Day: January 26, 2021

Il existe au moins 10 variants du coronavirus en circulation

Variants anglais, sud africain, brésilien, japonais…
Après avoir utilisé tout le lexique de la virologie et de l’infectiologie, on en arrive à parler des variants comme dans les années 80 avec le VIH-2.

Il n’y a pas qu’un seul coronavirus, il y en a des milliers, et chaque personne fait un covid différent.

Nextstrain répertorie tous les variants et mutations séquencés à travers le monde, pour la période du 21 décembre 2020 au 21 janvier 2021, 10 variants sont identifiés avec des centaines de mutations à travers le monde :

https://nextstrain.org/ncov/global?dmin=2020-12-21

On remarque sur cette carte que les variants sont grandement dépendants de zones géographiques distinctes. Comment, pourquoi ? Mystère…

Mais le nouveau variant anglais (séquencé pour la première fois en Angleterre), nourrit toutes les hypothèses et les paris, plus contagieux, plus dangereux ?

En regardant les séquençages pour la France sur la même période, on voit deux variants majoritaires, le 20B et le 20I/501Y.V1 (variant anglais, aussi appelé B.1.1.7 ou VOC 202012/01) :

https://nextstrain.org/ncov/global?dmin=2020-12-21&f_country=France&lang=fr

Ce variant semble en baisse en France, mais c’est en fait qu’il n’y a qu’un seul séquençage pour la France mis à disposition que la base de données NextStrain a pu exploiter, une base de données publique.

La France séquence peu, à part quelques hôpitaux spécialisés et centres de recherches, peut-être simplement par ce que ça n’a qu’un intérêt limité en dehors d’études et recherches fondamentales.

Santé publique France publie aussi des chiffres sur un panel plus vaste :

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-21-janvier-2021 Page 14

On a donc 169 “cas” venant du Royaume-Uni, des voyageurs contraints de se faire tester pour circuler, mais aucune forme d’une quelconque transmission n’est démontrée, toute l’agitation repose sur un préprint qui ferait l’hypothèse d’une transmission plus élevée à partir de modèles et de prédictions encore hypothétiques.

La science ne sait même pas pourquoi il y a des variants, ni pourquoi ils sont différents en fonction des zones géographiques.
Faudra-t-il décider d’un reconfinement demain en France pour méditer encore une fois sur notre profonde et incurable ignorance ?

181 Américains sont morts suite à la vaccination COVID-19 en seulement 2 semaines

Selon les données du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), au moins 181 Américains sont morts à cause des vaccins COVID-19 en seulement 2 semaines. Un décès a été signalé, celui d’un bébé à naître qui est mort juste après que la mère ait reçu le vaccin COVID-19 de Pfizer pendant sa grossesse.

Le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) est une base de données financée par le gouvernement américain qui suit les dommages et les décès causés par les vaccins.

Les données actuelles des vaccins COVID-19 qui ont été volontairement déclarés sont disponibles pour une période de deux semaines de la fin décembre au 13 janvier 2021.

Selon cette base de données, 181 Américains sont morts des suites de la vaccination COVID-19 en deux semaines.

Un décès a été signalé, celui d’un bébé à naître qui est mort juste après que la mère ait reçu le vaccin COVID-19 de Pfizer alors qu’elle était enceinte.

J’étais enceinte de 28 semaines et 5 jours lorsque j’ai reçu la première dose du vaccin COVID19. Deux jours plus tard (le 25/12/2020 de l’après-midi), j’ai remarqué une diminution des mouvements du bébé.

On a constaté que le bébé n’avait pas de battement de coeur au début de l’après-midi du 26 décembre-2020 et j’ai mis au monde un fœtus féminin non viable de 1,5 kg à la 29e semaine de gestation.

Source : https://greatgameindia.com/181-americans-died-covid-19-vaccine/
Traduction par https://cv19.fr

Je n’ai pas attrapé la covid, mais la covid a tué mon enfance.

