Day: November 28, 2020

Coronavirus en Belgique : les unités psychiatriques surchargées

Dans leur petit bureau sans fenêtre, ils se pressent, du téléphoneà l’ordinateur, puis de l’ordinateur à l’armoire aux dossiers , puis ils filent dans les longs couloirs de l’hôpital. Nous sommes au Centre de crise et d’urgences psychiatriques des Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles. Depuis une dizaine de jours, ça recommence, comme au moment du premier confinement et surtout du déconfinement, au printemps dernier.

“Il y a énormément de travail, nous explique le docteur Gérald Deschietere, psychiatre, chef de service, on voit plein de monde, des enfants, des adolescents et des personnes âgées. Une personne sur deux n’a pas d’antécédent psychiatrique, ils arrivent chez nous à la demande du médecin généraliste, d’un service de soutien social ou encore des écoles […] Il y a des problèmes de tristesse, d’angoisse, et malheureusement parfois aussi des idées suicidaires “.

Je lutte contre mes idées suicidaires

Cet après-midi-là, c’est chargé. Une urgence après l’autre. “Vous pouvez vous présenter à l’accueil, explique Clara Epp, une jeune psychiatre, vous dites que vous êtes une urgence programmée”. Accompagnée de Vanessa Geeraert, la psychologue, Clara conduit un étudiant de 24 ans et sa mère vers le local de consultation. Le jeune homme a des projets suicidaires. La mère est un peu larguée, elle ne comprend pas, le fils veut l’épargner, il ne dira pas tout devant elle, pas tout, mais c’est déjà pas mal :

Je ne réalise pas encore que je suis dans une unité psychiatrique, dit-il, mentalement je vais bien, je ne suis pas fou… C’est suite aux idées noires dont j’ai parlé que je suis ici, ce à quoi je pense. Tu étais au courant je crois, dit-il à sa mère, d’un potentiel passage à l’acte… Pour l’instant, ce n’est pas un réel désir de mourir, et même si ces pensées viennent pour l’instant, j’arrive toujours à lutter, mais à force, peut-être que je vais être à bout et que j’aurai besoin d’aide”.

“Vous pouvez détailler ces pensées ? Demande la psychiatre, Je ne préfère pas, je ne veux pas inquiéter ma famille, répond-il. La mère sort, et il explique : “si jamais je suis trop à bout par rapport à la souffrance… L’équipe va l’hospitaliser.

Des jeunes de moins de 20 ans en détresse

Ce jeune homme n’est pas le seul. Depuis le Covid, la demande de prise en charge psychiatrique explose. A l’hôpital psychiatrique Fond Roy, c’est le même constat : “J’ai une augmentation des demandes d’aide de jeunes entre 17 et 20 ans, explique le docteur Caroline Depuyt, psychiatre, il y a eu le confinement, le Covid et toutes les inquiétudes qui vont avec, il y a le décrochage scolaire et il y a aussi la rupture sociale. Tous les liens amoureux et amicaux sont très importants pour les jeunes. Ils se retrouvent coupés de tout ça, conséquence, on voit des dépressions caractérisées chez des jeunes de 17 ans “.

Les patients décompensent

Retour au centre de crise de Saint-Luc. Cette nuit, une dame a été amenée par la police. Elle a décompensé. Elle est privée de liberté et elle a été mise dans une chambre de contention. Clémence Got, psychiatre doit faire une expertise, à la demande du procureur. La dame, la soixantaine, s’étonne de se retrouver aux urgences psychiatriques. “Que s’est-il passé ? Lui demande la psychiatre ?” Ils ont voulu me forcer, c’est alors que ça a dégénéré, murmure la patiente. “Vous vous sentez persécutée ? Menacée parfois ? Oui, mais pas par ma famille, ce sont d’autres gens… Vous entendez des voix subliminales à la radio ? Oui c’est ça, j’entends des choses…” Difficile de suivre. Les propos sont incohérents. C’est l’histoire d’une vie, échouée dans la rue.

“On voit des décompensations qui sont liées à l’isolement, explique Clémence Got, la personne ne va pas forcément décompenser en lien avec le Covid, le Covid est un facteur précipitant. Nous voyons des décompensations paranoïaques, les patients expriment la peur de mourir, ils se sentent menacés”.

