Category: Économie

L’exécutif fait appel au cabinet de conseil du Forum Économique Mondial pour la vaccination

Le gouvernement a eu recours à la société McKinsey pour le conseiller sur sa stratégie vaccinale.

https://www.mckinsey.com/featured-insights/coronavirus-leading-through-the-crisis


Un Conseil d’orientation, pas moins de cinq comités consultatifs…et une société de conseil américaine. Pour l’aider à déployer sa stratégie, l’exécutif a fait appel au cabinet de conseil américain McKinsey début décembre, selon des informations du site Politico. Il s’agit de «définir le cadre logistique», d’«établir des comparaisons» avec les autres pays et de «soutenir la coordination opérationnelle», selon un membre du ministère de la Santé cité par le média en ligne.

McKinsey & Company est une société de conseil en gestion américaine à dimension mondiale, fondée en 1926.

Le cabinet a été associé à un certain nombre de scandales importants, dont la faillite d’Enron en 2001 et la crise financière de 2007-2008, et a suscité des controverses pour son implication dans les affaires de Purdue Pharma (crise des opioïdes), des services américains de l’immigration et des douanes et des régimes autoritaires.

Cette société est également liée au Forum Économique mondial dans sa volonté de refonte de l’économie mondiale avec le Grand Reset et ce qu’ils appellent la quatrième révolution industrielle.

Sources : https://www.lefigaro.fr/politique/vaccination-l-executif-suscite-la-polemique-en-faisant-appel-a-un-cabinet-de-conseil-americain-20210105
https://en.wikipedia.org/wiki/McKinsey_%26_Company

Le Grand Reset, Première Partie : Réduction des attentes et Bio-Techno-Féodalisme

Le Grand Reset est présent dans l’esprit de tous, que tout le monde le sache ou non. Cette “grande réinitialisation” est annoncée par les mesures prises par les États du monde entier en réponse à la crise du covid-19. (J’entends par “crise” non pas la soi-disant pandémie elle-même, mais les réactions à un nouveau virus du nom de SARS-Cov-2 et l’impact de ces réactions sur les conditions socio-économiques).

Dans son livre, COVID-19 : The Great Reset, le fondateur et président exécutif du Forum économique mondial (FEM), Klaus Schwab écrit que la crise de COVID-19 devrait être considérée comme une “opportunité [qui peut être] saisie pour effectuer le type de changements institutionnels et de choix politiques qui mettront les économies sur la voie d’un avenir plus juste et plus vert”. Bien que Schwab ait promu le Grand Reset depuis des années, la crise de COVID a fourni un prétexte pour finalement la mettre en œuvre. Selon M. Schwab, il ne faut pas s’attendre à ce que le système mondial post-covid revienne à ses modes de fonctionnement antérieurs. Au contraire, alternant entre description et prescription, Schwab suggère que les changements seront, ou devraient être, mis en œuvre dans des domaines interdépendants et imbriqués pour produire une nouvelle normalité.

Alors, qu’est-ce que le Grand Reset et quelle nouvelle normalité sera établie ?

Le Grand Reset signifie une réduction des revenus et de l’utilisation du carbone. Mais Schwab et le FEM définissent également le Grand Reset en termes de convergence des systèmes économiques, monétaires, technologiques, médicaux, génomiques, environnementaux, militaires et de gouvernance. Le Grand Reset entraînerait de vastes transformations dans chacun de ces domaines, des changements qui, selon Schwab, non seulement modifieront notre monde mais nous amèneront aussi à “nous interroger sur ce que signifie être humain”.

En termes d’économie et de politique monétaire, le Grand Reset impliquerait une consolidation de la richesse, d’une part, et la mise en place probable d’un revenu de base universel (RBU), d’autre part. Elle pourrait inclure un passage à une monnaie numérique, y compris une centralisation consolidée des comptes bancaires et des banques, une imposition immédiate en temps réel, des taux d’intérêt négatifs, ainsi qu’une surveillance et un contrôle centralisés des dépenses et de la dette.

Alors que chaque aspect du Grand Reset implique la technologie, le Grand Reset implique spécifiquement la “quatrième révolution industrielle”, ou transhumanisme, qui comprend l’expansion de la génomique, des nanotechnologies et de la robotique et leur pénétration dans le corps et le cerveau humains. Bien entendu, la quatrième révolution industrielle implique la redondance du travail humain dans des secteurs en expansion, qui sera remplacée par l’automatisation. Mais en outre, M. Schwab salue l’utilisation des nanotechnologies et des scanners cérébraux pour prédire et anticiper le comportement humain.

Le Grand Reset signifie le lancement de passeports médicaux, qui seront bientôt numérisés, ainsi que la transparence des dossiers médicaux, y compris les antécédents médicaux, la composition génétique et l’état des maladies. Mais elle pourrait inclure l’implantation de micropuces qui liraient et rendraient compte de la composition génétique et des états du cerveau, de sorte que “chaque fois qu’un individu traverse une frontière nationale, il pourrait un jour être soumis à un scanner cérébral détaillé afin d’évaluer le risque pour sa sécurité”.

Sur le front de la génomique, le Grand Reset comprend les progrès du génie génétique et la fusion de la génétique, de la nanotechnologie et de la robotique.

Sur le plan militaire, la Grande Reset implique la création de nouveaux espaces de combat, y compris des cyber-espaces et le cerveau humain comme espace de combat.

En termes de gouvernance, le Grand Reset signifie des gouvernements et des “gouvernementalités” de plus en plus centralisés, coordonnés et étendus, la convergence des entreprises et des États, et la numérisation des fonctions gouvernementales, y compris, avec l’utilisation de la 5G et d’algorithmes prédictifs, le suivi et la surveillance en temps réel des corps dans l’espace ou la “gouvernance anticipatoire” du comportement humain et des systèmes.

Cela étant dit, “le Grand Reset” n’est qu’une campagne de propagande coordonnée sous le couvert de l’inévitable. Plutôt qu’une simple théorie de conspiration, comme l’a suggéré le New York Times, le “Grand Reset” est une tentative de conspiration, ou le “vœu pieux” des planificateurs socio-économiques d’amener les “parties prenantes” des entreprises et les gouvernements à adopter les desiderata du FEM.

Afin de vendre ce paquet, le FEM mobilise la rhétorique réchauffée de “l’égalité économique”, “l’équité”, “l’inclusion” et “un destin partagé”, entre autres euphémismes. Ensemble, ces phrases représentent la composante politique et idéologique collectiviste et socialiste du socialisme d’entreprise envisagé (puisque le socialisme économique ne peut jamais être mis en œuvre, il est toujours uniquement politique et idéologique).

J’examinerai les perspectives du Grand Reset dans les prochains épisodes. Mais il suffit de dire pour l’instant que le FEM envisage un ordre mondial bio-techno-féodal, avec les planificateurs socio-économiques et les “parties prenantes” des entreprises à la barre et la majeure partie de l’humanité sous leur emprise. La masse de l’humanité, selon les planificateurs, vivra dans une stase économique aux attentes réduites, avec une autonomie individuelle fortement réduite, voire totalement anéantie. Comme l’a suggéré Mises, ces planificateurs sont des autoritaires qui entendent supplanter les plans des acteurs individuels par leurs propres plans centralisés.

S’ils étaient adoptés, ces plans échoueraient, mais leur adoption aurait néanmoins un coût.

Source: The Mises Institute, le 3 janvier 2021Traduction par Aube Digitale

2021 : Grand reset et fin de la propriété privée ?

Par Marc Gabriel Draghi

En 2021, va-t-on vers l’abolition de la propriété privée pour le plus grand nombre ?

À l’heure ou nos politiques et dirigeants parlent sans cesse de Grand Reset (Grande Réinitilisation) pour résoudre les problèmes d’endettement colossaux et de dépression mondiale, nous sommes en droit de nous interroger sur la motivation profonde de ce programme.

La tendance de numérisation des devises, de promotion du malthusianisme écologique et d’accroissement de la toute-puissance des Banques centrales et des Banques d’investissement, au détriment des banques commerciales moribondes, pourrait bien inaugurer un nouveau système capitalo-communiste version 2.0. Ce système hybride à la fois socialiste et néo-libéral s’articulant à l’échelle mondiale, ce fameux « Monde d’Après » est déjà en train de prendre forme sous nos yeux, à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Ainsi en complément des restrictions toujours plus grave contre les libertés publiques, le droit de propriété est désormais en passe d’être remis en cause, au moins pour la grande majorité d’entre nous. J’en vois déjà se réjouir à ces mots, néanmoins cette perspective n’est en rien enthousiasmante pour les peuples.

Droit de propriété et liberté

En effet, par l’intermédiaire des conséquences politiques et sociales de la crise covidienne, le capitalisme financier apatride va lancer un véritable plan d’expropriation dans les mois qui viennent pour ensuite mieux nous esclavagiser. De nos jours, il existe un consensus objectif (lié à l’observation) qui considère que le fait d’être ou non propriétaire de biens de valeur significative (usage concret) comme un logement, des terres ou d’autres moyens de production, etc. est un discriminant social essentiel dans nos sociétés et cela depuis des siècles.

Et il est évident qu’un individu qui se trouve dans une situation économique confortable est naturellement plus libre pour s’opposer à des décisions qui viennent d’une autorité politique illégitime et parasite. Les prolétaires et sous-prolétaires (individus qui ne peuvent vendre que leur force de travail et ceux qui vivent de maigres subsides du système) sont évidemment dans une situation plus difficile quand il s’agit de ne pas subir des décisions politiques ineptes comme celles adoptées depuis la crise du Covid-19.

