Day: December 12, 2020

Pourquoi les zones endémiques de paludisme sont moins touchées par le Covid-19 ?

A ne rien y comprendre , les régions du monde victimes du paludisme sont protégées du covid… Sur le même continent , à l’intérieur du même pays les statistiques parlent !

Les traitements utilisés contre la malaria traiteraient ils le covid ? Comprenez les médicaments à base sa quinine, de chloroquine et d’artémisine ?

La presse parlant de complotisme pour écarter ces molécules nous en resterons aux faits.

  1. une partie du monde est victime du paludisme.

Endémicité très élevée en Asie du Sud, Afrique subsaharienne mais pas Afrique du Sud, Nord du Brésil Guyane française, Amérique centrale et sud du Mexique

Il existe une tradition de la lutte contre le paludisme dans des régions proches: Corée, cuba…

2) Les médecins de terrain ont montré l’intérêt de plusieurs molécules anti paludéennes et plusieurs gouvernements les prescrivent

Toujours soucieuse de nier l’efficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid , la presse officielle ne parvenait pas à expliquer l’exceptionnelle résistance du continent africain au Covid. Difficile en effet de démontrer que l’antipaludéen serait dangereux là où il est massivement utilisé. La même évidence s’impose dans notre Guyane

Il existe de nombreux traitements pour prévenir ou traiter le paludisme : la chloroquine (NIVAQUINE®, également contenue dans SAVARINE®), la doxycycline (DOXY®, DOXYPALU®, GRANUDOXY®), l’halofantrine (HALFAN®), la luméfantrine artémether (RIAMET®), la méfloquine (LARIAM®), le pipéraquine arténimol (EURARTESIM®), le proguanil (PALUDRINE®, également contenue dans SAVARINE®), l’atovaquone proganil (MALARONE®), et la quinine (QUINIMAX®).
Ces médicaments sont tous des anti-parasitaires, sauf la doxycycline, qui est à l’origine un antibiotique ayant une action contre le plasmodium (parasite à l’origine du paludisme).
Néanmoins, certains de ces traitements sont évalués dans le traitement de l’infection au SARS Cov-2 (virus à l’origine du COVID-19). Il s’agit de l’artémisine et de la chloroquine, et de son dérivé, l’hydroxychloroquine, qui est aujourd’hui utilisée dans certaines pathologies auto-immunes telles que le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde
.

Des résistances  apparaissent aux traitements et les pays pratiquent le plus souvent des bi thérapies. Le recours à des molécules comme la malarone  n’est pas sans danger d’où une préférence pour les dérivés de l’artemisine ( utilisée dans de nombreux pays depuis longtemps  contre plusieurs maladies et… le covid). Artemisinin-based combination therapy (ACt)

  • A titre prophylactique la chloroquine (nivaquine) est la molécule privilégiée du Vidal, bible des médecins:

L’ Afrique échappe au Covid elle est massivement traitée aux antipaludéens aves l’HCQ de Raoult ou l’artémisine. Au nord pas de palu mais un choix du protocole Raoult. Au sud pas de palu et pas d’antipaludéen. L’exemple de l’Afrique du sud est significatif avec un nombre de décès pour 1 00 000 habitants à l’européenne, à savoir 40 soit dix fois plus que dans les pays impaludés

Aucun pays impaludé a plus de 5 décès covid pour 100 000 habitants en Afrique. En Amérique du sud le paludisme n’existe pratiquement pas ou plus du tout dans quelques pays… Le nombre de décès pour 100 000 habitants parle de lui même. Aucun ne préconise les antipaludéens contre le covid. Le record appartient au Mexique avec le même taux de décès que la France, 89 pour 100 000 habitants. La Colombie échappe majoritairement au palu mais pas au covid (77 décès pour 100 000, idem pour le Pérou (114) Pas de palu mais du covid au Chili 84 décès pour 100 000 . Même refus des traitements du covid qu ‘en Europe

A l’intérieur du Mexique le contraste entre Mexico sans palu et sans chloroquine avec la région du Chiapas intrigue. Cette dernière semble immunisée contre le Covid; elle combine l’antipaludéen et l’ivermectine…

Au Brésil le nord ouest est impaludé, il sera intéressant de comparer la métropole pauvre et soignée contre le paludisme , Manaus, à RIO (la deuxième)qui n’a ni paludisme ni anti paludéens

Les régions impaludées se trouvent en Amérique centrale et un peu plus au sud . Là encore des mortalités Covid à l’Africaine!