Après le jour, la nuit

La journée est loin d’être terminée dans l’hôpital, et il y aura encore la nuit. “On essaye de les accueillir aussi bien que d’habitude, malgré l’augmentation de cas. Cela demande beaucoup de travail à l’équipe, avec en plus tous les protocoles liés au Covid”, nous dit le docteur Gérard Deschietere. “Heureusement on se soutient les uns les autres, on en parle, il faut tenir le coup, on n’a pas le choix”.

Clara, la psychiatre et Vanessa la psychologue se comprennent d’un regard. Comme les soignants des services des soins intensifs, elles sont épuisées. Elles ont trouvé, en dernier recours, un lit pour une jeune fille de 15 ans, qui ne peut pas retourner dans sa famille. C’est pour une nuit seulement. Elles y ont travaillé toute la matinée, téléphoné à toutes les structures de santé mentale de Wallonie et de Bruxelles. Le réseau est saturé. Demain matin, il faudra recommencer les recherches, mettre la jeune fille à l’abri, comme le jeune étudiant de cet après-midi, et comme la dame en hospitalisation contrainte. C’est comme ça et cela ne va pas s’arrêter.

Source : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-les-unites-psychiatriques-surchargees?id=10640721

Vaccins non-obligatoires, la fumeuse promesse de Macron !

Que ce soit pour le linky ou pour le vaccin/covid la même technique est employée. Des groupes de psychologues qui ne veulent pas de bien aux populations sont payés sûrement bien cher pour établir des stratégies d’acceptabilité. Pour le covid un guide a même été proposé avec des adaptations en fonction de la mentalité des pays et des diverses situations qui peuvent se présenter (refus de vaccination, hésitation…) ainsi que la suggestion pour contourner la notion d’obligation qui est inconstitutionnelle de passer par les entreprises pour les travailleurs, les compagnies de transports pour les voyages etc…Tout cela est organisé depuis longtemps.

Il est fort probable, et c’est malin politiquement, qu’il était totalement inutile de rendre le vaccin obligatoire.

Ce serait stupide, et contre productif.

Il suffit de laisser les compagnies ariennes exiger de vous un carnet de vaccination pour être autorisé à voyager. C’est une volonté affichée déjà par la compagnie australienne Qantas (Cf vidéo ci-dessous de son pdg).

Il suffit de laisser les salles de spectacles ou de cinéma exiger de vous que vous soyez vacciné pour aller voir un film ou une pièce de théâtre.

Il suffit par exemple, de laisser les écoles exiger que les enfants soient vaccinés pour qu’ils soient scolarisés.

Si la déclaration présidentielle était rassurante, le problème, les vrais problèmes viendront après, lorsqu’il ne sera plus possible de faire quoi que ce soit sans être vacciné.

Le vaccin ne sera jamais obligatoire en soi. Il sera obligatoire pour certaines activités, incontournables. On peut imaginer par exemple que les restaurateurs puissent ouvrir à nouveau, mais qu’avec du personnel vacciné et que pour des clients vaccinés.

Sur ce sujet de la vaccination obligatoire ou pas, il ne faut pas oublier la dimension hypocrite évidente qui consiste à dire que ce n’est pas obligatoire sauf pour… et faites la liste !

Si le gouvernement veut rassurer pleinement, il faudra une sacrée transparence, et le coup du comité Théodule avec les citoyens tirés au sort à qui l’on fait gober les pires âneries comme la convention climat post gilets jaunes, c’est le summum de la manipulation et de la propagande cachée sous les atours de la « démocratie » et de la « concertation ».

Il faut donc d’abord et avant tout un débat sain et ouvert sur la dangerosité des vaccins, et comme l’a dit le président dire ce que l’on sait et ce que l’on ne sait pas, et quand dans un acte médical on ne sait pas, et bien on ne fait pas !

C’est assez facile à comprendre.

On ne joue pas aux apprentis sorciers avec 70 millions de Français et des vaccins dont on ne sait rien ou si peu de chose, et c’est la même chose avec ce virus.

Des pays asiatiques n’ont presque plus de cas, et ils n’ont pas plus de vaccin que nous..

