Day: January 18, 2021

Céline et la soumission imbécile du Français

par Nicolas Bonnal.

On entend ici et là qu’on va réagir, qu’on est le pays des rebelles, des droits de l’homme, de la liberté, des tranchées et qu’on va voir ce qu’on va voir à propos du vaccin, du masque, du confinement.

Je répète : jouez aux rebelles quinze secondes, vous qui me jetez la pierre, dans le métro, à l’école, au boulot. Il n’y a pas 30% de mécontents ou d’insoumis dans ce pays, mais 1%. Et ça dépend des jours et du sujet

Une amie m’a écrit hier :

« J’entendais hier un général de gendarmerie, étonné de la « docilité » des Français (à propos du couvre-feu), qui disait qu’en réalité on n’aurait pas le choix. Carnet vaccinal obligatoire pour voyager ; pour se soigner et aller à l’hosto idem ; pour travailler encore, les administrations demanderont à leurs employés de se faire vacciner (et je doute que le privé soit en reste) ; bref ce que tu dis depuis des mois ».

C’est ce que je dis depuis des mois parce que c’est ce qui se passe depuis des siècles.

Tout pays de la liberté se croit plus libre au fur et à mesure qu’il s’enferme dans les réseaux inextricables des lois. Maistre rappelait en 1789 qu’on avait eu plus de lois en un an qu’en mille.

Quelques rappels céliniens alors. C’est ma monographie la plus lue – avec celle de Tolkien – et elle est lue par des gens qui ont compris que Céline ne parle pas des juifs (sujet éculé tout de même) mais des Français :

« Il règne sur tout ce pays, au tréfonds de toute cette viande muselée, un sentiment de gentillesse sacrificielle, de soumission, aux pires boucheries, de fatalisme aux abattoirs, extraordinairement dégueulasse. Qui mijote, sème, propage, fricote, je vous le demande, magnifie, pontifie, virulise, sacremente cette saloperie suicidaire ? Ne cherchez pas ! Nos farceurs gueulards imposteurs Patriotes, notre racket nationaliste, nos chacals provocateurs, nos larrons maçons, internationalistes, salonneux, communistes, patriotes à tout vendre, tout mentir, tout provoquer, tout fourguer, transitaires en toutes viandes, maquereaux pour toutes catastrophes. Patriotes pour cimetières fructueux. Des vrais petits scorpions apocalyptiques qui ne reluisent qu’à nous faire crever, à nous fricoter toujours de nouveaux Déluges ».

Céline a compris que le Français n’est pas une victime de Macron, Hollande ou Sarkozy, du comité des forges ou du mondialisme ou de Bruxelles : le Français est un enthousiaste. On le laisse cracher le morceau (à Céline) :

« Plus de Loges que jamais en coulisse, et plus actives que jamais. Tout ça plus décidé que jamais à ne jamais céder un pouce de ses Fermes, de ses Privilèges de traite des blancs par guerre et paix jusqu’au dernier soubresaut du dernier paumé d’indigène. Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes ».

Cela c’était avant 39. Pour aujourd’hui aussi ces lignes résonnent furieusement (pensez à ces queues d’andouilles voulant être testées cet été…) :

« Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit ».

Certains nous font le coup à la mode Maurras du grand recours, de la divine surprise (Trump…). On a vu la lâcheté incisive des femmes Le Pen. Céline savait ce qu’il en coûtait de se fier aux patriotes, aux nationalistes et autres, toujours les premiers à offrir leur poitrine aux démocraties, comme disait Bernanos. Et de rentrer dedans :

« Dans nos démocraties larbines, ça n’existe plus les chefs patriotes. En lieu et place c’est des effrontés imposteurs, tambourineurs prometteurs « d’avantages », de petites et grandes jouissances, des maquereaux « d’avantages ». Ils hypnotisent la horde des « désirants », aspirants effrénés, bulleux « d’avantages ». Pour l’adoption d’un parti, d’un programme, c’est comme pour le choix d’un article au moment des « réclames », on se décide pour le magasin qui vous promet le plus « d’avantages ». Je connais moi des personnes, des véritables affranchis qui sont en même temps marxistes, croix-de-feu, francs-maçons, syndiqués très unitaires et puis malgré tout, quand même, encore partisans du curé, qui font communier leurs enfants. C’est des camarades raisonnables, pas des fous, qui veulent perdre dans aucun tableau, qui se défendent à la martingale, des Idéologues de Loterie, très spécifiquement français. Quand ça devient des racailles pareilles y a plus besoin de se gêner ».

Cela s’applique aussi au Bayrou, catho, bourgeois, six enfants, qui nous prépare le passeport vaccinal et la grande confiscation dans un bâillement/acquiescement général.

Céline remet notre occident démocrate – qui retombe dans son terrorisme/bolchévisme initial, ici ou en Amérique – à sa place :

« La conjuration mondiale seule véritable réussite de notre civilisation. Nous n’avons plus de patriotes. C’est un regret de bétail, on en a presque jamais eu de patriotes. On nous a jamais laissé le temps. D’une trahison dans une autre, on a jamais eu le temps de souffler… D’une guerre dans une autre… »

Après on est vendus aux étrangers mais c’est depuis des siècles (pensez à Concini dans le Capitan…) :

« On nous a toujours trafiqués, vendus comme des porcs, comme des chiens, à quelque pouvoir hostile pour les besoins d’une politique absolument étrangère, toujours désastreuse. Nos maîtres ont toujours été, à part très rares exceptions, à la merci des étrangers. Jamais vraiment des chefs nationaux, toujours plus ou moins maçons, jésuites, papistes, juifs… »

Parti de l’ordre, parti catholique, parti social-démocrate, parti européen, parti pro-américain, parti prosoviétique, on n’en finirait pas… Comme on sait dans le dernier pamphlet Céline a compris que le problème français est insoluble, plus fort que prévu, et que « bouffer du juif ne suffit plus » ! Il était temps Ferdinand !

