Category: Mortalité

En 2020, seulement 2% des hospitalisations étaient liées au Covid

L’ATIH (Agence technique de l’information sur l’hospitalisation) est un établissement public de l’État à caractère administratif placé sous la tutelle des ministres chargés de la santé, des affaires sociales et de la sécurité sociale.

Son dernier rapport analyse les données hospitalières de 2020 dans le contexte du Covid19, il indique entre autres “qu’au cours de l’année 2020, 218000 patients ont été hospitalisés pour prise en charge de la COVID-19. Les patients COVID représentent 2% de l’ensemble des patients hospitalisés au cours de l’année 2020, tous champs hospitaliers confondus.”

Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne pour CNEWS :

Martin Blachier, médecin de plateau télé pour LCP :

Note : 5% des hospitalisations en soins critiques (soins intensifs) et 11% en service de réanimation, soins critiques =/= réanimation, erreur des deux intervenants.

Via : https://resistance-mondiale.com/martin-blachier-en-mode-retournage-de-veste-puissance-1000-il-doit-sentir-le-vent-tourner

Le témoignage capital d’un directeur des pompes funèbres

Le témoignage de cet homme, directeur d’une entreprise de pompes funèbres, est tout aussi important que courageux.

À faire largement circuler.

Le témoignage d’un directeur de pompes funèbres

Source : http://www.urantia-gaia.info/2021/09/21/un-temoignage-capital/#more-9853

Via : https://reseauinternational.net/un-temoignage-capital/

La pandémie n’a jamais existé

Par Vivre sainement

Les preuves en images et par les statistiques

Source : https://odysee.com/@Vivresainement:f/la-pandemie-nexiste-pas:e

Écosse : 80% des décès dus au COVID-19 en août étaient des personnes qui avaient été vaccinées selon les données de santé publique

Des preuves supplémentaires prouvant que le programme de vaccination contre le Covid-19 est un énorme échec ont été publiées. Elles confirment que pendant tout le mois d’août, 80 % des personnes qui seraient mortes du Covid-19 avaient été vaccinées contre la maladie.

Le tableau 17 du rapport de Public Health Scotland indique le nombre de décès survenus en fonction du statut vaccinal. Cependant, PHS a été très astucieux dans la façon dont il a présenté le nombre de décès. En effet, au lieu de les présenter semaine par semaine comme ils l’ont fait pour le nombre de cas et d’hospitalisations, ils ont inclus les décès en remontant jusqu’au 29 décembre.

Cela signifie qu’ils incluent les décès survenus au plus fort de la prétendue deuxième vague de Covid-19, alors que seulement 9 % de la population avait reçu une seule dose et que seulement 0,1 % de la population totale était entièrement vaccinée. Par conséquent, PHS est très sournoisement en mesure de donner l’impression que la majorité des décès dus au Covid-19 se produisent parmi la population non vaccinée.

https://publichealthscotland.scot/media/8760/21-08-18-covid19-publication_report.pdf (page 38)

Le tableau ci-dessus est extrait du rapport publié par Public Health Scotland le 18 août 2021 et montre les décès dus au Covid-19 par statut vaccinal entre le 29 décembre 2020 et le 5 août 2021. Comme vous pouvez le voir, toute personne lisant le rapport aurait l’impression que les vaccins font un travail fantastique pour prévenir les décès dus au Covid-19.

Mais si l’on passe rapidement au rapport le plus récent, le tableau 17 montre qu’il y a eu 3 102 décès dans la population non vaccinée, 279 décès dans la population partiellement vaccinée et 298 décès dans la population entièrement vaccinée entre le 29 décembre et le 26 août 2021.

https://publichealthscotland.scot/media/9030/21-09-08-covid19-publication_report.pdf (page40)

Par conséquent, le nombre réel de décès par statut vaccinal entre le 5 août 2021 et le 26 août 2021 est le suivant :

  • Population non vaccinée – 25 décès
  • Population partiellement vaccinée – 6 décès
  • Population totalement vaccinée – 92 décès

Cela signifie que la population non vaccinée n’a représenté que 20 % des décès présumés liés au virus Covid-19 pendant tout le mois d’août, alors que la population entièrement vaccinée en a représenté 75 %. Mais si l’on ajoute les décès dus à la vaccination partielle à ceux dus à la vaccination complète, on constate que, pendant tout le mois d’août, 80 % des décès sont survenus dans la population vaccinée.

Cependant, il est difficile de calculer le taux de létalité. Pour ce faire, nous devons examiner le nombre de décès survenus dans le rapport de la semaine précédente. Jusqu’au 19 août, 3 096 décès ont été enregistrés parmi les personnes non vaccinées, 277 parmi les personnes partiellement vaccinées et 264 parmi les personnes complètement vaccinées.

https://publichealthscotland.scot/media/8946/21-09-01-covid19-publication_report.pdf (page 43)

Par conséquent, le nombre réel de décès par statut vaccinal entre le 19 août 2021 et le 26 août 2021 est le suivant :

  • Population non vaccinée – 6 décès
  • Population partiellement vaccinée – 2 décès
  • Population totalement vaccinée – 34 décès

Si l’on considère que ces décès surviennent deux semaines après le nombre de cas confirmés, on peut calculer le taux de létalité.

Au cours de la semaine du 7 août, 3 788 cas confirmés ont été recensés dans la population entièrement vaccinée. Par conséquent, si l’on se base sur le nombre de décès de 6 personnes non vaccinées au cours de la semaine du 19 août, le taux de létalité est de 0,15 %. Cependant, lorsque nous effectuons le même calcul pour les hospitalisations (34) et les cas (3 490) de la population entièrement vaccinée, nous constatons que le taux d’hospitalisation des cas est de 1 %.

Cela montre donc que les injections de Covid-19 augmentent le risque de décès en cas d’exposition au Covid-19 d’un énorme 566% au lieu de réduire le risque de 95% comme le prétendent les fabricants de vaccins et les autorités.

Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que le nombre de cas confirmés parmi la population entièrement vaccinée a augmenté de manière significative au cours de la semaine la plus récente par rapport aux quatre semaines précédentes. Par conséquent, le nombre d’hospitalisations et de décès qui pourraient survenir au cours des prochaines semaines pourrait suffire aux autorités pour justifier un nouveau confinement.

