Day: January 30, 2021

Le lait maternel pourrait aider à lutter contre le covid-19 chez les jeunes enfants

De nouvelles recherches tentent de déterminer si les anticorps trouvés dans le lait maternel pourraient aider à combattre et à traiter les cas graves de COVID-19.

“Il y a beaucoup de discussions à ce sujet, et je pense que c’est passionnant”, a déclaré le Dr Laura Ward, néonatologiste au centre médical de l’hôpital pour enfants de Cincinnati.

La recherche en est encore à ses débuts, mais Mme Ward a déclaré qu’il y a des preuves que le lait maternel contient des anticorps qui aident à protéger contre les problèmes respiratoires.

“Il est logique que l’allaitement maternel protège contre ce virus”, a déclaré M. Ward. “Je pense que nous commençons tout juste à avoir ces preuves.”

Cette nouvelle recherche est également l’une des raisons pour lesquelles les nouvelles mères qui ont contracté le COVID-19 sont encouragées à continuer d’allaiter leur enfant.

“Ce fut un énorme soulagement”, a déclaré Debbie Pappadakes, une nouvelle maman qui a eu le COVID-19 en novembre. “Je me sens vraiment bien avec le fait qu’une si petite personne ait été exposée et qu’elle ait maintenant une réponse immunitaire [les médecins] pensent que cela la protégera si elle est à nouveau exposée”.

Cependant, lorsque bébé de Pappadakes a dû suivre un nouveau régime, plutôt que de se débarrasser de son lait maternel, elle s’est rendue sur Facebook pour voir si elle pouvait partager son lait maternel avec d’autres personnes.

“Avoir le pouvoir de produire des anticorps… est une telle bénédiction, surtout pour quelqu’un qui ne pourrait peut-être pas allaiter du tout”, a-t-elle déclaré.

Le partage informel du lait est une chose, et d’autres nouvelles mamans qui pourraient ne pas produire de nouveau lait prennent volontiers le lait donné.

“Je voulais juste lui donner une longueur d’avance”, a déclaré la nouvelle maman Emily Jump-Reitz, qui a eu le COVID-19. “Je ne faisais plus de lait, donc je n’ai pas pu partager les anticorps que je fabriquais.”

Ward est une experte en néonatologie, mais elle ne mène pas actuellement de recherches à l’hôpital pour enfants de Cincinnati et ne cherche pas de donneurs.

Source : https://www.wcpo.com/news/coronavirus/breast-milk-could-help-in-fight-against-covid-19-in-young-children
Traduction par https://cv19.fr

Sur les risques cancérigènes des masques

Le masque chirurgical peut contenir au moins deux agents potentiellement cancérigènes dans des proportions variables, le toluène (ou méthylbenzène) et le formaldéhyde (ou méthanal).

Dans cette vidéo un chef d’entreprise utilise un outil pour mesurer la présence dans l’air de polluants qu’il retrouve en simulant une respiration à travers un masque.

https://www.youtube.com/watch?v=p0EZSh0Ht-U

Ces deux composants sont déjà mis en cause dans les différentes affections dermatologiques et irritations liées aux masques.
Un lien entre formaldéhyde des masques en polymères plastiques et dermatites est déjà exposé dans deux études :
Surgical mask dermatitis caused by formaldehyde (releasers) during the COVID ‐19 pandemic (Dermatite des masques chirurgicaux causée par le formaldéhyde (libérateurs) pendant la pandémie COVID -19)
Allergic Contact Dermatitis from Formaldehyde Textile Resins in Surgical Uniforms and Nonwoven Textile Masks (Dermatite de contact allergique due aux résines textiles de formaldéhyde dans les équipements chirurgicaux et les masques en textile non tissé)

Le toluène

L’industrie textile utilise le toluène comme solvant, principalement dans la région Asie-Pacifique, dominée par des pays tels que la Chine et l’Inde.

Le toluène a une toxicité aiguë faible, mais il a comme premiers organes-cibles le système nerveux central (cerveau, moelle). C’est aussi un irritant pour la peau, l’œil et le système respiratoire, le toluène altère également la fécondité mâles et femelles à des taux faibles.
La toxicité du toluène est très bien étudiée en milieu professionnel et sur l’animal, une intoxication au toluène peut être reconnue comme maladie professionnelle en France.