Qui a envie de bouffer du Zemmour, du Toubiana, du Kunstler, du Greenwald ? En pourcentage il y a plus de juifs que de goys antisystèmes. 10% dans un cas, un pour dix mille dans l’autre.

Un autre antisémite qui a enfin compris les Français c’est Drumont. Et dans son Testament, très supérieur à la France juive, il écrivait le vieil Édouard :

« Quand les conquérants germains et francs qui, unis aux purs Gaulois et aux Celtes, constituèrent véritablement la France eurent perdu leur vigueur, l’élément gallo-romain l’emporta, la race latine reprit le dessus ; or, cette race est faite pour la tyrannie, puisqu’elle n’a aucun ressort de conscience ; elle adore une idole imbécile, une idole de marbre ou de plâtre qu’on appelle la Loi, et au nom de cette Loi, elle subit tout ».

Ensuite Drumont l’explique cette ludique loi gallo-romaine :

« La Loi, c’est le licteur qui vient de la part de César annoncer au citoyen romain qu’il est condamné à mourir, mais qu’on lui laisse le choix du supplice ; c’est le gendarme de la Révolution qui vient parfois tout seul arrêter cinq ou six personnes et qui les conduit au Luxembourg ou à la Conciergerie, où un autre gendarme vient les chercher pour les conduire à la guillotine. Jamais il n’est entré dans la cervelle de ceux qu’on arrêtait ainsi, l’idée de commencer par tuer le gendarme. C’est là un spectacle extraordinaire et il n’y a jamais qu’en France qu’un gouvernement ait pu s’appeler, comme par une désignation constitutionnelle: la Terreur ».

Revenons à Céline et à la docilité du colonel de gendarmerie cité plus haut :

« Les Français subiront leur sort, ils seront mis, un jour, à la sauce vinasse… Ils le sont déjà. Pas d’erreur !… Le conquérant doit être sûr de ses esclaves en tous lieux, toujours en mains, sordidement soumis, il doit être certain de pouvoir les lancer, au jour choisi, parfaitement hébétés… dociles… jusqu’ aux os… gâteux de servitude, dans les plus ronflants, rugissants fours à viande… sans que jamais ils regimbent, sans qu’un seul poil de ce troupeau ne se dresse d’hésitation, sans qu’il s’échappe de cette horde le plus furtif soupçon de plainte… »

C’est lui qui qualifie nos monuments aux morts de lourds dolmens de la docilité…

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sources : Nicolas Bonnal – Céline, Le pacifiste enragé

Les hôpitaux seraient deux fois moins occupés que ne l’affirme Santé publique France

« Différences majeures », « discordances » et « importantes divergences » entre les chiffres publiés par Santé publique France et ceux de la réalité selon Nice-Matin.

« À titre d’exemple, le 3 janvier dernier, Santé publique France comptabilisait 564 personnes hospitalisées avec un diagnostic Covid-19 dans le département des Alpes-Maritimes (dont 69 en réanimation), quand dans la réalité « seulement » 233 patients au total (dont 55 en service de réanimation) étaient ce jour-là hospitalisés dans l’un ou l’autre des établissements (privés ou publics) ».

Soit une « différence d’un facteur 2,5 entre ces deux sources ». Si cet article de Nice-Matin se penche en premier lieu sur le département des Alpes-Maritimes, le quotidien affirme par ailleurs que la « problématique serait probablement nationale ».

« Mic mac autour des chiffres de la Covid-19 dans les Alpes-Maritimes… Alors que tous les regards sont braqués sur le nombre de lits disponibles pour accueillir des malades souffrant de formes graves de Covid, on découvre d’importantes divergences dans les chiffres.

Il ne s’agit pas de minimiser l’ampleur de l’épidémie ni sa gravité, alors que le virus continue de circuler activement sur le territoire. Mais de faire état de la réalité de la situation, aussi objectivement possible. Or la situation dans les Alpes-Maritimes, selon qu’elle s’appuie sur les données de Santé publique France, ou sur celles fournies au quotidien par les acteurs de terrain, prend des visages différents.

Nous avons fait cette découverte après avoir reçu des courriers de médecins hospitaliers s’étonnant des discordances entre les informations diffusées par Nice-Matin au sujet des hospitalisations pour Covid (issues de Santé publique France) et les observations de terrain.

Or, le nombre d’hospitalisations pour Covid-19 fait partie des indicateurs suivis avec la plus grande attention. Il rend compte du niveau d’occupation des lits dédiés à l’accueil des malades souffrant de formes graves de la Covid-19.

Chaque jour, des personnels du CHU de Nice, établissement support des Alpes-Maritimes, interrogent ainsi tous les établissements accueillant des malades de la Covid-19, et recensent le nombre de lits occupés pour ce motif.

Des informations précieuses, relayées à tous les professionnels hospitaliers ainsi qu’à l’ARS, et qui participent en premier lieu aux choix politiques: couvre-feu, confinement…

Rappelons en effet que toutes les mesures prises ont pour objectif d’éviter une saturation des lits d’hôpitaux.

De grosses différences pendant des semaines cruciales

Nous avons pu nous procurer ces tableaux et les courbes d’évolution depuis début octobre, lorsque l’épidémie est repartie à la hausse après la trêve estivale. Et nous avons comparé les données y figurant à celles publiées par Santé publique France, établissement sous la tutelle du Ministère de la Santé. Données relayées par Nice-Matin, et l’ensemble des médias.