Il semble donc que l’ordo-libéralisme des Lagarde, Powell, Draghi, Yelen, Carney et cie soit désormais en mesure de contester les conceptions libérales traditionnelles. Là ou une Ayn Rand (véritable maîtresse à penser de nos néo-libéraux modernes) écrivait encore il y a quelques décennies « que l’homme ne peut exister sans son corps, aucun droit ne peut exister sans le droit de traduire ses droits dans la réalité, à penser, à travailler et à en conserver le produit, ce qui signifie : le droit de propriété », ses enfants (technocrates et financiers internationaux du 21ème siècle) sont en passe de faire muter le capitalisme au détriment de cette conception pourtant libérale du droit de propriété.

En effet, depuis 2008 nous sommes entrés dans une décennie de folie financière pure (taux d’intérêts négatifs et politiques de quantitatif easing colossales) qui a fait de la démence politique et des illusions économiques les bases structurantes du nouveau système dans lequel nous vivons désormais. Certes ce paradigme économique promu par la doctrine monétariste de Milton Friedman est en place depuis les années 70 (accords de la Jamaïque officialisant l’instauration d’un système international de change flottant), mais depuis début 2020, cette ère inique et truquée de l’Argent/Dette connaît son paroxysme. Le coronavirus n’a fait que consacrer cet état de fait.

Depuis un peu moins d’une année, nos démocraties de marché sont en réalité officiellement sorties de la conception classique de la propriété que nous connaissons depuis plus deux siècles en Occident. En effet, la propriété pourtant considérée dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 comme l’un des quatre « droits naturels et imprescriptibles de l’Homme », ne semble plus vraiment être respectée par l’establishment et il est même très probable que ce droit soit totalement anéanti pour le plus grand nombre, dans les mois et semaines à venir.

Impossible me direz-vous ? Rien n’est moins sûr. Certains qui ont mal lu Proudhon et qui répètent sa caricaturale citation « La propriété c’est le vol » pourraient se réjouir de ces propos, mais néanmoins, l’anéantissement prochain du droit de propriété va exclusivement s’appliquer à la masse. Nous allons ainsi glisser progressivement vers une conception féodale de la propriété. Ce droit sera alors réservé à une caste.

Mais ne nous trompons pas, ces nouvelles féodalités financières ne sont pas un retour des grands féodaux médiévaux et elles ne s’inscrivent pas du tout dans les conceptions doctrinales de l’Église catholique, qui d’ailleurs en tant que véritable tradition française, avait toujours respecté la propriété, sans pour autant la sacraliser de manière excessive. Ainsi, le pape Léon XIII expliquait encore au début du XXème siècle : « Il est incontestable que, quand un homme s’engage dans un travail rémunérateur, la raison et la motivation qui le poussent à son travail est d’en obtenir la propriété et de la tenir par la suite comme son propre bien ». Et dans son encyclique Laborem exercem de 1981, le pontife Jean-Paul II rappelait que le droit de propriété devait être encadré sans pour autant être nié, tout en rappelant sa fonction dans la société : « La tradition chrétienne n’a jamais reconnu le droit à la propriété privée comme absolu ni intouchable. Au contraire, elle l’a toujours entendu dans le contexte plus vaste du droit commun de tous à utiliser les biens de la création entière. Le droit à la propriété privée est subordonné à celui de l’usage commun, à la destination universelle des biens ».

Cette position, qui est celle du monde latin depuis des siècles, ne semble même plus être partagée par le pape « New Age » François, qui depuis quelques mois, travaille de manière active, en partenariat avec Mme Lynn Forester De Rothschild, fondatrice du Council for Inclusive Capitalism, (Conseil pour le capitalisme inclusif) à faire comprendre à l’opinion publique mondiale qu’il est maintenant urgent d’instaurer un « système économique juste, digne de confiance et capable de relever les défis les plus profonds auxquels l’humanité est confrontée », sous-entendu : un système économique malthusien prenant en compte la terrible et frauduleuse question écologique.

Il est assez cocasse de voir le « successeur de Saint-Pierre » s’associer avec les PDG d’Allianz, de Bank of America, BP, Dupont, Estée Lauder, EY, The Ford Foundation, Mastercard, The Rockefeller Foundation, pour sauver le monde de la destruction… Car avant le modernisme et le monétarisme contemporain, comme nous l’avons vu, la conception latine du droit de propriété connaissait évidemment des limites de bon sens, contrairement à ce que consacre la vision viciée à l’anglo-saxonne (de ses partenaires) qui tend vers un droit de propriété absolu illusoire (et qui protège in fine la propriété des plus riches.), mais elle ne visait en aucun cas à une éradication programmée de ce droit pour la multitude. Car, par le plan d’asservissement du Grand Reset, il s’agit de sacraliser la propriété absolue d’un tout petit nombre d’individus face à l’anéantissement de la propriété pour la majorité. La crise Covidienne puis le Great Reset vont ainsi remettre en cause de manière radicale les visions classiques du droit de propriété.

Grande réinitialisation (great reset)

L’hyperclasse par le programme défendu par son porte-parole Klaus Schwab (dans son livre) et plus généralement le Forum économique de Davos depuis plusieurs mois, pose d’ailleurs clairement la question de la propriété absolue pour une petite caste et la question de la servitude pour la grande majorité d’entre nous. Et ils le savent depuis longtemps : s’attaquer à la propriété des peuples c’est en réalité en finir définitivement avec leur souveraineté. Les hypernomades veulent maintenant déraciner concrètement les masses de sédentaires encore trop grasses et riches, qui ne redistribuent pas encore assez les fruits de leur travail vers la caste des 1%.

En réalité, par la fin de la propriété pour le plus grand nombre, l’oligarchie veut tout simplement liquider ce qu’il nous reste de liberté, mais aussi nous déraciner définitivement (nous les peuples et nations) de nos terres. Ainsi, à l’heure où les fortunes des milliardaires explosent à travers le monde à l’occasion de la crise du Covid. La question de la conservation des richesses pour la majorité de la population va littéralement se poser dans quelques mois/semaines. Plus concrètement, par leur projet, nos élites semblent vouloir faire de nous des locataires dans la perspective de la future grande économie verte. Ce Green New Deal que nos dirigeants brandissent comme un étendard leur permettant de cacher leur abyssale incapacité politique ou dissimuler leur véritable mission (servir les intérêts de l’hyperclasse cosmopolite) va en effet leur permettre de faire muter nos systèmes politico-économiques… Entendons-nous bien et répétons-le, la fin de la propriété privée pour les Bezos, Gates, Zuckerberg and cie, n’est pas au programme. Ce qui est planifié c’est bien la fin de la propriété pour vous et moi (classe moyenne, classe populaire…). Dans ce grand jeu de Monopoly, il ne restera plus que de grands hôtels et croyez-moi, vous devrez payer pour avoir le droit d’y séjourner…

Illusion monétaire et misère

En effet, bien que les politiques monétaires soient très accommodantes depuis plusieurs années (2008 crise des subprimes) et que les taux d’intérêt soient nuls, voire négatifs, et qu’ils permettent à certains d’emprunter sur 25-27ans sans pour autant avoir des revenus et un travail solides, le piège va se refermer tout doucement sur ce qu’il reste de la classe moyenne française et de la classe active occidentale en général (petite classe moyenne, classes populaires productives). Ainsi, dans les mois de 2021-2022 qui viennent, à la crise sanitaire, va succéder la crise financière, une fois que le vaccin nous sera solidement imposé par nos gouvernements. Et cet effondrement financier (bien plus grave que les subprimes) va tout emporter sur son passage et il va avoir pour conséquence la plus grande crise de solvabilité de l’histoire.

Car qui dit Dette, dit Créanciers, mais aussi Débiteurs, et vous l’imaginez bien, à entendre le gouverneur de la Banque de France Villeroy de Galhau, il va bien falloir payer l’addition… Et ce n’est pas Monsieur Villeroy de Galhau avec ses 283 129 euros brut mensuels qui paiera les pots cassés : c’est vous ! Et là où certains se verront appliquer le principe du « Too Big too fail » d’autres (la très grande majorité) vont subir le « too small to save » c’est-à-dire trop petits pour être sauvés. Les « petits » et les « moyens » ne seront donc pas aidés et ils seront même achevés et rachetés à bas prix. En effet, lorsque les Prêts garantis par l’État (PGE) se termineront et que les Banques réclameront leur dû, la vague titanesque de liquidations et de faillites sera proche. L’objectif final étant (par la crise sanitaire et la vraie fausse pandémie actuelle) d’opérer et de finaliser la plus grande opération de rachat et de monopolisation des moyens de production de l’Histoire.

Même les Soviétiques du XXème siècle avec leurs sovkhozes-kolkhozes et leur chasse aux Koulaks (petits propriétaires indépendants) vont apparaitre comme des « petits joueurs » en comparaison de l’hyperclasse du XXIème siècle siégeant comme toujours à la City de Londres, et disposant de succursales à Wall Street ou encore Francfort… Ce que nous allons vivre (et que nous vivons déjà) est tout simplement la plus grande phase de destruction et spoliation de richesses de l’Histoire !

La location pour payer l’addition

Mais alors quel va être notre avenir proche ? En réalité il nous est déjà clairement annoncé si l’on s’intéresse aux publications du Forum économique mondial depuis quelques mois. En l’an 2030, l’establishment nous souhaite donc la bienvenue dans un monde où rien ne nous appartient. Ni voiture, ni maison, ni vêtements…

Depuis quelques années déjà, cette tendance a été enclenchée. Un simple exemple permet de justifier cet argument : le marché de l’automobile actuel. En effet, depuis la crise de 2008, le marché de l’automobile a progressivement muté pour se changer en une gigantesque boutique de location de voitures. Là ou avant on cherchait à vendre des véhicules, maintenant on cherche à les louer.

