Month: October 2021

Pass Sanitaire d’Hitler et Mickey, voici ce qui s’est passé

Le mystère des pass sanitaires valides aux noms de Hitler, Mickey Mouse et Napoléon semble avoir été résolu. La faille se situe au niveau des panels utilisés pour créer les certificats dans les pays qui ont choisi une gestion décentralisée. Certains d’entre eux sont exposés sur le net sans protection.

Cette faille aurait été mise en évidence pour la première fois sur raidforums, puis les faux pass auraient été diffusés sur 4chan et Telegram.

Les pass sanitaires européens peuvent être générés de deux manières : soit automatiquement côté serveur, et envoyés via des applications, soit en mode manuel.

Ce mode implique l’utilisation d’une interface web qui a accès à un serveur backend (celui qui comprend les clés pour signer le certificat) : les médecins, les autorités sanitaires et les institutions autorisées à délivrer le pass sanitaire dans de nombreux pays européens peuvent y accéder, saisir leurs données et générer un certificat valide.

L’interface est open-source, elle s’appelle EU Digital COVID Certificate Issuance Web Frontend et est disponible à cette adresse : https://github.com/eu-digital-green-certificates/dgca-issuance-web

Voici quelques captures d’écran de l’application.

Voici le panel où vous entrez les données :

Le développeur de cette application a commis une véritable erreur de “programmeur” : avant d’émettre effectivement le certificat, opération qui laisserait une trace liée à chaque émission individuelle, les personnes qui saisissent des données sur l’interface via le navigateur peuvent avoir un aperçu du certificat en cours de génération, afin de vérifier qu’il fonctionne.

C’est le premier problème : l'”aperçu” est un QR Code valide, signé mais jamais émis par le système.

Tous les codes QR publiés ces derniers jours ont été créés à l’aide de la fonction de prévisualisation : aucun d’entre eux n’a jamais été émis, mais le fait qu’ils aient été signés avec des clés valides les rend de facto “valides” pour toutes les applications de vérification européennes.

Pour pouvoir le faire, vous devez avoir accès à l’interface web, et c’est là que se situe le deuxième problème : le dépôt opensource de l’application fournit une configuration de développement avec un mot de passe pour accéder au serveur web. Un mot de passe trivial laissé dans le référentiel.

Dans un monde où les personnes travaillant sur les systèmes ont une idée de ce qu’elles font et disposent des compétences adéquates, une installation dans l’environnement de production, c’est-à-dire celui qui est réellement utilisé, utilise une logique de sécurité totalement différente de celle du serveur de développement, qui réside généralement sur un réseau inaccessible.

Mais l s’est avéré que cette interface était exposée sur une adresse Internet macédonienne sans protection adéquate : n’importe qui pouvait y accéder, saisir des données aléatoires, générer un certificat de “prévisualisation” et le distribuer.

Il pourrait y avoir des dizaines d’autres applications non protégées en Europe et dans le monde qui peuvent générer ces clés.

Les panels du Laos et du Vietnam ont également été trouvés à l’aide de moteur de recherches tels que censys.io (à titre d’exemple, ne permet pas de générer un QR code valide en Europe).

La seule solution serait d’invalider ceux émis avec les clés utilisées, sachant que pour chaque faux pass généré avec cette clé, il pourrait y avoir des centaines de milliers, voire des millions, d’authentiques pass. Ils devraient tous être régénérés, et en Europe, ce serait le chaos.

Pour le moment, il n’est pas possible de révoquer un seul certificat, mais seulement une clé entière : la Belgique, dans son application officielle, vient de révoquer le certificat macédonien qui a signé certains des faux pass sanitaires.

Cependant, les clés polonaise et française manquent : quelqu’un a toujours accès aux panels qui reposent sur ces clés, et les a utilisés pour générer les codes QR d’Hitler. Personne ne sait maintenant si la fuite a été colmatée.

Les personnes à l’origine de cette faille avaient d’abord indiquées avoir accès aux clefs-privées permettant de générer directement les QR-codes, si quelqu’un réussissait effectivement à accéder aux clefs-privées, il pourrait générer autant de pass sanitaire qu’il le souhaite très facilement : https://github.pathcheck.org/eu.dgc.html

Article original (italien) : https://www.dday.it/

Linky : ils refusent de payer 670 €, le fournisseur bride leur compteur en représailles !

Un couple résident dans l’Eure a tenté de protester contre une facture anormale de 670 € en refusant de payer. En représailles, le fournisseur a pu brider à distance leur compteur Linky, au point de transformer leur quotidien en enfer.

Par Romain Pomian-Bonnemaison

Un couple résidant dans l’Eure affirme vivre “un enfer” depuis que Enedis leur a installé le compteur Linky. Le site Paris normandie, qui rapporte l’histoire, explique que tous les noms ont été changé sur demande des intéressés, “par peur des représailles”. Morgane – c’est le nom que lui donne le journal – était déjà en conflit avec son fournisseur d’énergie depuis l’installation du nouveau compteur en 2019.

Il faut dire que le compteur a été posé sans que le couple ne soit informé. Et que les factures ont vite augmenté. « On s’est installé ici en janvier 2019. Tout était stable et correct. Ensuite, ma facture a été multipliée par quatre par rapport aux six premiers mois de 2019, sans avoir modifié nos habitudes », explique Morgane. Ainsi, en 2020, le couple a dû ainsi s’acquitter de 2700 euros de factures d’énergie.

Le compteur Linky donne de nouveaux moyens de rétorsion immédiats aux fournisseurs d’énergie

Un comble, alors que la plupart des grands postes de consommation, comme le four, et la plaque de cuisson fonctionnent au gaz. Le couple cherche alors à mettre fin à cette situation et décide de changer de fournisseur. Ce qui devient effectif en fin d’année 2020. Ils signent un contrat pour un montant de 120 euros par mois, et pensent l’affaire close.

C’est alors que son fournisseur d’énergie lui envoie une facture supplémentaire de 670 euros qui “correspond à 52 jours de consommation entre janvier et février 2021”. Le couple ne comprend pas d’où peuvent venir ces frais et refuse de payer. C’était oublier qu’avec les compteurs Linky, les fournisseurs d’énergie ont désormais à leur disposition des moyens de rétorsion immédiats.