Et là, nous avons constaté des différences majeures concernant les lits occupés mais aussi l’évolution de la courbe des hospitalisations pendant plusieurs semaines cruciales.

À titre d’exemple, le 3 janvier dernier, Santé publique France comptabilisait 564 personnes hospitalisées avec un diagnostic Covid-19 dans le département des Alpes-Maritimes (dont 69 en réanimation), quand dans la réalité « seulement » 233 patients au total (dont 55 en service de réanimation) étaient ce jour-là hospitalisés dans l’un ou l’autre des établissements (privés ou publics). Comment comprendre cette différence d’un facteur 2,5 entre ces deux sources ?

Phénomène plus préoccupant, on observe de vraies divergences dans l’évolution des courbes, pendant des périodes déterminantes. Ainsi, alors que celles traduisant la progression des hospitalisations pour formes graves dans les Alpes-Maritimes, produites par les acteurs de terrain, font état d’une relative stabilité, voire d’une décroissance, à compter du 10 novembre et pendant plusieurs semaines, la courbe publiée par Santé publique France décrit une croissance constante de ces hospitalisations.

Depuis la levée du confinement, et les instaurations successives du couvre-feu à 20 h puis 18 h, les deux courbes sont quasi parallèles, en progression.

Des patients en soins de suite qui continuent d’être comptabilisés

Répondre à ces questions posées par ces données nous a valu une plongée dans un univers totalement kafkaïen, à l’issue duquel nous ne pouvons émettre que des hypothèses, chaque acteur n’ayant pu nous fournir d’explications exhaustives.

Le chiffre des hospitalisations provenant des hôpitaux eux-mêmes inclut les patients en soins critiques, en lits de médecine mais ne tient pas compte à juste titre de ceux qui ont eu le Covid par le passé, et qui sont toujours hospitalisés en soins de suite et réadaptation (SSR), pour une prise en charge des séquelles de leur maladie.

Des patients qui ne sont plus contagieux pour la grande majorité d’entre eux.

« Au bout de 14 jours, ces patients devraient être sortis des bases, nous indique un spécialiste en santé publique. Dans la réalité, il est fréquent qu’ils ne le soient pas tant qu’ils restent présents dans les unités de SSR. De façon plus générale, les malades de la Covid-19 qui quittent l’hôpital après un séjour en réanimation ou dans un autre service ne sont pas toujours sortis des bases. Comme Santé publique France fait des extractions de ces données, elles sont mathématiquement supérieures à la réalité ».

Pas de distinguo avec les patients PCR+ hospitalisés pour d’autres motifs

Lorsqu’un patient est hospitalisé pour un motif quelconque (insuffisance cardiaque, décompensation diabétique…), dans l’un ou l’autre des services des hôpitaux ou cliniques, et qu’il est testé positif pendant son séjour, il rejoint le « pool des personnes hospitalisées pour Covid » dans la base de données, même s’il ne présente aucun symptôme.

Lorsque des patients arrivent dans les services d’urgences avec une suspicion de Covid, ils sont aussitôt rentrés dans la base SI-VIC. Si le diagnostic n’est pas confirmé, ils doivent ensuite être retirés de la base, ce qui n’est là encore pas systématiquement fait.

Le système de recueil de données inclut les patients positifs résidents en EHPAD, dans des maisons d’accueil spécialisé (MAS) et foyers d’accueil médicalisé (FAM), même si leur état n’a pas justifié une hospitalisation dans l’un ou l’autre des secteurs dédiés.

Plus on teste, plus on trouve de positifs

Au-delà des différences dans le nombre total de patients hospitalisés pour Covid, comment expliquer les divergences dans les trajectoires des courbes entre le 10 novembre et le 15 décembre ? Intrigués, aucun des spécialistes contactés n’a su pour autant nous répondre.

La réponse s’explique peut-être en partie par le nombre de tests réalisés. Les Alpes-Maritimes figurent parmi les départements qui testent le plus en France. Or, plus on teste, plus on trouve de positifs. Des personnes testées positives alors qu’elles sont hospitalisées ou qu’elles résident dans des établissements sanitaires et sociaux, EHPAD en priorité (qui ont fait face pendant cette période à de nombreux clusters), rejoignent la case des personnes « hospitalisées avec diagnostic Covid-19 » sur le site de Santé publique France.

On s’aperçoit, en suivant la courbe issue des données des hôpitaux, que l’accroissement du nombre de positifs ne s’est pas traduit par une augmentation des hospitalisations dans des structures de soins, et n’a donc pas constitué une menace pour le système de santé.

La problématique est certainement nationale

Si à l’issue de cette enquête de nombreuses questions restent posées, il reste que cette bataille des chiffres a matière à inquiéter de l’avis même des acteurs en première ligne dans cette crise : « C’est un biais terrible, alors que toute la communication est en effet basée sur les chiffres de Santé publique France. Et la problématique est certainement nationale, nous confie l’un d’entre eux sous couvert d’anonymat (chacun partage la même crainte d’être accusé de nourrir la théorie du complot).

En pleine décroissance des hospitalisations, les journaux titraient : l’épidémie repart ! Et lorsque le couvre-feu à 18 heures a été instauré, on a aussi dit : ça explose à Nice ! La réalité, c’est que ça n’évoluait pas plus qu’ailleurs ».