D’ailleurs, la location (le leasing) si elle peut paraître, au départ, attrayante pour certains d’un point de vue financier, revient en réalité à payer un prix plus élevé pour une simple location plutôt qu’un achat. Le seul et unique avantage étant simplement l’accès à un véhicule d’une gamme supérieure, c’est-à-dire un service. Mais vous le comprenez bien, cet avantage provient simplement du fait qu’on vous endette pour vous permettre de rouler dans la voiture de vos rêves…

D’après l’Association des Sociétés financières, « la part de la LOA dans le total des financements d’automobiles neuves est passée de 42% en 2013 à 73% en 2017 ». Et on estime aujourd’hui qu’il y a une explosion du nombre de véhicules acquis via le leasing auto, le secteur ayant explosé dans les deux dernières années. Mais cela n’a rien de surprenant, car dans un monde occidental qui a entamé sa phase de décroissance depuis la crise des subprimes de 2007-2008, nos élites intellectuelles et politiques nous préparent doucement un avenir débarrassé du « fardeau de la propriété », mais bien sûr uniquement pour les petits (les inutiles, les gens qui ne sont rien).

Agenda 2030 : tu ne possèderas rien et tu seras heureux

En effet, nos « savants » du Forum économique mondial ont déjà pensé la société de demain, le célèbre « Monde d’Après » post Covid est envisagé depuis quelques années déjà. Ainsi, l’auteure socialiste, Ida Auken, jeune dirigeante danoise et membre du Global Future Council on Cities and Urbanization du Forum économique mondial, a explicitement présenté sa vision du monde en 2030 :

« Je ne possède rien. Je ne possède pas de voiture. Je ne possède pas de maison. Je ne possède aucun appareil ni aucun vêtement. (…) Tout ce que vous considérez comme un produit est maintenant devenu un service. (…) Une par une, toutes ces choses sont devenues gratuites, donc cela n’a plus de sens pour nous de posséder beaucoup ». Également en 2016, la Directrice associée et rédactrice en chef de l’Agenda du Forum économique mondial, Ceri Parker, publiait elle aussi un article intitulé « 8 prévisions pour le Monde de 2030 » dans lequel elle écrivait : « Imaginer les sociétés de demain peut nous donner une nouvelle perspective sur les défis et les opportunités d’aujourd’hui ».

Ces expertes admettent néanmoins qu’il y aura une contrepartie à tout cela : le renoncement à la vie privée, puisque tous nos faits et gestes seront enregistrés. « Il faut espérer que personne ne l’utilisera contre nous », ose déclarer naïvement la jeune Madame Auken. Selon elle, les personnes qui ne pourront pas s’adapter à ce nouveau mode de vie partiront vivre à la campagne, où certaines formeront de petites communautés indépendantes. Son article fut alors repris un an plus tard sur le site Futurism, sous le titre : « Bienvenue en 2030. Je ne possède rien, je n’ai pas d’intimité et la vie n’a jamais été meilleure » (alors que les oligarques possèderont tout), titre qui connait une certaine célébrité dans les milieux de la réinformation.

Liquidation du patrimoine national

Évidemment pour faire accepter aux gens l’idée de ne plus rien posséder, il est plus simple de leur faire perdre ce qu’ils ont. Le consentement des populations ne figurant pas dans le programme de l’Hyperclasse, l’effondrement, la misère et le chaos contrôlé vont aider les peuples à accepter ce nouveau paradigme.

Ainsi, en France, le mouvement de liquidation de nos derniers fleurons industriels et notre patrimoine national va encore naturellement s’accentuer. Bien qu’étant très avancée, une nouvelle étape va être prochainement validée. Les Pechiney, Arcelor, Alcatel, Les Chantiers de l’Atlantique, Alstom (liquidation bien aidée par Macron) déjà bradés, vont avoir de nombreux successeurs. Et ce n’est pas les « demandes » de notre ministre de l’Économie Lemaire qui changeront grand-chose à cette triste réalité. Il n’est d’ailleurs pas insensé de dire que dans une courte période (2-3ans) le riche patrimoine français (notre patrimoine commun) va lui aussi être littéralement mis en vente.

Car la crise de solvabilité des ménages, des entreprises et de l’État va évidemment entrainer un énorme transfert d’actifs pour satisfaire la voracité des grands créanciers qui vont exiger d’être remboursés (au moins partiellement) avec de la richesse concrète (que l’on peut toucher et pas une énième reconnaissance de Dette). Et vous l’imaginez bien, nos créanciers vont s’empresser de racheter nos châteaux, nos forêts, nos monuments historiques, nos tableaux, œuvres d’art, notre mobilier national, etc. pour éponger les dettes françaises. Pour ce qui est du mobilier national, le Golem financier Macron (par l’intermédiaire de sa femme Brigitte) a déjà commencé à liquider, avec pour motif la crise du coronavirus (évidemment).

Nos forêts, comme l’eau désormais cotée à Wall Street, sont elles aussi devenues les proies du capitalisme transnational. Mais il n’y a pas qu’au sommet de l’État que l’on retrouve « les collaborateurs » des hypernomades. Depuis quatre décennies l’autorité et la souveraineté ayant été totalement démantelées, les différents échelons locaux regorgent aussi d’agents serviles prévaricateurs et corruptibles, qui vont s’empresser d’exécuter la basse besogne d’asservissement de leurs congénères.

Collectivités locales et nouveau système féodal

En effet, dans l’Agenda 2030 promu par le Forum économique mondial ce sont les collectivités locales qui doivent s’approprier le développement durable et qui vont servir de relais naturels pour achever nos vieilles nations.

Exprimé dans des termes plus simples, ce sont les nouveaux élus locaux (président de région, communautés de communes…) responsables de la gabegie des finances publiques due à la décentralisation lancée depuis les années quatre-vingts, qui vont être les garants du programme du Grand Reset à l’échelle locale. Mise en concurrence des territoires, corruption, incompétence, clientélisme, etc. les mois qui viennent ne vont pas manquer de nous offrir de nouveaux moments douloureux. Et c’est en toute logique que les politiques décentralisateurs qui nous ont déjà entrainés dans la spirale de la dette publique vont nous conduire dans cette nouvelle ère. Ainsi, les grandes servitudes financières vont s’appuyer concrètement sur leurs plus médiocres vassaux politiques (les Valérie Pécresse, Anne Hidalgo, Xavier Bertrand, Martine Aubry, en étant de parfaites illustrations) pour appliquer leur programme d’expropriation-spoliation et de décroissance verte appliquée aux plus modestes, et cela sur l’ensemble du territoire national. Pour illustrer cette thèse, deux arguments s’offrent à nous.

Le premier étant la communication orwellienne du comité 21 et la promotion de l’Agenda 2030 pour les collectivités, comme le stipule le guide : « L’Agenda 2030 est un outil complet et concret, composé de 17 Objectifs de développement durable, 169 cibles et 232 indicateurs de suivi, pour guider nos territoires dans des trajectoires durables, sans laisser personne de côté. Cet Agenda pour les « Partenariats, la Paix, la Prospérité, la Planète et les Peuples », est l’instrument indispensable aux collectivités territoriales pour lier leurs territoires aux engagements internationaux. Elles peuvent faire entendre leurs voix au Forum politique de haut niveau (instance de reporting annuel au niveau international où les collectivités territoriales ont toute leur place). Cette partie permet de mettre en perspective l’Agenda 2030, adopté à l’échelle internationale, avec l’échelon territorial, notamment en mettant en exergue les intérêts pour les collectivités de s’approprier un tel outil, mais aussi en décryptant la feuille de route nationale et en mettant en perspective Agenda 21 et Agenda 2030 ».

Le deuxième élément probant se trouve dans une expérience et un rapport parlementaire de 2019 d’un certain Jean-Luc Lagleze (membre de la majorité LREM à l’Assemblée) qu’il a remis au premier ministre de l’époque et à qui il recommande (toujours dans cette même logique de développement durable et d’urbanisation verte) de séparer le foncier du bâti dans les zones tendues des grandes métropoles. Pour faire simple, le projet Lagleze (élaboré en haut lieu) vise progressivement à nous exproprier de nos terres. Dans cette nouvelle perspective, le terrain resterait aux mains d’organismes « fonciers » publics, d’abord dans les grandes villes, puis ce principe finira par s’appliquer sur tout le territoire lorsque l’effondrement sera total. Ainsi, comme je l’ai indiqué en introduction, il s’agit là d’une remise en cause radicale de la conception du droit de propriété héritée de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789.

Et le Grand Reset qui arrive, va permettre très prochainement à plusieurs mesures d’être traduites dans la loi. Ainsi plusieurs mesures législatives, vont également renforcer le pouvoir des grands élus locaux (président de région et de communautés de communes : grands féodaux modernes) pour soi-disant limiter les prix du logement, mais en réalité il s’agira d’une attaque dirigée et ciblée contre le droit de propriété. Précisons-le quand même, les départements et communes structures territoriales traditionnelles vont progressivement se dissoudre dans ce nouveau découpage imposé par l’Euromondialisme. D’ailleurs on va y revenir, mais l’Hyperclasse qui souhaite instaurer la distinction entre la possession d’un terrain (foncier), qui serait publique, et celle du logement bâti sur ce terrain, laissée au propriétaire, ne souhaite que généraliser une pratique courante usitée outre-Manche. Des expériences ont même déjà été menées dans ce sens, notamment dans le Nord de la France et plus précisément dans l’agglomération Lilloise.

Ainsi, la soviétisation néo-libérale de notre pays est bien en marche, et la crise covidienne ne va faire qu’aggraver les choses. La question est de savoir comment vont-ils faire pour racheter les propriétés de la grande majorité des petits propriétaires ?