Les données montrent clairement que les vaccins ne préviennent pas l’infection ou la transmission, et qu’ils augmentent le risque d’hospitalisation et de décès au lieu de le réduire.

Article original : https://theexpose.uk/2021/09/08/exclusive-80-percent-of-covid-19-deaths-in-august-were-people-who-had-been-vaccinated/

Les taux de mortalité diminuent lorsque les médecins font grève

La plupart des gens pensent que les médecins sauvent beaucoup plus qu’ils ne blessent, et que les éventuelles préjudices causés par les médecins sont généralement mineurs. Cependant, de nombreuses preuves montrent le contraire. En 2000, les médecins d’Israël ont décidé de se mettre en grève pour réclamer des augmentations de salaire. Rapidement, les entreprises de pompes funèbres ont commencé à remarquer une tendance surprenante.

“Le nombre de funérailles que nous avons organisées a considérablement diminué”.

Hananya Shahor, le directeur vétéran de la la société de pompes funèbres Kehilat Yerushalayim de Jérusalem.

Plus la grève des médecins se prolongeait, plus le taux de mortalité diminuait. Dans certains endroits, le taux de mortalité a chuté de 50 %, ce qui est stupéfiant. Malheureusement, les médecins ont fini par arrêter leur grève et le taux de mortalité est revenu à la normale. La même chose s’était déjà produite en Israël, presque vingt ans plus tôt.

“Il y a définitivement un lien entre la grève des médecins et la diminution des décès. Nous avons vu la même chose en 1983 [lorsque l’Association médicale israélienne a exercé une grève pendant quatre mois et demi].”

Meir Adler, gérant des pompes funèbres Shamgar.

Il serait facile de rejeter ce phénomène comme étant le fait d’une médecine israélienne de mauvaise qualité s’il était limité à cette partie du monde, mais des résultats similaires ont été observés en 1976, à Los Angeles, lorsque les médecins ont fait grève pendant un mois seulement. Le taux de mortalité a rapidement diminué de 18 %. Ces statistiques choquantes ont depuis été étudiées, et c’est officiel : les médecins tuent des gens.

Il y a, bien sûr, des rationalisations pour les réductions de la mortalité, mais elles sont insuffisantes. Pendant les grèves, les soins d’urgence étaient toujours assurés, alors que les opérations chirurgicales non urgentes étaient interrompues. C’est l’une des principales explications de la baisse du taux de mortalité pendant les grèves des médecins, et l’absence de décès dus aux produits pharmaceutiques a été ignorée.

Une étude publiée en 2008 dans la revue Social Science & Medicine a analysé cinq incidents distincts dans lesquels des grèves de médecins ont entraîné une baisse de la mortalité. Les auteurs ont également tenté de mettre en cause le manque de chirurgies non urgentes, mais ils ont finalement été contraints d’admettre que “la littérature suggère que des réductions de la mortalité peuvent résulter de ces grèves”. Ainsi, la meilleure façon de réduire le nombre de décès est peut-être de licencier les médecins.

Article original : https://healthwyze.org/reports/502-death-rates-drop-when-doctors-go-on-strike (anglais)

Québec : La falsification des données sur la mortalité attribuable au Covid-19

Par Prof Michel Chossudovsky

Selon une directive du Ministère de la santé du Québec:

« si la cause présumée du décès est la Covid-19 (avec ou sans test positif) une autopsie doit être évitée [emphase dans le document] et le décès doit être attribuée à la Covid-19 comme cause probable de mortalité. De plus les décès dont la cause probable est la Covid-19, sont considérés comme naturels, et ne font pas l’objet d’un avis au coroner. »

La directive ne permet pas de comptabiliser les co-morbidités. Et si la famille de la personne décédée n’accepte pas la catégorisation Covid-19 (qui n’exige pas le test PCR), les procedures de demande d’autopsie sont complexes (quasiment impossibles, deux hôpitaux pour l’ensemble du Québec, voir le document ci-dessous).

Cette directive en date du Jeudi 16 avril 2020 provoque du jour au lendemain une montée en flèche dans le nombre de décès attribué à Covid-19: 44.9 %  du total des décès au Québec sont attribués à la Covid-19 (semaine du 11-18 avril 2020). 

Lisez attentivement le texte de la directive envoyée aux responsables des Grappes OPTILAB (les codirecteurs clinico-administratifs et médicaux). (Les Grappes – OPTILAB sont les laboratoires de biologie médicale)

La directive est émise le 16 avril 2020.

Quatre jours plus tard, Lundi le 21 avril 2020, La Presse rapporte que la Covid-19 est dors et déjà:

« … la principale cause de décès au Québec, devançant la moyenne quotidienne de morts attribuables aux cancers et aux maladies cardiaques  le coronavirus, avec 62 décès comptabilisés au cours des 24 dernières heures [20-21 avril 2020], réclame aussi plus de vies que la grippe, l’alzheimer, les accidents de la route et toutes les autres causes de décès répertoriées par la Santé publique. .

Selon La Presse, avril [2020] c’était le mois le plus meurtrier. Mais est-ce que La Presse avait consulté les directives du Ministère de la Santé:

Dans la même veine, Le Devoir fait valoir que la COVID-19 était  devenue meurtrière précisément au mois d’avril 2020. au moment même où le Ministère imposait sa nouvelle consigne concernant la Covid aux Grappes OPTILAB.

Et voici ci-dessous le relevé de la mortalité (quotidienne) au Québec correspondant à la semaine du 12 au 18 avril, 2020 mesurée selon les critères émis par le Ministère de la santé.

Est-ce que ces chiffres sont le résultat de la dite pandémie meurtrière?

Ou est-ce le résultat des directives du Ministère de la Santé basées sur des critères contradictoires? Voir ci-dessous:

  • cas « présumé » de Covid,
  • « avec ou sans test positif »,
  • cause « probable » de mortalité,
  • « autopsie doit être évitée » dans le cas de Covid-19.
  • « décès dont la cause probable est la Covid-19, sont considérés comme naturels, et ne font pas l’objet d’un avis au coroner« 

Les statistiques de mortalité prennent l’envol du jour au lendemain suivant la mise en application des  directives du Ministère.