“En avril, ils ont réduit la puissance de notre compteur électrique de 9 à 3 kilowatts par heure, alors même qu’on était toujours prélevé mensuellement. Ils ne voulaient rien savoir”, déplore Morgane. Le fournisseur d’électricité va alors maintenir la pression pendant 7 mois. Avec des effets réels au quotidien : “On avait juste assez pour un radiateur et le ballon d’eau chaude. Le linge, il fallait le laver à la main ou l’apporter au lavomatic”.

Pour tenter de mettre fin à la situation, le couple a bien tenté de s’adresser à la Médiation nationale de l’énergie, mais là encore, ils font face à un mur : « ils m’ont confirmé qu’il y avait une anomalie, mais que dans ce genre d’affaire, c’était le pot de fer contre le pot de terre ». Histoire d’empirer l’absence de recours, leur fournisseur d’électricité a décidé de limiter encore davantage la puissance de leur compteur, conduisant le couple à céder et à payer l’étrange facture dont ils ne comprennent toujours pas les montants.

« Si on ne payait pas la facture de 670 €, ils nous menaçaient de baisser la puissance à 1 kilowattheure. On a cédé. C’est dégueulasse ». Depuis, pour éviter toute nouvelle mauvaise surprise, le couple évite au maximum de dépenser de l’énergie, au risque que tout cela leur “pourrisse la vie”.

Source : https://www.presse-citron.net

Louis Fouché : « Le système de santé est en train de s’effondrer »

par Victor Lefebvre.

Fraîchement débarqué de l’AP-HM Marseille, le Dr Louis Fouché réplique. Devant les caméras de Sputnik, il s’en prend à ceux qui veulent « détruire l’hôpital public » au profit des multinationales. Entretien.

Le docteur Louis Fouché est-il devenu une forme de « gourou » ? Très décrié par bon nombre de ses pairs depuis le début de la crise sanitaire, le médecin anesthésiste-réanimateur vient de quitter officiellement l’AP-HM Marseille.

Louis Fouché a choisi de se mettre lui-même en disponibilité auprès de l’hôpital de la Conception après que l’établissement marseillais l’a menacé de prendre des sanctions disciplinaires en raison de ses positions « à l’opposé [de nos] principes moraux, éthiques, déontologiques et scientifiques ».

Pour le principal intéressé, il s’agit là d’un « procès politique » intenté contre lui.

« Ça n’a rien à voir avec le soin. Tout le monde reconnaît de manière unanime que je suis un très bon médecin. Je fais mon travail avec dévotion pour les patients », plaide Louis Fouché devant les caméras de Sputnik.

Dans son livre « Tous résistants dans l’âme » (éd. Guy Trédaniel), qui vient de paraître, le fondateur du collectif Réinfocovid dénonce les effets pervers du néolibéralisme appliqué au système de santé français. Au point qu’il serait selon lui « en train de s’effondrer ». Rien que cela.

« La logique qui prévaut est la destruction de l’hôpital public et de l’ensemble des services publics, pour les remplacer progressivement par des émanations des multinationales et des partenariats public-privé », accuse le Dr Fouché.

source : https://fr.sputniknews.com
via : https://reseauinternational.net

La médecine de l’esclave et la médecine de l’homme libre selon Platon

Les Lois sont la dernière œuvre de Platon (né en 428 / 427 av. J.-C. et mort en 348 / 347 av. J.-C. à Athènes), le livre est une conversation sur la philosophie politique entre trois hommes âgés : un Athénien anonyme, un Spartiate nommé Megillus et un Crétois nommé Clinias. Ces hommes travaillent à la création d’une constitution pour Magnésie, une nouvelle colonie crétoise. Le gouvernement de Magnésie est un mélange de principes démocratiques et autoritaires qui visent à rendre tous ses citoyens heureux et vertueux.

Extrait :

L’ÉTRANGER D’ATHÈNES
[…] Il en va comme pour les médecins : l’un procède de cette façon, alors que l’autre est accoutumé, chaque fois que nous sommes malades, à nous soigner de l’autre façon. Et rappelons-nous les deux méthodes, afin de demander au législateur, comme les enfants le demanderaient au médecin, de nous soigner de la manière la plus douce possible. Nous parlons, je suppose, de médecins et d’aides médicaux auxquels nous donnons tout de même aussi le nom de « médecins » ?

CLINIAS
Oui, absolument.

L’ÉTRANGER D’ATHÈNES
En tout cas ces derniers, qu’ils soient de condition libre ou qu’ils soient esclaves, acquièrent leur compétence en suivant les instructions de leur maître et en le regardant faire, c’est-à-dire sur le tas ; ce n’est pas par une
observation de la nature, comme pour les médecins de condition libre qui ont appris la médecine par eux-mêmes et qui l’enseignent à leurs enfants. Cela ne te conduit-il pas à admettre qu’il y a deux genres d’hommes qui reçoivent l’appellation de « médecins » ?

CLINIAS
Sans aucun doute.

L’ÉTRANGER D’ATHÈNES
Alors tu dois aussi réfléchir à ceci : puisque dans les cités il y a parmi les malades des esclaves et des hommes libres, ce sont, dans la plupart des cas ou peu s’en faut, des esclaves qui soignent les esclaves, soit
lorsqu’ils font leur tournée, soit lorsqu’ils reçoivent dans leur officine. Et aucun des médecins de ce genre ne donne à propos d’aucune maladie la moindre explication à chacun des serviteurs qu’il soigne, ni n’en accepte ;
mais, avec une arrogance qui s’apparente à celle d’un tyran, après avoir prescrit ce qu’il estime être le mieux à la lumière de l’expérience, et cela comme s’il savait parfaitement à quoi s’en tenir, il s’en va et court soigner
un autre serviteur malade, déchargeant ainsi son maître du souci des malades. Le médecin libre, lui, soigne et suit la plupart du temps les maladies des hommes libres. Il procède à une enquête systématique sur
l’origine du mal et sur son évolution naturelle, en entrant en communication avec le malade lui-même et ses amis ; il se renseigne lui-même auprès des patients et en même temps, dans la mesure où la chose est possible, il instruit à son tour celui dont la santé est défaillante. Bien plus, il ne lui prescrit rien avant de l’avoir persuadé d’une manière ou d’une autre. Alors, il ne cesse de s’occuper du malade en adoucissant ses peines par le moyen de la persuasion, et il tente d’achever son œuvre en tâchant de le ramener à la santé. Est-ce de cette manière-ci ou de l’autre que le médecin pratiquera le mieux la médecine ou que l’entraîneur pratiquera le mieux l’entraînement ? Sera-ce en exerçant cette fonction unique à l’aide des deux moyens, ou bien à l’aide seulement du pire des deux, celui qui est le plus pénible ?