Fausse annulation des dettes contre droit de propriété

La crise de solvabilité future qui va entraîner une multitude de faillites permettra de légitimer encore une hausse de la fiscalité (augmentation des impôts), mais également une destruction des différentes protections (baisse où fin des pensions de retraites, abolition de la sécurité sociale, etc.). Les vieux devront payer et les malades aussi pour espérer guérir. Il n’est donc pas impossible que l’État annule les dettes privées, notamment les crédits immobiliers, en contrepartie de votre droit de propriété sur le foncier et d’un loyer pour occuper le bâti.

La réponse est donc simple : comme dans l’Antiquité, notre servitude se fera par le moyen de la dette. Car pour répondre à la plus grande vague de faillites et de chômage de masse de l’Histoire, en plus du revenu universel, l’hyperclasse va donc proposer un programme d’annulation des dettes (restructuration partielle) en échange de notre droit de propriété.

Bien sûr, avec la numérisation des devises, l’euro numérique et les autres CBC qui avancent, le contrôle sur les individus sera alors total. Et même si actuellement la BCE ne veut pas entendre parler d’annulation des dettes, car le timing n’est pas bon, l’effondrement financier mondial contrôlé amènera inévitablement les gouvernements chaperonnés par le Fonds monétaire international à proposer un allègement total de la dette.

Mais dans un premier temps ce seront les dettes personnelles (hypothèques, prêts des entreprises et particuliers) qui seront ciblées puisqu’elles pousseront les masses à accepter la servitude et a abandonner leur droit de propriété, pour tout simplement maintenir provisoirement l’illusion du statut quo actuel. Un véritable programme mondial de réinitialisation des dettes sera alors lancé à l’échelle internationale. Comme ce fut le cas avec les mesures sanitaires prises en conséquence du Coronavirus. L’année 2020 était bel et bien l’étape numéro un du programme.

Bien sûr, la question sous-jacente de l’annulation des dettes à savoir la question de la souveraineté monétaire ne sera pas posée. Évidemment face à cette remise à zéro des dettes, il faudra mettre en place des tractations internationales qui auront pour objectif de traiter également de l’épineuse question de la dédollarisation finale l’économie mondiale. Une monnaie mondiale déclinée en plusieurs monnaies numériques continentales pourrait alors voir le jour. Et il n’est pas exclu que dans un premier temps, bien que numérique(s), elle(s) soi(en)t adossée à l’or pour lancer ce nouveau système monétaire international (le phénix/DTS du FMI) et inaugurer la nouvelle phase du Nouvel Ordre mondial.

Dollar et dette
Bail emphytéotique et précédent britannique

Ainsi, la Dette va permettre à l’oligarchie transnationale de détruire notre droit de propriété. Mais le système de bail emphytéotique promu par le parlementaire Lagleze n’est pas vraiment une innovation récente. Bien au contraire, ce système existe depuis l’époque médiévale dans le monde anglo-saxon et plus précisément sur les terres britanniques. De nos jours, grâce à ce procédé, la moitié de l’Angleterre est détenue par moins de 1% de la population (évidemment les 1% les plus riches)

L’hyperclasse, fille des banquiers-marchands médiévaux, souhaite donc simplement généraliser ce paradigme d’oppression à l’ensemble de la planète. Ce qu’il se passe à Londres depuis des décennies va désormais être étendu chez nous. Ainsi, encore une fois par l’intermédiaire du prétexte écologique et par la dimension concrète de faillite et d’endettement, les hypernomades vont nous présenter l’artifice du bail emphytéotique comme une solution.

Comme nos voisins britanniques, et comme pour les voitures en leasing, nous aurons l’illusion de la propriété, mais concrètement nous aurons juste le droit de nous endetter et d’entretenir un immeuble qui se trouve sur une terre qui ne nous appartient pas. Pour celles et ceux qui ne perçoivent pas les inconvénients de ce système et qui se disent que c’est un moindre mal pour « sauver Gaïa », je les invite à se renseigner une seconde sur le destin tragique des paysans irlandais lors de l’incident dit « de Ballinglass ».

En effet, lors de la Grande Famine qui frappa l’Irlande entre 1845 et 1849, la majeure partie des terres en Irlande appartenait à de grands propriétaires anglais. Les paysans irlandais étaient des locataires, produisant des céréales, des pommes de terre et du bétail. Mais seules les pommes de terre restaient comme nourriture pour les paysans eux-mêmes, les autres produits servaient à payer le loyer et étaient exportés vers l’Angleterre. Ces exportations continuèrent même quand la récolte de pomme de terre de l’année 1845 fut désastreuse. Des paysans qui ne pouvaient pas payer le loyer dans cette situation furent ensuite expulsés de leurs maisons et de leurs fermes.

Puis, ce fut au tour de la totalité des 300 habitants du village de Ballinglass d’être expulsée. Ces derniers étaient pourtant relativement « riches » et pouvaient payer leur loyer. Mais ils furent malgré tout expulsés en une journée (13 mars 1846) parce que le propriétaire britannique voulait simplement établir une ferme de pâturage à l’emplacement du village, dans une logique de stratégie d’investissement. Les maisons de Ballinglass furent donc démolies par l’armée et la police. Le premier soir, leurs habitants dormirent dans les ruines, mais le lendemain, la police et l’armée revinrent pour les expulser définitivement. En résumé, la volonté du marché dans ce système prime sur la survie de centaines d’hommes et de femmes malgré leur capacité productive et leur travail concret…

Cette anecdote peut vous paraître anodine, mais en réalité elle symbolise parfaitement ce qui arrive lorsqu’une communauté d’individus n’est pas propriétaire de son logement et de sa source de revenus (moyens de production) à une grande échelle. Car ce qui est arrivé aux paysans irlandais au XIXème siècle va être imposé à l’ensemble des peuples du monde lorsque l’Agenda 2030 et le Grand Reset seront appliqués. Bien sûr, il y aura le vaccin, la surveillance de masse et les persécutions politiques qui s’ajouteront à cela, mais dites-vous bien que lorsqu’un peuple n’est plus propriétaire de sa terre, il n’est plus libre, il est esclave.

La liberté économique est bien souvent la condition sine qua non de la liberté politique. Les politiques (mi-soviétiques mi néo-libéraux) qui gèreront nos vies seront eux toujours dans les mains des financiers et ils appliqueront les programmes imposés par l’hyperclasse, à savoir l’asservissement total de la majorité par et pour une petite minorité.

Il y a plus de 2 000 ans à Rome, déjà les frères Gracques en payant de leur sang leur révolte face à l’oligarchie financière de leur temps, nous avaient pourtant mis en garde : « la possession de ses murs, de son foyer, (sont) la base de toutes sociétés saines. Et la cupidité d’une minorité, l’usure, la monopolisation des terres (font) que les lignes de partage de la terre qui définissent la propriété, elles (disparaissent) et les nations avec » (…) « Si bien que l’homme, le citoyen, finit par ne plus savoir où établir son foyer et qu’il devient, à la fin, l’esclave des puissances financières ».

Ainsi demain (en 2021) nous aurons le choix : défendre notre terre ou mourir en esclave.

Sources :

Catherine Austin Fitts | Interview complète | Planet Lockdown [VOSTFR et VF]

cv19.fr vous propose une version sous-titrée en français, une version avec une voix française est également disponible.

Cet entretien avec Catherine couvre le spectre de la situation dans laquelle nous nous trouvons.
Il a été réalisé en marge du documentaire complet.

Miroir : Peertube et Odysee
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=C1-0XKYAZII

L’analyse de Catherine peut être consultée à l’adresse suivante : https://home.solari.com

Le film complet, une fois sorti, sera disponible sur https://www.PlanetLockdownFilm.com

Catherine Austin Fitts livre ses explications concernant la situation que nous vivons. Elle évoque les banques, les émeutes, le vaccin, les projets des globalistes et propose sa solution.
Catherine Austin Fitts est une ancienne banquière et a travaillé comme assistante du secrétaire d’Etat au logement sous l’administration George W. Bush. Elle est à l’origine de la dénonciation de nombreuses fraudes et a fondé la société de Conseil Solari qu’elle dirige.

Les riches sont devenus plus riches pendant le COVID-19.

Nous avons tous été touchés par la catastrophe de 2020, provoquée par la pandémie. Mais, comme le fait remarquer Carmen Ang, de Visual Capitalist, en matière de finances, certains s’en sortent bien mieux que d’autres.

Alors que les pertes d’emplois persistent pour les Américains qui gagnent moins de 20 dollars de l’heure, les riches se sont enrichis. Plus précisément, les milliardaires américains les plus riches ont vu leur valeur nette rebondir de façon spectaculaire, grâce aux bonnes performances des marchés boursiers.

Voici un aperçu des personnes qui se sont enrichies depuis le creux du marché en mars 2020, et de l’augmentation de leur valeur nette depuis lors :

Croissance de la valeur nette des milliardaires en 2020

Entre le creux du marché de mars et décembre 2020, les milliardaires figurant sur cette liste ont vu leur fortune augmenter de 57 % en moyenne. Il est intéressant de noter que cela représente environ 10 points de pourcentage de plus que la croissance globale de l’indice S&P 500 au cours de la même période.

Elon Musk a connu la plus forte augmentation au cours de cette période, avec une hausse de 129 milliards de dollars de sa valeur nette, soit une hausse spectaculaire de 523 %.

C’est un résultat logique si l’on considère l’année que Musk a connue. La valeur marchande de Tesla a grimpé en flèche tout au long de l’année 2020, et la valeur à long terme de SpaceX a doublé après avoir fait des progrès monumentaux dans l’industrie spatiale privée.

Jeff Bezos a connu la deuxième plus forte croissance de sa valeur nette avec une augmentation de 74 milliards de dollars. Ce n’est pas surprenant, étant donné que le cours de l’action Amazon a grimpé de 69 % depuis le début de 2020.