Il n’est même pas nécessaire d’exiger la « cause confirmée positive » (test PCR) pour établir que le décès est  causé par le virus.  La Covid-19 « cause présumée » (qui ne prouve absolument rien) suffit.

Les critères dictés par le Ministère sont-ils valables? Est ce qu’ils correspondent à des normes scientifiques et médicales?

Ces directives du 16 avril 2020 ont provoqué une montée subite des chiffres de mortalité au Québec attribuées au virus. (Voir figure ci-dessous).

Voir la progression de la mortalité à partir d’avril 2020 (les chiffres à partir du 11 avril sont catégorisés en fonction de la directive du 16 avril 2020).

Il n y avait aucun cas de décès (attribuable à Covid) au Québec avant le 18 mars 2020. Et tout d’un coup en avril les chiffres de décès associés à la Covid-19 prennent l’envol pour devenir la principale cause de mortalité au Québec. 

En avril, 1989 décès associés à la COVID-19 ont été rapportés par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).  

Cette méthodologie erronée a permis au gouvernement d’affirmer que la Covid est la principale cause d’un « excès de mortalité » par rapport aux années antérieures.

Elle sert également à fausser les causes de la mortalité dans les CHSLD. Et la plupart des médias affirment (sans examiner les directives du Ministère) que c’est le virus qui « provoque une véritable hécatombe dans les CHSLD » (Le Devoir).

Cette hausse dans les statistiques de la mortalité associée à la Covid contribue à alimenter la campagne de la peur. Elle est également utilisée par le gouvernement Legault pour justifier les mesures draconiennes imposées aux Québécois incluant le couvre feu et la fermeture partielle de l’économie nationale.

Les décès dans le CHSLD ne sont pas attribuables à la Covid

L’estimation de la mortalité au Québec associée à la covid-19 depuis avril 2020 est de l’ordre 10.000.

Cette Perte en vies humaines constitue une « Tragédie nationale » pour tous les Québecois. Mais ça soulève également la question de la causalité. Il faut se poser la question. Est-ce qu’il s’agit d’un Gros mensonge de la part du Ministère de la Santé et du Gouvernement Legault? 

Selon M. Paul G. Brunet, du Conseil pour la protection des malades (CPM):

La COVID avait le dos large… On s’est aperçu par la délation de certains médecins que des gens ne sont pas décédés des suites de la COVID, mais de déshydratation, de malnutrition, d’abandon, déplore M. Brunet. Alors, de quoi sont vraiment mortes les milliers de personnes en CHSLD et en résidence privée?

Des auditions publiques du Bureau du coroner sur les décès survenus dans les CHSLD et les milieux d’hébergement au cours de la pandémie de COVID-19 débutent en date du 15 février 2021.

Il s’agit de prendre cette opportunité pour confronter le gouvernement Legault. 

Michel Chossudovsky

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2021

2020 en France : sous-mortalité pour les moins de 65 ans…

Le Pr Raoult analyse les chiffres de la mortalité en France en 2020, toutes causes confondues, de 1946 à 2020, à partir des chiffres de l’Insee, dans la vidéo de l’IHU suivante:

Il fait cette analyse en pourcentage de la population, ce qui évite deux biais: l’augmentation de la population et son vieillissement.

Ses conclusions sur ces pourcentages sont:

Il y a un peu plus de décès en 2020 qu’en 2019. Sur un graphique, montré à l’écran, cette mortalité 2020 est égale ou inférieure à toutes les années antérieures à 1982. Ce qui veut dire, qu’entre 1946 et 1982, en pourcentage de la population, en France, on mourait tout autant ou davantage en France qu’en 2020. Vu ainsi, la mortalité 2020 en France, n’aurait rien de catastrophique.

Autres conclusions du Pr Raoult:

il y a une surmortalité pour les personnes de plus de 75 ans.

Il y a une surmortalité pour les personnes de plus de 65 ans; mais cette surmortalité est « moindre » par rapport à celle des plus de 75 ans.

Et « surprise », pour les personnes de moins de 65 ans, « il y a eu en 2020, moins de morts qu’en 2019. 1000 morts de moins. » Il y a donc, selon l’analyse du Pr Raoult, une très légère sous-mortalité pour les personnes de moins de 65 ans en France en 2020.

En savoir plus : Taux de mortalité en France et dans le monde

Source : reseauinternational.net

Chiffres :

Covid : du mythe aux statistiques, les vérités cachées !

Je n’irai pas par quatre chemins : l’article que je m’apprête à partager avec vous est aussi remarquable qu’explosif ! Il figure au rang de ce que j’ai lu de plus perspicace, rigoureux et éclairant au cours de l’année écoulée.

A partir de sa maîtrise des statistiques ainsi que d’une éthique personnelle et scientifique évidentes, l’auteur extrait des données disponibles certains tenants et aboutissants fondamentaux et occultés de la « crise sanitaire » que nous vivons depuis une année. Et, cela étonnera sans doute peu les lectrices et lecteurs de ce blog, les conclusions de son analyse de haut vol atterrissent à des années-lumière du narratif officiel.

L’auteur est mathématicien et non pas médecin ou chercheur en santé publique. Dans notre mouchoir de poche suisse romand, Fabien Balli Frantz (lui aussi inscrit dans ce domaine d’expertise) a pareillement découvert à partir de sa maîtrise des statistiques des motifs fondamentaux de l’épidémie. Qu’il a fait connaître dans différents articles publiés dans Bon pour la tête, hélas aucunement repris par les médias « mainstream » dont la priorité obsessionnelle paraît être d’affoler la population à tout prix.

On relèvera pareille effondrement chez la Task Force, l’OFSP et les centres hospitalo-universitaires helvétiques. L’indigence de l’analyse et la médiocrité des publications de ces pseudo « centres d’excellence » (en corruption systémique assurément mais au-delà, on ne voit vraiment pas…) détonne et choque, surtout quand on la compare par exemple avec la qualité de l’article que je partage ici.