Sa toxicité chronique a été étudiée chez l’animal de laboratoire (souris, rat) chez lequel on observe :

  • une augmentation de poids de divers organes impliqués dans la détoxication (foie, rein par exemple après exposition à 1 250 ppm durant 15 jours chez le rat ; à 2 500 ppm, le rat grossit, avec augmentation du poids du cerveau, du cœur, des poumons et des testicules, avec des symptômes de dyspnée et d’ataxie) ;
  • une modification du taux de neurotransmetteurs ;
  • une neurotoxicité affectant notamment l’hippocampe et le cervelet ;
  • une ototoxicité32 chez le rat avec une interaction synergique avec le bruit33,34;
  • une exposition longue (2 ans à 1 500 ppm) chez le rat a induit une inflammation des muqueuses nasales avec érosion de l’épithélium olfactif, métaplasie et dégénérescence de l’épithélium respiratoire, mais en dessous de 300 ppm, aucun symptôme n’a été observé (la NOAEL ou concentration sans effet toxique observé était de 625 ppm pour une exposition de 6,5 heures par jour, 5 jours par semaine durant 15 semaines ; ou de 300 ppm sur une durée d’exposition de 2 ans. Par voie orale, la NOAEL était pour le rat et la souris de 625 mg kg−1 j−1 pendant 13 semaines)35,36.

Le toluène ne semble pas avoir d’effets sur l’ADN in vivo, alors qu’il en a in vitro.

Via la peau ou par inhalation, il ne semble pas cancérogène37,38,39,40, mais en tant que solvant pourrait contribuer à l’entrée dans l’organisme de produits cancérigènes.

Le toluène est reprotoxique41 (altération de la fécondité à des taux où il n’est pas toxique pour la mère, chez le rat). Il altère aussi la fertilité des mâles via une altération de la spermatogenèse et/ou peut-être du fonctionnement de l’épididyme : réduction de 20 % du nombre de spermatozoïdes sans réduction de leur mobilité sous 6 000 ppm. Au-delà, le nombre de spermatozoïdes diminue, ainsi que leur mobilité, mais sans modification de poids des testicules ou de la spermatogenèse testiculaire, et sans altération du taux d’hormones après un mois d’exposition[17]. La fertilité n’est pas affectée en deçà de 600 ppm.

Il passe facilement dans l’embryon, induisant au-delà de 600 ppm chez l’animal (pas de donnée pour l’homme) un retard de croissance et de poids à la naissance et des troubles psychomoteurs postnataux qui traduisent la neurotoxicité du toluène pour le cerveau embryonnaire, bien que sans malformations externes42,43, y compris par inhalation44. Il n’est pas réputé tératogène in vivo ni in vitro. L’UE l’a classé toxique pour la reproduction, catégorie 3, R 63.

Le formaldéhyde

Le formaldéhyde est un carcinogène humain connu et a été lié au cancer du nasopharynx, au cancer des sinus et au cancer lymphohématopoïétique (National Toxicology Program, 2014).

Il est aussi irritant : au-dessus d’une concentration de 0,1 mg/kg dans l’air, il peut irriter les yeux et les muqueuses, causant des conjonctivites, des maux de tête et des difficultés à respirer accompagnées de douleurs dans la gorge.

Reprotoxicité : selon le CIRC (2005), plusieurs études ont évalué directement ou indirectement les effets sur la reproduction de l’exposition professionnelle au formaldéhyde. Les résultats examinés dans ces études ont inclus des avortements spontanés, des malformations congénitales, une chute du poids à la naissance, l’infertilité et l’endométriose.

Génotoxicité : le CIRC (2005) estime qu’il existe des preuves de génotoxicité pour plusieurs modèles in vitro ainsi que chez les personnes exposées et les animaux de laboratoire. Les études faites chez des travailleurs exposés au formaldéhyde ont révélé des cassures ou réagencements (cross-link) des molécules d’ADN, ce qui est cohérent avec les observations faites chez les animaux de laboratoire (rats, singes), chez lesquels le formaldéhyde inhalé a causé, de manière reproductible, des perturbations de l’ADN extrait de muqueuses nasales après exposition à inhalation.
Une étude rapporte des anomalies cytogénétiques de la moelle osseuse de rats ayant été exposés par inhalation, mais d’autres études n’ont pas détecté cet effet.

L’élastique du masque peut aussi causer des problèmes dermatologiques dans certains cas :

Retroauricular dermatitis with vehement use of ear loop face masks during COVID‐19 pandemic (Dermatite rétroauriculaire avec utilisation virulente de masques pendant la pandémie de COVID-19)

Erythème et desquamation impliquant la zone rétroauriculaire suivant le masque à arceau.

D’autres photos d’affections dermatologiques associées au port prolongé du masque.

Dermatite séborrhéique
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jocd.13669
Aggravation de la dermatite séborrhéique associée au port prolongé d’un masque
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jocd.13669
(A) Une infirmière auxiliaire, portant un masque chirurgical en polypropylène, (B) qui a développé une dermatite de contact allergique de type rosacée à partir du formaldéhyde et du bronopol contenus dans le masque ; (C) test épicutané positif au formaldéhyde 2% aq. au 4ème jour
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/cod.13626

https://sci-hub.do/10.2310/6620.2007.05003
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