Mais Amazon n’est pas la seule entreprise à avoir bénéficié de l’accélération du marché du commerce électronique : d’autres détaillants, comme Nike, ont également vu leurs ventes en ligne augmenter de manière significative cette année.
La richesse des milliardaires en général est en hausse

Il n’y a pas que les milliardaires de cette liste qui ont augmenté leur richesse. En fait, pendant la pandémie, la richesse des milliardaires a augmenté en moyenne de 27 % dans le monde et de 50% en australie. La croissance a été exceptionnellement forte dans les secteurs de la technologie et des soins de santé.

Les choses vont-elles se stabiliser après la pandémie, ou l’écart de richesse va-t-il continuer à s’accroître ?

Source : https://www.zerohedge.com/markets/rich-got-richer-during-covid-19-heres-how-american-billionaires-performed Traduction : https://cv19.fr

La Chine sera le premier pays à lancer une monnaie numérique

La plupart des banques centrales sont en train de préparer l’introduction potentielle des monnaies numériques (central bank digital currency – CBDC). La CBDC est une monnaie numérique émise par la banque centrale. Elle est parfois désignée comme la version numérique d’un billet de banque, mais dans de nombreux cas, ce n’est pas le cas. Il existe en effet de nombreuses variantes potentielles.

Par Wim Boonstra de Rabobank

Jusqu’à présent, pratiquement toutes les banques centrales restent ouvertes à la possibilité d’une éventuelle apparition d’une CBDC.

La Chine, où un essai de grande envergure est en cours, est la principale exception. Si cet essai est couronné de succès, on peut s’attendre à ce que la CBDC chinoise soit largement introduite dans un avenir proche. La Chine est donc confortablement en tête car le pays a de grandes ambitions pour sa monnaie numérique. Tout d’abord, elle devrait donner une impulsion considérable à l’économie chinoise ; ensuite, elle augmentera encore le contrôle du gouvernement chinois sur la société chinoise ; enfin, la nouvelle monnaie s’inscrit dans un plan ambitieux visant à renforcer la position internationale du renminbi, la monnaie chinoise, et potentiellement au détriment de l’euro en particulier. Cette détermination chinoise devrait inciter les décideurs politiques européens à agir en renforçant encore l’euro.

Chine : de l’argent liquide à l’argent presque totalement scriptural dans dix ans

Il n’y a pas si longtemps, les paiements au détail en Chine étaient encore presque entièrement effectués en espèces. Depuis lors, le trafic des paiements a connu une révolution et la Chine est aujourd’hui l’un des principaux pays pour les paiements sans numéraire. Contrairement à d’autres pays, tels que les Pays-Bas et la Suède, en Chine, cette évolution n’a pas été provoquée par le système bancaire, mais par quelques applications clés de sociétés Fintech relativement jeunes, telles que WeChat (Tencent) et Alipay (Ant Financial). Ces parties, qui forment une sorte de couche supplémentaire entre les banques et leurs clients, ont maintenant une part de marché collective de plus de 90% dans les paiements chinois sans numéraire. Le système chinois de paiements sans numéraire est déjà capable de régler environ 100 000 transactions par seconde.

La CBDC chinoise : DCEP

Dans ce contexte, la Banque populaire de Chine (BPdC), la banque centrale chinoise, a pris l’initiative de développer sa propre monnaie numérique connue sous le nom de Digital Currency Electronic Payment (DCEP). La DCEP est avant tout une alternative numérique aux billets de banque, bien qu’elle présente des caractéristiques qui diffèrent de celles des espèces à certains égards (voir ci-dessous). La DCEP a cependant la même valeur qu’un renminbi.

La technologie qui peut être utilisée par le public pour les paiements est basée sur la technologie de paiement traditionnelle et non sur la technologie de la blockchain. C’est la seule façon d’atteindre l’échelle nécessaire. L’objectif est d’atteindre une capacité de 300 000 transactions par seconde. La banque centrale pourrait elle-même utiliser la blockchain, par exemple pour les transactions de gros ou les règlements en DCEP entre banques privées. Bien que la DCEP soit une monnaie scripturale qui sera détenue sur un compte auprès d’une entité privée, il est également possible d’utiliser une fonctionnalité basée sur un token, par exemple une puce, pour effectuer des paiements peer-to-peer, même lorsqu’il n’y a pas Internet. Cela est particulièrement nécessaire pour une adoption réussie dans les zones rurales de la Chine. Cette fonctionnalité à partir de tokens sera largement utilisée, de sorte que la DCEP sera en concurrence avec l’argent liquide. Un essai d’envergure est en cours depuis plusieurs mois, auquel des dizaines de milliers de personnes ont participé.

Quels sont les objectifs de la BPdC avec la DCEP ?

La BPdC a plusieurs objectifs avec l’introduction de la DCEP.

Prévention d’un monopole dans le système de paiement

La BPdC veut éviter une situation dans laquelle WeChat et AliPay prendraient le contrôle du système de paiement chinois. Elle craint que l’ensemble du système de paiement ne tombe bientôt entre les mains de ces parties privées. La DCEP doit donc limiter l’implication de ces parties et accroître le rôle de la banque centrale dans le système de paiement. Il est d’autant plus probable que toute entreprise privée importante sera empêchée de devenir un acteur dominant, car en fin de compte, la Chine n’est pas une économie de marché “normale” (ce qui explique mieux la répression actuelle de Pékin contre Ant Financial qu’une simple querelle entre Xi Jinping et Jack Ma).

Promotion de l’inclusion financière et nouvelle réduction du rôle joué par l’argent liquide

Les paiements sans numéraire très performants occupent une place prépondérante dans une grande partie de la Chine. Mais dans les régions les plus pauvres, en particulier les zones rurales, les gens ont moins accès aux services bancaires tels que le crédit traditionnel. Dans ces régions, l’argent liquide joue toujours un rôle important. Les paiements dans le milieu criminel, y compris dans l’industrie illégale du jeu, sont encore largement effectués en espèces. La DCEP offrira aux habitants de ces régions un accès complet aux services financiers, mais elle peut aussi réduire l’importance des paiements en espèces. Le principal objectif de la DCEP est donc de remplacer l’argent liquide. En termes de caractéristiques, il ressemblera aussi beaucoup à l’argent liquide.

Une meilleure information sur les flux de paiement et la prévention des transactions illégales

Contrairement aux opérations de paiement utilisant un compte bancaire, qui par définition laissent des traces dans les registres d’une banque, les paiements en espèces sont très anonymes. Comme nous l’avons dit, la DCEP ressemblera beaucoup à de l’argent liquide, avec la possibilité d’effectuer des paiements directement d’une personne à une autre. Un certain degré d’anonymat semble donc être préservé. Mais en y réfléchissant de plus près, il devient évident que la BPdC, et donc le gouvernement chinois, auront un contrôle total.

Pour être précis, dans une transaction entre deux personnes effectuée avec DCEP, l’anonymat entre ces deux personnes sera assuré, comme c’est le cas pour un paiement en espèces. Mais la BPdC peut toujours établir ultérieurement qui a participé à la transaction. Cela permettra de tracer plus efficacement les transactions illégales que si elles étaient effectuées en espèces. Mais il sera également possible d’obtenir des informations détaillées sur le comportement des particuliers en matière de paiement.

Limiter la fuite des capitaux

Bien que la Chine n’ait pas de libre circulation transfrontalière des capitaux, la fuite des capitaux est un phénomène courant et important. La fuite des capitaux peut se produire de différentes manières et est souvent difficile à retracer. Par exemple, les sociétés chinoises qui font du commerce international peuvent manipuler des factures, ce qui permet de transférer de l’argent à l’étranger. Les gens peuvent également utiliser le système Bitcoin pour cacher de l’argent aux autorités et/ou le transférer à l’étranger.

Le gouvernement chinois, comme ses homologues européens et américains, craint que les Stablecoins ne jouent un rôle important en tant qu’alternative à l’argent ordinaire en circulation, mais qu’ils ne deviennent aussi un véhicule de fuite des capitaux (lire “Comment les Chinois utilisent les jeux d’argent illégaux en ligne et le filon pour blanchir plus d’un billion de yuans“). Les Stablecoins sont des cryptos comme les Bitcoins, mais contrairement à ces derniers, ils sont, du moins en théorie, garantis par des actifs financiers. Lorsque Facebook a annoncé en avril 2020 son intention d’ajouter des Stablecoins nationaux à sa Libra, un panier de devises numériques qu’il avait annoncé en 2019, les banques centrales ont immédiatement réagi en accordant une attention plus urgente à la CBDC.23 Ces Stablecoins pourraient par exemple créer la possibilité que des personnes utilisent un Stablecoin en Libra pour transférer de l’argent à l’étranger. Avec la DCEP, la BPdC a l’intention de ralentir la dynamique des Stablecoins privés. C’est également une considération importante pour les banques centrales occidentales.

Maintien de la souveraineté monétaire

Ceci est lié au point précédent. Si les gens ont facilement accès à des stablecoins privées, cela pourrait en fait, dans un sens, réduire le rôle de la monnaie nationale. Une situation similaire s’est produite au Zimbabwe, où la confiance dans la monnaie nationale a complètement disparu en raison de l’hyperinflation et où les gens se sont tournés en masse vers des devises étrangères telles que le dollar américain et le rand sud-africain. Dans une telle situation, la banque centrale nationale perd le contrôle des conditions monétaires dans son propre pays. Il est toutefois important de noter que la DCEP pourrait également être utilisée par la Chine pour interférer avec la souveraineté monétaire d’autres pays.

Qu’en est-il de la vie privée ?