Le Pr Raoult a mille fois raison de relever qu’il n’y a pratiquement plus aucune science dans les productions des autorités de santé, alors que certaines de celles réalisées à leurs heures perdues par des penseurs compétents et diffusées sur le net surpassent haut la main cette navrante pseudoscience. Pourtant payée -avec largesse- par nos impôts avec des salaires plus que dodus, complétés tant qu’à faire par les contributions de donateurs désintéressés comme un certain « philanthrope » américain, adoré par chez nous, et accessoirement en train de devenir le plus gros propriétaire agricole des États-Unis. Où, nous n’en doutons pas, il s’en donnera à cœur joie avec l’agriculture OGM intensive qui constitue, avec la vaccination (désormais OGM elle aussi) sa principale obsession…

L’auteur a souhaité rester anonyme, choix que je respecte évidemment. Son article est bien sûr plus ardu que ce dont on a l’habitude, mais reste remarquablement agréable à lire. C’est un autre talent, lui aussi rare, que de savoir restituer clairement le fruit d’analyses complexes. Le résultat, ici,  est ô combien décoiffant. Et rappelle accessoirement l’importance fondamentale de faire bon usage des données et statistiques.

La presse en a hélas donné un contre-exemple assez lamentable, en combinant l’obsession de l’anecdotique et du spectaculaire avec l’enfumage générique. Ce que l’on a pu constater par exemple sur la page web dédiée aux statistiques Covid de la Tribune de Genève, objectivement une des meilleures et des plus complètes de Suisse, mais dont les données les plus importantes étaient reléguées en toute fin de liste, noyées après des tartines et des tartines de données peu pertinentes.

Maniant l’art de décoder les chiffres et de les interpréter avec pertinence, l’auteur fait émerger des motifs puissants, que je résumerai ici à partir de quelques citations. Avec un préambule épistémologique qui est tout sauf secondaire :

« Nous comprenons aisément le rôle du vieillissement dans l’évolution de la mortalité. Les progrès de la science moderne nous permettent aujourd’hui de savoir que plus on vieillit, plus on a de chances de mourir. De plus, en attendant suffisamment longtemps tout le monde finit toujours par décéder. La connaissance du mécanisme sous-jacent à la statistique, c’est-à-dire le rôle des classes d’âges dans la constitution des agrégats statistiques, est l’élément primordial qui permet d’interpréter les résultats quantitatifs. Sans elle nous ne saurions pas quelles sous-populations étudier pour donner du sens aux données. La statistique, malgré les apparences, est incapable de se substituer à la démarche hypothético-déductive exacte qui forme la base de toute méthode scientifique.

En médecine, la primauté de la logique sur les statistiques n’est plus considérée. La médecine basée sur les faits – qu’il vaudrait mieux appeler médecine basée sur les statistiques – a complètement abandonné l’idée de comprendre les mécanismes biologiques avant d’interpréter les données. Ce faisant, elle affirme n’importe quoi et elle le sait. John Ioannidis, professeur de médecine à l’université Stanford, a jeté un pavé dans la mare en publiant en 2005 un article intitulé « Pourquoi la plupart des résultats de recherche scientifique publiés sont faux. » Depuis, la communauté des chercheurs ose avouer son impuissance : le prestigieux journal Nature a publié en 2016 un article signalant l’impossibilité de reproduire des recherches biomédicales majeures pourtant publiées dans les règles de l’art, citant par exemple un taux d’échec ahurissant de 89% en oncologie.

On n’insistera jamais assez sur l’importance des disciplines fondamentales. Accusées d’être inutiles, elles sont pourtant les garde-fous qui permettent de savoir de quoi on parle et de comprendre ce que l’on fait : elles sont la conscience qui manque à la science. L’enseignement scientifique supérieur, quel que soit le pays, ne dispense plus de cours de philosophie ni d’épistémologie à l’attention des scientifiques : ils ne savent plus ce qu’est la science, d’où elle vient ni sur quoi elle s’appuie. Ils sont par la force des choses devenus de simples techniciens ignorant les bases de leur propre discipline. On entend dire partout que la médecine est une science : il n’y a rien de plus faux. La médecine est un art, l’art de soigner dans le but de guérir. Elle s’appuie sur des sciences comme par exemple la biochimie ou la physique de particules ; mais on ne peut pas réduire l’humain qui vient consulter à un ensemble de paramètres conformes. Une thérapie qui soignera l’un tuera peut-être l’autre. Le savoir-faire, le talent et même l’instinct du médecin participent à la qualité des soins tout autant que son savoir technique. Il est une sorte d’ingénieur de la santé ; mais il n’est pas un scientifique. Un mécanicien n’est pas un scientifique ; mais je conseille chaudement à quiconque de ne pas faire réviser sa voiture par un physicien, fût-il détenteur d’un prix Nobel. »

 Ceci posé, les analyses et les résultats s’enchaînent ! Premier constat : la mortalité est dans l’ensemble comparable à celle des épisodes grippaux habituels (une fois pondérée du vieillissement important de la population sous l’effet de la génération des baby-boomers). Avec pourtant la singularité d’une mortalité inhabituellement faible pour les tranches d’âge inférieure à 50 ans et normale au possible jusqu’ à… 80 ans !

Voici par exemple un diagramme présentant les courbes de mortalité (en valeur pour mille) pour les deux catégories « âge inférieur à l’espérance de vie » et « âge supérieur à l’espérance de vie ». Pour faire paniquer la population avec cela et lui imposer des mesures totalitaires et destructrices, il faudrait vraiment se lever de bonne heure…

L’inconfortable vérité pour l’idéologie (ou l’agenda) totalitaire est que la COVID-19 n’a quasiment pas concerné (en termes de mortalité) les personnes en dessous de l’espérance de vie : il n’y a eu statistiquement aucune différence significative entre mourir de la COVID-19 et mourir de vieillesse.

Déni de soins et mortalité

L’auteur développe ensuite une percutante analyse à partir des données relatives à la prise en charge (hospitalière puisque le rideau des généralistes a été, contrairement à toutes les recommandations en la matière, mis sur le carreau). Pourquoi cela importe-t-il ?

