Day: December 9, 2020

“On a tué les seniors au Rivotril, les survivants serviront de cobayes aux vaccins” : le dérapage d’un médecin sénateur

Le sénateur LR de la Côte-d’Or Alain Houpert, radiologue de profession, s’est attiré les foudres du Cnom après un tweet controversé sur la stratégie de vaccination du Gouvernement. 

Un médecin peut-il tout dire, sous prétexte qu’il est parlementaire ? Le débat est ouvert suite aux propos polémiques du sénateur LR, et radiologue, Alain Houpert jeudi 3 décembre. Sur Twitter, le médecin a vivement critiqué la stratégie de vaccination du Gouvernement, consistant à vacciner les résidents d’Ehpad en premier. “On a tué les seniors au Rivotril, on les a fait mourir de solitude et maintenant les survivants serviront de cobayes aux vaccins”, a-t-il lancé. “Quel sera le prix d’un vaccin gratuit? Celui de notre vie”, a-t-il encore twitté. 

Le sénateur, qui affiche sur son fil son soutien aux Prs Raoult et Perronne, au réanimateur marseillais le Dr Fouché ou encore à la députée psychiatre Martine Wonner, co-fondatrice du collectif “Laissons les prescrire”, s’est fait rappeler à l’ordre dès le lendemain. “La déontologie ne s’interprète pas à l’aune d’intérêts politiques, en particulier lorsqu’on est médecin et sénateur, a twitté le Cnom. L’Ordre rappelle que leurs obligations déontologiques s’imposent aux médecins dans leur expression publique.” 

La déontologie ne s’interprète pas à l’aune d’intérêts politiques, en particulier lorsqu’on est médecin et sénateur. L’Ordre rappelle que leurs obligations déontologiques s’imposent aux médecins dans leur expression publique. https://t.co/V4U8XgWpoN

— Ordre des Médecins (@ordre_medecins) December 4, 2020

Le parlementaire a reçu le soutien de son confère, ex député LREM, Joaquim Son-Forget qui a assuré que son “expression comme parlementaire (…) prévaut sur toute appartenance corporatiste” durant l’exercice de son mandat. “C’est constitutionnel”, tranche-t-il.  

Son expression comme parlementaire, libre de toute pression extérieure, indépendante, qu’elle plaise ou non, prévaut sur toute appartenance corporatiste ou autre référentiel ne valant pas loi, pendant tout le temps de son mandat, et c’est constitutionnel. cc @alainhoupert https://t.co/5HXzir4byA

— + Joachim Son-Forget (@sonjoachim) December 4, 2020

L’article 26 de la Constitution stipule en effet qu'”aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions”. Si cette “irresponsabilité parlementaire” “couvre tous les actes de la fonction parlementaire : interventions et votes, propositions de loi, amendements, rapports ou avis, questions, actes accomplis dans le cadre d’une mission confiée par les instances parlementaires”, développe l’Assemblée nationale sur son site, elle ne semble pas s’appliquer aux déclarations politiques exprimées sur Twitter. 

Source : https://www.egora.fr/actus-pro/politique/62671-on-a-tue-les-seniors-au-rivotril-les-survivants-serviront-de-cobayes-aux

Le fichage d’individus selon leurs opinions politiques autorisé par décret

Les trois décrets du ministère de l’Intérieur permettront, notamment aux services de renseignement, de surveiller les réseaux sociaux.

Opinion politique, activité sur les réseaux sociaux, comportement religieux ou données de santé : autant d’éléments qui pourront désormais être collectés dans les fichiers du renseignement selon trois décrets passés sous les radars de la presse. Recueillir une somme importante d’informations sur l’opinion politique de personnes «pouvant porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’Etat», des pseudos Twitter, des données de santé, des éléments de comportement religieux : c’est ce que permettent désormais trois décrets du ministère de l’Intérieur publiés dans la matinée du 4 décembre et consultables dans le Journal Officiel.

S’ils sont passés relativement inaperçus dans la presse (à quelques rares exceptions près), ces textes renforcent pourtant significativement les méthodes allouées au renseignement territorial… et suscitent des questionnements quant aux objectifs poursuivis. Portant sur le «Fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique» (PASP), la «Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique» (GIPASP) et les «Enquêtes administratives liées à la sécurité publique» (EASP), ces décrets élargissent considérablement les possibilités de surveillance de toute personne présentant un risque pour l’ordre public, à savoir non seulement les individus radicalisés mais aussi des manifestants violents, ou encore des hooligans, comme l’explique le site spécialisé NextInpact.