La BPdC dit qu’elle respectera la vie privée des gens et donc l’anonymat des transactions, mais en même temps elle dit que la DCEP l’aidera à détecter les transactions illégales. Dans la pratique, cela signifie probablement que les gens pourront effectuer des paiements et conserver l’anonymat entre eux, mais que la banque centrale pourra en revanche voir les transactions. L’anonymat ne sera donc pas garanti et la banque centrale aura une bien meilleure connaissance du comportement des gens en matière de paiement qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent. La DCEP aura également le statut de monnaie ayant cours légal. Cela signifie que les résidents chinois seront obligés d’accepter la DCEP, comme le confirment diverses déclarations de la banque centrale sur la question (South China Morning Post, 10 novembre 2020). La DCEP ne naît donc pas vraiment d’une forte demande de la population chinoise, mais elle est imposée à la population par le gouvernement. De plus, de la manière dont la DCEP est conçue, elle pourrait devenir un parfait véhicule pour une économie quasi-commandée : elle permet de contrôler toutes les transactions et ouvre la porte à un retrait vers un modèle bancaire plus soviétique, à savoir une banque sous le contrôle total de l’État.

L’internationalisation du renminbi

L’utilisation du renminbi dans les transactions internationales est encore relativement limitée, certainement par rapport au dollar et à l’euro. Mais la Chine s’efforce d’en accroître l’utilisation et espère même qu’un jour le renminbi pourra succéder au dollar comme monnaie de réserve mondiale. La Chine considère la DCEP comme un moyen important de renforcer la position internationale du renminbi, car les étrangers pourront également utiliser la DCEP dans leurs transactions avec la Chine.

L’avantage pour la Chine est qu’elle peut régler une plus grande partie de son commerce international en renminbi (numérique). À cet égard, la Chine a d’abord ciblé l’Afrique. De nombreux pays africains n’ont pas de devises entièrement convertibles et le commerce mutuel est souvent réglé en dollars américains, ce qui est coûteux. La Chine vise à créer une situation dans laquelle les pays africains pourront utiliser la DCEP non seulement dans leurs échanges commerciaux avec la Chine, mais aussi pour leurs transactions intérieures. C’est un bon exemple de la manière dont la Chine vise à se positionner sur le plan international et dont divers projets et institutions coopéreront sous la direction du gouvernement. Le dernier modèle de smartphone Huawei comprend en effet une application permettant le paiement en DCEP sans avoir besoin d’Internet (Eurasia). Actuellement, Huawei est déjà un des principaux fournisseurs de télécommunications en Afrique, ce qui donne à la Chine une longueur d’avance. Dans d’autres parties du monde, où Huawei est moins dominant, voire interdit, il sera bien sûr moins simple pour la Chine de faire avancer la DCEP.

Notez que si la Chine a l’intention de renforcer sa propre souveraineté monétaire avec la DCEP, elle n’a manifestement aucun scrupule à l’utiliser pour saper la souveraineté monétaire d’autres pays. Si non seulement une plus grande proportion du commerce entre la Chine et les pays africains mais aussi une partie du commerce intra-africain pourrait bientôt être réglée en DCEP, donc en renminbi, l’utilisation internationale de la monnaie chinoise augmentera considérablement. Il convient de noter que si une part plus importante du commerce international de la Chine est réalisée en DCEP, il deviendra également plus difficile pour les importateurs et les exportateurs chinois d’utiliser le commerce comme moyen de canaliser des fonds à l’étranger. Le gouvernement chinois sera donc tenu de réduire la fuite des capitaux, bien qu’il ne soit pas possible d’éliminer complètement ce phénomène.

L’heure des décisions : la DCEP est-elle un signal d’alarme ?

La Chine est en tête au niveau international avec l’introduction du DCEP, et elle s’oriente clairement dans une direction différente de celle de nombreux autres pays qui envisagent de faire de même. En Europe, le débat porte encore principalement sur la forme que devrait prendre l’euro numérique, sa CBDC, sur la question de savoir s’il existe une demande des consommateurs et qui devrait la payer. Les autorités chinoises adoptent une approche plus stratégique, et surtout dans la perspective de savoir si une monnaie numérique peut contribuer à renforcer/enraciner la position internationale de la Chine.

En supposant que les essais chinois actuels soient couronnés de succès, nous pourrions très bien voir apparaître la DCEP dès l’année prochaine. Cela pourrait constituer une étape importante dans la poursuite du mouvement de l’économie chinoise vers la monnaie scripturale. Le système de paiement serait encore renforcé par la DCEP, car cela empêcherait les grandes parties privées d’acquérir un duopole avec le pouvoir de marché que cela impliquerait. L’inclusion financière serait améliorée dans les régions sous-développées, et chacun aurait accès à l’argent scriptural et aux services financiers associés que cela rendrait possible. L’économie souterraine serait encore réduite et le gouvernement chinois aurait une meilleure connaissance (et un meilleur contrôle) du comportement de ses citoyens en matière de paiement, à un point que nous, Occidentaux, considérerions probablement comme inacceptable. Enfin, l’introduction de la DCEP peut décourager la fuite des capitaux et probablement renforcer la position internationale du renminbi.

PBOC = Banque Populaire De Chine

Dans l’ensemble, la DCEP apportera certainement une contribution positive au développement futur de l’économie chinoise. Bien que la DCEP semble être moins innovante que les CBDC envisagées par les banques centrales occidentales à certains égards, la détermination dont fait preuve la Chine est sans aucun doute impressionnante.

Cette détermination chinoise montre également que la Chine travaille très activement au renforcement de la position internationale du renminbi, la banque centrale et des entreprises telles que Huawei collaborant étroitement pour y parvenir. Bien qu’il soit encore loin, un scénario dans lequel les premières parties des économies africaines, mais peut-être plus tard asiatiques, latino-américaines et même européennes utiliseront le renminbi pour des transactions transfrontalières et, le moment venu, également nationales, devient progressivement plus plausible.

On peut également s’attendre à ce que la Chine essaie d’amener tous les pays impliqués dans son initiative “Belt and Road” à utiliser la DCEP et donc le renminbi. Aujourd’hui, le renminbi est encore une petite monnaie par rapport à l’euro et surtout au dollar. Mais cette situation pourrait changer si la DCEP est largement acceptée. Dans le contexte d’une situation où la position internationale de l’euro a plus ou moins stagné au cours des dernières décennies, cela est pour le moins quelque peu déconcertant.

Bien sûr, on peut s’attendre à ce que, lorsque le renminbi numérique prendra son essor et gagnera en popularité, les autres banques centrales réagiront fortement. Les États-Unis, en particulier, seront déterminés à maintenir la domination internationale du dollar. Les autorités américaines comprendront bientôt qu’un renminbi numérique réussi pourrait, à long terme, se révéler être une menace plus importante pour la position du dollar que ne l’a jamais été l’euro. La différence la plus importante est que l’euro est institutionnellement faible et que les politiciens européens n’ont pas réussi jusqu’à présent à utiliser leur monnaie comme un instrument géopolitique. Le gouvernement chinois, en revanche, comprend très bien le pouvoir de l’argent en tant qu’instrument “pacifique” pour accroître le poids politique international.

Mais après toutes ces bonnes nouvelles, la DCEP s’avère également être un important signal d’alarme qui incite les décideurs politiques européens à enfin consacrer une attention sérieuse au renforcement du rôle international de l’euro. Avoir la deuxième monnaie après le dollar américain n’est peut-être pas optimal, mais ce n’est pas désastreux. Être troisième après le renminbi chinois, c’est une autre histoire. En fin de compte, c’est l’argent qui parle.

***

Annexe : à quoi ressemblera la DCEP ?

La conception exacte de la DCEP n’est pas encore claire. Selon la BRI, la DCEP sera ce que l’on appelle une CBDC hybride. Les gens détiendront des soldes à leur nom à la banque centrale, mais les transactions seront approuvées par un groupe intermédiaire de parties privées (dont éventuellement des banques commerciales). Il n’y aura alors aucune interaction directe entre la banque centrale et les titulaires de comptes, mais les personnes auront un compte à leur nom à la banque centrale. Cette idée est similaire à celle qui est proposée par d’autres banques centrales telles que la BCE et la Banque d’Angleterre. Bloomberg, Blockchain News et le China Daily, en revanche, décrivent la DCEP comme un système à deux niveaux, dans lequel les gens ne détiendront pas directement de comptes auprès de la BPdC. Selon ces rapports, dans le système chinois, les gens ne détiendront qu’un compte DCEP auprès d’une banque ou, plus probablement, auprès d’un fournisseur de services de paiement. Ces parties détiendront à leur tour un solde auprès de la BPdC sous la forme d’une réserve de liquidités qui couvrira exactement le montant des DCEP. Elles régleront également les paiements interbancaires en DCEP. Ce type de système est également connu sous le nom de CBDC synthétique (sCBDC), car les personnes ne disposeront pas de leur propre compte CBDC auprès de la banque centrale. La CBDC recevra toutefois des relevés réguliers des transactions effectuées.

Si ce dernier modèle est adopté, le modèle chinois de CBDC ressemblerait davantage à une banque de réserve (de liquidités) complète qu’à une véritable CBDC. Une banque à réserve de liquidités complète est une banque qui détiendrait une réserve de liquidités de 100 % auprès de la banque centrale, en contrepartie des comptes de paiement de la CBDC détenus auprès d’elle. Mais dans le modèle chinois, aucune institution supplémentaire ne serait créée, les institutions financières existantes offriraient des comptes supplémentaires qui seraient alors garantis à 100 % par les réserves de la banque centrale. Les déclarations de la BPdC suggèrent également que l’on s’oriente davantage vers un modèle synthétique. Techniquement parlant, cela représenterait une démarche moins innovante qu’une véritable CBDC.