«  De deux choses l’une : on meurt soit à l’hôpital, soit en dehors. Dans le premier cas, c’est le signe que la prise en charge a permis au malade de recevoir des soins. Il est certes mort ; mais bien plus nombreux sont ceux qui survivent. Cependant, dans le second cas, la prise en charge n’a pas été assez efficace pour hospitaliser le malade puis tenter de le sauver. Quand la cause de la mort est rapide, il n’est pas toujours possible d’arriver à temps sur les lieux pour soigner le patient. Mais quand la mort est lente, plusieurs jours à plusieurs semaines comme dans le cas de la COVID-19, la mort en dehors de l’hôpital signifie un abandon de soins. »

Or c’est bel et bien ce paramètre (qui se dégrade régulièrement mais à bas bruit depuis 2014) qui a explosé l’année passée, atteignant :

« (…) des hauteurs himalayennes en 2020. La COVID-19 est nettement visible, non pas en tant que drame sanitaire mais comme un moment de profonde désorganisation du système de santé, incapable de faire accéder aux soins les personnes qui en avaient besoin. »

La prise en soins apparaît en effet, toutes catégories confondues, comme le principal prédicteur de mortalité ! Ce qui nous renvoie incontournablement et à nouveau à la péjoration des capacités hospitalières, particulièrement en soins intensifs, au cours des deux décennies écoulées.

« Les moyens alloués à la santé publique baissent constamment depuis la fin du XXe siècle. La figure 14 et la figure 15 montrent que les hôpitaux publics en France sont en déficit depuis 2006 (à l’exception de 2012) et que leur dette dépasse 50% de leurs ressources stables depuis 2013. Les investissements chutent comme l’illustre la figure 16, malgré l’importante augmentation de la population âgée, la plus fragile. Mais le plus grave est le manque de lits d’hôpitaux, dont le nombre diminue depuis le siècle dernier pour atteindre aujourd’hui moins de 6 lits pour 1000 habitants alors qu’il était de 11 lits en 1980. La figure 17 exhibe cette funeste chute sur la période 1997-2018. Mais la raréfaction des ressources hospitalières a commencé bien avant et elle continue encore en 2021 malgré la COVID-19 qui, paraît-il, aurait révélé le manque criant de lits disponibles dans les services de réanimation. »

Il y a donc largement de quoi expliquer la hausse des abandons de soins depuis 2014 ainsi que son pic pendant la crise de la COVID-19, en fait principalement un pic de confusion des instances sanitaires.

L’auteur conclut dès lors que les abandons massifs de soins en 2020 ont été le fait d’un affaiblissement généralisé du système de santé publique », ajoutant avec une douce-amère ironie : « quand on ne soigne pas les gens, ils ont tendance à mourir. » Ce qui permet de pondérer et mettre en perspectives les données :

« Pour mesurer la violence relative de la COVID-19 en tant que pathogène, il conviendrait donc de corriger la surmortalité en lui soustrayant le nombre de personnes décédés d’abandon de soins et non pas de la COVID-19.

En appliquant les profils de mortalité des années précédentes à la population de 2020, on découvre que la COVID-19 a une gravité de l’ordre des grippes de 2016 et 2017. Sachant que les années 2018 et 2019 ont été plutôt tranquilles, la conclusion s’impose : la COVID-19 et ses dérivés constituent des maladies de saison dans la norme : elles ne battent aucun record. Le véritable fléau est organisationnel : l’hôpital public est démantelé depuis des années. En 2020, le système a lâché. »

« Quand on tue les gens, ils guérissent beaucoup moins bien. »

Tout le monde se souviendra comment, au moment même où il prohibait d’une manière injustifiée et sans précédent l’hydroxychloroquine, le gouvernement français libéralisait et recommandait la prescription de Rivotril, en particulier dans les Ehpad, aux patients âgés en détresse respiratoire, que l’on soupçonnait d’être atteints du Covid. Si l’affaire a fait couler -à juste titre- beaucoup d’encre, il convient encore de rappeler que « sa notice officielle précise pourtant qu’il n’est absolument pas indiqué dans les cas d’infection par coronavirus. Le Rivotril est uniquement un antiépileptique. »

« Selon la notice de ce produit et les injonctions des autorités de santé, l’état clinique du patient atteint de la COVID-19 ne devrait donc jamais justifier l’injection de Rivotril, bien au contraire : son utilisation dans les cas de détresse respiratoire relève de la faute médicale grave. La notice précise bien que l’âge avancé est un facteur de risque et que l’insuffisance respiratoire est une contre-indications majeure à son utilisation :

« N’utilisez jamais Rivotril 1 mg/1 ml, solution à diluer en ampoules : Si vous avez une insuffisance respiratoire grave. »

« Ce médicament peut provoquer chez certaines personnes, en particulier chez les enfants et les personnes âgées, des réactions contraires à l’effet recherché. »

La notice du VIDAL précise en outre [22] :

« Il convient d’utiliser la plus faible dose possible chez le sujet âgé. »

Parmi les effets indésirables, on trouve précisément les cas de complications de la COVID-19 :

‒ insuffisance cardiaque (défaillance du cœur), arrêt cardiaque ;

‒ dépression respiratoire (importantes difficultés à respirer), arrêt respiratoire.

Il faut se rendre à l’évidence que le Rivotril est le pire médicament à administrer dans un cas de COVID-19, au point qu’on en vient immédiatement à penser que ses effets indésirables sont en réalité les effets désirés par les rédacteurs du décret du 28 mars 2020. En effet, le Rivotril n’est pas un analgésique. La lettre aux prescripteur précitée insiste sur ce point :

« L’efficacité et la sécurité d’emploi de RIVOTRIL® ne sont en effet pas établies dans le traitement de la douleur (notamment céphalées, douleurs osseuses, neuropathiques, articulaires, analgésie postopératoire), ni dans les indications habituelles des autres benzodiazépines (notamment anxiété et troubles du sommeil). »

Au sens strict, l’utilisation du Rivotril ne relève pas de l’euthanasie car le produit utilisé n’est pas un analgésique. Pire encore, elle a toutes les qualités pour précipiter la mort de ceux à qui on préconise de l’injecter. Enfin, le consentement formel et éclairé du patient ou de sa famille n’est pas requis. Ainsi, en toute rigueur, son administration suivant la note de l’ARS Île-de-France et le décret du 28 mars 2020, en plus de constituer un refus de soins caractérisé, entre dans le champ de l’homicide. »

Une autre donnée choquante émerge de l’analyse de la variation des quantités de Rivotril délivrés non seulement en Ehpad mais aussi, de manière importante, en hôpital !