CLINIAS
Je suppose, Étranger, que la méthode double est de beaucoup la meilleure.

[…]

Platon – Les Lois, livre IV

Martinique : victoire face à l’obligation vaccinale et au passe sanitaire

[Après s’être fait polluer leur île “pour au moins 500 ans” par le chlordécone…]

Par JULIEN G.

Dans une note d’information datant du 18 octobre, le directeur du CHU de Martinique a décidé de ne plus exiger aux personnels hospitaliers le passe sanitaire ou une preuve de vaccination pour entrer dans l’hôpital. Unis, solidaires et pugnaces, les soignants ont donc réussis à faire reculer le CHU et donc le gouvernement.

Alors qu’en ce moment même, la prolongation du passe sanitaire est étudiée au parlement, ce recul de l’exécutif est-il annonciateur d’une fronde plus large qui pourrait fragiliser son ambition liberticide.

1.Pas de contrôle du passe à l’entrée du CHU

Depuis plusieurs jours, les forces de l’ordre et des soignants opposés au passe sanitaire et à l’obligation vaccinale s’affrontent régulièrement. Plus de 600 soignants ont déjà exercé leur droit de retrait

Lundi dernier, environ 800 personnes, selon la police, s’étaient rassemblées pacifiquement pour un sit-in devant le CHU  suivie d’une réunion extraordinaire, le mardi,  pour aborder les violences qui se sont produites au CHU vendredi 15 octobre.

Ce mardi 19 octobre 2021, c’est sous la forme d’une note d’information que la direction du CHUM a pris une position dans le sens de l’apaisement.

Dans cette note, Benjamin Garel, directeur du CHU de Martinique, indique que  suite à la demande d’agents hospitaliers, tous les personnels hospitaliers pourront entrer dans leur service qu’elle que soit leur situation au regard du passe sanitaire. Il ajoute que les agents en situation de non-conformité seront invités à réaliser un test de dépistage.

2.Le gouvernement obligé de reculer

Hier après-midi, Olivier Véran affirmait solennellement à l’Assemblée nationale avoir « demandé que l’obligation vaccinale soit appliquée en Guadeloupe et en Martinique comme sur tout le territoire de la République, avec discernement, avec progressivité, à mesure que la pression sanitaire diminue ».

Dans l’hémicycle, il affirmait, donc, avec son autoritarisme habituel, que la loi du 5 août 2021 s’appliquerait partout.

Preuve en est que non !

Cette annonce au niveau local est un principe de réalité et les soignants sont en position de force au de l’impact que la situation avait sur l’organisation des soins.

Serge Aribo, l’un des dirigeants de l’intersyndicale,  indiquait la semaine dernière que la direction devra faire un choix entre l’accès aux soins pour les malades ou alors l’application de cette loi sur l’obligation vaccinale et le passe sanitaire.

3.Effet boule de neige en faveur des professionnels suspendus ?

La communauté médicale martiniquaise a appelé de ses vœux la mise en place d’une médiation pour trouver une solution à ce problème de mise en application de la loi, qui dépasse les interlocuteurs habituels du dialogue social de l’hôpital.

La direction a d’ailleurs promis mardi de lancer, sous peu, une telle démarche pour permettre la mise d’une solution négociée.

Après la coercition comme seule outil pour faire céder les réfractaires, la négociation est aujourd’hui évoquée.

Depuis le 15 septembre, des centaines de recours de soignants et libéraux  sont rejetés devant les juridictions françaises.

Mais ce recul net en Martinique pourrait changer la donne. En effet, les personnes dans la même situation doivent être traitées de manière identique.

L’égalité est un principe à valeur constitutionnelle et l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen dispose que “la loi doit être la même pour tous”.

Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/10/20/martinique-victoire-face-a-lobligation-vaccinale-et-au-passe-sanitaire/
Via : https://reseauinternational.net/martinique-victoire-face-a-lobligation-vaccinale-et-au-passe-sanitaire/

Dr. Luis Marcelo Martínez : La protéine Spike n’a jamais existé

Le docteur argentin Luis Marcelo Martínez, généticien médical, a passé en revue toute la littérature virologique depuis 1912 et est certain que la protéine Spike n’a jamais existé. Il explique également pourquoi il est peu probable qu’une personne vaccinée soit contagieuse.

Transcription :

Beaucoup de gens ont peur : une personne vaccinée est-elle contagieuse ? Tout d’abord, je ne sais pas. On ne peut pas le prouver et du point de vue de la biologie, je ne vois pas cela possible car… Voyons voir. Supposons que le vaccin, l’ARNm, donne l’instruction… Supposons ça, d’accord ? S’il donne l’instruction à la cellule de produire la fameuse protéine S. Les gars, pensez-y. Cette protéine est produite par les cellules de notre organisme, elle est transformée, elle est transformée. Et comment va-t-elle être excrétée vers l’extérieur ? En d’autres termes, comment arrive-t-elle intacte lorsque vous la crachez et que l’autre personne l’attrape et que vous l’infectez ? En d’autres termes, à quoi pensent-ils ?

Comment ? Comment ? Comment ? Comment de nombreuses personnes qui se trouvent dans la trajectoire de la protéine S et des personnes vaccinées se rendent-elles compte de cela ? Je veux dire, vous devez réfléchir deux minutes. Les cellules de votre corps, quelles sont celles qui produiraient la protéine S ? Celles du système immunitaire ? Non. Non. Toutes les cellules, mais surtout celles qui ont un fort taux de renouvellement. Et qu’arrive-t-il à la protéine une fois relâchée ? Elle est transformée. Elle est transformée. Alors, peut-elle sortir intacte ? Non, certainement pas. Et d’ailleurs tout cela doit être absolument démenti, parce que je dirai clairement, qu’étant donné qu’aucun coronavirus n’a jamais été isolé, aucun coronavirus n’a jamais été purifié. Et c’est la vérité, car pour le savoir, il faut parcourir toute la littérature virologique. Et c’est ce que j’ai fait. C’est pourquoi je parle ainsi. Et puis je trouve Lanka, qui vient ratifier tout ce que j’avais constaté.