Source : https://www.zerohedge.com/markets/china-will-be-first-country-launch-digital-currency-what-happens-then Traduction : https://cv19.fr

Explosion de la dette : le journaliste François Lenglet prévoie une catastrophe économique

A ceux qui prétendent que l’économie belge se porte bien et que les dépenses et dettes contingentes à la crise du coronavirus ne sont que de légères fluctuations qui seront résolues en un claquement de doigt, François Lenglet leur répond dans un livre paru chez Albin Michel intitulé : « Quoi qu’il en coûte ».

Depuis mars, 12 milliards d’euros ont été empruntés par l’Etat belge afin de sauver l’économie et soutenir les secteurs de l’Horeca, payer les chômages temporaires et les droits passerelles.

L’auteur affirme : « On emprunte justement à cette coopérative qui est l’argent de la banque centrale européenne. Certains disent qu’on ne remboursera pas mais pour moi, je crois que ça pourrait créer un désordre monétaire auquel on n’est pas du tout habitué. […] Quand l’excès de monnaie n’a pas aucun rapport avec la richesse, il y a des mouvements de panique de richesse vis-à-vis de la monnaie. Cela a été démontré au fil des siècles« .

Aujourd’hui, au deuxième semestre 2020, la dette publique de l’Etat belge est de 524 milliards d’euros, ce qui correspond à 115% du PIB.

En d’autre terme, lorsque vous mettez un enfant au monde, vous lui mettez une dette de 46 000€ sur la tête.

La dette n’est pas qu’une abstraction : c’est une somme d’argent qui a été empruntée par l’Etat (donc, indirectement : vous) et devra tôt ou tard être remboursée. François Lenglet se pose donc la question suivante : qui va payer cette dette ?

La Belgique n’est pas seule dans ce cas de figure. La plupart des états occidentaux sont endettés jusqu’au cou et sont tenus économiquement (donc : politiquement) par les banques. Les données suivantes datent de 2019, soit avant la crise du coronavirus :

Question : que se passe-t-il lorsqu’un créancier n’a plus confiance en son emprunteur et qu’il lui demande de rembourser une dette qu’il ne peut pas payer ?

Réponse : un Krach boursier, et quand on n’a pas de chance, une guerre de grande envergure.

Pour sortir de ce guêpier, la Banque Centrale Européenne propose de mettre en place l’Euro digital, c’est-à-dire une monnaie virtuelle (menant à terme à la disparition de l’argent liquide) et de collectiviser l’ensemble des capitaux disponibles dans la zone euro au sein d’un super-compte détenu par ladite BCE. Cet euro digital deviendra à terme la seule façon de payer vos courses, vos factures, d’acheter votre maison et de payer votre plombier. L’euro digital signifierait la mort de la propriété privée et la transparence totale de vos activités économiques aux yeux de l’Etat. Ce sont en tous cas des dérives à prévoir, car un tel système, même s’il est intéressant de prime abord, pourrait rapidement tourner en dérive totalitaire.

Alors que les commerçants et artisans de la classe moyenne sont en train de disparaître, creusant toujours le fossé entre prolétaires et bourgeois, rassurez-vous : certains parviennent à tirer leur épingle du jeu de cette crise du coronavirus. Ce rapport d’Oxfam cite des informations intéressantes, parmi lesquelles :

  • 400 millions de personnes ont perdu leur emploi depuis le début de la crise
  • les 25 milliardaires les plus riches de la planète ont vu leur richesse augmenter de 255 milliards de dollars en mars et mai
  • la fortune cumulée des milliardaires se montait à pas moins de 10.200 milliards de dollars, soit un nouveau record, au delà du pic de 2017

Car pendant que les commerces coulent, les actionnaires gros et gras continuent à se remplir la panse. Un aperçu de l’augmentation de la capitalisation boursière au premier semestre 2020

1. Amazon (commerce en ligne) // +401,1 milliards de dollars
2. Microsoft (informatique) // +269,9 milliards de dollars
3. Apple (informatique) // +219,1 milliards d’euros
4. Tesla (automobile) // +108,4 milliards d’euros
5. Tencent (jeux vidéo) // +93 milliards milliards d’euros
6. Facebook (réseau social) // +85,7 milliards d’euros
7. Nvidia (informatique) // +83,3 milliards d’euros
8. Alphabet (informatique) // +68,1 milliards d’euros
9. PayPal (paiement en ligne) // +65,4 milliards d’euros
10. T-Mobile (télécommunication) // +59,7 milliards d’euros
11. Pinduoduo (commerce en ligne) // +55,2 milliards d’euros
12. Netflix (plateforme de streaming) // +55,1 milliards d’euros
13. Meituan Dianping (commerce en ligne) // +53,6 milliards d’euros
14. Shopify (commerce en ligne) // + 51,4 milliards d’euros
15. Zoom vidéo (informatique) // +47,9 milliards d’euros
16. JD.com (commerce en ligne) // +44,3 milliards d’euros
17. Adobe (logiciels) // +40,1 milliards d’euros
18. Audi (automobile) // +37,8 milliards d’euros
19. AbbVie (informatique) // +37,7 milliards d’euros
20. Kweichow Moutai (boissons) // +35,5 milliards d’euros

Mais bon, n’oubliez pas que c’est la crise, que vous êtes des « sans dents » et que vos métiers sont inutiles.

Source : RTBF, Contrepoints, Novethic https://www.belgicanews.com/explosion-de-la-dette-le-journaliste-francois-lenglet-prevoie-une-catastrophe-economique/

Les milliardaires américains ont gagné un billion de dollars depuis le début de la pandémie

Soit 1 000 000 000 000 de dollars.

Les milliardaires américains n’ont pas seulement été immunisés contre cette pandémie, ils y ont prospéré, augmentant considérablement leur richesse collective. Selon une analyse de Chuck Collins de l’Institute for Policy Studies, les milliardaires américains ont vu leur richesse augmenter d’un billion de dollars depuis mars dernier, soit plus de 34 %. Ce n’était pas le cas lors de la crise financière de 2008, lorsqu’il a fallu trois ans aux 400 personnes les plus riches de Forbes pour récupérer leurs pertes de la Grande Récession. Les conclusions de Collins mettent en évidence une augmentation de la richesse de seulement 650 personnes qui, comme le note Niall McCarthy de Statista, semble obscène à un moment où près de 7 millions d’Américains risquent d’être expulsés lorsque les moratoires expireront à la fin de l’année.

Vous trouverez plus d’informations sur Statista

Il y a 650 milliardaires sur la liste, dont 47 arrivants et 11 abandons pour cause de décès ou de difficultés financières. De nombreux milliardaires de renom ont réalisé des gains financiers impressionnants. Jeff Bezos a ainsi vu sa fortune augmenter de 69,4 milliards de dollars entre le 17 mars et le 24 novembre. Le patron d’Amazon et l’homme le plus riche de la planète dispose désormais de 182,4 milliards de dollars. Le gain le plus impressionnant de la liste a été enregistré par Elon Musk, PDG de Tesla et de SpaceX, qui a vu sa fortune connaître une ascension fulgurante. Au cours de cette période, sa fortune a augmenté de 414 %, passant de 24,6 milliards de dollars à 126,2 milliards de dollars, ce qui fait de lui le deuxième homme le plus riche du monde après Bezos.

Illustrant le fossé de l’inégalité financière aux États-Unis aujourd’hui, l’analyse indique que les milliardaires américains possèdent 4 000 milliards de dollars, soit 3,5 % de toutes les richesses privées du pays. La richesse des milliardaires est aujourd’hui deux fois plus importante que celle des 50 % des ménages américains les plus pauvres réunis, soit environ 160 millions de personnes.

Source : https://www.zerohedge.com/personal-finance/us-billionaires-have-gained-1-trillion-pandemic-started

Donc, c’est quoi le “Grand Reset” ?

Internet a beaucoup parlé du “Grand Reset” ou de la “Grande Réinitialisation” ou “Grande Remise à Zéro” ces derniers temps. Ce terme a fait son apparition sur Facebook et Twitter, et le New York Times a même publié un article le rejetant comme une “théorie du complot”. Mais ce n’est certainement pas une théorie du complot. J’étais déterminé à aller au fond des choses, et je vais vous faire part des faits que le New York Times n’a pas pu trouver ou a refusé de partager.

Il s’avère que “le Grand Reset” est en fait une initiative lancée par le Forum économique mondial (FEM) qui vise à amener “les acteurs mondiaux à coopérer pour gérer simultanément les conséquences directes de la crise COVID-19”.

Ce qui suit provient directement du site officiel du Forum économique mondial

Il est urgent que les acteurs mondiaux coopèrent pour gérer simultanément les conséquences directes de la crise COVID-19. Pour améliorer l’état du monde, le Forum économique mondial lance l’initiative “du Grand Reset”.

Le New York Times a donc publié une fausse nouvelle en nous disant que “le Grand Reset” n’est qu’une “théorie du complot” et qu’il nous doit à tous des excuses importantes.

Selon le Forum économique mondial, “le Grand Reset” est une “fenêtre d’opportunité unique” pour les dirigeants mondiaux de façonner “l’état futur des relations mondiales, l’orientation des économies nationales, les priorités des sociétés, la nature des modèles commerciaux et la gestion d’un bien commun mondial”…

Alors que nous entrons dans une période unique pour façonner la reprise, cette initiative offrira des perspectives qui aideront à informer tous ceux qui déterminent l’état futur des relations mondiales, l’orientation des économies nationales, les priorités des sociétés, la nature des modèles commerciaux et la gestion d’un bien commun mondial. S’inspirant de la vision et de la vaste expertise des dirigeants engagés dans les communautés du Forum, l’initiative du Grand Reset comporte un ensemble de dimensions pour construire un nouveau contrat social qui honore la dignité de chaque être humain.