Développée dans des conditions d’urgence suite aux attentats de novembre 2015, la plateforme web SI-VIC (SI VICtimes) a permis aux agences sanitaires de disposer rapidement d’une base de données partagée et sécurisée adaptée aux événements générant de nombreux blessés (attentat, prise d’otage, accident sur la voie publique, etc.). Cette plateforme proposait ainsi un système de recensement des admissions aux urgences avec recherche de doublons et possibilités de transferts d’un service à un autre.

Aujourd’hui, elle est utilisée par les établissements de santé dans le cadre de l’épidémie de COVID-19 pour permettre le dénombrement des patients COVID-19 hospitalisés, notamment en réanimation, et assurer ainsi un suivi en temps réel de l’impact sur l’offre de soins (lits d’hospitalisation, réanimation, décès) ».

– source : Nice-Matin : « Pourquoi le nombre de malades entre les données de Santé Publique France et celles des hôpitaux est si différent »

Selon la Deutsche Bank le «Green Deal» européen est synonyme de dictature

Eric Heymann, économiste principal à la Deutsche Bank Research, avertit que le Green Deal européen et son objectif de neutralité climatique d’ici 2050 risquent de créer une méga-crise européenne, conduisant à « une perte notoire de bien-être et d’emplois ». Et il prévient : cela ne fonctionnera pas sans « un certain degré d’éco-dictature ».

L’analyste considère comme frauduleux que le Green Deal soit présenté dans tous les domaines comme « une nouvelle stratégie de croissance » qui permettrait à l’UE de devenir une «société juste et prospère ». Bien que cela puisse paraître bon sur le papier, écrit Heymann, pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, l’économie européenne et l’ensemble de ses systèmes politiques et juridiques devront être fondamentalement modifiés.

Pour le moment, les conséquences révolutionnaires de l’agenda climatique de l’UE sur la vie quotidienne sont « encore relativement abstraites » et pour la plupart des ménages « toujours acceptables ». Bientôt, cependant, la voie vers la neutralité climatique nécessitera des interventions drastiques dans le choix des moyens de transport, la taille des logements, les moyens de chauffage, la possession de biens de consommation électroniques, ainsi que des restrictions dans la consommation de viande et de fruits tropicaux. Et il prévient que ces restrictions et violations de liberté déclencheront inévitablement une « résistance politique massive ».

Certains partis politiques trouveront des arguments contre des mesures strictes de protection du climat si ces dernières conduisent à une augmentation significative des prix de l’énergie ou à des restrictions de liberté personnelle ou de droits de propriété. Mais ne nous leurrons pas : ces partis trouveront des soutiens aurpès des électeurs. Au niveau de l’UE, il y aura des conflits majeurs sur la distribution, qui peuvent contribuer à (davantage) de divisions au sein du bloc. Sommes-nous prêts à faire face à cette polarisation ? Ci-dessous des extraits de l’analyse d’Eric Heymann (Deutsche Bank Research).

Neutralité climatique: sommes-nous prêts pour une discussion honnête ?

Un certain degré d’éco-dictature sera nécessaire

L’impact de la politique climatique actuelle sur la vie quotidienne des gens est encore assez abstrait et acceptable pour de nombreux ménages. La politique climatique prend la forme de taxes et de redevances sur l’énergie plus élevées, qui rendent le chauffage et la mobilité plus chers. Certains pays ont fixé des normes minimales d’efficacité énergétique pour les bâtiments ou des règles similaires dans d’autres domaines. Cependant, la politique climatique ne détermine pas nos vies. Nous prenons des décisions de consommation clés, par exemple si nous voyageons, combien de fois nous voyageons et quels moyens de transport nous utilisons, si nous vivons dans une grande maison ou un petit appartement et comment nous chauffons nos logements, combien d’appareils électroniques nous avons et combien de fois nous les utilisons intensément ou combien de viande et de fruits exotiques nous mangeons. Ces décisions ont tendance à être prises sur la base de nos revenus et non sur des considérations climatiques.

Si nous voulons vraiment atteindre la neutralité climatique, nous devons changer notre comportement dans tous ces domaines de la vie. C’est simplement parce qu’il n’y a pas encore de technologies rentables adéquates pour nous permettre de maintenir notre niveau de vie d’une manière neutre en carbone. Cela signifie que les prix du carbone devront augmenter considérablement pour inciter les gens à changer leur comportement. Une autre option (ou peut-être complémentaire) consiste à resserrer considérablement la législation réglementaire. Je sais que « éco-dictature » est un vilain mot. Mais il se peut que nous devions nous demander si et dans quelle mesure nous serons disposés à accepter une sorte d’éco-dictature (sous la forme d’une loi de régulation) pour aller vers la neutralité climatique. Voici un exemple : que devons-nous faire si les propriétaires ne veulent pas transformer leurs maisons en immeubles à émission zéro, s’ils n’ont pas les moyens financiers de le faire, si cela n’est pas possible pour des raisons techniques ou si les investissements associés ne sont pas rentables ?

Perte de compétitivité ou restrictions au libre-échange

Si l’UE évolue beaucoup plus rapidement vers la neutralité climatique que le reste du monde, les prix du carbone dans l’UE augmenteront également plus rapidement. Cela réduira la compétitivité des entreprises à forte intensité énergétique dans l’UE. Sommes-nous prêts à payer ce prix ? Probablement pas : rappelez-vous qu’en principe personne ne doit être laissé pour compte. Allons-nous donc subventionner ces entreprises pour leur permettre d’utiliser une technologie coûteuse mais respectueuse du climat ? Cette option sera difficile à mettre en œuvre à long terme en raison de contraintes budgétaires. Une discussion honnête devra alors aborder le fait que chaque euro dépensé pour la protection du climat n’est plus disponible pour les dépenses d’éducation, de recherche, de santé publique, d’infrastructure numérique, de sécurité intérieure et extérieure, de réductions d’impôts ou de pensions plus élevées. La Commission européenne prévoit d’introduire un système d’ « ajustement carbone » aux frontières pour résoudre le problème de la concurrence. Pensons-nous vraiment que cela n’obligera pas les pays touchés à introduire des contre-mesures ? Sommes-nous vraiment prêts à abandonner les avantages du libre-échange au profit de la protection du climat ?