Et pour moi, ce type était un miracle, car une autorité mondiale en matière de virologie me confirme ce que j’avais déduit par mes propres moyens dans le désespoir.
Après tout, j’étais désespéré, puis j’ai lu toute la littérature sur la virologie. Toute la littérature. De 1912 à aujourd’hui.
Et j’en ai déduit que l’existence de tout virus en tant que particule réelle n’a jamais été pleinement démontrée. Ils ont toujours été une élucubration théorique.
Et maintenant, récemment, une élucubration moléculaire à partir de la génétique, à partir de ce que sont les génomes.
Il faut donc savoir que si vous n’isolez pas et ne reconnaissez pas la particule originale et que vous ne commencez pas à la découper et à caractériser ses protéines, ses supposées protéines membranaires, et que vous ne retirez pas le matériel génétique et les séquences, d’où vient la théorie de la protéine S ? Le gène N ? Où avez-vous trouvé ça ? Vous savez où ils ont trouvé ça ? De génomes créés par ordinateur. La protéine S n’est connue de personne et quand ils vous disent que la protéine S est liée à l’ACE2, c’est un autre foutu mensonge. Toutes les publications vont à la publication originale de 2003 par le Dr Lee, qui a fait chanter l’Institut de recherche sur le sida, où Fauci est impliqué et toute cette bande de criminels menteurs qui ont brisé les âmes de générations entières en mentant parce que le premier mensonge est le VIH.Le premier mensonge, le VIH, ce sont les antirétroviraux… Ok ?
Donc, cette lettre, parce que c’est une lettre, ce n’est même pas un article scientifique, elle dit :
“Nous avons pris une protéine S, nous l’avons mise dans des cellules rénales de singe, voyons ce que nous attrapons. Ah, regardez ! C’est l’ACE2 qu’on a !”

Ils ont fait un petit test en comparant les fragments en poids, par spectroscopie de masse, pas par séquence nucléotidique, et par analyse fonctionnelle des fragments. Je parle grossièrement pour que ceux qui doivent écouter puissent me comprendre.

Et encore une fois pour les ” checkers “, parce que je suis dégoûté et sympathique envers les ” checkers “, sympathique parce qu’ils me réfutent même des écoutes privées. Messieurs, vous contestez des fuites audios. Et tous les gosses que vous citez aujourd’hui, que je ne connais même pas, je les ai cherchés sur Google et ils n’existent pas, alors venez débattre ici si vous voulez être ” checkés “, prenez un siège et débattez avec moi et avec tous mes collègues. Checkers, Chequeado, et AFP Factual et toute cette bande d’enfoirés. Alors amenez ces gars dans un débat. D’accord ?

La protéine S n’a jamais existé. Arrêtons de déconner avec la protéine S et la contagion des vaccinés. Maintenant, si une personne vaccinée génère une sorte de distorsion électromagnétique dans son environnement pendant un certain temps, on peut s’attendre à une sorte d’effet dans l’environnement très proche. Nous recommandons vivement aux personnes vaccinées de prendre conscience de leur situation et, tout d’abord, d’essayer de se ressourcer autant que possible, puis de faire appel à différents outils pour essayer de commencer à se purifier. Le corps se nettoie, messieurs, tout le monde se détend, vous ne resterez pas magnétique éternellement.

Si vous êtes conscient de cela, ne prenez pas la deuxième dose. Respectez votre corps, ne vous faites plus jamais vacciner. Et votre corps sera purifié. N’ayez pas peur, ne soyez pas effrayé par le magnétisme. Vous pouvez peut-être générer une certaine distorsion du champ électromagnétique dans l’environnement proche, peut-être. N’oubliez pas que nous sommes confrontés à des situations sans précédent. Nous n’avons pas la réponse à tout. Nous déduisons et nous raisonnons de la manière la plus logique possible. Rappelez-vous surtout : n’ayez pas peur. N’ayez pas peur, de quoi que ce soit, parce que notre organisme est très fort, très résistant. Il n’y a pas de machine avec une capacité d’adaptation, une malléabilité, une capacité de renouvellement. Eh… Aussi sophistiquée que la machine humaine. Vous n’avez aucune idée de la technologie naturelle que nous sommes. Nous nous émerveillons devant un téléphone portable : “Regardez toutes les applications qu’il a”, “Regardez cette voiture, le nombre de choses qu’elle a”.

Vous savez quoi ? La machine numéro 1 de l’univers, c’est nous. La machine numéro 1 de l’univers. Comme je l’ai dit, la meilleure des meilleures. Dans certains livres, il est dit que nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Et c’est vrai parce que s’il y a quelqu’un qui pense à tout ce scénario avec nous, il a produit le travail ultime. Nous sommes une machine absolument parfaite. Je dis cela en tant que médecin et en tant que personne qui regarde avec admiration ce que nous sommes. Et pourquoi ? Parce que j’ai vu tout le processus, depuis le moment où nous étions deux cellules séparées jusqu’à celui où nous avons formé un œuf et jusqu’à notre mort.

Dr. Luis Marcelo Martínez (M.N. 107.982). Généticien médical.

Article original (anglais) : https://www.orwell.city/2021/07/dr-luis-marcelo-martinez.html
Traduction et sous-titres FR par https://cv19.fr

Dr Tom Cowan à propos du coronavirus et de l’électrification de la terre

Le Dr Tom Cowan a co-écrit avec Sally Fallon Morell “Le mythe de la contagion – Pourquoi les virus (y compris le coronavirus) ne sont pas la cause des maladies” [il y a une traduction qui circule, mais n’oubliez pas les droits d’auteur] . De 1985 à 2019, le Dr Cowan a exercé la médecine générale, d’abord dans le nord de l’État de New York, puis pendant 17 ans à Peterborough, dans le New Hampshire, et pendant 17 ans à San Francisco, jusqu’à sa récente retraite. Il a été vice-président de la Physicians Association for Anthroposophical Medicine et membre fondateur du conseil d’administration de la Weston A. Price Foundation. Il en est toujours le vice-président. Il a donné des conférences dans tous les États-Unis et au Canada.

Il expose dans cet extrait un point de vue sur les possibles causes et origines des épidémies, en particulier du coronavirus.

Les tours cellulaires, Wi-fi, 5G : l’électricité a façonné le monde moderne. Mais comment a-t-elle affecté notre santé et notre environnement ?