“Je m’habitue au masque, t’as vu maman !” dit-il sur un ton victorieux, les yeux remplis de larmes. Le plus grand plaisir de l’enfant, c’est de faire plaisir à son entourage, et en particulier à ses parents et à sa maîtresse. Il ne comprend pas pourquoi il doit porter un masque mais il sait que s’il n’en porte pas des gens vont mourir. Mourir, il ne comprend pas vraiment ce que ça veut dire, mais il lit dans les yeux de ceux qui le lui affirment, que c’est très très grave, comme traverser la rue sans tenir la main de maman. Comme pousser son petit frère de trois ans pour qu’il tombe et pleure.

https://reinfocovid.fr/vos-dessins/


Depuis qu’il porte un masque à l’école, il a tout le temps la gorge qui lui gratte. Il se racle la gorge, même à la maison quand il ne porte plus de masque, et ça énerve papa qui ne veut plus entendre parler de toutes ces histoires. “Tu n’as qu’à faire ce qu’on te demande, c’est pas bien sorcier.”


Il a aussi très mal à la tête, et des démangeaisons au menton qui est tout rouge, et le soir quand il rentre, il est fatigué. Il se sent triste. Alors il reste dans sa chambre. Il s’allonge sur son lit et regarde le plafond. Il essaie de penser à des idées joyeuses, mais sans cesse la voix d’un adulte résonne dans ses oreilles : “Relève ton masque. Lave-toi les mains. Écarte-toi, tu es trop près de ton camarade. Qu’est-ce que tu fais ? Qu’est-ce que tu as dans la main ? Tu veux te moucher ? Tu es malade ?” Parfois la voix de l’adulte est autoritaire et parfois elle est apeurée. Comme s’il était un monstre.


Derrière la porte, ou enfermée dans la salle de bains, maman pleure. Devant lui, elle fait semblant de sourire, d’être heureuse, mais l’enfant ressent son chagrin.
Il pousse un gros soupir et finit par s’assoupir… Dans l’espoir peut-être de ne jamais se réveiller. Comme ça, demain il n’irait plus à l’école, et il ne serait plus un danger pour personne.
“Je n’ai pas attrapé la covid, mais la covid a tué mon enfance.”

Combien de temps encore...

Le président du Conseil Jean-François Delfraissy a indiqué sur le plateau de France Inter le 29 octobre dernier, avoir “consulté son petit-fils de 6,7 ans : “Il m’a dit que c’était possible donc on va regarder ce qu’il se passe”. C’est ainsi qu’a été décidé de faire porter le masque aux enfants à partir de six ans… Une première mesure, suivie d’autres et de protocoles toujours plus contraignants. Comme ces écoles où l’on distribue des jetons pour respirer ou ce nouveau règlement qui impose aux enfants de remettre leurs masques entre chaque plat, à la cantine.

Aux dernières nouvelles, on s’apprête à tester massivement les enfants, chose qui ne peut être faite, d’ailleurs, sans votre consentement (nous avons mis à disposition sur le site un avenant à la fiche infirmerie, usez-en).

Alors, certains vous diront que ces mesures ne sont pas justifiées, car les enfants ne sont pas ou peu contaminants. On pourrait aussi vous parler des effets délétères du masque et de toutes ces mesures en général, en prenant appui sur cette étude allemande, dont les résultats sont terrifiants.

Mais ce qu’il ne faut pas oublier surtout, c’est que nous, parents, avons entre nos mains des adultes en devenir. Qui se construisent à travers nous et qui n’ont pas besoin de tout ça. Un enfant a besoin de sécurité, d’amour et de sérénité, tout simplement.
Alors, combien de temps encore allons-nous accepter tout cela ?

Source : https://reinfocovid.fr/

Epidémiologie des Eaux Usées

La surveillance des eaux usées pourrait constituer un signal précoce pour aider à la gestion de la pandémie. Actuellement, diverses études ont détecté de l’ARN du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées dans le monde entier avec une grande sensibilité, c’est-à-dire quelques jours seulement après l’identification du premier cas humain de Covid-19. La surveillance des eaux usées fournit un échantillon impartial de la population infectée, y compris les individus asymptomatiques.