Nous sommes dirigés par des manches et quand des manches vous demandent de remonter les manches pour vous faire piquer c’est peu rassurant.

La vaccination est bien trop importante pour être un outil politique et sur ce sujet comme sur tous les autres, il faut cesser de prendre les gens pour des jambon ! Les paradoxes, les contradictions cela finit par se voir comme l’illustre cette image de cet article.

Si les masques sont efficaces, pourquoi fermer les commerces ? Si les masques ne marchent pas, pourquoi les porter ?

Et nous pourrions faire une liste interminable.

Les gens ne sont contre rien par principe, et je suis pragmatique, je suis donc pour « tout », mais j’aimerai vraiment comprendre pourquoi on met par terre notre économie et la vie de millions de nos concitoyens.

https://twitter.com/Mediavenir/status/1331171546631720960

Source : Insolentiae

Source : ZE Journal

Trudeau fait appel à l’armée pour la distribution du vaccin COVID-19

Le premier Justin Trudeau estime que la majorité des Canadiens seront vaccinés contre la COVID-19 d’ici septembre, si tout va comme prévu.

«Il y a de très bonnes chances, si tout fonctionne bien, qu’on puisse vacciner la majorité des Canadiens d’ici septembre prochain», a-t-il dit vendredi devant sa résidence de Rideau Cottage en affirmant se baser sur les avis scientifiques.

Il n’a toutefois pas fourni plus de détails sur la date à partir de laquelle les premières doses pourraient être administrées, faisant valoir qu’il faut autant penser à la «ligne d’arrivée» de la course qu’à la «ligne de départ».

La Santé publique du Canada évoquait déjà un scénario «optimiste» où la plupart des 38 millions de Canadiens allaient être vaccinés d’ici la fin de 2021. M. Trudeau a donc été plus loin avec l’horizon de septembre, vendredi, disant reprendre les cibles de scientifiques.

«C’est la même fourchette», a soutenu le sous-administrateur en chef de santé publique, le Dr Howard Njoo.

Il reste qu’on ignore si l’objectif est que 51% de la population ou 80%, par exemple, soit vaccinée d’ici à septembre.

«C’est difficile de préciser avec des chiffres exacts et un pourcentage. Je pense que le premier ministre est optimiste et moi aussi, mais il y a beaucoup d’inconnus», a précisé le Dr Njoo.

On ne sait pas encore quand les premiers Canadiens – les plus vulnérables face à la COVID-19 – seront vaccinés et des premiers ministres provinciaux comme celui du Québec, François Legault, s’impatientent et réclament des échéanciers clairs.

Ottawa se limite à dire que trois millions de personnes devraient recevoir le vaccin entre janvier et mars.

Les autorités fédérales misent, pour ce faire, sur la première livraison prévue des candidats-vaccins de Pfizer et de Moderna. Ces fournisseurs pourraient obtenir le feu vert de la Food and Drug Administration (FDA), aux États-Unis, dès décembre. Santé Canada devra aussi donner son sceau d’approbation, mais des fonctionnaires ont indiqué que le délai sera court.

Ottawa a réservé 40 millions de doses pour ces deux vaccins, avec des options pour 132 millions de doses supplémentaires.

Le premier ministre Trudeau a annoncé, vendredi, que ce serait le major-général Dany Fortin des Forces armées canadiennes (FAC) qui sera responsable de l’opération fédérale de distribution des vaccins contre la COVID-19.

Originaire de Montmagny, au Bas-Saint-Laurent, M. Fortin dirigera le centre des opérations et de la logistique de l’équipe de travail mise sur pied par l’Agence de la santé publique du Canada.

M. Fortin a été commandant de la 1re Division du Canada, qui intervient en cas de catastrophes naturelles. Il a aussi été à la tête de la mission de l’OTAN en Irak.

Rappelons que le gouvernement de l’Ontario a nommé le général à la retraite Rick Hillier, ancien chef d’état-major de la défense des FAC, pour diriger l’opération de vaccination sur son territoire.

Les autorités sanitaires fédérales s’attendent à ce que trois millions de Canadiens puissent être vaccinés contre la COVID-19 d’ici à la fin mars 2021.

Les autorisations pour les candidats-vaccins de Pfizer et de Moderna devraient être les premières à survenir, en décembre.