Cependant l’expression utilisée dans le décret PASP pour désigner ces personnes reste très générale et pourrait concerner, en théorie, de nombreux cas. Les trois décrets font ainsi référence au fichage des individus dont les activités seraient «susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou de constituer une menace terroriste portant atteinte à ces mêmes intérêts».

Ficher des individus selon leurs «opinions politiques [et] religieuses» Afin de préserver la «sûreté de l’Etat», les trois textes prévoient également tout un arsenal de mesures de surveillance comme la possibilité de ficher des individus selon «des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale». La nuance est donc importante puisque la précédente version permettait le fichage des individus selon leurs activités, et non pas de leurs «opinions». Les décrets PASP et GIPASP ajoutent en outre la possibilité de ficher «des données de santé révélant une dangerosité particulière». Il s’agira, pour les services de renseignement, de prêter attention aux «données relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques obtenues conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur». Quant aux destinataires de ces données, les agents des services de renseignement, les policiers et gendarmes, mais aussi (nouveauté) les procureurs, pourront tous accéder à ces fichiers de surveillance.

Surveillance accrue sur les réseaux sociaux Un autre point qui soulève bien des inquiétudes est la surveillance des «activités sur les réseaux sociaux». Une grande nouveauté qui ne figurait pas dans le précédent décret. Elle permet aux forces de l’ordre de recueillir les identifiants et pseudonymes utilisés sur les réseaux sociaux, par des individus surveillés, à l’exclusion des mots de passe. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) précise que, «seules les informations mises volontairement en ligne par leurs propriétaires en source ouverte, sans qu’elles soient conditionnées à un accès particulier, pourront être consultées et collectées». Parmi les autres points énumérés dans le décret de 2020, citons, outre le fichage des liens avec «des groupes extrémistes», les éléments ou signes de radicalisation, ou encore la détention d’armes, la possibilité pour les fonctionnaires du renseignement territorial de répertorier des éléments concernant les «pratiques sportives», la détention «d’animaux dangereux» et même, élément nouveau, des données relatives à des «facteurs de fragilité», comme les «facteurs familiaux, sociaux et économiques» ou les «addictions».

Vers une «société de surveillance généralisée»? Peu médiatisée, la publication de ce décret relatif à la sécurité intérieure n’a pas manqué de faire réagir, notamment à gauche. Pierre Jacquemain, le rédacteur en chef de la revue Regards, accuse le gouvernement de vouloir «surveiller plus encore ses opposants», et cela «sous couvert de lutte antiterroriste». Dans son édito du 6 décembre, le journaliste dénonce «une atteinte de plus à la liberté» et s’interroge sur l’identité des personnes qui pourraient être surveillées par les services de renseignement. «Parce que de Mediapart à la LDH [La Ligue des droits de l’Homme] en passant par la France insoumise ou l’UNEF [Union nationale des étudiants de France], ils sont nombreux à être dans le viseur du gouvernement», s’inquiète Pierre Jacquemain. «Que feront-ils de ces fichés-là ?», questionne le journaliste à l’adresse des services de renseignement.

Lire la suite :   RT France

Articel similaire : http://www.francesoir.fr/politique-france/le-gouvernement-ouvre-discretement-la-porte-au-fichage-massif

États Unis : Le programme de vaccination obligatoire de l’université de Cornell ne s’applique qu’aux étudiants blancs

La violence policière contre les Noirs “peut contribuer à un sentiment de méfiance ou d’impuissance”.

L’une des choses étonnantes que nous avons apprises en 2020 est que le nouveau coronavirus ne peut pas infecter les personnes qui assistent aux manifestations de Black Lives Matter.
C’est scientifique !

Apparemment, la grippe saisonnière est encore plus respectueuse, du moins à l’université de Cornell.

L’école Ivy League offre une dispense basée sur la race pour son nouveau vaccin antigrippal obligatoire. Seuls les étudiants blancs doivent se faire vacciner avant de retourner dans la région.