Résumé à partir de l’article du Dr Bénédicte Helfer publié dans France Soir le 20 octobre 2020 :

http://www.francesoir.fr/societe-sante/le-developpement-de-lepidemiologie-des-eaux-usees-un-nouvel-outil-de-veille-sanitaire

La surveillance des eaux usées pourrait constituer un signal précoce pour aider à la gestion de la pandémie. En effet, outre une prophylaxie efficace en cas de préexposition, ou des traitements thérapeutiques, l’outil le plus important est la capacité d’identifier rapidement les personnes infectées et potentiellement contagieuses. L’anxiété de la population concernant l’augmentation des cas détectés, et l’interprétation qu’il faut en avoir pourraient être résolues par un nouvel outil épidémiologique développé et affiné par des scientifiques de l’environnement au cours des 20 dernières années : L’épidémiologie des eaux usées.

Mise en place dans le cadre du réseau national de surveillance OBEPINE (OBservatoire EPIdémiologique daNs les Eaux usées) qui s’appuie sur 7 équipes de recherche affiliées à 9 tutelles, cette nouvelle approche permettrait de fournir une précieuse aide à la décision des politiques publiques [1, 2]. OBEPINE a ainsi une vocation opérationnelle, (1) soit à l’échelle d’un territoire (selon la taille de la station ; des études ont été réalisées sur l’Ile d’Yeu en Aout par exemple), (2) soit en développant des stratégies d’analyse en remontant les réseaux d’assainissement (développement de capteurs intégrés, analyse dans les collecteurs par quartier, ce qui est fait sous Paris intra muros depuis le printemps). En parallèle de ce réseau national, l’unité COMETE (Covid-19 Marseille Environment Testing & Expertise) initiée par le BMPM (bataillon de marins-pompiers de Marseille) analyse quant à elle les eaux usées collectées sur Marseille.

Cette approche pourrait ainsi venir compléter les différents indicateurs actuellement utilisés pour évaluer le niveau de circulation du virus dans les populations qui sont :

  • Les données cliniques de la maladie qui reste difficile à détecter en raison de signes non-spécifiques le plus souvent.
  • Les tests RT-PCR, couteux, qui posent actuellement des problèmes de sensibilité et spécificité ne permettant pas d’utiliser cet indicateur de façon fiable et robuste [3].
  • L’incidence (nombre de tests positifs sur nombre de tests totaux) qui ne détecte que les cas dans la population testée, et pas dans la population générale
  • Le nombre quotidien de nouvelles hospitalisations, entrées en réanimation et décès

La surveillance des eaux usées a été une stratégie couronnée de succès pour suivre les marqueurs chimiques et biologiques de l’activité humaine [4, 5, 6]. Actuellement, diverses études ont détecté de l’ARN du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées dans le monde entier avec une grande sensibilité [7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15] c’est-à-dire quelques jours seulement après l’identification du premier cas humain de Covid-19 dans un pays [16]. « Depuis le 20 juin, la circulation du SARS-CoV-2 a repris progressivement : on a vu réapparaître des charges virales plus importantes dans les eaux usées, mais à un rythme beaucoup plus lent que lors de la première vague », observe auprès du « Quotidien » le Pr Vincent Maréchal, virologue à Sorbonne Université, initiateur du réseau OBEPINE (consortium de recherche soutenu par le Comité Analyse Recherche et Expertise (CARE) mis en place par le Président Macron qui vise à promouvoir l’analyse des eaux usées pour y détecter d’éventuelles traces de virus SARS-Cov-2 comme outil de surveillance épidémiologique dans le cadre d’un plan de lutte intégrée contre l’épidémie de Covid-19.) Ces résultats démontrent pour la première fois que la quantification du virus permet une analyse fine de la dynamique virale [15].

Cette technique agrège les informations sur la santé au niveau de la totalité de la population. En outre, la surveillance des eaux usées (c’est-à-dire la surveillance des maladies via les effluents humains) fournit un échantillon impartial de la population infectée, y compris les individus asymptomatiques.