Source : https://www.cbc.ca/news/politics/trudeau-vaccine-distribution-military-1.5819248

Des cellules de fœtus avortés dans les vaccins ? Qu’en est-il vraiment.

L’annonce d’un vaccin contre le Covid-19 rouvre le débat éthique sur l’utilisation des cellules fœtales.

Les cellules de fœtus avortés sont effectivement utilisées pour la production de nombreux vaccins depuis des décennies, voyons en détail comment elles sont utilisées et ce que cela implique.

Pourquoi certains prétendent-ils que nous avons besoin de tissus de fœtus avortés pour les vaccins en premier lieu ?

La réponse est complexe. Il n’est pas facile de cultiver des cellules humaines en laboratoire, et les premières tentatives en ce sens, au milieu du siècle dernier, se sont souvent soldées par un échec. Pour leur faciliter la tâche, les biologistes cellulaires ont cherché à obtenir les cellules humaines les plus fraîches et les plus jeunes qu’ils pouvaient trouver, qui dans de nombreux cas étaient des cellules obtenues à partir de restes de fœtus humains. Trois des lignées cellulaires humaines les plus performantes développées à l’époque – WI-38, MRC5 et HEK293 – sont des lignées de cellules fœtales humaines. Les cellules WI-38 ont été dérivées de cellules obtenues à partir d’un poumon de fœtus de 12 semaines prélevé sur un fœtus avorté au début des années 1960 ; les cellules MRC5 ont été dérivées de cellules prélevées sur le poumon de fœtus de 14 semaines d’un fœtus avorté en 1966 ; et les cellules HEK293 ont été isolées de cellules prélevées sur un rein de fœtus d’âge gestationnel inconnu en 1973.

Les avortements qui ont donné naissance aux trois lignées cellulaires – ou dans le cas de la HEK293, une possible fausse couche – se sont produits il y a plusieurs décennies. Les fœtus avortés ont disparu depuis longtemps, tout comme les cellules fœtales d’origine. Il ne reste plus aucune partie du corps ni aucun tissu fœtal. Il ne reste que des cellules distinctes et nouvelles dérivées des cellules fœtales d’origine.

Aujourd’hui, ces cellules dérivées du fœtus sont largement utilisées dans la recherche biomédicale – à l’heure actuelle, 58 094 articles scientifiques ont déjà été publiés qui sont associés à la seule HEK293 – et elles ont joué un rôle important dans le développement de nombreux médicaments et traitements médicaux. Par exemple, les cellules HEK293 ont été utilisées pour étudier le récepteur de la dopamine humaine, et de nombreux médicaments antipsychotiques utilisés pour traiter des maladies mentales comme la schizophrénie et le trouble bipolaire n’auraient pas été découverts sans elles. Plus récemment, les immunothérapies CAR-T de pointe qui sont utilisées pour sauver la vie des patients atteints d’un cancer à un stade avancé s’appuient également sur les cellules HEK293.

Le groupe de chercheurs britanniques de l’université d’Oxford a utilisé les HEK293 pour cultiver les virus du rhume des chimpanzés qui contiennent un fragment du SARS-CoV-2. Pourquoi ont-ils utilisé ces cellules et pas d’autres ? Probablement parce que les cellules HEK293 sont des usines à virus très efficaces qui produisent un grand nombre de virus de manière simultanée. J’ai parlé à des scientifiques qui ont essayé d’identifier d’autres lignées cellulaires humaines pour la production d’outils viraux spécifiques, et aucune alternative robuste n’a été trouvée. Pour la culture de nombreux virus couramment utilisés en biotechnologie, les HEK293 sont tout simplement les meilleures cellules dont nous disposons aujourd’hui pour réaliser cette tâche, et de loin.

Les cellules fœtales humaines font partie des étapes précliniques et de production de vaccins.