Haïti 2 décès pour 100 000

Cuba 1,2

Venezuela 3

Les autres sont moins protégés mais ont deux ou trois fois moins de décès que le Mexique voisin et son doliprane;

Le Honduras 30, Belize 47, Costa Rica 37, république dominicaine 22, el Salvador 18, la Guyane 18, Guatemala 25

Il faut rappeler que dans cette région se trouve un petit bout de France soumise à Véran mais soignée contre le palu , donc protégée contre nos directives : La Guyane Française .

Les statistiques officielles permettent de calculer combien de personnes sont sorties guéries de l’hôpital pour un décès hospitalier. Réponse : 5,6 guéris pour un mort en Provence Alpes Cote d’Azur contre 4, 5 pour un en Île de France…Les deux régions ont été très touchées mais c ‘est Provence que l’on guérit le mieux . Pourquoi?

En Guyane 28 guéris pour un décès Covid : zut alors ils ont l’habitude d’un antipaludéen appelé hydroxychloroquine

Le continent asiatique subit lui aussi le paludisme et maîtrise le Covid. Certains pays ont éliminé le palu mais alors ils soignent à la chloroquine, à l’exception du Japon

L’artemisine, l’ivermectine et la médecine traditionnelle sont massivement utilisées

Difficile de trouver des pays qui n’utilisent pas d’une manière ou d’une autre des antipaludéens, à l’exception du Japon qui a ses propres traitements . Nulle part en Asie le fameux; « prenez un doliprane et attendez d’étouffer….

Il faudrait aller en Australie et Nouvelle Zélande mais il s’agit d’îles qui pratiquent la quarantaine à l’entrée et qui n’ont pas eu de malades…

Au terme de cette analyse je ne prétendrai pas que les traitements antipaludéens expliquent le niveau extrêmement bas des décès à eux seuls; mais ils posent question…

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Source : https://pgibertie.com/2020/12/11/le-virus-a-peur-dattrapper-le-palu/

Licencié pour non-port du masque, «un séisme» dans la vie d’un ouvrier du BTP bordelais

Mohamed Belarbia a été mis dehors par son employeur pour «faute grave». Il travaillait sur un chantier sans masque. Lui dit l’avoir retiré, loin de ses collègues, car il avait «du mal à respirer».

«Compte tenu de la gravité des faits, votre maintien dans l’entreprise s’avère impossible.» C’est par ces mots, le 28 octobre dernier, que Mohamed Belarbia, 53 ans, s’est vu signifier son licenciement pour «non-port du masque» après quatre ans en CDI. «Un séisme» dans la vie de ce quinquagénaire, père de deux enfants en bas âge, qui se retrouve sans emploi en plein confinement et à quelques semaines des fêtes de fin d’année.

Dans une lettre en recommandé, son employeur, la société girondine TPSL, spécialisée dans le secteur de la construction, pointe «une faute grave». Il reproche plus précisément au plaquiste d’avoir été «vu sans masque sur un chantier», à trois reprises, dans la journée du 15 octobre. Et ce, «malgré les signalements répétés» du conducteur de travaux. «En l’état actuel de la crise sanitaire que nous traversons, vous ne pouviez pas ignorer cette règle […]. Vous mettez en danger votre santé ainsi que celle des autres collaborateurs», fait valoir l’entreprise.

Pourtant, un mois et demi plus tard, Mohamed Belarbia ne décolère pas. Le Girondin dénonce «une décision injustifiée» et «un acharnement». «Je m’en souviens comme si c’était hier. Ce jour-là, je réparais une bonde dans un couloir quand on m’a demandé de mettre mon masque. C’est vrai, on me l’a répété plusieurs fois. Mais avec la poussière et les allers-retours pour descendre et monter sur l’escabeau, j’avais du mal à respirer. C’est très physique», raconte le plaquiste.