Au cours des 220 dernières années, la société a développé une croyance universelle selon laquelle l’électricité est “sans danger” pour l’humanité et la planète. Le scientifique et journaliste Arthur Firstenberg bouleverse cette conviction en racontant l’histoire de l’électricité d’une manière inédite – d’un point de vue environnemental – en détaillant les effets de cet élément fondamental de la société sur notre santé et notre planète.

L’Arc-en-ciel invisible – L’histoire de l’électricité et de la vie” [extrait] retrace l’histoire de l’électricité depuis le début du XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui, et démontre de manière convaincante que de nombreux problèmes environnementaux, ainsi que les principales maladies de la civilisation industrialisée – maladies cardiaques, diabète et cancer – sont liés à la pollution électrique.

(1) – Exxon Valdez: https://fr.wikipedia.org/wiki/Exxon_Valdez
(2) – DDT (insecticide): https://en.wikipedia.org/wiki/DDT
(3) – Arthur Firstenberg – The Invisible Rainbow: https://www.barnesandnoble.com/w/the-invisible-rainbow-arthur-firstenberg/1135407037
(4) Rudolf Steiner: https://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Steiner
(5) NIH – National Institutes of Health: https://www.nih.gov/

Sous-titres par Mediaport

Candidat italien au prix Nobel : il n’est pas sûr que ce virus existe

Le Dr Stefano Scoglio, BSc PhD, est un expert en microbiologie et en naturopathie. Depuis 2004, il travaille comme chercheur scientifique, publiant de nombreux articles dans des revues scientifiques internationales et coordonnant des recherches scientifiques et cliniques sur les extraits d’algues Klamath et sur les probiotiques à base de microalgues, en coopération avec le Centre national de recherche italien et diverses universités. Il est le détenteur de 7 brevets médicaux. Pour ses importantes publications scientifiques, en 2018, Scoglio a été nommé pour le prix Nobel de médecine. Il est également co-auteur du livre Virus Mania : Corona/COVID-19, rougeole, grippe porcine, cancer du col de l’utérus, grippe aviaire, SRAS, ESB, hépatite C, SIDA, polio, grippe espagnole. Comment l’industrie médicale invente continuellement des épidémies, réalisant des milliards de dollars de profits à nos dépens.

Dans cette interview, il explique avec éloquence les failles scientifiques dans le narratif de la “pandémie” de Covid-19, notamment au sujet de l’isolement du SARS-CoV-2, des tests PCR et des tests sérologiques.

Miroir Odysee

[Note : cette vidéo a plus d’un an et je ne la trouve que maintenant]

Extrait :

La réalité est que le virus du SARS-Cov-2 n’a jamais été isolé et testé. J’ai examiné toutes les études qui prétendent avoir isolé et même testé le virus, mais toutes ont fait quelque chose de très différent : ils ont pris le liquide pharyngé ou broncho-alvéolaire des patients, puis ils l’ont centrifugé pour séparer les molécules plus grosses et plus lourdes des molécules plus petites et plus légères, comme les prétendus virus ; ils ont ensuite pris le surnageant (la partie supérieure du matériel centrifugé) et ont appelé cette matrice extrêmement complexe ” virus isolé ” à laquelle ils ont ensuite appliqué la RT-PCR [Zhu N et al, A Novel Coronavirus from Patients with Pneumonia in China, 2019, N Engl J Med. 1, 2020 Feb 20 ; 382(8) : 727-733].

C’est assez technique, mais je vais essayer de simplifier : le surnageant contient de nombreux types de molécules, des milliards de micro et nanoparticules différentes, y compris ce qu’on appelle les vésicules extracellulaires (VE) et les exosomes, des particules utiles produites par notre corps et absolument indiscernables des virus :

“Aujourd’hui, c’est une mission presque impossible de séparer les vésicules extracellulaires et les virus par les méthodes canoniques d’isolement des vésicules, comme l’ultra-centrifugation différentielle, car ils sont souvent copelletés (rassemblés ensemble) en raison de leur taille similaire.” [Giannessi F. et al., The Role of Extracellular Vesicles as Allies of HIV, HCV and SARS Viruses, 2 Viruses 2020, 12, 571 ; doi:10.3390/v12050571, p.4].

Alors, comment isoler un virus spécifique de cet énorme mélange de milliards de particules indiscernables, qui inclut les exosomes bénéfiques ?

Eh bien, on ne le fait pas, c’est impossible, et on “recrée” donc le virus par RT-PCR : on prend deux amorces, deux séquences génétiques existantes disponibles dans les banques de gènes, et on les met en contact avec le bouillon du surnageant, jusqu’à ce qu’elles s’hybrident à un fragment d’ARN dans le bouillon, créant ainsi une molécule d’ADN artificielle, qui est ensuite multipliée par un certain nombre de cycles de PCR : chaque cycle double la quantité d’ADN, donc en théorie, plus le nombre de cycles est élevé, plus la quantité d’ADN produite est importante ; mais plus le nombre de cycles est élevé, plus la fiabilité de la PCR est faible, ou sa capacité à “produire” quelque chose de significatif à partir du surnageant, quelque chose qui ait un rapport avec le virus recherché : au-delà de 30 cycles, le résultat est essentiellement dépourvu de sens (comme l’a déclaré l’un des plus grands experts mondiaux en PCR, le Prof. Stephen Bustin). Toutes les études, ainsi que les tests actuels sur écouvillon, utilisent toujours entre 35 et 40 cycles.

C’est ce qu’écrit le Dr Scoglio dans un article intitulé ” La pandémie inventée, la nouvelle pathologie de l’asymptomaticité et la non-validité du test Covid-19 ” [en italien].

Et cela soulève la question suivante : si vous n’avez aucune idée de ce qu’est le virus, de ce à quoi il ressemble, comment pouvez-vous dire qu’il est responsable de quoi que ce soit ?…

Comme ce virus n’a jamais vraiment été isolé, et qu’il n’existe donc aucun étalon-or pour étayer les études ou les tests ultérieurs, aucune norme pour les guider, chacun est libre de construire son propre virus personnel du SARS-Cov-2 ! C’est la raison pour laquelle il existe aujourd’hui, dans la banque génomique du GISAID, l’organisation qui collecte et archive toutes les séquences génomiques, plus de 70 000 séquences génétiques du virus SARS-Cov-2, chacune prétendant être la vraie.