Les intérêts de la détection du SARS-CoV-2 dans les eaux usées sont multiples :

  • Approche complémentaire à la surveillance épidémiologique conventionnelle.
  • Diminution de la demande de tests individuels
  • Détection en temps réel de l’évolution de l’épidémie
  • Aide à la décision en matière de politiques publiques sanitaires.
  • Détermination de la population non infectée
  • Surveillance de la variation génotypique du SARS-CoV-2.
  • Renforcement de la transparence et désamorçage des controverses éventuelles.
  • Amélioration des connaissances en termes d’épidémiologie des maladies infectieuses.

La surveillance des eaux usées représente un complément précieux aux approches cliniques. Relativement peu coûteuse et facile à collecter, la surveillance des eaux usées pourrait constituer un signal précoce pour aider à la gestion de la pandémie, et pourrait venir en complément des diagnostics sanitaires individuels [15] y compris dans les pays à faibles revenus.

A Retenir

  • La surveillance des eaux usées permet de détecter précocement de l’ARN du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées
  • La surveillance des eaux usées fournit les informations sur la santé de la totalité de la population, indépendante des biais associés à la notification des cas par test individuel RT-PCR.
  • Relativement peu coûteuse et facile à collecter la surveillance des eaux usées pourrait fournir une précieuse aide à la décision des politiques publiques.

Références

[1] http://www.francesoir.fr/societe-sante/le-developpement-de-lepidemiologie-des-eaux-usees-un-nouvel-outil-de-veille-sanitaire

[2] https://youtu.be/ToxeSJcIpcw

[3] https://www.lemediatv.fr/emissions/tout-peut-arriver/tests-covid-19-revelations-sur-un-nouveau-scandale-sanitaire-dEdPMI_qTcuDGwxrmVU7Sw

[4] Sims, Natalie, and Barbara Kasprzyk-Hordern. “Future perspectives of wastewater-based epidemiology: Monitoring infectious disease spread and resistance to the community level.” Environment international vol. 139 (2020),  https://doi.org/10.1016/j.envint.2020.105689

[5] de Oliveira M, Frihling BEF, Velasques J, et al. Pharmaceuticals residues and xenobiotics contaminants: Occurrence, analytical techniques and sustainable alternatives for wastewater treatment. The Science of the Total Environment. (2020);705:135568. https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2019.135568.

[6] Maria Lorenzo, Yolanda Picó, Wastewater-based epidemiology: current status and future prospects, Current Opinion in Environmental Science & Health, Volume 9, (2019), Pages 77-84, https://doi.org/10.1016/j.coesh.2019.05.007.

[7] Ahmed W, Angel N, Edson J, Bibby K, Bivins A, O’Brien JW, Choi PM, Kitajima M, Simpson SL, Li J, Tscharke B, Verhagen R, Smith WJM, Zaugg J, Dierens L, Hugenholtz P, Thomas KV, Mueller JF. First confirmed detection of SARS-CoV-2 in untreated wastewater in Australia: A proof of concept for the wastewater surveillance of COVID-19 in the community. Sci Total Environ. 2020 august;728:138764. https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2020.138764

[8] Lodder W, de Roda Husman AM. SARS-CoV-2 in wastewater: potential health risk, but also data source. Lancet Gastroenterol Hepatol. 2020 Jun;5(6):533-534. https://doi.org/10.1016/S2468-1253(20)30087-X

[9] Sara Giordana Rimoldi, Fabrizio Stefani, Anna Gigantiello, Stefano Polesello, Francesco Comandatore, Davide Mileto, Mafalda Maresca, Concetta Longobardi, Alessandro Mancon, Francesca Romeri, Cristina Pagani, Francesca Cappelli, Claudio Roscioli, Lorenzo Moja, Maria Rita Gismondo, Franco Salerno, Presence and infectivity of SARS-CoV-2 virus in wastewaters and rivers, Science of The Total Environment, Volume 744, (2020), 140911, https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2020.140911

[10] Fuqing Wu, Jianbo Zhang, Amy Xiao, Xiaoqiong Gu, Wei Lin Lee, Federica Armas, Kathryn Kauffman, William Hanage, Mariana Matus, Newsha Ghaeli, Noriko Endo, Claire Duvallet, Mathilde Poyet, Katya Moniz, Alex D. Washburne, Timothy B. Erickson, Peter R. Chai, Janelle Thompson, Eric, SARS-CoV-2 Titers in Wastewater Are Higher than Expected from Clinically Confirmed Cases,  J. Alm.mSystems Jul 2020, 5 (4) e00614-20; https://doi.org/10.1128/mSystems.00614-20