Cornell a commencé à exiger la vaccination contre la grippe dès cette année scolaire pour tous les élèves “étudiant à Ithaca” – et pas seulement ceux qui assistent aux cours en personne -, mise en œuvre par le biais du Behavioral Compact.

Ce n’est pas pour protéger les étudiants de la grippe, lit-on dans la FAQ, mais pour que “les services médicaux et autres ressources de soutien puissent être pleinement disponibles pour servir les étudiants qui pourraient être exposés à COVID-19” (une infection qui menace très peu d’entre eux).

Une page de Cornell Health “spécialement pour les étudiants de couleur“, mise en avant par Campus Reform, explique pourquoi elle donne un laissez-passer aux étudiants non blancs :

Nous reconnaissons qu’en raison du racisme systémique et des inégalités en matière de santé qui existent depuis longtemps dans ce pays, les membres de certaines communautés marginalisées peuvent avoir des inquiétudes quant à la nécessité d’accepter de telles exigences. Par exemple, historiquement, les corps des Noirs, des indigènes et des autres personnes de couleur (BIPOC) ont été maltraités et utilisés par des personnes au pouvoir, parfois à des fins de profit ou de gain médical. Il est compréhensible que les exigences actuelles du Pacte puissent sembler suspectes ou même exploitantes pour certains membres BIPOC de la communauté de Cornell. En outre, les récents actes de violence commis contre les Noirs par les forces de l’ordre peuvent contribuer à un sentiment de méfiance ou d’impuissance.

Bien que l’université “recommande fortement” aux étudiants non blancs de s’y conformer volontairement, parce que “les inégalités sociales et les disparités en matière de santé qui existent depuis longtemps ont fait que la COVID-19 touche de manière disproportionnée les individus BIPOC”, ils bénéficieront d’une exemption s’ils citent leur identité raciale.

Cornell propose également des exemptions de vaccinations obligatoires – pas seulement contre la grippe – dans une catégorie plus large “non médicale/religieuse” dans la législation de l’État, mais l’obtention d’une telle exemption semble être plus stricte que l’option de refus facile pour les étudiants BIPOC qui s’identifient comme tels.

Les exemptions médicales nécessitent une note d’un “médecin, d’un assistant médical ou d’une infirmière praticienne” qui précise “quelles vaccinations sont contre-indiquées et pourquoi, et combien de temps durera la contre-indication médicale”.

L’exemption religieuse est personnellement intrusive, obligeant le demandeur à “respecter les principes religieux qui guident votre objection à l’immunisation” et à préciser s’il s’oppose à “toutes les immunisations” ou seulement à certaines d’entre elles. Dans ce dernier cas, il doit expliquer “le fondement religieux qui interdit certaines vaccinations”.

L’exemption des BIPOC semble ne s’appliquer qu’à la vaccination contre la grippe, mais elle ne mentionne aucune condition que ces étudiants doivent remplir pour obtenir l’exemption. Ils doivent seulement prétendre être une “personne de couleur” – une catégorie entièrement subjective, comme le montre la carrière du sénateur Elizabeth Warren.

Les exemptions idéologiques des protocoles COVID-19 des campus n’ont pas commencé par la race. Harvard a créé une amnistie pour les étudiants qui enfreignent les restrictions COVID-19 s’ils signalent un harcèlement sexuel, même s’ils ne prétendent pas être une victime ou ont été témoins d’une telle inconduite. Le collège St. Olaf du Minnesota a fait de même.

Il est assez évident que ces deux exemptions sont propices aux abus et n’ont rien de scientifique. Elles ont simplement été conçues pour accorder un traitement préférentiel à des groupes du campus craints par les administrations.

Il serait sûrement plus facile pour les administrations de reconnaître que les étudiants sont à faible risque en l’absence d’autres problèmes de santé, et de cesser de les traiter comme des prisonniers en col blanc.

Mais cela nécessiterait une réflexion indépendante et la volonté de renoncer au contrôle de la vie des étudiants – des traits qui ne sont pas évidents dans la bureaucratie censurée et exagérée des campus.

Source : https://www.thecollegefix.com/cornell-vaccine-mandate-only-applies-to-white-students/ Traduction : https://cv19.fr

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