« L’usage du Rivotril pour euthanasier les patients a eu lieu non seulement hors de l’hôpital mais également à l’hôpital, ce qui jette un doute sur la réalité de la mortalité de la COVID-19 en hôpital, peut-être même supérieur à sa mortalité naturelle, sans prise en charge. Quand un patient est laissé sans soins, il lui reste une chance de guérir par ses propres moyens ; mais si on lui injecte du Rivotril, il a alors la certitude de mourir. Le nombre d’ampoules surnuméraires délivrées à l’occasion de la COVID-19 est de l’ordre de celui des abandons de soins évalués à 29’866. Il faut cependant noter que même en hôpital le Rivotril a été administré : ses morts ne sont pas comptabilisées dans les abandons de soins et viennent donc diminuer encore l’impact réel de la COVID-19 en faisant porter la responsabilité des décès sur des choix funestes de santé publique. »

« Confinez ! » qu’ils disaient 

Mais les choses ne s’arrêtent pas là : ainsi que je l’ai moi-même abondamment souligné depuis mars 2020, les mesures coercitives imposées (au premier rang desquelles le confinement) doivent aussi être questionnées quant à leur impact sur l’épidémie et la mortalité de la Covid !

J’avais vérifié, après que le Pr Goetzsche m’ait mis sur la piste, que la connaissance épidémiologique suggère bel et bien que les virus se propagent d’avantage au sein d’un population confinée. Ce fut également…

« … la conclusion d’une grande étude séro-épidémiologique menée par le Ministère de la santé espagnol en collaboration avec l’Institut de santé Carlos III, les services de santé des communautés autonomes et l’Institut national des statistiques. Les taux de contamination au SARS-CoV-2 ont été mesurés dans différentes catégories de population. Les contaminés ne tombaient par forcément malades ; mais tous ont croisé le virus de manière à développer des anticorps caractéristiques. Les populations actives confinées ont été contaminés par le virus dans une proportion de 6,3%, tandis que les travailleurs l’ont été à 5,3%. La différence est significative ; elle montre que le SARS-CoV-2, à l’instar de la rougeole, est plus virulent dans une population confinée. Nous constatons a posteriori que le confinement des populations accroît la diffusion du virus SARS-CoV-2. »

Une seconde vérification s’offrait par la comparaison entre la France (ayant confiné) et la Suède (qui y a renoncé) :

« Pour savoir si vraiment le confinement a eu un impact sur la dangerosité de la COVID-19, observons la mortalité dans deux pays qui ont adopté des politiques différentes de ce point de vue : la France et la Suède. En effet la Suède est l’un des rares pays européens à avoir refusé de confiner sa population. On ne constate aucune différence significative. »

Après avoir présenté les conclusions comparables de l’étude récente de Ioannidis et Battacharya, l’auteur conclut que :

«  (…) d’un point de vue purement épidémiologique, le confinement semble donc inutile. Mais d’un point de vue politique, il répond aux angoisses habituelles des pouvoirs inquiets. Les techniques efficaces pour contrôler les maladies infectieuses sont toutes fondées sur la séparation des personnes saines et des malades. Le but est de diluer le virus et non pas de le concentrer, ce que font les méthodes agrégatives que sont le confinement et le couvre-feu. Le confinement concentre spatialement les personnes dans leur domicile et le couvre-feu concentre temporellement l’activité dans des tranches horaires rigides. Dans les deux cas, ces démarches concentrent le virus en plaçant les populations dans des situations de promiscuité. Elles répondent à un désir de contrôle politique des populations en soumettant les activités individuelles à l’autorité de l’État ; mais elles n’ont ni a priori, ni a posteriori un quelconque rapport avec la médecine. »

Une analyse, donc, remarquable, et dont les conclusions doivent impérativement être reprises et discutées. Certes, l’auteur me l’a indiqué dans notre échange, il serait possible en reproduisant ses calculs de trouver des chiffres différents en raison des variations induites par les techniques d’interpolation et d’extrapolation des données, mais sans que cela ne change quoi que ce soit dans l’analyse qualitative.

De tels questionnements, avec des propositions d’interprétation divergentes, font et doivent naturellement faire partie du débat scientifique. Or ce qu’il y a de tragique à l’heure actuelle, c’est  d’une part que nous faisons bel et bien face à ce qu’il faut bien appeler une prostitution scientifique massive conduisant des chercheurs à produire des résultats à la demande, comme le diagnostic en a été posé de longue date par les éditeurs de revue scientifique eux-mêmes et comme nous en avons vu à nouveau d’innombrables exemples ; d’autre part qu’il y a actuellement une véritable suppression du débat scientifique, avec des autorités (comme le Conseil scientifique en France ou la Task Force en Suisse) qui édictent des dogmes fumeux et ne reposant sur aucune science solide, qui influencent pourtant mécaniquement les politiques et sont repris comme « vérité » absolue par des médias qui débunkeront ensuite de manière forcenée tout ce qui s’éloigne de cette doxa… J’ai eu l’occasion de le relever à de nombreuses reprises : si un pareil fonctionnement s’était maintenu au cours des siècles écoulés, nous en serions restés à la certitude que la Terre est plate !

La Task Force ose ainsi asséner que le confinement a sauvé des milliers de vies ou que la moitié des contaminations sont le fait de porteurs asymptomatiques sans que cela repose sur quoi que ce soit de sérieux, de solide ou de probant. Ce sont des croyances, à fortes connotations superstitieuses, mais qui constituent une imposture évidente dès lors qu’elles sont assénées comme constituant une réalité “scientifique”.