[11]  A.Nemudryi, A. Nemudraia, T. Wiegand, K. Surya, M. Buyukyoruk, C. Chica, K.K. Vanderwood, R. Wilkinson, B. Wiedenheft, Temporal Detection and Phylogenetic Assessment of SARS-CoV-2 in Municipal Wastewater, Volume 1, ISSUE 6, 100098, September 22, 2020  https://doi.org/10.1016/j.xcrm.2020.100098

[12] Walter Randazzo, Enric Cuevas-Ferrando, Rafael Sanjuán, Pilar Domingo-Calap, Gloria Sánchez, Metropolitan wastewater analysis for COVID-19 epidemiological surveillance, International Journal of Hygiene and Environmental Health, Volume 230, 2020, 113621, https://doi.org/10.1016/j.ijheh.2020.113621

[13] Randazzo, Walter et al. “SARS-CoV-2 RNA in wastewater anticipated COVID-19 occurrence in a low prevalence area.” Water research vol. 181 (2020): 115942. https://doi.org/10.1016/j.watres.2020.115942

[14] Christa Lesté-Lasserre, Coronavirus found in Paris sewage points to early warning system, Science, avr 20, https://www.sciencemag.org/news/2020/04/coronavirus-found-paris-sewage-points-early-warning-system

[15] Sebastien Wurtzer, Vincent Marechal, Jean-Marie Mouchel, Yvon Maday, Remy Teyssou, Elise Richard, Jean Luc Almayrac, Laurent Moulin, Evaluation of lockdown impact on SARS-CoV-2 dynamics through viral genome quantification in Paris wastewaters, medRxiv 2020   https://doi.org/10.1101/2020.04.12.20062679

[16] Gertjan Medema, Leo Heijnen, Goffe Elsinga, Ronald Italiaander, and Anke Brouwer, Presence of SARS-Coronavirus-2 RNA in Sewage and Correlation with Reported COVID-19 Prevalence in the Early Stage of the Epidemic in The Netherlands, Environmental Science & Technology Letters 2020 7 (7), 511-516, https://doi.org/10.1021/acs.estlett.0c00357

Source : https://reinfocovid.fr/science/epidemiologie-des-eaux-usees/

Dans cette école, les enfants doivent utiliser des jetons… pour aller respirer

Dans la période difficile que nous vivons, certains enseignants font preuve d’initiative personnelle et d’une étonnante créativité pour appliquer les mesures sanitaires : dans plusieurs écoles, des enseignants ont mis en place un système de « jetons pour respirer ».

Un enfant de 7 ans nous en explique le principe :

« Dans ma classe, on a droit à 3 jetons par jour par enfant : ces jetons servent à quand on a besoin de sortir baisser un peu le masque pour mieux respirer. Et trois, ce n’est pas beaucoup. Alors le matin, j’essaie de faire un peu attention pour qu’il m’en reste au moins un dans l’après-midi. Et encore moi, j’ai de la chance parce que mon grand frère qui en CM2, lui, n’a pas de jetons de respiration.

Une variante est exprimée par un autre enfant :

« Les 3 jetons donnent le droit soit à sortir respirer, soit à aller faire pipi ».

Chaque enfant met donc en place une gestion minutieuse et prudente, notamment pour ne pas utiliser tous les jetons dès la matinée. Tous les détails sont dans cette vidéo de 2 min.

Nous dénonçons ici de telles PRATIQUES DE RATIONNEMENT que nous considérons ABSOLUMENT SCANDALEUSES.

Nous appelons tous les enseignants à les éviter, et tous les parents à se mobiliser pour alerter lorsque de telles initiatives sont mises en place dans l’école de leurs enfants.

Si vous souhaitez plus de détails sur ces sujets, nous vous suggérons le visionnage de la vidéo de témoignages ci-dessous.

source : https://enfance-libertes.fr

via https://www.fawkes-news.com

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