La production traditionnelle de vaccins, qui implique l’utilisation de virus vivants et atténués ou de vecteurs viraux pour construire une réponse immunitaire, tend à tester et développer ces vaccins sur des lignées cellulaires humaines pour comprendre la nature du vaccin et voir si la cellule agit contre le virus. Ces résultats aident à modifier le vaccin en vue d’essais cliniques. Les vaccins contre la rubéole, la varicelle, l’hépatite et la rage utilisent ces lignées cellulaires. Parmi les premiers vaccins COVID-19, tous les vaccins suivant des voies traditionnelles comme l’utilisation de vecteurs adénoviraux comme le candidat de vaccins Oxford/AstraZeneca et le vaccin russe Spoutnik V utilisent des lignées cellulaires humaines (lignées cellulaires fœtales avortées) pour la croissance des virus. Les deux vaccins candidats fabriqués par Moderna et Pfizer utilisent une nouvelle technologie d’ARNm et suivent un protocole de fabrication différent, mais ils utilisent tout de même des cellules fœtales, le vaccin de Moderna a été recherché, développé, produit et testé en utilisant des cellules de fœtus avortés. Le vaccin Pfizer/BioNTech ne contient pas de matériel fœtal avorté, des tests ont été effectué sur les cellules HEK-293 mais elles ne font pas partie du produit final.

Les lignées cellulaires sont une population définie de cellules qui peuvent être maintenues en culture pendant une période prolongée et qui se reproduisent parfois de manière répétée et indéfinie tout en conservant la stabilité de certains traits et fonctions. Elles sont générées à partir d’une seule cellule ancêtre commune. Les lignées cellulaires peuvent être immortelles ou atteindre la mort cellulaire (sénescence) dans une période donnée.

Alors que la HEK-293 est une lignée cellulaire immortelle, d’autres lignées cellulaires telles que la MRC-5 et la WI-38 utilisées dans la production de vaccins se répliquent pendant une période déterminée. Dans la HEK-293, l’enzyme télomérase qui empêche les extrémités du chromosome (télomères) de raccourcir après chaque division cellulaire a été trouvée en plus grande quantité par Frank Graham en 1973. Ces cellules doublent tous les 2 ou 3 jours.

Les cellules MRC-5 (la lignée cellulaire 5 du Medical Council Research) ont été dérivées pour la première fois du tissu conjonctif des fibroblastes du poumon d’un bébé caucasien mâle avorté de 14 semaines en 1966. Ces cellules ne peuvent survivre que 42 à 45 cycles de doublement de la population, après quoi la première cellule ancestrale meurt et les autres continuent à se reproduire. Chaque cycle de doublement dure environ 68-72 heures.

“L’autre lignée cellulaire fœtale avortée largement utilisée est la lignée cellulaire Wi-38. Obtenues des poumons d’un fœtus féminin de 3 mois aux États-Unis en 1965, ces cellules doublent toutes les 24 heures et peuvent survivre pendant 50 ± 10 cycles complets de doublement de la population. Ces cellules, approuvées par la Food and Drug Administration américaine, sont utilisées par Merck dans ses vaccins contre la rubéole.

Mais qu’en est il vraiment ? Qu’est ce qu’implique l’utilisation de cellules de fœtus humains pour la production de vaccins distribués à grande échelle ?

Quant aux questionnements éthiques sur la pratique de l’avortement en lui-même, l’industrie pharmaceutique a un argument tout trouvé : “les cellules fœtales utilisées aujourd’hui pour la production des vaccins sont les mêmes que celles isolées pour la première fois dans les années 1960, ces cellules peuvent être sauvées de la sénescence en les immortalisant par l’introduction d’une télomérase qui empêche les télomères de raccourcir. Cependant, comme elles continuent à se répliquer et à se doubler, il y a des cellules même après que la première ait atteint la sénescence”.

L’idée que les mêmes copies sont utilisées depuis les années 1960 est questionnable, tout se dégrade avec le temps, rien n’est vraiment immortel ou perpétuel. De nouveaux avortements ont sûrement été pratiqué depuis pour la production des cellules fœtales MRC-5, Wi-38 et HEK-293, et de nouvelles cellules fœtales ont depuis été découvertes, sont utilisées ou font l’objet d’études et de recherches pour la production et le test de médicaments, de vaccins mais aussi pour l’industrie cosmétique (crèmes antirides, maquillage…) et alimentaire (exhausteur de goûts entre autres).

