernale.
AprĂšs ces propos inquiĂ©tants sur ces vaccins gĂ©nĂ©tiques, pour faire la balance, ne refusant jamais le dĂ©bat contradictoire, le seul qui fait avancer vers la vĂ©ritĂ©, voici une synthĂšse claire, dâune sociĂ©tĂ© savante, la SociĂ©tĂ© de pathologie infectieuse, ayant pour objet de rassurer la population Ă propos du vaccin . Permettez aussi que je souligne ce qui nous rapproche, et ce qui nous oppose, chacun se fera sa propre opinion, tout est sur la table : trĂšs rassurant, oui, mais notons toutefois que les mutations pouvant rendre les vaccins actuels inefficaces ne sont pas niĂ©es (17), que lâapparition de maladies auto-immunes nâest pas niĂ©e (42), avec un laconique « non observĂ© » (aprĂšs 2 mois), tout en contestant celles concernant celles de protĂ©ines voisines pouvant ĂȘtre visĂ©es (syncytine, 26). La possibilitĂ© de complications aprĂšs 6 mois est ignorĂ©e (25), ignorant par lĂ quâil faut parfois des annĂ©es pour les mettre en Ă©vidence (cf les milliers de narcolepsies du vaccin H1N1 , et les centaines dâenfants dĂ©cĂ©dĂ©s du Dengvaxia), et enfin lâexistence de recombinaisons virales nâest pas dĂ©veloppĂ©e.
Le pari peut-ĂȘtre gagnant, mais sâil ne lâest pas ? Quelles consĂ©quences sâil est perdant ? Surtout quand il existe dâautres alternatives, soit mĂ©dicamenteuses immĂ©diates (voir ce qui se passe dans les Ehpads qui traitent), soit vaccinales ? En conclusion je reprendrai lâintroduction de mon collĂšgue citĂ© plus haut, citant le Dr Ryan, directeur exĂ©cutif Ă lâOMS : « Sâil y a bien une chose plus dangereuse quâun mauvais virus, câest un mauvais vaccin ».
POUR UNE BONNE ANNĂE 2021
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02/01/21 :
02/01/21 : RĂ©action amusante Ă mes billets, ce nâest pas la premiĂšre fois que je le constate. Alors que personne ne se posait la question pourquoi 2 injections, jâen ai donnĂ© lâexplication disant que Pfizzer et autres trichaient sur lâefficacitĂ©, et en moins de 48 heures, tout le monde sây met, y compris FranceInfo que jâai critiquĂ© sur Ivermectine et qui depuis me suit. Je viens de dĂ©couvrir plus de 10 articles qui ont moins de 12 heures.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-la-france-choisit-d-administrer-deux-doses-du-vaccin-pfizer-biontech-contrairement-au-royaume-uni_4241875.html
https://actu.orange.fr/france/covid-19-a-quoi-sert-la-deuxieme-dose-de-vaccin-magic-CNT000001w0af3.html
https://www.ledauphine.com/sante/2021/01/02/coronavirus-une-ou-deux-doses-de-vaccin
https://www.youtube.com/watch?v=JuzqTmAEVik
etcâŠ
Source : https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/