Une résistance politique massive à venir

Personne ne doit être laissé pour compte sur la voie de la neutralité climatique. Cette déclaration du Green Deal revient probablement à essayer une quadrature du cercle. Un revirement majeur de la politique climatique entraînera certainement des perdants tant chez les ménages que chez les entreprises. En outre, la prospérité et l’emploi risquent d’en souffrir considérablement. Si tel n’était pas le cas, la protection du climat serait une entreprise impossible à atteindre. Ces développements auront évidemment un impact sur le paysage politique, à la fois au niveau national et européen. Au niveau de l’UE, il y aura des conflits majeurs sur la distribution, qui peuvent contribuer à davantage creuser les divisions au sein du bloc. Sommes-nous prêts à faire face à cette polarisation ? Ou allons-nous ajuster nos ambitions en matière de politique climatique si nous constatons que des politiques climatiques (trop) ambitieuses ne sont pas acceptables pour une majorité ?

Commentaire de votre serviteur. Les visées hégémoniques du World Economic Forum (Klaus Schwab) ne pourront s’appliquer qu’à l’Europe, soumise depuis des décennies à une propagande « climatique » continue dont je dénonce la validité depuis près de dix ans sur ce blog. Cette propagande a instillé la peur du réchauffement du climat dans les esprits afin que les peuples soient plus facilement manipulés (ce qui rappelle étrangement ce qui se passe actuellement avec le SARS-CoV-2). Rappelons le mot de Christine Lagarde : « nous allons tous griller comme des toasts si nous ne faisons rien pour le climat ». Je n’imagine pas que des pays comme la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil, les pétro-monarchies du Moyen-Orient ou encore les Etats-Unis accepteraient de telles mesures. Je ne mentionne même pas les pays africains. Il est grand temps que les peuples européens sortent de leur état d’hallucination collective et réalisent que ce « combat » pour sauver le climat est un leurre. Ce mégalomane dangereux à la tête du World Economic Forum croit apparemment que nous, minuscules êtres vivants sur la planète Terre, sommes capables de modifier le climat par nos ridicules émissions de CO2 qui ont été décrétées comme nuisibles pour le climat alors que des forces infiniment plus puissantes le modifient, à commencer par l’activité solaire. Le Green Deal européen va couvrir des territoires entiers de moulins à vent d’une totale inefficacité, les populations vont-elles rester silencieuses ? Klaus Schwab se prend-t-il pour un dieu ? Je pencherais plutôt sur le fait qu’il se prend plutôt pour un nouvel Hitler qui veut mettre sous sa coupe l’ensemble de l’Europe …

Lien : https://www.dbresearch.de/PROD/RPS_DE-PROD/PROD0000000000513730/Konzept_%23_19%3A_What_we_must_do_to_rebuild.PDF

Jacques Henry

Allemagne : Le centre pour migrants de Saxe va être transformé en camp de concentration pour les transgresseurs des règles covid

Un bâtiment qui accueillait autrefois les demandeurs d’asile en Allemagne est en train d’être transformé en “prison corona”, un centre de détention pour les personnes qui violent à plusieurs reprises la quarantaine, a rapporté le tabloïd allemand Bild.

Ce bâtiment, situé dans le nord de Dresde, en Saxe, a été construit en 2017 pour un coût de 30 millions d’euros (36,4 millions de dollars) afin d’accueillir les personnes qui attendent que leur demande d’asile en Allemagne soit traitée. Selon le journal, les autorités de l’État sont en train de le transformer en un centre de détention destiné aux récidivistes de la quarantaine.

Une personne qui ne s’isole pas volontairement lorsqu’on lui en donne l’ordre recevra un avertissement, puis une amende, et si cela ne fonctionne pas, un tribunal pourra prendre sa liberté, ont expliqué les fonctionnaires, ajoutant que la mesure vise à “protéger les tiers contre le comportement indiscipliné de la personne hébergée” dans le centre. Le site a une clôture avec du fil barbelé sur le dessus, à en juger par la photo publiée par Bild, et il y aurait aussi des gardiens.

Geheimes Bauprojekt – Sachsen plant Knast für Quarantäne-Verweigerer! https://t.co/YKoI1szARy— BILD (@BILD) January 14, 2021

Projet de bâtiment secret – La Saxe prévoit une prison pour les personnes refusant la quarantaine !

En avril, le gouvernement de Saxe a réservé 22 chambres dans quatre hôpitaux psychiatriques pour garder les dissidents en quarantaine, mais il a fait marche arrière après le tumulte public. L’idée d’emprisonner les gens dans un service psychiatrique est apparue soviétique pour beaucoup – certains dissidents du bloc de l’Est ont été tristement diagnostiqués comme malades mentaux et enfermés. Michael Kretschmer, le ministre président de l’État fédéral, l’a donc abandonnée alors même que sa ministre de la santé se plaignait que son plan était mal interprété par les critiques de mauvaise foi.

L’année dernière, les autorités néo-zélandaises ont déclaré qu’elles placeraient toutes les nouvelles personnes infectées par le coronavirus et les membres de leur famille proche dans des “installations de quarantaine”.