Bien que le processus de fabrication des vaccins inclut une étape de purification pour nettoyer le produit des débris cellulaires et des réactifs de croissance, aucun produit vaccinal n’est complètement pur :

“Vous trouverez dans votre produit final de l’ADN contaminant et des débris cellulaires provenant de la cellule de production. Lorsque nous passons de l’utilisation de cellules animales à l’utilisation de cellules humaines, nous avons maintenant de l’ADN humain dans nos vaccins et nos médicaments” [1].
Le problème est triple. Les parties de fœtus avortés sont utilisées pour des expériences, les lignées cellulaires de fœtus avortés sont utilisées et les débris d’ADN cellulaire de fœtus sont utilisés dans des vaccins et des médicaments.
Mais il ne s’agit pas seulement d’ADN humain, il y a aussi des stabilisateurs chimiques qui empêchent le produit de se dégrader, ainsi que des adjuvants pour stimuler le système immunitaire.

“Les vaccins sont un virus qui a été mis dans un flacon, dans un liquide, qui est le tampon, que nous appelons excipients, et les entreprises ont mis des stabilisateurs pour que le virus ne se dégrade pas et d’autres choses qui stimulent le système immunitaire afin de pouvoir utiliser de plus faibles quantités du virus et avoir une plus grande marge de profit. Et les stimulants immunitaires sont des choses comme l’aluminium et le thimérosal, ce sont des stabilisateurs mais ils stimulent le système immunitaire, donc toutes ces choses sont dans le produit final, y compris les contaminants des lignées cellulaires qui sont utilisées pour fabriquer les vaccins”[2].


Pourquoi les contaminants ne sont-ils pas éliminés ? Parce que personne ne veut d’un vaccin pédiatrique qui coûte quelques milliers de dollars[3].
En finance, le rendement est inversement lié au prix. En chimie, le rendement est inversement lié à la pureté. Le prix des vaccins bon marché produits en masse est que l’établissement médical accepte que les vaccins contiennent une grande quantité de contaminants fœtaux.

“S’ils avaient purifié les contenus des lignées cellulaires, le rendement serait si faible qu’ils ne gagneraient pas d’argent, ou bien personne ne paierait mille ou dix mille dollars pour un vaccin. Et donc, à cause de ça, les restes des lignées cellulaires, dans ce cas, les lignées cellulaires fœtales sont dans le produit final. Et elles sont en fait à des niveaux très élevés. Et dans la varicelle, les contaminants de l’ADN fœtal sont présents à des niveaux deux fois plus élevés que l’ingrédient actif qui est l’ADN de la varicelle”[3]

Conclusion

Le fait d’injecter des cellules humaines dans un vaccin produisant une réaction immunitaire soulève une question cruciale, y a t-il un risque que le corps humain développe une immunité contres ses propres cellules suite à l’injection de vaccins contenant des cellules humaines et produisant une réaction inflammatoire avec les différents adjuvants ?

Ce phénomène est déjà connu sous le nom de syndrome auto-immun/inflammatoire induit par les adjuvants. Cet article publié en 2012 étudiant les syndromes inflammatoires après une vaccination contre la grippe montre le potentiel d’induire des auto-anticorps chez certains patients dont des adultes en bonne santé, ainsi que d’aggraver les symptômes de patients souffrant déjà de maladies auto immunes.

Avec l’explosion de l’incidence des maladies auto-immunes dans le monde, la question du rôle potentiel des cellules fœtales dans ce phénomène peut poser question bien que de nombreux autres paramètres et polluants sont aussi à prendre en compte.

https://www.deathtodiabetes.com/blog/autoimmune-diseases-natural-treatments/

Sources

[1] Theresa A. Deisher, PhD. “Testimony on Conscience Rights Related to Biologic Drug Disclosure and Alternative Drugs.” President’s Council on Bioethics Archive. Georgetown University. September 8, 2008.

[2]Dr. Theresa Deisher Guelph, Ontario Canada June 23, 2018.” Vaccine Choice Canada published on YouTube. August 2, 2018.

[3] The National Vaccine Injury Act was signed in 1986 so that manufactures wouldn’t raise the price of vaccines due to injury lawsuits. Robert Pear, “Reagan Signs Bill on Drug Exports and Payment for Vaccine Injuries.” New York Times. November 15, 1986.

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