Pour s’accommoder de cette folie, on nous dit maintenant que le virus mute, et que c’est la raison pour laquelle il y a tant de séquences différentes. Mais est-il crédible que 70 000 structures génétiques différentes correspondent toutes au même virus ? …

Plusieurs études ont mis en évidence de nombreuses mutations et variations entre différentes souches géographiques : un article, dont Robert Gallo est l’un des auteurs, a trouvé des dizaines de mutations augmentant au fil du temps parallèlement à la prétendue propagation du virus de l’Asie à l’Europe et aux États-Unis ; un autre auteur a analysé 85 séquences génomiques différentes de SARS-Cov-2 disponibles au GISAID et a trouvé pas moins de 53 souches différentes de SARS-Cov2 provenant de diverses régions de Chine, d’Asie, d’Europe et des États-Unis.

Alors, laquelle de ces souches virales l’écouvillon recherche-t-il ? Si le virus mute constamment (en supposant et non en admettant que le virus existe), alors le test est inutile, car il va rechercher un virus qui précède toujours celui actuellement en circulation. Ce seul fait suffirait à comprendre que le test de l’écouvillon Covid-19 est complètement, 100% fallacieux !

En bref, nous avons confié la fin de notre liberté à ces tests non contrôlés, jamais validés et jamais autorisés, qu’il s’agisse de tests PCR ou sérologiques !

Sources :
https://www.byoblu.com/wp-content/uploads/2020/09/Sintesi-scientifico-epidemiologica-Covid-19.pdf
https://italytravelideas.com/italian-nobel-candidate-it-s-not-sure-this-virus-exists/

Comment le rapport Flexner a fait disparaître les médecines “naturelles” ?

Comment la médecine moderne est arrivée là où elle en est aujourd’hui ? Abraham Flexner est probablement l’un des hommes ayant eu le plus d’influence sur le développement de la médecine contemporaine, et dont personne n’a jamais entendu parler.
En 1910, il a publié un ouvrage intitulé Medical Education in the United States and Canada [La formation médicale aux États-Unis et au Canada], connu aujourd’hui sous le nom de “rapport Flexner”.
Abraham Flexner n’était pas médecin, mais cet instituteur et théoricien de l’éducation de Louisville, dans le Kentucky, a eu un impact plus important que quiconque sur la médecine moderne.
Si des institutions telles que Johns Hopkins appliquaient déjà les “principes modernes” dans leur travail, la plupart des écoles de médecine n’avaient pas encore adhéré à ces paradigmes.
Flexner a donc tenté d’aligner l’enseignement médical sur un ensemble de normes qui mettaient l’accent sur la recherche en laboratoire et le brevetage de la médecine – deux éléments qui allaient servir à enrichir les entrepreneurs qui ont financé le rapport de Flexner en 1910, dont John Rockefeller et Andrew Carnegie.

Abraham Flexner

En fait, il y a fort à parier que si Flexner n’avait pas présenté son rapport d’audit des écoles de médecine aux États-Unis et au Canada, nous n’aurions pas une société fortement biaisée en faveur d’une seule conception de la médecine et de la maladie.

Les praticiens de la médecine en Amérique du Nord auraient-ils dû être davantage responsabilisés ? Probablement. Cette responsabilité devrait-elle provenir de l’industrie pétrolière et d’autres acteurs qui ont vu dans la domination de la médecine un autre moyen de s’enrichir ? Cela semble être un conflit d’intérêts, c’est le moins qu’on puisse dire, sans compter que Simon Flexner (frère d’Abraham Flexner), un éminent médecin légiste a été le premier directeur de l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale (RIMR) et l’un des premiers administrateurs de la Fondation Rockefeller (RF).

Et pour en revenir au lien entre les grandes entreprises et la médecine, pourquoi Rockefeller et consorts avaient-ils un tel intérêt pour l’enseignement médical ? L’une des raisons possibles est leur intérêt pour le commerce de produits pharmaceutiques en lien avec les avancées dans le domaine de la pétrochimie.

Le journaliste spécialisé dans la santé S.D. Wells note dans son livre 25 faits étonnants (et troublants) sur l’histoire cachée de la médecine :

“Il y a cinquante-deux ans, un homme du nom d’Abraham Flexner a été engagé par John D. Rockefeller pour évaluer l’efficacité des thérapies enseignées par les collèges et les institutions médicales, dans le but ultime de dominer le contrôle des produits pharmaceutiques.
Grâce à des partenariats incluant Andrew Carnegie et JP Morgan, un nouveau “garde-fou” allait influencer les organes législatifs au niveau des États et de l’État fédéral pour créer des réglementations et des “formalités administratives” d’autorisation qui favorisaient strictement la médecine médicamenteuse tout en étouffant et en éliminant les remèdes naturels alternatifs et peu coûteux. Les collèges et les institutions médicales qui ne se soumettaient pas à ce super pouvoir de réglementation étaient écrasés et mis en faillite.
Les écoles de médecine aux États-Unis ont été réduites de moitié par le rapport Flexner en moins de 15 ans, passant de 160 à 80, puis à moins de 70 avant la Seconde Guerre mondiale. En 1904, il y avait 5747 médecins. Seulement 15 ans plus tard, après le rapport Flexner, en 1919, il n’y en avait plus que 2658. Ce contrôle est la cause directe de la majorité des problèmes liés aux soins de santé aujourd’hui.”

Avant la mise en œuvre du rapport de Flexner, les Américains avaient le choix de la théorie médicale à suivre pour devenir médecin. Après Flexner, vous ne pouviez légalement vous appeler médecin et détenir le diplôme de docteur en médecine que si vous aviez suivi une formation en médecine basée sur la théorie des germes et uniquement sur cette théorie. Avant Flexner, il existait des écoles de médecine éclectique dans tous les États-Unis. Ces écoles ne rejetaient pas la théorie des germes. Elles enseignaient la médecine fondée sur la théorie des germes ainsi que la physiothérapie, l’électrothérapie, l’ostéopathie, etc. Lorsque le gouvernement américain a commencé à appliquer le rapport Flexner de 1910, ces institutions médicales éclectiques ont été fermées les unes après les autres. L’Amérique étant le pays le plus influent de la planète, il n’a pas fallu longtemps pour que d’autres pays suivent le mouvement.