Le Premier ministre Jacinda Ardern a clairement indiqué que toute personne se trouvant dans les installations de quarantaine et refusant de subir un test de dépistage du coronavirus y serait simplement maintenue pendant au moins 14 jours.

Au début de ce mois, un législateur de New York a également présenté un projet de loi qui donnerait au gouvernement le pouvoir de retirer et de détenir les “porteurs de maladies” dans les installations de quarantaine.

On se pose également la question sur d’éventuels construction de camps au Canada.

Sources : https://www.rt.com/news/512644-geramany-covid-prison-bild/
https://www.bild.de/regional/dresden/dresden-aktuell/corona-sachsen-plant-knast-fuer-quarantaene-verweigerer-74898904.bild.html
https://twitter.com/BILD/status/1349815005219352577

13 des actes de désobéissance civile les plus mémorables de l’histoire

Résister aux tyrans, c’est obéir à Dieu. – Rev. Jonathan Mayhew (1720-1766)

Depuis le début de la civilisation, l’humanité a été confrontée à des problèmes tels que l’inégalité et l’injustice. Les victimes de ces problèmes exigent que leurs droits soient respectés, mais sans pouvoir exercer une influence substantielle, leurs demandes restent sans réponse. En 1849, le philosophe américain Thoreau a publié “In Resistance to Civil Government”, un essai dans lequel il présente une méthode permettant au peuple de mettre en place des changements dans le gouvernement.

C’est Henry David Thoreau, qui a posé la célèbre question suivante : “Le citoyen doit-il jamais, ne serait-ce qu’un instant, ou au moins dans une certaine mesure, renoncer à sa conscience face au législateur ? Pourquoi chaque homme a-t-il alors une conscience ? Je pense que nous devrions être des hommes d’abord, et des sujets ensuite.”

Si le choix est l’obéissance ou la conscience, je fais de mon mieux pour choisir la conscience.

Historiquement, la désobéissance civile – le refus de se conformer à une loi ou à un ordre d’une autorité politique – est extrêmement courante. Parfois, elle est silencieuse et passe largement inaperçue. D’autres fois, elle est bruyante et publique.

Défier un pharaon dans l’Égypte ancienne

Le premier chapitre du Livre de l’Exode de l’Ancien Testament fournit ce qui est probablement le plus ancien exemple enregistré de désobéissance civile. Il date d’environ 3 500 ans.

Deux sages-femmes en Égypte, nommées Shiphrah et Puah, ont désobéi à un ordre du Pharaon de tuer tous les bébés mâles hébreux à la naissance. Lorsqu’elles ont été appelées à rendre des comptes, elles ont menti pour couvrir leurs traces. Le récit de l’Exode dit que leur défiance a plu à Dieu, qui les a récompensés pour cela.

Ainsi, quiconque dit que Dieu est toujours du côté des politiciens doit lutter contre cet exemple, ainsi que le suivant.

La représentation d’Antigone par Sophocle

Le dramaturge Sophocle a écrit de nombreuses tragédies littéraires, dont l’une (bien que fictive) raconte l’histoire d’Antigone. Créon, le roi de Thèbes, tente de l’empêcher d’offrir à son frère Polynies un enterrement digne de ce nom.

Antigone a déclaré que sa conscience était plus importante que tout décret royal. Elle est condamnée à mort pour avoir défié la loi, mais ne se rétracte jamais.

La Judée et le massacre d’innocents

Le livre de Matthieu dans le Nouveau Testament révèle que lorsqu’il a appris qu’un Messie juif était né à Bethléem, le roi Hérode s’est senti personnellement menacé. Il a ordonné aux Mages (les trois sages en visite) d’aller à la ville, de trouver le bébé, puis de lui faire un rapport.

Comme nous le savons tous, les Mages se sont effectivement rendus à Bethléem où ils ont offert des cadeaux à Joseph, Marie et à l’enfant Jésus, mais ils ont ensuite désobéi à Hérode et ont disparu.

Dans un accès de colère, le roi a alors ordonné l’exécution de tous les enfants mâles de moins de deux ans dans les environs de Bethléem. Si Joseph et Marie et les autres personnes qui les ont aidés n’avaient pas refusé d’obtempérer, l’histoire du christianisme serait bien différente.

Robert le Bruce défie un pape

En 1317, le pape a demandé au roi Robert Ier d’Écosse (plus connu sous le nom de Robert le Bruce) d’accepter une trêve avec les Anglais lors de la première guerre d’indépendance de l’Écosse. En raison de son refus de suivre les ordres du pape, Robert fut excommunié.

En 1320, les nobles écossais ont porté le défi de leur roi à un niveau supérieur dans une lettre connue sous le nom de Déclaration d’Arbroath. C’était la première fois dans l’histoire qu’un groupe organisé de personnes affirmait qu’il était du devoir d’un roi de gouverner avec le consentement des gouvernés et du devoir des gouvernés de se débarrasser de lui s’il ne le faisait pas.

“Ce n’est pas pour les honneurs, la gloire ou la richesse que nous nous battons”, déclaraient-ils, “mais uniquement pour la liberté, à laquelle aucun homme de bien n’abandonne, si ce n’est avec sa vie”. Voir Sept siècles depuis William Wallace.

La position de Flushing pour les Quakers

Le gouverneur Peter Stuyvesant des colonies néerlandaises en Amérique du Nord n’aimait pas les quakers. En 1656, il a commencé à les persécuter et a exigé la participation des autorités locales. L’année suivante, les citoyens de Flushing (aujourd’hui Queens, New York City) rédigent et signent un document connu sous le nom de “Flushing Remonstrance”.