Ce qui nous ramène, sinon à la prostitution, en tout cas à une dérive très grave et aux conséquences désastreuses sur l’ensemble de la population dont il est essentiel qu’elles trouvent tôt ou tard une traduction pénale.

Pour l’instant c’est avec une joie profonde et une vigoureuse gratitude envers son auteur que je rends disponible sont article en fichier pdf, à télécharger ici.

Source : https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2021/02/10/covid-du-mythe-aux-statistiques-les-verites-cachees-312823.html
via : https://reseauinternational.net/covid-du-mythe-aux-statistiques-les-verites-cachees/

Taux de mortalité en France et dans le monde

Taux de mortalité soit nombre de décès/population*100.
Données pour la France métropolitaine de 1946 à 1981 puis France entière de 1982 à 2020 pour le premier graphique et sur les 20 dernières années pour le deuxième.
Données sur les autres pays pour l’Allemagne, l’Estonie, la Grande Bretagne, Israël, la Norvège, la Nouvelle Zélande, la Suède, les États Unis, le Danemark et les Pays Bas.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir.
Voir les sources

L’une des raisons de cette surmortalité est que la France est un pays vieillissant (comme tous les autres pays européens), que la génération des baby-boomers est nombreuse et qu’elle vieillit. La surmortalité s’explique facilement par le fait qu’une plus grande partie de la population se trouve maintenant dans la “zone de danger” pour la grippe en général et bien sûr pour le coronavirus.

Les décés liés au covid-19 sont à 78% chez les plus de 75 ans.

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-21-janvier-2021 Page 39

Il y a une sous-mortalité pour les moins de 65 ans en France en 2020 :

La surmortalité est visible uniquement après 65 ans en France, une population qui fut très mal soignée au plus fort de la crise sanitaire, où on préférait injecter du Rivotril à visée palliative plutôt que de soigner :

Certains services étaient surchargés, plus particulièrement dans le public, tandis que d’autres étaient laissés à l’abandon : Coronavirus : ces lits qui restent vides dans les cliniques
Accompagné d’une baisse générale des lits d’hospitalisation depuis plusieurs décennies :

Comparaisons avec d’autres pays

Allemagne :

Angleterre :

Norvège :

NouvelleZélande :

États-Unis :

Suède :

Et chiffres en Suède de puis 1851 :

Israël :

Estonie :

Pays-Bas :

Danemark :


Sources Insee : https://www.insee.fr/fr/statistiques/1892117?sommaire=1912926
Composantes de la croissance démographique, France métropolitaine : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/1892117/fm_dod_compo_crois.xls pour les données de 1946 à 1981
Composantes de la croissance démographique, France : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/1892117/fe_dod_compo_crois.xls pour les données de 1982 à 2020
Nombre de décès pour 2020 en France disponible sur : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4931039?sommaire=4487854
Compilation des données disponibles ici : https://cv19.fr/wp-content/uploads/2021/01/taux-de-mortalite-1946-2020-France.xlsx

Sources autres pays : https://oronu.wordpress.com/2021/01/29/mortality-statistics/

Les hôpitaux seraient deux fois moins occupés que ne l’affirme Santé publique France

« Différences majeures », « discordances » et « importantes divergences » entre les chiffres publiés par Santé publique France et ceux de la réalité selon Nice-Matin.

« À titre d’exemple, le 3 janvier dernier, Santé publique France comptabilisait 564 personnes hospitalisées avec un diagnostic Covid-19 dans le département des Alpes-Maritimes (dont 69 en réanimation), quand dans la réalité « seulement » 233 patients au total (dont 55 en service de réanimation) étaient ce jour-là hospitalisés dans l’un ou l’autre des établissements (privés ou publics) ».

Soit une « différence d’un facteur 2,5 entre ces deux sources ». Si cet article de Nice-Matin se penche en premier lieu sur le département des Alpes-Maritimes, le quotidien affirme par ailleurs que la « problématique serait probablement nationale ».

« Mic mac autour des chiffres de la Covid-19 dans les Alpes-Maritimes… Alors que tous les regards sont braqués sur le nombre de lits disponibles pour accueillir des malades souffrant de formes graves de Covid, on découvre d’importantes divergences dans les chiffres.

Il ne s’agit pas de minimiser l’ampleur de l’épidémie ni sa gravité, alors que le virus continue de circuler activement sur le territoire. Mais de faire état de la réalité de la situation, aussi objectivement possible. Or la situation dans les Alpes-Maritimes, selon qu’elle s’appuie sur les données de Santé publique France, ou sur celles fournies au quotidien par les acteurs de terrain, prend des visages différents.

Nous avons fait cette découverte après avoir reçu des courriers de médecins hospitaliers s’étonnant des discordances entre les informations diffusées par Nice-Matin au sujet des hospitalisations pour Covid (issues de Santé publique France) et les observations de terrain.

Or, le nombre d’hospitalisations pour Covid-19 fait partie des indicateurs suivis avec la plus grande attention. Il rend compte du niveau d’occupation des lits dédiés à l’accueil des malades souffrant de formes graves de la Covid-19.

Chaque jour, des personnels du CHU de Nice, établissement support des Alpes-Maritimes, interrogent ainsi tous les établissements accueillant des malades de la Covid-19, et recensent le nombre de lits occupés pour ce motif.

Des informations précieuses, relayées à tous les professionnels hospitaliers ainsi qu’à l’ARS, et qui participent en premier lieu aux choix politiques: couvre-feu, confinement…

Rappelons en effet que toutes les mesures prises ont pour objectif d’éviter une saturation des lits d’hôpitaux.

De grosses différences pendant des semaines cruciales

Nous avons pu nous procurer ces tableaux et les courbes d’évolution depuis début octobre, lorsque l’épidémie est repartie à la hausse après la trêve estivale. Et nous avons comparé les données y figurant à celles publiées par Santé publique France, établissement sous la tutelle du Ministère de la Santé. Données relayées par Nice-Matin, et l’ensemble des médias.

Et là, nous avons constaté des différences majeures concernant les lits occupés mais aussi l’évolution de la courbe des hospitalisations pendant plusieurs semaines cruciales.