Flexner a élevé l’importance de la recherche médicale à un statut de quasi-infaillibilité tout en contribuant à importer et à instituer des méthodes pédagogiques allemandes dans l’enseignement de la médecine.
Cette méthode a apporté de nombreuses améliorations nécessaires à l’expérience pratique des étudiants en médecine par le biais de l’apprentissage sur le terrain, mais elle a également introduit un fort parti pris en faveur de la méthode scientifique expérimentale, à l’exclusion des soins complets ou de toute autre option de traitement plus naturel.

Les écoles devaient être reliées à une grande université. Les universités devaient être reliées à des départements cliniques dotés de laboratoires et d’un hôpital universitaire. Grâce aux fonds Rockefeller, Flexner a pu développer un petit groupe d’écoles de médecine d’élite orientées vers la clinique. Elles disposaient déjà des matières premières pour les nouveaux médicaments. Ce qui manquait, c’était une base de pouvoir académique pour légitimer leur développement et leur utilisation générale.

L’infrastructure pour l’éducation, le financement, la recherche et l’organisation de la médecine qui persiste aujourd’hui a été créée en quelques années seulement. Vous êtes-vous déjà demandé comment la simple médecine populaire, qui existait depuis des siècles, a pu être abandonnée aussi rapidement ? Mise en place sous la direction et les spécifications de deux des plus grandes forces économiques de l’histoire, Carnegie et Rockefeller, la médecine organisée est devenue une industrie, axée sur la croissance du marché. Une industrie qui s’intéresse à la maladie n’est pas prête de s’abolir elle-même en guérissant les malades, n’est-ce pas ? C’est pourquoi, pendant toutes ces années, les remèdes non pharmaceutiques efficaces et peu coûteux ont été systématiquement supprimés. Ce n’est que du business.

Les Fondations ont lancé un programme de classement des écoles de médecine. Elles ont attribué des notes élevées aux écoles qui faisaient la promotion des pilules et des produits pharmaceutiques. L’approche Flexner a donné lieu à un battage médiatique, à des ” remèdes ” et à la promotion de l’omnipotence des médecins. La médecine et les industries médicales allaient devenir très rentables. Les oligarques sont devenus de gros investisseurs dans l’industrie de la médecine dont ils ont écrit les règles.

Le “généreux” John D. Rockefeller a ensuite “fait don” de 180 millions de dollars (4,4 milliards de dollars en valeur actuelle) aux collèges et aux hôpitaux, afin qu’ils puissent se conformer au rapport. Le General Education Board a été créé, afin de superviser les pratiques éducatives dans les écoles. L’AMA [American Medical Association], en tant qu’organisation de conformité et d’influence pour les médecins en exercice, prend son essor.

En outre, le rapport Flexner traite de la médecine naturopathique. Cette médecine est tournée en dérision, diabolisée et qualifiée de “charlatanisme”. De nombreux médecins ont perdu leur emploi, des écoles et des hôpitaux ont été fermés dans tout le pays. On a dit aux écoles d’abandonner tous les cours de naturopathie, ou de perdre leur accréditation et leur soutien financier.

Dans ce contexte, la fragile théorie des germes a été relancée et remise sur le tapis pour un deuxième tour de piste.

Cette théorie s’accordait bien avec le nouveau paradigme de la médecine, axé sur le marché : si de mauvais microbes sont à l’origine de maladies, nous avons intérêt à trouver des médicaments pour les tuer.

Abraham Flexner, bien que dépourvu de diplôme de médecine ou de toute autre qualification en matière de santé, était convaincu à 100 % que la théorie des germes telle qu’interprétée par Louis Pasteur était la seule voie possible pour la médecine. Il était tellement fanatique qu’il refusait de visiter tout établissement de physiothérapie et déclarait que les praticiens de ces établissements devaient être jugés au pénal.

Il soutenait que les Afro-Américains et les Blancs pauvres constituaient une menace pour la santé des classes moyennes et supérieures. Il a donc plaidé pour la ségrégation médicale.

Et comme les facultés de médecine rurales ne pouvaient pas satisfaire aux nouvelles “normes élevées”, cela a conduit à la fermeture de la plupart des écoles de médecine rurales et de toutes les facultés de médecine afro-américaines des États-Unis, sauf deux. Flexner avait déclaré : “La pratique du médecin noir sera limitée à sa propre race”.

En conséquence, les étudiants noirs avaient très peu de chances d’entrer dans une école de médecine pendant les 50 années suivantes. Ainsi, les soins médicaux pour les Noirs et les pauvres ont reculé de deux générations et sont devenus beaucoup plus chers.

Jusque dans les années 1920, l’industrie médicale naissante gagnait en force. Elle était aidée par la baisse de l’incidence des maladies infectieuses due à l’amélioration de l’hygiène, dont la médecine s’attribuait le mérite. C’est une histoire entière en soi, et un bon point de départ serait The Sanctity of Human Blood.

La politique de la médecine se renforçait d’année en année, à mesure que de nouvelles institutions étaient créées et que des fonds étaient alloués aux projets de recherche qui présentaient le meilleur potentiel de valeur marchande future. L’épidémie mondiale de grippe de 1918, qui a tué des millions de personnes, a prouvé que la nouvelle approche “scientifique” avait beaucoup à apprendre sur la prévention des maladies. Il n’y avait tout simplement aucun remède, alors que le virus déchirait la population mondiale.

La théorie des germes, qui n’était toujours pas prouvée, a été acceptée comme une politique, en grande partie parce que toute opposition à cette théorie avait peu de chances d’être publiée. Cependant, un petit groupe de scientifiques, conscients que les travaux de Bechamp constituaient une vision beaucoup plus raisonnable de la réalité physique, ont continué à développer la recherche dans une direction autre que celle des germes comme cause de la maladie. La théorie des germes était consacrée comme le dogme sous-jacent de la nouvelle religion. J.H. Tilden, MD, parmi d’autres, n’allait pas aux services religieux, apparemment :

“…les médecins combattent l’ennemi imaginaire sans relâche. Les gens sont tellement saturés de l’idée que la maladie doit être combattue jusqu’au bout qu’ils ne se satisfont pas d’un traitement classique. Il faut faire quelque chose, même s’ils le paient de leur vie, comme des dizaines de milliers de personnes le font chaque année. Cette volonté de mourir sur l’autel de la superstition médicale est une très grande raison pour laquelle aucun progrès réel n’est réalisé dans la science médicale fondamentale.”
Toxemia Explained 1926

Science et société technologique

Au tournant du siècle, des technologies telles que l’automobile et l’avion captivaient l’imagination des Américains et les spécialistes étaient de plus en plus respectés dans tous les domaines. Dans cette frénésie du dernier cri, la porte était grande ouverte à la façon dont les nouvelles technologies pouvaient améliorer nos vies à tous égards. Alors pourquoi ne pas confier également notre santé à la science et à la technologie et voir si elles peuvent aussi améliorer et prolonger notre vie ?