Comme je l’ai écrit récemment, ces braves gens ont essentiellement dit à Stuyvesant : “Vous nous commandez de persécuter les Quakers. Nous ne le ferons pas. Alors prenez votre intolérance et mettez-la là où le soleil ne brille pas”.

Le gouverneur a fermé le conseil municipal de Flushing et a arrêté certains des signataires du document, mais la Compagnie des Indes occidentales néerlandaises lui a finalement ordonné d’annuler sa politique de persécution.

La Smashing Tea Party de Boston

Personne ne prend le thé comme les colons mécontents de Beantown. En 1773, le Parlement britannique a conféré à la Compagnie britannique des Indes orientales un monopole commercial sur le commerce du thé. Cela, ainsi que la “taxation sans représentation”, a incité les Fils de la Liberté à organiser le célèbre Boston Tea Party, un événement organisé par Samuel Adams et d’autres patriotes américains.

Sous le couvert de la nuit, les colons montèrent à bord d’un navire britannique et jetèrent sa cargaison de thé dans le port de Boston. Trois ans plus tard, la désobéissance civile a évolué en une Déclaration d’indépendance et une guerre ouverte entre la Grande-Bretagne et ses colonies américaines.

Prohibition : Partout, États-Unis

De 1920 à 1933, l’Amérique s’est engagée dans une croisade nationale contre l’importation, la fabrication, le transport et la vente de boissons alcoolisées, connue sous le nom de Prohibition.

Les gens buvaient quand même.

Les femmes, qui auparavant n’apparaissaient presque jamais dans les bars, s’abreuvent maintenant dans les bars clandestins et les ruelles de tout le pays. Les hommes construisaient leurs propres alambics illégaux et se tiraient dessus pour gagner des parts de marché. Le taux de criminalité est monté en flèche. Les jurys refusaient souvent de condamner des délinquants évidents, et au moins un jury a bu les preuves avant de déclarer l’accusé innocent.

Lorsque Woodrow Wilson quitta la Maison Blanche en janvier 1921, il emporta sa réserve d’alcool avec lui. Son successeur, Warren Harding, en a apporté une autre.

Au moment où tout cela fut aboli, les gens avaient vraiment besoin de cette bonne boisson bien raide qu’ils consommaient depuis le début. (Voir Les ennemis de la prohibition).

La célèbre marche du sel de Gandhi

En Inde, sous domination britannique, les entreprises britanniques jouissaient de privilèges de monopole. En 1882, la loi sur le sel a interdit aux Indiens de collecter ou de vendre le sel, un aliment de base.

Le ressentiment contre la loi et la domination britannique en général a finalement donné lieu à la célèbre Marche du sel de Mohandas Gandhi en 1930. Un grand nombre d’Indiens ont suivi Gandhi dans une manifestation pacifique sur une distance de 240 miles jusqu’à la mer d’Arabie.

Plus de 55 000 personnes ont été arrêtées, mais l’Inde a finalement obtenu son indépendance en 1947.

La “révolution chantante” de l’Europe de l’Est

C’est peut-être difficile à croire, mais le chant a aidé l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie à obtenir leur indépendance de l’Union soviétique. La révolution chantante a commencé en 1986 avec de grands groupes de citoyens qui se sont rassemblés pour chanter des chansons sur leur héritage. À cette époque, il était illégal pour les gens d’arborer les anciens drapeaux de leur pays ou de faire preuve de patriotisme à l’égard de cet héritage parce qu’ils étaient censés accepter d’être russes.

Les gens se rassemblaient par centaines ou par milliers pour se tenir la main, chanter des chansons de leur pays et agiter de vieux drapeaux. Des festivals de chants patriotiques ont eu lieu pendant des années dans ces pays, et les gens se sont opposés aux chars et autres tentatives du gouvernement russe pour faire taire leurs chants. En 1991, un nouveau gouvernement russe a officiellement reconnu l’indépendance de l’Estonie et d’autres États baltes.

Manifestations de la Navy-Culebra : Porto Rico 1970

En 1970, les habitants de Culebra ont entrepris une série de manifestations contre la marine américaine qui utilisait l’île pour des exercices d’entraînement militaire.

La marine a exproprié 2000 des 7000 acres de l’île pour des exercices de bombardement. Des maisons ont été démolies et des cibles ont été érigées. Une zone d’exclusion de trois miles a été établie autour de l’île.

Les manifestants ont occupé illégalement des zones d’accès restreint, dont Flamingo Beach, et y sont restés pendant plusieurs semaines. Ceux qui avaient besoin de nouvelles maisons squattaient les terres de la marine, qui ont également été utilisées pour la création de zones sportives et de cimetières.

Le président du Parti de l’Indépendance de Porto Rico et leader des protestations, Rubén Berríos, ainsi que treize autres personnes, ont été condamnés à trois mois de prison à Porto Rico pour désobéissance civile et intrusion.

En 1974, tous les partis politiques de Porto Rico ont demandé à la marine américaine de cesser ses opérations et de quitter l’île. Enfin, en 1974, le président Nixon a ordonné à la marine de quitter l’île, ce qu’elle a fait en décembre 1975.

Des lois sur les brevets contraires à l’éthique : 1998 – aujourd’hui

D’énormes entreprises s’emparent des semences pour tenter de contrôler ce que nous mangeons. Les agriculteurs courageux du monde entier risquent la ruine en refusant d’accepter cela.

Suite à une offensive juridique mondiale, les agriculteurs qui ont cultivé et partagé des semences pendant des milliers d’années sont rapidement criminalisés pour leurs actions.