Sans avertissement écrit, sans indemnités

Il le jure : son collègue le plus proche était «à plusieurs dizaines de mètres» sur le chantier quand il a baissé son masque sous le menton. «Je ne suis pas quelqu’un de réfractaire ou un antimasque. Non, je suis juste humain», plaide l’ouvrier.

Sans aucune jurisprudence clairement établie en France sur le port du masque en période de crise sanitaire, son avocat, Me Pierre Landete, veut porter l’affaire devant les prud’hommes cette semaine. Sur ce dossier, il ne cache pas son indignation : «Quand j’ai pris connaissance de cette lettre, les bras m’en sont tombés. Ce qui est grave dans une affaire comme celle-là, c’est la disproportion. Monsieur Belarbia n’a reçu aucun avertissement écrit. Pas même une tentative de médiation. Après le 15 octobre, on lui a simplement signifié sa mise à pied à titre conservatoire. Puis son licenciement, une dizaine de jours plus tard. Sans indemnités, évidemment», détaille Me Landete.

L’avocat bordelais s’étonne aussi qu’«un manquement aux règles d’hygiène et de sécurité» soit mis en avant dans le courrier. «Nous avons pris des photos du chantier. A part un panneau pour se laver les mains, il n’y a rien. Et il suffit de regarder l’état des WC sur place pour se rendre compte que, de toute évidence, ils ont beaucoup d’exigences envers leurs salariés mais très peu envers eux-mêmes.»

Poussant l’argument plus loin, Me Pierre Landete compte aussi défendre son client en comparant son histoire avec celle du passage à tabac du producteur de musique Michel Zecler. «Certains vont penser que j’exagère mais, pour moi, on à affaire ici à quelqu’un qui utilise la moindre parcelle de son pouvoir au bénéfice de la soumission de l’autre. Pour justifier cette violence, celui qui a le pouvoir invoque une disposition légale. Une dangereuse dérive.»

«Tout ceci est une non-affaire»

Contacté par Libération, l’employeur assure de son côté, avoir agi «en son âme et conscience» et réfute toute notion de disproportion ou d’acharnement. «Monsieur Belarbia travaillait dans un espace clos. En tant que patron, j’ai le devoir d’assurer la sécurité de tous mes employés. Dans ce cas précis, c’est une question de santé publique. Je ne le prends absolument pas à la légère», commente-t-il.

Selon lui, Mohamed Belarbia aurait même reçu plusieurs avertissements oraux les semaines précédentes. Ce que nie en bloc son employé «étonné de tant de mauvaise foi» : «Le pire dans tout ça, c’est que j’ai déjà vu mon patron sans masque. Deux fois. Plusieurs de mes collègues pourront témoigner : on nous a déjà dit de nous protéger uniquement lors des réunions. Alors me virer pour ce motif…». L’employeur dément et affirme «porter le masque en toutes circonstances pour donner l’exemple.»

Pour preuve de sa bonne foi, TPSL rappelle que trois autres plaquistes ont été convoqués pour «non-port du masque» le 15 octobre. «Mais contrairement à Mohamed Belarbia, ils n’ont reçu qu’un avertissement car, ensuite, on ne les y a plus repris. C’est son comportement désinvolte, et le fait d’avoir été surpris trois fois sur le fait dans la même journée, qui ont logiquement abouti à cette décision. Tout ceci est une non-affaire», justifie le patron, qui se targue, par ailleurs, de n’avoir jamais recensé aucun cas de Covid grâce à cette discipline. Et de conclure : «S’il y a un litige, les prud’hommes trancheront. En attendant, j’ai fait mon devoir dans un contexte de crise».

Eva Fonteneau correspondante à Bordeaux

Source : https://www.liberation.fr/france/2020/12/10/licencie-pour-non-port-du-masque-un-seisme-dans-la-vie-d-un-ouvrier-du-btp-bordelais_1808242

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