Cette quête proverbiale de la fontaine de jouvence, qui semble se manifester de différentes manières à chaque génération, est apparue sous la forme de progrès médicaux au début des années 1900. Aussi, lorsque le célèbre théoricien de l’éducation Abraham Flexner a attiré l’attention de l’aristocratie américaine, qui voyait dans les progrès de l’éducation un moyen de bâtir son empire, elle (Rockefeller, Carnegie, etc.) a approché Flexner.

“L’objectif de Rockefeller était de dominer les marchés du pétrole, des produits chimiques et des produits pharmaceutiques. Sa société [Standard Oil of New Jersey] a donc acheté une participation majoritaire dans une énorme société allemande de produits pharmaceutiques et chimiques appelée I.G. Farben [Bayer]”, a déclaré Ty Bollinger.

Hans Ruesch a également établi un lien entre cette situation et la nécessité d’une composante éducative : “Le décor était donc planté pour l'”éducation” du public américain, en vue de le transformer en une population de toxicomanes dépendants des médicaments, avec l’aide précoce des parents et des écoles, puis avec la publicité directe et, enfin et surtout, l’influence des revenus publicitaires sur les créateurs de médias.

Il est logique que si l’on fabrique des produits qui soulagent les symptômes, mais qui sont potentiellement dangereux et qui peuvent créer une dépendance, il faut créer des professionnels qui peuvent aider à atténuer certains des effets potentiellement mortels tout en vantant les avantages.

Il est évident qu’il existe de nombreux médecins hautement qualifiés qui ne souhaitent pas contribuer à alimenter la machine de propagande pharmaceutique, mais il existe un système en place qui garantit pratiquement que nous mordrons à l’hameçon.

Comment avons-nous laissé cela se produire ?

Gardez à l’esprit qu’il n’existait aucune agence gouvernementale véritable pour surveiller la situation au sein de la communauté médicale. Ainsi, ce que Flexner a fait à la demande des oligarques, il l’a fait en faveur des profits plutôt que des soins à long terme des patients. Il a effectivement créé une culture qui a permis la monétisation de la médecine comme jamais auparavant. Ce n’était peut-être pas son intention, mais le résultat parle de lui-même.

Les relations interpersonnelles avec le patient et le fait d’apprendre à le connaître en tant qu’individu étaient primordiales. Mais Flexner s’est attaqué à ces traditions et à d’autres “distractions”, comme les sports inter-universitaires, le club des étudiants et d’autres activités étudiantes. Ses théories pédagogiques ont évolué vers une normalisation de l’enseignement et des soins médicaux qui favorisait une version “purement scientifique”, des protocoles et de la mémorisation au détriment d’une approche centrée sur le patient.

Flexner a jeté le bébé avec la poudre de perlimpinpin. Et si le rapport Flexner a eu des effets positifs, il a surtout permis de découvrir un nouveau moyen, encore inexploité, de réaliser des profits grâce à la science médicale, sans avoir à subir la concurrence de professionnels de la santé extérieurs au cercle. En bref, le rapport Flexner a permis un monopole sur les soins de santé.

Les professionnels de santé qui s’orientaient fortement vers la guérison naturelle représentaient la plus grande menace pour cette normalisation, car ils continuaient à démontrer que la nature avait fourni ce qui était nécessaire pour traiter ou prévenir à peu près toutes les maladies.

Après tout, vous ne pouvez pas breveter une plante, une huile essentielle ou un aliment, mais vous pouvez breveter une molécule créée en laboratoire qui ressemble fortement à celle des plantes. Si c’est le profit qui vous intéresse et que tout cela vous semble plutôt inoffensif, pourquoi ne pas gagner un peu d’argent tout en aidant les gens à se rétablir ?

Mais il y a un problème avec ça. Les médicaments, dans l’ensemble (il y a certainement des exceptions), ne permettent pas vraiment de guérir les gens. Le succès de l’industrie pharmaceutique ne repose pas sur l’efficacité du médicament. Il est basé sur le montant du profit qu’il peut générer. C’est ce que signifie “blockbuster” dans ” médicament blockbuster “.

Les médicaments font un travail magistral pour nous faire sentir bien, et souvent assez rapidement [médecine de l’esclave/médecin de l’homme libre, cf. Platon]. Mais seulement temporairement, car les médicaments sont créés pour traiter les symptômes et ne traitent que rarement la cause réelle. De plus, les médicaments créent leurs propres symptômes, nécessitant parfois la prise d’autres médicaments pour compenser leurs effets néfastes. Nous vivons dans une culture de la solution rapide, où nous avons besoin d’une gratification immédiate. Nous avons certainement plus de restaurants avec service de livraison que de jardins potagers.

Et soyons honnêtes. Si l’on nous donne le choix entre des changements de vie qui résoudraient les causes profondes et la prise de médicaments qui peuvent nous faire croire que notre santé est sous contrôle, nos esprits avides de commodités choisiront presque toujours les médicaments.

Mais toute commodité a un coût et entraîne une perte à long terme.

Question : À quand remonte la dernière fois où un médecin vous a encouragé à renoncer à un médicament en faveur d’un ajustement significatif de votre style de vie ?

La vérité est que les médecins sont aussi des êtres humains et qu’ils travaillent sous les mêmes pressions et le même statu quo que ceux qui ont donné naissance au rapport Flexner, d’où la nécessité de cet examen. Le problème de notre pensée est systémique et presque impossible à cerner, mais si nous pouvions commencer à remettre en question nos hypothèses, nous pourrions arriver à quelque chose.

Sources :
https://www.cancertutor.com/flexner-report/#what-is-the-flexner-report
https://thedoctorwithin.com/blog/2009/10/22/post-antibiotic-age/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2567554/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3178858/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3543812/
https://vexmansthoughts.wordpress.com/2019/10/20/4062/comment-page-1/
https://www.winterwatch.net/2019/08/the-foundations-fund-the-hack-abraham-flexner-to-standardize-medicine/

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