Les agriculteurs perdent leur autonomie. Ils doivent acheter des semences déterminées par les sociétés semencières. Les semences Terminator, par exemple, sont génétiquement modifiées pour devenir stériles après la première germination. Elles sont chères et nécessitent des herbicides et des engrais artificiels, tous fournis, à un coût énorme, par les corporations. L’année suivante, l’agriculteur doit acheter plus de semences et plus d’engrais. Ceux qui ne sont pas ruinés par une dette inéluctable font partie de la chaîne de production des entreprises.

La résistance à la privatisation des semences est mondiale. Les agriculteurs développent des systèmes locaux de semences, risquant des amendes et des peines de prison pour le stockage et le partage des semences. Ils marchent, font la grève, refusent de se retourner. Ils paient des amendes et vont en prison, et parfois ils gagnent.

Les paysans se révoltent : France 1999

Un éleveur de moutons français trouve un moyen symbolique de protester contre l’afflux de multinationales en démantelant un McDonald’s, une brique à la fois.

En 1999, José Bové, avec 300 collaborateurs, a démantelé un McDonald’s à moitié construit à Millau (Aveyron). C’était une action symbolique pour protester contre la mondialisation et la perte de la souveraineté alimentaire au profit des multinationales, c’est-à-dire le droit à une alimentation saine, diversifiée et culturellement appropriée, produite selon des méthodes durables. C’était une action menée, non seulement au nom des producteurs traditionnels français, mais aussi pour ceux du monde entier.

Ce militant éleveur de moutons a inspiré un mouvement de protestation international qui comprenait la Confédération Paysanne, les Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne et La Via Campesina, le mouvement paysan international. Ces organisations continuent de réclamer la protection des droits de l’homme, notamment le droit de contrôler l’approvisionnement et la sécurité de sa nourriture.

Bové a été à l’avant-garde du mouvement réussi contre la culture des OGM en France et en Europe. (L’Espagne et le Portugal sont les seuls pays européens qui cultivent des OGM). Il a été membre du Parlement européen avec les Verts européens de 2009 à 2019.

Manifestation place Tiananmen

Une manifestation pacifique qui a entraîné une mort massive a été celle de la place Tiananmen à Pékin, en Chine. La manifestation a commencé au centre ville en avril 1989 avec des manifestants qui ont entamé une grève de la faim et se sont assis sur la place publique. Les participants réclamaient des réformes et des discussions avec les dirigeants du parti communiste.

Après deux mois de protestations sur la place, le gouvernement a envoyé ses forces armées pour faire appliquer la loi martiale et déplacer les manifestants hors de la zone. Sans avertissement, les troupes ont ouvert le feu sur les manifestants pacifiques. Des milliers de personnes ont été blessées, tuées, ou même plus tard jugées et exécutées pour leur participation. Aujourd’hui, la Chine considère que tout discours sur cet incident est tabou et interdit toute discussion ou acte de mémoire.


La désobéissance civile non violente et les manifestations ont également échoué dans d’autres nations non démocratiques. En 1989, une manifestation de plus d’un million de personnes sur la place Tiananmen, à Pékin, a été rapidement dispersée lorsque des chars de l’Armée populaire de libération sont entrés sur la place et que les troupes ont commencé à tirer dans la foule. Des centaines de personnes ont été tuées et des milliers ont été blessées. Pas plus tard qu’en juin 2009, les manifestations en Iran ont trouvé une réponse violente lorsque des civils ont protesté contre l’élection du président sortant Mahmoud Ahmadinejad. En Géorgie, les manifestations pacifiques ont été réprimées avec violence : “Le 7 novembre 2007, les forces gouvernementales [géorgiennes] ont fait usage d’une force violente et excessive pour disperser une série de manifestations largement pacifiques dans la capitale, Tbilissi. Ces pays ont eu recours à la violence pour contrôler les manifestants non violents.

Le concept de désobéissance civile de Thoreau est une méthode efficace pour obtenir un changement dans un gouvernement démocratique. Cela est évident dans les exemples de Mohandas Gandhi en Inde et de Martin Luther King Jr. aux États-Unis. Malheureusement, dans la plupart des cas où la désobéissance civile est utilisée dans des pays non démocratiques, les gouvernements se tournent vers la violence et les populations ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs. Ces exemples prouvent que la désobéissance civile n’est pas une stratégie plausible contre un gouvernement non démocratique.

Sources : https://www.ukessays.com/essays/english-literature/ineffective-civil-disobedience.php
https://examples.yourdictionary.com/famous-examples-of-civil-disobedience-in-history.html

Grippe VS Covid, qui est vraiment le plus mortel ?

Nous sommes en 2021 et on n’en a pas encore fini avec le coronavirus. La menace d’un nouveau confinement arrive. Tout le monde regarde vers l’Angleterre et leur nouveau variant. Ce qu’on va voir dans cette vidéo c’est si l’épidémie de COVID-19 est vraiment plus mortelle que la grippe de 2017 et de combien est l’écart. Je vous annonce tout de suite qu’en faisant tous les calculs j’ai complètement halluciné.

Miroir : https://odysee.com/@InfoGrandReveil:9/GrippeVsCovid:2

En comparant l’épidémie de grippe de 2017 au covid-19 de 2020 (première vague) sur 64 jours, on observe 1750 morts de plus en 2020.

Mais il faut également prendre en compte l’âge de la population en France

Quand on compare le taux de mortalité par âge de la grippe de 2017 avec le covid-19 de 2020, il y a plus de décès en 2017.

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