En d’autres termes, “le Grand Reset” n’est essentiellement qu’un plan actualisé pour un nouvel ordre mondial.

L’homme derrière “la Grande Reset” s’appelle Klaus Schwab. Il est le fondateur et le président exécutif du Forum économique mondial, et le site officiel du WEF contient un article de Schwab intitulé “Il est maintenant l’heure d’un ‘Grand Reset’”. Voici un extrait de cet article…

Pour obtenir de meilleurs résultats, le monde doit agir conjointement et rapidement pour réorganiser tous les aspects de nos sociétés et de nos économies, de l’éducation aux contrats sociaux et aux conditions de travail. Tous les pays, des États-Unis à la Chine, doivent participer et toutes les industries, du pétrole et du gaz à la technologie, doivent être transformées. En bref, nous avons besoin d’un “Grand Reset” du capitalisme.

Il est très ouvert sur le fait qu’il veut “relancer tous les aspects de nos sociétés et de nos économies”. Cela signifie que tous les aspects de l’activité humaine relèveraient de son plan.

Mais en particulier, il souhaite vivement un “Grand Reset” du capitalisme.

Cela déclenche certainement des signaux d’alarme.

Lorsque les gens commencent à parler de changements radicaux dans le capitalisme, ils veulent généralement dire que nous devrions aller encore plus loin dans la direction du socialisme.

Selon Schwab, le “Grand Reset” comporte trois éléments principaux.

Le premier consiste à réformer nos systèmes économiques afin qu’ils “favorisent des résultats plus équitables”

En outre, les gouvernements devraient mettre en œuvre des réformes attendues depuis longtemps qui favorisent des résultats plus équitables. Selon les pays, ces réformes peuvent inclure des modifications de l’impôt sur la fortune, la suppression des subventions aux combustibles fossiles et de nouvelles règles régissant la propriété intellectuelle, le commerce et la concurrence.

Malheureusement, je pense qu’il veut dire exactement la même chose qu’Alexandria Ocasio-Cortez quand elle parle de “résultats plus équitables”.

Deuxièmement, M. Schwab affirme que l’un des principaux éléments du “Grand Reset” impliquerait des investissements gouvernementaux massifs dans des infrastructures urbaines “vertes” et d’autres projets similaires…

Le deuxième volet du programme du Grand Reset permettrait de s’assurer que les investissements font progresser les objectifs communs, tels que l’égalité et la durabilité. À cet égard, les programmes de dépenses à grande échelle que de nombreux gouvernements mettent en œuvre représentent une opportunité majeure de progrès. La Commission européenne, par exemple, a dévoilé des plans pour un fonds de relance de 750 milliards d’euros (826 milliards de dollars). Les États-Unis, la Chine et le Japon ont également des plans de relance économique ambitieux.

Plutôt que d’utiliser ces fonds, ainsi que les investissements des entités privées et des fonds de pension, pour combler les lacunes de l’ancien système, nous devrions les utiliser pour en créer un nouveau qui soit plus résistant, plus équitable et plus durable à long terme. Cela implique, par exemple, de construire des infrastructures urbaines “vertes” et d’inciter les industries à améliorer leurs résultats en matière de mesures environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).

Cela ne ressemble-t-il pas beaucoup au “Green New Deal” que beaucoup de gens de gauche ont mis en avant ici aux États-Unis ?

Troisièmement, M. Schwab envisage d’appliquer les “innovations” dont nous avons été témoins pendant la pandémie de COVID comme un modèle pour “chaque secteur” de la société

La troisième et dernière priorité du programme du Grand Reset est d’exploiter les innovations de la quatrième révolution industrielle pour soutenir le bien public, notamment en s’attaquant aux problèmes sanitaires et sociaux. Pendant la crise COVID-19, les entreprises, les universités et d’autres acteurs ont uni leurs forces pour développer des diagnostics, des thérapies et d’éventuels vaccins, établir des centres de test, créer des mécanismes de traçage des infections et fournir des services de télémédecine. Imaginez ce qui pourrait être possible si des efforts concertés similaires étaient déployés dans tous les secteurs.

En d’autres termes, M. Schwab pense que la réponse mondiale à la pandémie de COVID peut servir de modèle pour régir tous les domaines de notre vie en allant de l’avant.

N’est-ce pas merveilleux ?

Bien sûr, pour que les mondialistes puissent rallier les États-Unis à ce “Grand Reset”, ils devront d’abord écarter Donald Trump, et ils pensent qu’ils sont très proches d’atteindre cet objectif.

Les mondialistes envisagent un avenir “durable” dans lequel toutes les formes d’activité humaine sont très étroitement surveillées et contrôlées pour “le bien de la planète”. Ils sont entièrement convaincus qu’un système mondial dans lequel toutes les nations du monde sont de plus en plus intégrées est ce qu’il y a de mieux pour l’humanité, mais ceux d’entre nous qui résistent aux mondialistes comprennent qu’un système mondial unique se transformera inévitablement en un cauchemar mondial complet et total.

Les publications mondialistes telles que le New York Times continueront à essayer de nous convaincre que des plans tels que le “Grand Reset” n’existent même pas, alors même que des organisations mondialistes telles que le Forum économique mondial annoncent publiquement leurs plans au grand jour.

Dans des moments comme celui-ci, il est absolument impératif de penser par soi-même, car la tromperie est partout et ceux qui disent la vérité sont souvent grandement ridiculisés.

Source: The Most Important News, le 21 novembre 2020Traduction par Aube Digitale

Klaus Schwab : Le Grand Reset va “conduire à une fusion de notre identité physique, numérique et biologique”.

Klaus Schwab : Le Grand Reset va “conduire à une fusion de notre identité physique, numérique et biologique”.

Des micropuces implantables qui peuvent lire vos pensées.

Le mondialiste Klaus Schwab a clairement indiqué que le transhumanisme fait partie intégrante du ” Grand Reset ” lorsqu’il a déclaré que la quatrième révolution industrielle ” conduirait à une fusion de notre identité physique, numérique et biologique “. Dans son livre, il précise qu’il s’agit de puces implantables qui peuvent lire vos pensées.

Comme nous l’avons souligné précédemment, “The Great Reset” attire un déluge d’attention nouvelle au lendemain de la pandémie de coronavirus, qui, selon le Premier ministre canadien Justin Trudeau, est “l’occasion d’une remise à zéro”.

Le programme est principalement basé sur le démantèlement du système capitaliste actuel en faveur d’un régime technocratique plus centralisé qui entraînera une baisse du niveau de vie, une réduction de la consommation de carburant, une diminution des libertés civiles et une automatisation accélérée des emplois.

Cependant, un autre aspect clé du ” Great Reset “, ou de la ” quatrième révolution industrielle ” comme l’appelle Schwab, est la fusion de l’homme avec la machine.

“Ce à quoi la quatrième révolution industrielle va conduire, c’est à une fusion de notre identité physique, numérique et biologique”, a déclaré Schwab au Chicago Council on Global Affairs.

Schwab a ensuite expliqué comment son livre, “Shaping the Future of The Fourth Industrial Revolution”, a été particulièrement populaire en Chine, en Corée du Sud et au Japon, l’armée sud-coréenne en ayant acheté à elle seule 16 000 exemplaires.

Dans ce livre, Schwab explique avec enthousiasme comment la technologie à venir permettra aux autorités de “s’immiscer dans l’espace jusqu’ici privé de notre esprit, en lisant nos pensées et en influençant notre comportement”.

Il poursuit en prédisant que cela incitera les forces de l’ordre à mettre en place des programmes de pré-criminalité de type “Minority Report-style”.

“Au fur et à mesure que les capacités dans ce domaine s’amélioreront, la tentation pour les forces de l’ordre et les tribunaux d’utiliser des techniques pour déterminer la probabilité d’une activité criminelle, évaluer la culpabilité ou même éventuellement récupérer des souvenirs directement dans le cerveau des gens augmentera”, écrit Schwab. “Même le fait de traverser une frontière nationale pourrait un jour impliquer un scanner cérébral détaillé pour évaluer le risque de sécurité d’un individu”.

Schwab s’exprime également avec beaucoup de lyrisme sur le rêve utopique transhumaniste partagé par tous les élitistes, qui conduira finalement à la création de cyborgs humains.

“Les technologies de la quatrième révolution industrielle ne s’arrêteront pas à faire partie du monde physique qui nous entoure – elles deviendront une partie de nous”, écrit Schwab.

“En effet, certains d’entre nous ont déjà le sentiment que leurs smartphones sont devenus une extension de nous-mêmes. Les appareils externes d’aujourd’hui, des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle, deviendront presque certainement implantables dans notre corps et notre cerveau”.

Schwab approuve aussi ouvertement une chose dont les médias prétendent encore qu’elle n’est qu’un domaine de discussion pour les théoriciens de la conspiration, à savoir “les micropuces actives implantables qui brisent la barrière cutanée de notre corps”.

Le mondialiste salue l’arrivée de “dispositifs implantés (qui) aideront probablement aussi à communiquer des pensées normalement exprimées verbalement par le biais d’un smartphone “intégré”, et des pensées ou humeurs potentiellement non exprimées par la lecture d’ondes cérébrales et d’autres signaux”.

En d’autres termes, la “fusion de notre identité physique, numérique et biologique” est liée à la singularité transhumaniste et à un avenir où chaque mouvement et chaque pensée seront suivis par une puce électronique implantée.

Ce n’est pas une “théorie de la conspiration” quand ils vous disent ouvertement ce qu’ils veulent faire.

Source : https://summit.news/2020/11/16/klaus-schwab-great-reset-will-lead-to-a-fusion-of-our-physical-digital-and-biological-identity/

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