À titre d’exemple, le 3 janvier dernier, Santé publique France comptabilisait 564 personnes hospitalisées avec un diagnostic Covid-19 dans le département des Alpes-Maritimes (dont 69 en réanimation), quand dans la réalité « seulement » 233 patients au total (dont 55 en service de réanimation) étaient ce jour-là hospitalisés dans l’un ou l’autre des établissements (privés ou publics). Comment comprendre cette différence d’un facteur 2,5 entre ces deux sources ?

Phénomène plus préoccupant, on observe de vraies divergences dans l’évolution des courbes, pendant des périodes déterminantes. Ainsi, alors que celles traduisant la progression des hospitalisations pour formes graves dans les Alpes-Maritimes, produites par les acteurs de terrain, font état d’une relative stabilité, voire d’une décroissance, à compter du 10 novembre et pendant plusieurs semaines, la courbe publiée par Santé publique France décrit une croissance constante de ces hospitalisations.

Depuis la levée du confinement, et les instaurations successives du couvre-feu à 20 h puis 18 h, les deux courbes sont quasi parallèles, en progression.

Des patients en soins de suite qui continuent d’être comptabilisés

Répondre à ces questions posées par ces données nous a valu une plongée dans un univers totalement kafkaïen, à l’issue duquel nous ne pouvons émettre que des hypothèses, chaque acteur n’ayant pu nous fournir d’explications exhaustives.

Le chiffre des hospitalisations provenant des hôpitaux eux-mêmes inclut les patients en soins critiques, en lits de médecine mais ne tient pas compte à juste titre de ceux qui ont eu le Covid par le passé, et qui sont toujours hospitalisés en soins de suite et réadaptation (SSR), pour une prise en charge des séquelles de leur maladie.

Des patients qui ne sont plus contagieux pour la grande majorité d’entre eux.

« Au bout de 14 jours, ces patients devraient être sortis des bases, nous indique un spécialiste en santé publique. Dans la réalité, il est fréquent qu’ils ne le soient pas tant qu’ils restent présents dans les unités de SSR. De façon plus générale, les malades de la Covid-19 qui quittent l’hôpital après un séjour en réanimation ou dans un autre service ne sont pas toujours sortis des bases. Comme Santé publique France fait des extractions de ces données, elles sont mathématiquement supérieures à la réalité ».

Pas de distinguo avec les patients PCR+ hospitalisés pour d’autres motifs

Lorsqu’un patient est hospitalisé pour un motif quelconque (insuffisance cardiaque, décompensation diabétique…), dans l’un ou l’autre des services des hôpitaux ou cliniques, et qu’il est testé positif pendant son séjour, il rejoint le « pool des personnes hospitalisées pour Covid » dans la base de données, même s’il ne présente aucun symptôme.

Lorsque des patients arrivent dans les services d’urgences avec une suspicion de Covid, ils sont aussitôt rentrés dans la base SI-VIC. Si le diagnostic n’est pas confirmé, ils doivent ensuite être retirés de la base, ce qui n’est là encore pas systématiquement fait.

Le système de recueil de données inclut les patients positifs résidents en EHPAD, dans des maisons d’accueil spécialisé (MAS) et foyers d’accueil médicalisé (FAM), même si leur état n’a pas justifié une hospitalisation dans l’un ou l’autre des secteurs dédiés.

Plus on teste, plus on trouve de positifs

Au-delà des différences dans le nombre total de patients hospitalisés pour Covid, comment expliquer les divergences dans les trajectoires des courbes entre le 10 novembre et le 15 décembre ? Intrigués, aucun des spécialistes contactés n’a su pour autant nous répondre.

La réponse s’explique peut-être en partie par le nombre de tests réalisés. Les Alpes-Maritimes figurent parmi les départements qui testent le plus en France. Or, plus on teste, plus on trouve de positifs. Des personnes testées positives alors qu’elles sont hospitalisées ou qu’elles résident dans des établissements sanitaires et sociaux, EHPAD en priorité (qui ont fait face pendant cette période à de nombreux clusters), rejoignent la case des personnes « hospitalisées avec diagnostic Covid-19 » sur le site de Santé publique France.

On s’aperçoit, en suivant la courbe issue des données des hôpitaux, que l’accroissement du nombre de positifs ne s’est pas traduit par une augmentation des hospitalisations dans des structures de soins, et n’a donc pas constitué une menace pour le système de santé.

La problématique est certainement nationale

Si à l’issue de cette enquête de nombreuses questions restent posées, il reste que cette bataille des chiffres a matière à inquiéter de l’avis même des acteurs en première ligne dans cette crise : « C’est un biais terrible, alors que toute la communication est en effet basée sur les chiffres de Santé publique France. Et la problématique est certainement nationale, nous confie l’un d’entre eux sous couvert d’anonymat (chacun partage la même crainte d’être accusé de nourrir la théorie du complot).

En pleine décroissance des hospitalisations, les journaux titraient : l’épidémie repart ! Et lorsque le couvre-feu à 18 heures a été instauré, on a aussi dit : ça explose à Nice ! La réalité, c’est que ça n’évoluait pas plus qu’ailleurs ».

Développée dans des conditions d’urgence suite aux attentats de novembre 2015, la plateforme web SI-VIC (SI VICtimes) a permis aux agences sanitaires de disposer rapidement d’une base de données partagée et sécurisée adaptée aux événements générant de nombreux blessés (attentat, prise d’otage, accident sur la voie publique, etc.). Cette plateforme proposait ainsi un système de recensement des admissions aux urgences avec recherche de doublons et possibilités de transferts d’un service à un autre.

Aujourd’hui, elle est utilisée par les établissements de santé dans le cadre de l’épidémie de COVID-19 pour permettre le dénombrement des patients COVID-19 hospitalisés, notamment en réanimation, et assurer ainsi un suivi en temps réel de l’impact sur l’offre de soins (lits d’hospitalisation, réanimation, décès) ».

– source : Nice-Matin : « Pourquoi le nombre de malades entre les données de Santé Publique France et celles des hôpitaux est si différent »

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